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La Mission

Arrivée d'un petit nouveau parmi les propages

Rencontre avec Samael
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Sujet lancé par Vorondil
Le 22-07-1510 à 22h11
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Posté par Vorondil,
Le 20-08-1510 à 20h01
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Vorondil

Le Julung 22 Julantir 1510 à 22h11

 
*** Un début de soirée peu couvert, laissant apparaître Kvetha et Drajl dans toute leur splendeur, éternelles compagnes des voyageurs dormant à la belle étoile, ou autres noctambules.
Je traverse Lerth d'un pas rapide, pour ne pas faire attendre Samael.
Le prévenant d'une pensée de mon arrivée, je me tiens bien vite sur le pas de la porte, avant de frapper deux coups à la porte, un peu excité par la rencontre que je m'apprête à faire.

C'est une Tydale assez âgée qui vient m'ouvrir, me regardant avec un air surpris avant de me dire avec vigueur : ***


-Que voilà donc ? Un nouveau ? Et symbiosé en plus ? Pas bien vieux si j'en juge...
Allez rentre vite te réchauffer, il fait meilleur dedans, on peut savoir ce qui t'amène le temps que je te prépare un thé, ou peut-être préfères-tu une bière ? Je suis Reggia, tenancière de cet endroit où passent ceux qui passent leur vie à répandre la Voie. Si je puis quoi que ce soit d'autre pour toi, dis-le moi.


*** Une fois rentré, elle referme la porte derrière moi, m'indiquant d'enlever mes bottes si elles sont sales - elles l'étaient, j'obéis donc - et se dirige vers une sorte de cuisine, lançant une remarque à un Tydale installé dans le salon qui lui répond lui le ton de la plaisanterie, me faisant timidement sourire.
Je m'approche d'un pas incertain, jetant un coup d'œil alentours pour me familiariser avec les lieux.
Un salon dans la pièce adjacente, une longue table pour les repas en commun visiblement, et... une salle d'eau au plus loin peut-être ?
Un escalier mène à l'étage, mais rapidement je m'en désintéresse pour répondre poliment à la Tydale qui s'était adressée à moi : ***


-Oui, une bière ce sera parfait, je vous remercie !
Eh bien, enchanté madame Reggia, je suis Vorondil. Je suis symbiosé depuis peu, et j'envisage de devenir Propage. Je pense donc avoir l'occasion de vous revoir de temps en temps.
Enfin... pour le moment, j'ai rendez-vous avec un autre symbiosé. Samael.
Vous savez où je peux le trouver ?

-Samael ? Oh, il doit être dans un coin au salon, tu peux aller le voir, c'est le grand Nelda au poil noir, il fait peut-être un peu peur au début mais c'est pas un mauvais bougre, tu verras.
Voilà ta bière.

-Je vous remercie, je vais aller le voir de suite. Et je n'aurai pas peur de lui, je pense, malgré mon jeune âge j'ai déjà vu pas mal de choses...


*** Sur cette fanfaronnade, je me dirige la bière à la main en direction de la pièce juste à côté, où je vois plusieurs personnes en train de discuter calmement, me jetant un coup d'œil intrigué...
Je leur dis bonsoir à voix haute, puis, je finis par repérer un Nelda qui ressemble à ce qu'on m'a décrit.
De toutes façons la symbiose me permet de confirmer que c'est lui.
Je m'approche doucement.
C'est vrai qu'il est grand. Et ces muscles... ouah... Impressionnant !
Malgré ce que j'avais pu dire tout à l'heure, j'étais impressionné, oui. Qui ne le serait pas ?
Je le salue d'un signe de la tête alors qu'il se tourne vers moi, et je lui dis : ***


Eh bien... bonsoir. Excusez moi-d'avoir mis tant de temps pour venir, j'ai fait de mon mieux.
Comme vous le savez déjà, je suis Vorondil, et c'est un plaisir de vous rencontrer.
Je vous présente aussi Calion, il est un peu rebelle, mais pas méchant.


Calion dit :
Salut Samael, Phileas.
Y a du monde sur ce consensus, dites-donc. On apprend plein de choses intéressantes...


Voulez-vous que je demande à... Reggia - c'est ça ? - de vous amener quelque chose à boire ?

Sinon, je serais heureux d'obtenir de vous des conseils, comme nous en parlions par la pensée.
Comme je l'ai dit, je souhaite devenir Propage... comme vous l'êtes si j'ai bien compris ?
Donc peut-être vos conseils tourneront autour de ce propos, à moins que ce ne soit une intention sur des choses plus générales, choses de la vie que votre sagesse - que je devine grande - vous a permis de constater, contrairement à ma jeune personne...
Je suis toute ouïe, quoi qu'il en soit.


*** M'étant installé dans un fauteuil en face du Nelda, je m'adosse confortablement, un petit sourire aux lèvres. Toujours rester poli, évidemment... ***


 
Samael

Le Julung 22 Julantir 1510 à 23h06

 
*** Samael s'était installé sur un fauteuil dans le salon, Ces quelques jours à la Scintillante lui avait permis de reprendre une apparence sociable. L'odeur qui l'englobe habituellement et légèrement atténué par les bains récents que le Nelda a pris.
Vêtu d'une simple tunique de cuir noir et d'un pantalon en tissu léger beige, le Nelda est détendu, une pipe à la bouche, faisant des ronds de fumée. Sur un guéridon prés du fauteuil est posé une choppe de bière déjà bien entamée.

Plusieurs messages télépathiques se succèdent, quelques affaires en cours, et un jeune Tchaë souhaitant rejoindre la Voix. Le rendez vous est pris, Samael pousse du bout du pied un fauteuil en face du sien et souffle quelques ronds de fumée.

Quelques minutes plus tard, la porte de la Mission s'ouvre et sans se retourner Samael huma l'odeur de l'arrivant. Il le sentit s'approcher et regarda le petit bonhomme s'installer devant lui et lui débiter la salade du jour, mélange de mièvrerie et léchage de botte.
***


*** Samael laissa un temps de silence s'installer, regardant le jeune Tchäe dans les yeux, le jaugeant en détail. Puis après avoir souffler une bouffée de fumée, il lui répondit : ***


Votre enthousiasme est plaisant à voir mais vous devriez garder le couplet sur mon infini sagesse et le toutim pour la fin de la discussion. Je ne suis qu'un Propage, chaque jour, le Seigneur des Abysses me soumet des épreuves comme à tout ceux qui suivent Sa lumière. Et il n'est pas un jour ou je n'apprends quelque chose.

Mais par contre, le boniment, l'argument, la parole a tout son intérêt dans la vie et les activités d'un Propage et c'est une qualité qu'il faut travailler, pour atteindre et trouver la Voix. La Voix, l'unique, Celle qui montre la Voie, Celle qui révèle ses propos, Celle qui convertit les âmes égarées.

Souvent il faut charmer la foule hostile pour n'espérer qu'en sortir indemne et digne, parfois il faut négocier pour éviter de déclencher un pugilat. Régulièrement il faut savoir plaisanter des légumes et fruits bien mûrs que l'auditoire nous lance.


*** Samael fait une pause, puis après une longue gorgée de bière reprend : ***


Voila une partie des conseils que je peux vous confier, mais assez parler de cela pour le moment.

Avez vous envisagé le voyage que vous aimeriez effectuer pour débuter votre jeune carrière?




Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Vorondil

Le Vayang 23 Julantir 1510 à 00h31

 
*** Un sourire se dessine sur mes lèvres.
Une première chose d’apprise : la flatterie n’a pas sa place ici. Comme j’avais pu m’en douter.
Mais la curiosité avait pris le dessus, voulant connaître la réaction du Nelda.

J’écoute ses paroles, hochant la tête, méditant déjà sur ces quelques mots.
Une fois la compréhension passée, il me faudrait donc du travail, de l’entrainement, pour trouver la Voix. Celle que tout propage doit viser, sans doute…

Je goûte la bière, pas mauvaise, mais l’amertume me rappelle la dernière fois que j’avais trop bu.
Un frisson parcourt mon corps alors que j’essaye d’oublier le cri de ma mère, un certain trouble se lisant sur mon visage absent durant quelques secondes.
Puis je reporte mon attention sur les paroles de Samael, et regarde d’un air sérieux les ronds de fumée qu’il est en train de faire.
Choisissant mes mots avec attention, je finis par lui répondre : ***


Je méditerai sur vos paroles, et j’essayerai d’appliquer cet enseignement quand Ses pas me guideront jusqu’à une opportunité de le faire.
Quant au voyage que j’aimerais faire… oui, j’y ai réfléchi. Mais je pourrais certainement y penser encore longtemps avant de me décider pour de bon. J’aimerais éviter de voyager seul, c’est surtout ça qui m’importe. Les routes ne sont pas très sûres, et j’ai eu beaucoup de mal à atteindre Lerth quand j’y suis venu la première fois… une épreuve qu’Il a placé sur mon chemin, me permettant de comprendre que voyager seul n’était pas pour moi…
D’ailleurs, peut-être que vous m’autoriseriez à vous accompagner lors de votre prochaine expédition ? Quels meilleurs conseils que ceux qu’on peut donner face à la situation donné…

Mais si vous y tenez vraiment, le lieu que j’aimerais peut-être le plus visiter serait la Fraternité du désordre. Des Tchaës un peu à part, il me semble. Je m’en sens plus proches que ceux que j’ai eu l’occasion de côtoyer du temps où j’étais à Zarliff, et j’espèrerais pouvoir leur montrer la Voie à suivre.
Enfin à présent je me sens prêt à retourner en Equillibrium aussi, si j’ai pu être attiré par Lui, d’autres peuvent l’être aussi là bas…
Non, comme je vous l’ai dit, j’ai beau avoir réfléchi à des destinations, je ne peux pas vraiment trancher. Mon second voyage me mènera où Il voudra. Je me fierais volontiers à vos conseils à ce propos aussi, d’ailleurs…
Qu’en pensez-vous ?


*** Une deuxième gorgée de boisson alcoolisée, qui cette fois ne me pose pas de problème, me permettant de mieux en savourer la teneur.
Je regarde le Nelda, l’air pensif, me demandant quelles épreuves il a pu traverser pour aboutir à se forger une telle musculature.
Bah, ma Voie sera sans doute différente de la sienne, de toute façon. ***



 
Samael

Le Sukra 24 Julantir 1510 à 19h39

 
*** Le Nelda termina sa choppe d'une gorgée gargantuesque avant de répondre au Tchäe : ***


Vous pourrez m'accompagner si vous le souhaitez, mais j'espère que vous ne subirez pas le même sort que les précédents Serviteur de la Voix qui ont souhaités devenir mes apprentis.
Je n'ai pas eu beaucoup de chance de ce côté la depuis quelques temps.

La Fraternité du Désordre est une bonne destination, il y a bien longtemps que je ne m'y suis rendu. Farnya est parfois inhospitalière pour ma race et nos croyances. A mon dernier passage chez eux, il m'a fallu quitter la cité en moins de trois journées. Tel était le maximum d'hospitalité que j'ai pu leur soutirer. Mais cela n'est rien à côté des quolibets et des crachats, des fruits pourris qu'on nous jette et les portes qui se ferment partout ou nous nous rendons.
Oui il s'agit d'une bonne destination, car ils finiront par s'ouvrir à nous et les temps obscurs qui s'annoncent ne font que renforcer nos croyances. Nous seuls à Lerth sommes sûre de ne pas être inquiétés par tout cela, et il viendra un jour ou tous viendront frapper à notre porte pour nous demander l'hospitalité.

Et ce jour la, leurs âmes trouveront la Voie et pourront accueillir la Révélation de S'sarkh et ses Souffrances.

Avez commencé à préparer vos affaires pour ce voyage ? Je suppose que Maître Esosh vous a remis une somme pour vous équiper comme il se doit ?
Je suis disposé à vous conseiller sur ce que vous souhaitez emporter. Mais il vous reste quelques semaines pour vous préparer. Je pense reprendre la route dés le début de Septawarar. N'oubliez surtout pas d'emporter de quoi vous défendre.
Vous préférez une arme en particulier ou les sphères ?


*** Samael regarda le jeune Tchäe avec un sourire carnassier. ***


Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Vorondil

Le Sukra 24 Julantir 1510 à 22h05

 
*** Je manque de m'étouffer avec une gorgée de bière en entendant ce que me dit Samael.
Pas de chance, hein ? Bah, moi je force la chance, on va dire...
En tout cas je compte pas me laisser distancer. Toujours se planquer derrière un grand Nelda quand l'occasion vous est présentée, surtout celui-là me dit mon petit doigt...
Ricanant doucement, j'arrive néanmoins à articuler quelque mots : ***


Hé hé hé...
Je vous accompagnerai avec grand plaisir ! Et seul Lui décidera de ce qui adviendra, mais j'ai bon espoir de ne pas me laisser distancer trop rapidement, si vous êtes prêt à m'attendre bien sûr.
Mes petites jambes font deux foulées quand vous en faites une seule.
Enfin... j'apprends à courir !

Une autre bière ?


*** J'écoute avec ferveur la suite, redevenant sérieux aussitôt.
Le lot qui accompagne tout propage, certainement.
Mais je garde foi en Lui, moi aussi, je pense qu'ils finiront par être amenés à la Révélation, jusqu'aux portes de Lerth...
Seule une question me vient aux lèvres : ***


Les temps obscurs qui s'annoncent... pouvez-vous m'en parler un peu plus en détail ? Je ne sais que ce que j'ai entendu... des bribes... des cités détruites, perverties du moins, mais qu'en est-il pour le moment ?

*** Oh, j'ai bien une petite idée des affaires que j'aimerais emporter, oui...
Je réponds avec un sourire aussi large que possible, ne pouvant évidemment pas rivaliser avec le sien.
Bah quoi, j'ai le droit d'essayer, non ? ***


Je pense le voir dès demain pour recevoir ce qu'il m'a proposé, je n'ai plus qu'à attendre en somme...
Mais je ne sais absolument pas de combien les dons des symbiosés me permettront d'alourdir ma bourse, et donc de quel matériel je pourrai disposer.
Enfin, peut-être avez-vous quelque chose à me conseiller, pour tout vous dire je pensais m'acheter une robe d'acier qui est une des rares armures à permettre de lancer des sorts tout en garantissant une bonne protection - car je suis plus portés sur la maîtrise, non pas DES sphères, mais d'UNE sphère - ainsi que d'un bâton du voyageur, même si ma symbiose étant récente, l'enchantement ne pourra pas être bien élevé, à condition que je trouve un artisan prêt à m'en fabriquer un.
De même, comment envisager un périple sans bottes de marche ?
Pour terminer, un chapeau de sorcier me siérait bien -surtout le vert ! - et une cape du voyageur que je trouverais sans problème à n'importe quelle échoppe...

Cela vous semble-t-il raisonnable ? Mais coûteux, quoi qu'il en soit...


 
Samael

Le Dhiwara 25 Julantir 1510 à 10h50

 
*** Samael sourit au jeune Tchäe et accepta d'un signe de tête le renouvellement de sa chopine de bière. Puis il répondit : ***


Il en est que trois cités sont tombés : Oriandre, Korsyne et Zarlif . Il paraitrait qu'Utrynia serait contaminés et qu'il ne s'agit que d'une question de temps avant que la corruption ne s'empare totalement d'elle. Tout cela étant du au fait que l'Usurpateur a trouvé un moyen de corrompre les Nemens avec Les Effluves qui font tant Souffrir S'sarkh.

Mais il paraitrait que certains ont trouvés des solutions pour vaincre le Fléau qui corromps les villes les unes après les autres.

Dans tous les cas, nous irons certainement mêlés nos destins à ceux de nos amis pour combattre et lutter dans Ses épreuves.

Concernant votre équipement, la liste me parait bonne, si vous souhaitez user d'une Sphère. Toutefois, il vous faudra être prudent sur les routes. Je vous attendrais, n'ayez crainte. Mes problèmes avec les précédents compagnons Serviteur de la Voix était plutôt à l'inverse. Toujours à courir devant et à aller avec insouciance jusqu'à rencontrer une Abomination et s'apercevoir que l'on est allé trop loin devant pour être secouru à temps.

Si vous avez besoin d'un complément de pierre pour vous équiper, je peux vous dépanner.
En sus, je vous conseillerais de dénicher quelques potions d'antidotes, de mana et de soins.

Pour le souci de l'artisan, vous devriez contacter Mayuri si elle est à la Scintillante, sinon d'ici peu une artisane du Matriarcat va venir à Lerth, je me suis occupé de lui passer des commandes pour nos compatriotes, elle pourra surement vous faire un bâton de voyageur.

Un petit détail pour les voyages, il vous faudra rapidement apprendre les langues principales raciales pour pouvoir vous faire comprendre partout ou vous irez. Je vous conseille de contacter Thymias, le précepteur qui pourra vous enseigner des rudiments de Nelda et de Tydale.


Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Vorondil

Le Dhiwara 25 Julantir 1510 à 14h56

 
*** Je me lève pour aller avertir Reggia de venir nous servir une deuxième bière, avant de revenir écouter le Nelda tout en terminant rapidement la mienne.
Puis je réponds gravement : ***



Oui, les épreuves semblent concerner un grand nombre de Poussiéreux, une bonne opportunité pour les confronter à S'sarkh, et leur révéler la Voie... Celle qui les sauvera tous.

Je ferai une demande sur le consensus concernant mon matériel, ainsi j'obtiendrai peut-être de l'aide d'autres poussiéreux, pour fabriquer mes objets. Et si ça ne suffit pas, j'attendrai cette Matriarcale et verrai ce qu'elle peut faire.
Mais peut-être ferais-je bien de la contacter dès maintenant, histoire d'anticiper un peu... Quel est son nom ?

Je vous remercie pour votre proposition, et si j'ai besoin de pierres, je le ferai savoir.
Pour ce qui est des potions, là aussi il me faudra faire la demande sur le consensus.
Je me passerai vraisemblablement de potions de mana pour le moment. Je suis loin de pouvoir lancer de grands sorts très puissants, ou quoi que ce soit de ce genre.
J'ai déjà un certain nombre de choses à apprendre tant que je suis en ville, comme les langues, comme vous l'avez fait remarquer...
Peut-être aurais-je le temps d'ajouter à mon répertoire Shaï et Rabaan, mais nous verrons de quoi je pourrai me contenter.
Je contacterai donc Thymias, et essayerai de prendre des cours auprès de lui...

Sinon... j'attends avec impatience notre départ. Je ne ferai rien d'inconsidéré, et vous laisserai passer devant, de préférence... Hé hé.
Je ne serai pas d'une grande utilité au combat avant longtemps, par contre, mais vous m'avez l'air rodé de ce côté, je me trompe ? Hé hé.


 
Samael

Le Julung 5 Agur 1510 à 11h01

 
*** La Soirée se termina sur les banalités d'usage et les deux amis se séparèrent assez tard pour chacun s'en retourner à ses pénates.
***


*** Quelques jours plus tard, après un aller-retour dés plus rapide à Utrynia, Samael revint à Lerth et essaya donc de contacter les deux jeunes symbiosés qui l'avaient interrogés la semaine précédente. ***


*** Il s'installa à la Mission comme à son habitude devant un copieux déjeuner et attendit qu'ils le rejoignent. ***




Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Vorondil

Le Julung 5 Agur 1510 à 19h31

 
*** Le voyage ayant été plus court que prévu, j'accueillis la nouvelle du retour de Samael avec joie.
Puis le rendez-vous fut donné, et je me dépêchai de m'y rendre.
Une fois sur place, je vis rapidement le Nelda attablé autour d'un bon repas. Seul. J'étais donc le premier.
Je viens m'installer en face de lui, et commande un repas plus modeste en comparaison du sien.
Très vite, j'entame les politesses d'usage, en attendant l'arrivée de Ganael : ***


Eh, bonjour Samael ! Comment s'est passé le voyage ?
Rapide, apparemment, j'espère que vous avez pu faire tout ce que vous vouliez... et peut-être que certains ont été amenés à suivre Sa voie en vous écoutant ? À moins que le temps ne vous aie manqué pour cette fois-ci ?

Quoiqu'il en soit, c'est bon de vous savoir de retour à la Scintillante. Vous parliez d'un départ d'ici un mois, à présent ?
J'ai reçu les dons de la société poussiéreuse, mais il va me manquer autour de 200 pierres pour acheter ce qu'il me faudra pour mon départ. Pouvez-vous m'avancer cette somme ? J'essayerai de vous les rendre dès que possible, bien sûr.

Bien. À présent il nous faut attendre notre confrère Ganael, j'espère qu'il viendra sans trop tarder. En attendant, eh bien... bon appétit !


*** Sur ces belles paroles, j'entame mon repas... ***


 
Samael

Le Julung 5 Agur 1510 à 22h35

 
*** Le Nelda leva le nez de son assiette et salua d'un signe de tête silencieux le jeune Serviteur de la Voix. Il écouta son petit discours et sans sourciller à l'annonce de la somme requise, le propage plongea sa cuillère dans son bouillon de lard et de légumes. ***


Nous partirons lorsque nous serons prêt, il nous faut attendre le passage de l'Artisane Drardon du Matriarcat dans un premier temps. Par contre je resterais attentif aux mouvements du Tark'nal et l'annonce de son arrivée dans une ville pourrait précipiter notre départ. Aussi je vous conseillerais de vous tenir prêt le plus rapidement possible.

Je vais vous donner une somme couvrant largement vos besoins, et ne vous n'êtes pas obligés de me la rendre. Il est normal que les plus aisés assistent ceux qui sont dans le besoin. Et puis si je ne vous aidés pas à vous équiper correctement, je ne pourrais que m'en prendre à moi même lorsque vous serez en difficulté ou d'aucune utilité pour servir Sa Cause.

Mais tout d'abord, mangeons en attendant notre compagnon Ganael !


*** Samael avala de grandes gorgées de soupe en lapant bruyamment, et engloutit en deux temps trois mouvements une belle tranche de pain qu'il avait trempé dans le jus au préalable. Il s'essuya les babines de deux coups de langue et reprit : ***


J'ai une maison juste à côté de la Mission, elle se nomme : La Source. Si d'aventure, vous me cherchiez, commencez par la! Et si vous souhaitez mettre quelques objets à l'abri dans mon coffre.

Sinon j'augure que vous avez pris vos quartiers à La Mission? Dame Reggia vous a-t-elle mis à disposition une chambre ? Il est d'usage que les membres du Socle de la Voix est une chambre pour loger lorsqu'ils sont de passage en la Scintillante.






Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Vorondil

Le Vayang 6 Agur 1510 à 03h44

 
*** Un petit sourire en coin. Le Nelda est très généreux. Je l'en remercie d'un geste de la tête, un peu étonné qu'il soit prêt à donner une telle somme sans retour, mais son explication étant tout à fait appropriée, je m'y plie sans hésiter et avec plaisir.
Je lui réponds simplement : ***


Je serais prêt à affronter Ses épreuves quand Il jugera le moment venu... Du moins, je l'espère...
Mais je serai prêt à partir.
Espérons seulement que cette Drardon se montrera avant le Tark'nal...

Je vous remercie grandement pour votre offre ô combien généreuse, et m'acquitterai de ma dette à ma façon...
Même si je ne vous dois rien, j'essayerai de me rendre utile, s'Il le veut bien.

Oui, mangeons en attendant notre compagnon...


*** Prenant la suite du propage, je pris un large morceau de pain je fis tremper dans mon bol de soupe avant de croquer dedans avec hâte, espérant que manger rapidement ferait arriver plus vite notre comparse.
Je m'interromps néanmoins à la remarque du Nelda et lui réponds : ***


La Source... eh bien, c'est noté. Peut-être y déposerais-je quelques babioles trop encombrantes avant de partir, nous verrons...

Sinon j'ai effectivement déjà obtenu ma chambre ici auprès de Reggia, elle m'a expliqué ce que je devais faire pour la maisonnée en échange de quoi j'ai été logé et nourri... Mais je passe une bonne partie de mon temps en dehors de ces murs. L'envie de partir voyager me fait marcher beaucoup dans les rues, en attendant notre départ. Mieux vaut ne pas se précipiter et s'y préparer comme il faut...

Donc oui, je me prépare petit à petit à une vie de voyage et d'épreuves de toute sorte.


*** Considérant que j'avais tout dit, je recommençai à manger avec appétit la soupe avant qu'elle ne soit froide, recommençant à penser pour moi-même qu'il faudra que Ganael ne tarde pas... ***


 
Samael

Le Dhiwara 8 Agur 1510 à 18h18

 
*** Samael joignit le geste à la parole en déposant une grosse bourse bien replette sur la table, puis sans un mot, il englutit le reste de soupe avant de se lever pour se servir la suite de son souper.
Il tartina généreusement une tranche de pain avec une terrine appétissante, puis remplit son assiette avec des pommes de terre sautées aux oignons bien grasses sur lequel il déposa quelques morceaux de viande du pot au feu qui mijotait dans un chaudron sur le feu. Il revint à table avec son assiette et interrogea le jeune Tchäe : ***


Mangez bien comme il faut, un sac vide ne tient pas debout. Il va falloir vous muscler un peu, mais normalement cela viendra avec les voyages et les aventures.
D'ailleurs avant de partir je compte aller me recueillir et prier au Monolithe de Sombre lumière, ainsi qu'exécuter le pèlerinage classique consistant à visiter chacune des tours d'observation de la Presqu'île en commençant par la Tour des Sombres Présages. Avez vous déjà entendu tinter les Carillons?

Je compte sur vous pour m'accompagner lors de cette confirmation de ma Foi. Vous pourrez ainsi me parler de vos propres croyances et de votre point de vue sur notre Philosophie et S'sarkh.


*** Le Nelda attaqua son assiette d'un bon coup de fourchette et entreprit de la vider consciencieusement et bruyamment. ***


Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Vorondil

Le Dhiwara 8 Agur 1510 à 21h43

 
*** Sans expression particulière, je récupère la bourse déposée par le Nelda et la range à ma ceinture, remerciant mentalement ce dernier pour sa générosité eu égard au poids de la bourse.
Suivant ses instructions, je me lève pour continuer moi aussi mon repas, bien qu'en quantité moindre, m'imaginant péniblement manger ne serait-ce que la moitié de ce qu'absorbait ce grand et costaud Nelda.
Même pas en rêve.
Une fois tous deux de nouveau attablés, j'écoute sa demande, et acquiesce : ***


Bien sûr, ce sera un plaisir de vous accompagner.
Et pour vous répondre, non, je n'ai pas souvenir d'avoir entendu tinter les carillons, mais peut-être ma mémoire me fait-elle défaut. Quoi qu'il en soit, ma Foi accompagnera la votre alors que je me recueillerai moi aussi.
Une excellente occasion pour échanger points de vue et expériences concernant notre croyance.
Mais pour l'heure... je vais prendre des forces pour ne pas ressembler à un sac vide !


*** Je rigole doucement après ces paroles, reprenant une bonne bouchée de pommes de terre, puis j'affiche une mine contrariée un instant.
Pourquoi Ganael n'est-il pas arrivé ? Espérons qu'il n'ait pas changé d'avis. Bah...
Je continue à me concentrer sur mon repas, demandant simplement à Samael : ***


Au fait, vous avez dit "avant de partir", mais cela signifie-t-il dès demain ?
Je n'y vois pas d'inconvénient, bien sûr, mais je suppose que c'est le plus sage si des affaires urgentes peuvent nous appeler à tout moment.
Était-ce bien votre pensée ?


 
Samael

Le Merakih 11 Agur 1510 à 21h11

 
*** Samael termina son assiette en silence et sauça avec un gros morceau de pain, s'appliquant à nettoyer celle ci avec méthode. Puis il répondit à son jeune acolyte : ***


Effectivement, il va nous falloir y aller rapidement, mais j'attends l'arrivée de l'artisane Drardon, nous en profiterons pour l'emmener avec nous visiter, si elle le souhaite. Sinon nous nous y rendrons seul, dés que nos devoirs d'hôtes vis à vis d'elle seront accompli.
***
Samael repoussa son assiette, rota bruyamment et entreprit d'essuyer son coutelas avec lequel il avait mangé, une lame d'acier d'un empan de long et de deux pouces de large, aiguisée comme un rasoir, quelques encoches sur le dos de la lame destinés surement à déchirer les chairs lors du retrait de l'arme. Puis il le range dans un étui à sa ceinture. ***

***
Le Nelda attendit que Vorondil est terminé de manger pour l'inviter à se rendre au petit salon prés du feu, ou les attendent 2 fauteuils confortables. ***


Connaissez vous quelques histoires, contes ou chansons qui pourraient égayer notre veillée nocturne ? J'aime beaucoup entendre de nouvelles histoires et les ajouter à mon propre répertoire.

Je vais également nous bourrer une pipe à tabac, vous fumez j'espère?

Une veillée entre amis, prés d'un feu, du bon tabac, et quelques histoires, voila ce que j'appelle une soirée idéale.




Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Vorondil

Le Merakih 11 Agur 1510 à 23h29

 
*** À mon rythme, je terminai finalement mon repas, observant avec intérêt la lame du Nelda.
Puis je le suis finalement jusqu'aux fauteuils après avoir acquiescé : ***


Très bien, nous profiterons de sa présence.
J'ai hâte de la rencontrer... si je ne vais pas encore au monde extérieur, S'sarkh amène le monde extérieur à moi on dirait, hé hé...


*** Une fois confortablement installé en face du Nelda, j'accepte d'un signe de la tête son invitation à fumer, passablement amusé par le "j'espère".
Après une seconde de réflexion, je lui réponds d'une voix calme et flatteuse : ***


Effectivement, je rajouterais simplement un verre rempli à la main, et c'est une merveilleuse soirée qui s'annonce...
Il se peut que je connaisse quelques histoires, contes, ou ce que vous voudrez... J'ai beaucoup écouté, bien que j'aie peu vécu...
Mais j'apprécierais grandement de pouvoir écouter une de vos histoire, une aventure de voyage, ou je ne sais quoi d'autre qui me tiendra en haleine tout du long avant de moi-même vous montrer mes modestes talents de conteur.
Qu'en dites-vous ?


*** Pendant que le Nelda allumait la pipe, j'hésitais quant à l'histoire à raconter...
Je décidai d'attendre d'abord sa réponse avant de choisir. ***


 
Samael

Le Luang 16 Agur 1510 à 21h29

 
*** Le Nelda sourit et souffla une longue bouffée de fumée avant de tendre la pipe à Vorondil. Puis s'éclaircissant la voix d'un raclement de gorge, il entama de raconter une histoire de son répertoire prenant une voix plus caverneuse qu'à l'ordinaire, comme il sied pour les histoires horrifiques et les contes effrayants pour enfants : ***


Mon jeune ami, je vais vous conter l'histoire que je tiens d'un de mes amis propages, et il m'est d'ailleurs arrivé une bien triste expérience qui présente des similitudes étonnantes, mais laissez moi vous la conter :

L’histoire se situe, il y a quelques décennies
Dans un petit village de pêcheur Tchaés au sud de Syfaria, par une nuit très claire, une brume d’un noir profond s’éleva de la mer. Rassemblé en un petit nuage presque tangible, la brume remonta la plage et s’approcha des premières maisons du village.
Le nuage se sépara en autant qu’il y avait de cabanes de pêcheur et chacun de ses petits nuages s’insinua dans les fentes entre les montants des portes, des fenêtres, les cheminées.

Le propage passa par ce village quelques semaines plus tard. Lorsqu’il s’engagea sur la petite route traversant le rassemblement de cabanes. Il fut surpris du silence qui régnait sur les lieux. Une odeur putride lui chatouilla les narines, il pénétra dans la première cabane et fut horrifié du spectacle. Cinq enfants en haillons, décharnés était tapis les uns contre les autres.

Un seul vivait encore, respirant à peine, notre compatriote l’extirpa de la cabane et lui donna à boire. Le garçon d’une dizaine d’année reprit brièvement conscience et d’une voix quasi inaudible expliqua qu’une nuit tous les adultes avaient quittés le village sans rien emmener avec eux. L’enfant lui dit aussi qu’il ne dormait pas la nuit où cela arriva, et qu’il avait vu une brume très épaisse et très noire s’insérer par le nez et la bouche de ses parents.
Ayant fait ces quelques révélations, l’enfant expira dans les bras de notre ami Propage. Il reprit sa route après avoir inhumé les cadavres des enfants.

Depuis ce jour, d’étranges rumeurs concernant des Tchaés contrôlant une étrange brume noire et semant la désolation dans les villages reviennent régulièrement. Moi-même lors d’un de mes premiers voyages, alors que je faisais route avec quelques caravaniers, notre équipage fut attaqué par un mystérieux être petit et contrefait, touché et corrompu assurément par le Père de l’océan. L’alerte fut donné par les gardes, une étrange brume avait envahi le campement. Nous ne dûmes notre salut qu’à l’intervention d’un chasseur Nelda qui revenant de la forêt rencontra le maître de cette brume et le tua d’un carreau en pleine tête. La brume se solidifia instantanément en une nauséabonde boue gluante noirâtre et se répandit sur le sol tel une flaque d'excrément.
Aujourd'hui encore, il m'arrive de frissonner lorsque la brume se lève et que des ombres et des jeux de lumière la rendent sombre et insidieuse.


*** Samael reprit une bouffée à la pipe et s'humecta le gosier en vidant son verre, puis se tournant vers Vorondil, il lui dit : ***


Avez vous trouvé quel histoire vous allez nous conter ?


Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Vorondil

Le Vayang 20 Agur 1510 à 20h01

 
*** Pendant l'histoire du Nelda, je tire quelques bouffées de la pipe qu'il m'a préalablement donnée, et sans rien dire, je l'écoute sagement.
Lui repassant la pipe, je me caresse pensivement le menton, ayant frissonné un instant à cause de l'histoire si bien racontée par Samael.
Lentement, je lui réponds : ***


C'était une bien belle histoire.
Quant à celle que je vous réserve, elle m'a été contée par mes parents, il y a longtemps de cela... Au contraire de la votre, c'est une histoire plutôt douce.

Elle prend commencement par une matinée d'hiver, dans une modeste demeure près de Syrinth, un peu enfoncée dans la forêt.
Cette demeure est habitée par une famille de trois personnes. Des Tchaës, un couple de parents, et leur fils de 15 ans, assez beau, intelligent, et très bon archer.
Mais l'hiver était rude, et il peinait chaque jour pour ramener à sa famille de quoi subsister...
Ce matin là, il trouva des traces de pas dans la neige qu'il n'avait pas l'habitude de voir. Il remonta une piste pendant plusieurs minutes, de nombreuses traces de pas jonchaient le sol, puis il entendit un cri brisant la monotonie du bruit de ses pas sur la neige fraiche.
Quelqu'un était en danger.

Très vite, il prit son arc bandé et encocha une flèche se déplaçant rapidement dans la direction d'où venait le cri, c'est à dire là où menaient les traces qu'il suivait jusqu'alors.
Ce qu'il vit le figea sur place, à une vingtaine de mètres de la créature : une terrible aberration arachnide se tenait là, et venait de s'en prendre à une Kryline magnifique qui avait tenté de se défendre avant d'être impitoyable mordue au flanc et réduite à l'état de repas pour l'immonde créature qui s'apprêtait à achever sa proie gémissante.
C'est à ce moment que le jeune Tchaë dont le nom a été oublié prit son courage à deux mains et décoche une terrible flèche dans le dos de la créature qui fit volte-face et laissa tranquille la Kryline qui bougeait difficilement, jetant une regard plein d'espoir au Tchaë qui n'avait besoin que de ça pour prendre une deuxième flèche et de viser le monstre qui approchait.
Tchac ! La flèche se planta sur le côté, une blessure légère, sa peau étant à l'épreuve des coups trop légers.
Il prit une troisième et dernière flèche, voyant que l'araignée allait lui bondir dessus et le dévorer s'il ratait son coup, et il attendit le bon moment.
Elle passa à l'attaque, il tira une demi-seconde avant. En pleine gueule.
Elle mourut sur le coup, et le Tchaë fit un plongeon sur le côté pour éviter d'être pris sous la masse qui s'écroulait dans sa direction, lâchant dans la précipitation son arc qui se brisa sous le poids de l'aberration.
Dépité, il regarda le corps de la créature avec dégoût, heureux qu'elle soit venue seule, avant d'être rappelé à la réalité par un faible bruit dans son dos.
La Kryline.

Il se dirigea vers elle, fasciné par sa beauté troublante, et l'aida à se relever.
Voyant qu'elle était blessée, il arracha un morceau de sa tunique et essaya d'arrêter le sang qui coulait doucement, tachant la neige blanche d'un sang innocent.
Encore sonnée, cette dernière regardait le Tchaë avec appréhension, sans rien dire.
Puis, elle ouvrit la bouche et le remercia dans sa langue.
Complètement tombé sous le charme, celui-ci se mit à pleurer, tombant à genoux devant la créature d'une taille bien supérieure à celle du Tchaë, bien que petite pour sa race.
Elle l'embrassa sur le front, et lui dit de revenir le lendemain au même endroit, pour le remercier de l'avoir sauvée.
Puis elle s'éloigna, et le Tchaë finit par prendre le chemin du retour.

Arrivé chez lui, ses parents furent très en colère qu'il n'ait rien ramené et qu'il ait cassé son arc donc il n'avait même pas pu ramener les morceaux, et bien sûr ils ne crurent pas à son histoire, voyant aussi qu'il avait déchiré ses vêtements.
Pourtant, toujours sous le charme, le jeune Tchaë se promit de revenir le lendemain.
Ce qu'il fit.
Au lieu de la Kryline, il trouva un arc neuf taillé dans un bois merveilleux, enchanté pour ne jamais rater sa cible, et un grand panier rempli de nourriture.
La créature l'observait de loin, mais ne voulut pas se montrer.

La légende dit qu'il retourna chaque jour à cet endroit où le sang avait coulé et où il poussa un arbre magnifique qui survécu des hivers durant, jusqu'à sa mort.
Jamais plus sa famille et lui n'eurent de problèmes de nourriture, car le jeune chasseur semblait guidé par une main amicale qui lui faisait trouver les meilleurs endroits pour se ravitailler.

Et ainsi se termine mon histoire, très cher, j'espère qu'elle vous aura plu.
Une histoire dont on retire certains enseignements, étant enfant...


*** Je m'installe confortablement dans le fauteuil et reprends la pipe pour en tirer quelques bouffées avant de la laisser au Nelda, un sourire heureux aux lèvres, Calion ayant laissé échapper un "ouaaah" après que j'eus terminé mon histoire. ***


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