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La porte cirée

De la découverte d'une ville étrangère pleine d'étrangers.

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Sujet lancé par Tchakok
Le 11-10-1507 à 16h01
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Posté par Lilyeth,
Le 18-10-1507 à 14h06
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Tchakok

Le Julung 11 Otalir 1507 à 16h01

 
*** Tchakok penetra dans la cité. S'il ne se trouvait pas dans un état de stress aussi intensif et d'angoisse qu'il ressentait à l'heure actuelle, il aurait surement accordé un interêt tout particulier à la porte qu'il venait de traverser. Mais en l'occurence, il passa à côté de se chef-d'oeuvre sans lui octroyer le moindre regard, obnubilé comme il l'était par ses inquiétudes.

Car oui ! Aussi surprenant que cela puisse paraître, il s'inquietait. Pour lui, bien sûr, soyons logique, après tout, ne se trouvait il pas dans une ville étrangère qui de surcroît, était peuplée d'étrangers ?

Mais, regardant pour une fois un peu plus loin que sa petite personne, il s'inquietait un tant soit peu pour ses camarades. Il avait perdu Lilyeth de vue, et n'avait pas recu la moindre nouvelle de la barde qui les accompagnait. D'ailleurs, il ne se rappelait meme plus du nom de la demoiselle.

Enfin bref, la diplomate l'avait averti qu'en tentant d'entre en ville, celle ci s'était fait attaquée par les gardes de la cité. Et voilà qu'elle ne donnait plus de nouvelles, non qu'il ait essayé d'en prendre il est vrai, depuis deux jours ! La dernière fois qu'il l'avait vu, elle passait sous la même porte que celle qu'il venait de traverser.

Dans une attitude d'un pathétique pitoyable proche du pittoresque, le tout petit Tchaë essaya de se faire encore plus minuscule, marchant le dos vouté il jettait des regards suspcieux sur tous ceux qui l'entouraient , s'attendant à ce que l'un des étrangers de cette cité lui saute dessus pour le dérober, le molester, le faire parler, ou pire, faire connaissance.

Lorsqu'il voyait un garde, il se dépechait de fuire de l'autre coté de la rue, guettant toujours la moindre trace de ses compagnes.... ***


 
Lilyeth

Le Julung 11 Otalir 1507 à 19h39

 
*** Après sa mésaventure à l'entrée de la ville, Lilyeth avait franchi la porte, inquiète de la tournure que pourrait prendre cette visite. Mais Mellodi, ainsi que le maire de la ville, dont le nom complexe lui avait échappé lui avait assurés l'hospitalité pendant toute la durée du festival.

Quittant l'ambiance montante des tentes à l'extérieur de la ville, elle y avait pénétré à la fois soulagée de ces quelques congés et angoissés de s'y retrouver seule.

Mais rapidement, la splendeur de la ville s'étala devant elle et elle pris plaisir à arpenter ces rues où se côtoyaient toutes ces personnes de races différentes. Elle était tellement habituée à l'unicité de son peuple qu'elle avait presque oublié que d'autres se mélangeaient si facilement. Epuisée par la journée, elle s'était posée à l'auberge et y avait passé la nuit. Au matin, elle se dirigea d'un pas rapide vers la bibliothèque et y passa la journée la tête plongée dans ses livres. Le soir venu, n'ayant pas vu le temps passé, elle pensa de nouveaux à ses compagnons et se mis en quête de les retrouver pour se rendre au festival. ***


 
Elara

Le Vayang 12 Otalir 1507 à 18h31

 
*** En arrivant à Zarlif, Elara avait remercié Mellodi aussi sincèrement que possible d'avoir bien voulu l'accompagner jusque là, puis s'était dirigée droit vers la porte de la ville.

Tout avait l’air en bois, ici ! La porte des remparts, les sols, les maisons, les toits… Des sapins partout… Ah non, les plus grands bâtiments étaient aussi en pierre. Mais quand même, ça n’empêcherait pas cette ville de brûler si une torche était lâchée la dedans un jour de grand vent ! Du bois résineux comme ça… ***


dit :
Eyh ! Tu ne vas quand même pas faire cramer cette ville ? Tu y es invitée, je te rappelle !


D’où tu lis dans mes pensées, toi ? Je t’avais dit d’arrêter ! Si je veux te parler, je sais comment faire.

dit :
Là n’est pas la question. Tu as des envies pyromanes, oui ou non ?


Bien sûr que non, tu me prend pour une barbare ou quoi ? C'est juste que ces types n’ont absolument aucune notion du danger, c’est tout… Au moindre accident, c’est une plaine de cendres, ici…

Mais c’est joli, hein, j’dis pas le contraire.


*** La tydale poursuivit son chemin au hasard dans les rues. La population semblait comporter une majorité de tydales et de neldas, quand même… Ou alors, c’était que leurs tchaës se faisaient discrets.

Ah non tiens, il y en avait un là, un peu plus loin… Il venait de passer le coin du bâtiment bizarre avec des allures de temple en rasant les murs. Donc sa théorie était bonne : il y avait des tchaës en Equilibrium, mais ils se planquaient.

Elara se lança un petit sort d’Endurance, des myriades de petites boules vertes se mettant à tournoyer autour d’elle. Outre qu’elle n’avait pas envie de passer la journée à visiter la ville et qu’elle voulait aller un peu plus vite, ça faisait toujours mieux d’impressionner le péquenot local.

Puis elle se dirigea vers le petit tchaë qui rasait les murs, tout brun avec des yeux sombres et franchement pas grand. Mais ça, ce n’était pas un trait caractéristique. ***


S’cusez moi, mon brave… Vous sauriez où se trouve la mairie de ce patelin ?

 
Tchakok

Le Sukra 13 Otalir 1507 à 19h02

 
*** Pas là, pas là non plus... Mais où pouvait bien etre ces petites pimbeches ? Assurement, on les avait enlevé, violenté, torturé, invité à manger ou , dans le pire des cas, on les avait convaincu qu'il fallait s'ouvrir aux autres, au monde , à tous.

Quelle horrible perspective que voila. Déjà, la diplomate était bien assez naïve pour qu'il ne soit pas utile d'en rajouter une couche ou de lui vanter les avantages que pourraient avoir le peuple Tchae¨ s'il voulait bien sortir de son repère dans la montagne...

Brrrr... Tremblant, il prit une rue à droite, s'arreta au coin un instant, et vérifia s'il n'étais pas suivi... Manifestement, il n'y avait personne. Une bonne chose. Mais comme pouvait le dire un taré qui habitait dans la meme ville que ses parents : "vigilance constante". Il fallait se méfier.

Se méfier, mais réfléchir également. Ou irait une diplomate de la bulle bleue ? A la bibliothèque évidemment. Songeur, il se demanda s'il devait ou non y aller... C'était peut etreun piège . On avait dressé une souricière la bas et on attendant qu'il y passe pour l'attraper !

Perdu dans ses pensés, il ne vit pas une espece de Tydale arrivée. Celle ci lui parlait bizarrement...Il ouvrit de grand yeux étonnés, il comprenait ! Bon avec difficulté, mais il comprenait quand meme leur langue... Saintes divinités, quelle honte, quelle honte.

Mieux vallait feindre l'incompréhension.

Il remua la tete de gauche à droite dans un signe de dénégation, et exposa ses mains vides à l'inconnue, exprimant de ce fait qu'il n'avait pas d'argent à lui donner. ***


Je suis désolé, je n'ai pas d'argent pour vous . Arretez de m'embeter !

 
Elara

Le Sukra 13 Otalir 1507 à 19h17

 
*** Elara fit une moue dégoutée. Le petit truc parlait un espèce de patois incompréhensible... Ils étaient sensés parler Rabaän ici, si elle ne se trompait pas... Ca devait être ça. Elle ne pipait pas un mot.

Mais cela confirmait que c'était un type du coin, et qu'il connaissait le renseignement dont elle avait besoin... Du coup, elle ne le lâcherait pas. La ville était tellement pleine de voyageurs qu'elle mettrait probablement trois plombes avant de trouver un autre autochtone.

Toujours penchée sur le Tchaë, elle reprit. ***


Ouais, nan, on va avoir un problème, là... La Mairie, je veux.

*** Voyons, comment lui faire comprendre ? Ah oui, tiens, elle avait toujours ça...

Elle farfouilla dans son sac et en sortit un parchemin, tout en faisant bien attention de rester entre le Tchaë et la route histoire qu'il ne se débine pas.

Puis elle lui fourra sous le nez ledit parchemin, qui se révéla être un plan d'Utrynia. Ensuite, elle pointa du doigt le parchemin, puis le sol. ***


La Mairie... Pour acheter un plan, tu vois, mais un plan d'ici...


*** Elle réitéra l'opération, montrant le parchemin puis le sol d'un doigt insistant. ***


Un plan... La Mairie... Un plan de Zarlif... Allez, le nabot, fais un effort, quoi !

 
Artus Finn

Le Sukra 13 Otalir 1507 à 19h46

 
Non loin de la scène un petit ricanement sonna dans la gorge d'un autre nabot, encore plus petit que le premier, tout hirsute, portant une paire de lunettes curieuses sur le front et des anneaux suspendus à ses oreilles vaguement décollées.
Le petit être bouffait un trognon de pomme dont il ne restait presque rien et observait, de loin, la tydale qui tentait désespérément de se faire comprendre. Puis son regard se porta sur le tchaë qui lui avait adressé un vilain regard sur la route. Léchant son trognon avidement, il réfléchit un instant avant de balancer son trognon en s'approchant et d'ouvrir bien grand les bras et de gueuler à l'adresse du tchaë, en langue tydale, tout naturellement :


Ah mon cher Gudule ! Je vous retrouve enfin ! Savez-vous que j'ai passé la...

Il jeta un oeil faussement surpris vers la tydale et s'arrêta net.

Oh mais je vois que vous êtes en pleine conversation, vous n'avez rien perdu de votre bagou décidément.

En parlant il le poussait du coude jovialement, et se risqua même à s'appuyer sur son épaule pendant un instant très court. Lorsque l'autre se rétracta il s'écarta à son tour avec un air d'ostensible complicité :


Bien, je vous laisse donc, retrouvez moi à ma chambre lorsque vos aurez terminé.

Sur ces mots il adresse un clin d'oeil au tchaë et une courbette à la tydale :

Bienvenue à Zarlif, passez un bon festival.

Il agita la main en un signe qui n'avait vraisemblablement aucun sens, et fit demi tour en prenant son temps pour marcher, tendant bien l'oreille.


 
Lilyeth

Le Sukra 13 Otalir 1507 à 19h52

 
*** Lilyeth avait parcouru la ville, les yeux emerveillés. Il y avait de telles richesses en ce monde ! Perdue dans ses pensées, elle se dirigea prestement dans les rues de la ville guettant chaque beauté que recelait celle-ci.

Solereï ne lui avait pas donné de nouvelles, elle devait encore être aux portes de la ville. Quant à Tchakok, il restait lui aussi introuvable. Elle aurait certe pu leur envoyer un message télépathique mais elle savourait chaque instant de sa solitude qui lui permettait de déguster son séjour sans subire les railleries du petit Tchaë mécontent.
Pour autant, elle devait bien finir par les retrouver et demanda sur son passage si les habitants avaient vu trace de ses deux compagnons.

L'un d'entre eux lui indiqua une ruelle, Lilyeth méfiante, avança à pas prudent et apperçu derrière une Tydale en pleine conversation.
Elle fut surprise par cette vision et contempla la scène un sourire amusé sur les lèvres. Voir ce cher Tchakok faire preuve de civilité lui était un spectacle déroutant et amusant.

S'avançant vers les deux protagonistes, elle appostropha son camarade. ***


Vous revoila ! Mais je vous vois en élégante compagnie. Peut-être ferais-je mieux de revenir plus tard.

***
Lilyeth ne put étouffer un petit rire, lançant un clin d'oeil à son compagnon. ***


 
Artus Finn

Le Sukra 13 Otalir 1507 à 20h06

 
Artus qui avait à peine fait quelques pas se figea en entendant derrière lui la voix de Lilyeth. Aie aie, il reconnaissait bien cette voix... Elle connaissait Tchakok, elle était venue avec lui, et aurait vite fait de mettre au tapis la petite farce si l'autre ouvrait le bec...
Cependant, la petite dame semblait aussi disposée qu'il l'était lui-même à laisser le grognon faire connaissance avec la tydale.
La tête du petit être hirsute s'enfonça dans le col de sa redingote. Il reprit très lentement sa marche nonchalante, se faisant tout petit et ricana doucement dans son col.


 
Elara

Le Sukra 13 Otalir 1507 à 20h22

 
*** La grande tydale avait failli béer lorsqu'un autre Tchaë s'était approché du premier et lui avait parlé comme à un vieil ami. En tydale, quoi qu'avec un accent à couper au couteau.

Et puis, avant qu'elle ai pu dire quoi que ce soit, une autre fille de la même race s'était approchée, pour dire un mot à son petit pote. En Tchaë cette fois, mais elle aussi avec un accent à couper au couteau. Ou alors, c'est elle qui avait un accent, remarquez.... Ca faisait un moment qu'elle n'avait plus travaillé son tchaë, et...

Mais une minute, là !

Donc, non seulement ce petit type comprenait le tydale, mais en plus il était vraiment du coin, vu qu'il connaissait tout le monde ! Donc, il s'était bien fichu d'elle en la laissant gesticuler comme une débile, juste pour ne pas lui indiquer un endroit qu'il devait parfaitement connaître...

Elara se pencha tout doucement vers le petit bonhomme, lui coupant de son corps toute retraite éventuelle vers la rue. Son visage était de glace, mais ses yeux promettaient mille douleurs. ***


Tu as trente secondes pour t'éviter un incident diplomatique... grave.

 
Artus Finn

Le Sukra 13 Otalir 1507 à 20h36

 
Que les mots sonnaient doux dans l'oreille d'Artus qui ralentissait encore son pas déjà si traînant. Il luttait de toute ses forces pour ne pas se retourner avec ce sourire béa qui illuminait son visage, pour admirer le faciès du tchaë grognon. Oh ce devait être merveilleux à voir. Quelle bonne farce ! Oncle Gibo serait fier de lui, ça c'est sur ! Quel dommage qu'il ne soit pas là pour voir ça...
Mais alors que sa jouissance devenait insoutenable, sa conscience, elle, le taraudait de plus en plus. Ah fichue conscience ! Pourquoi fallait-elle qu'il s'insinue dans une situation dès que l'ennui s'effaçait enfin ?

Il fit encore un pas... C'était mal, très mal...

Son trognon de pomme traînait par terre juste à côté. Que cette pomme avait été succulente ! Soupirant, il se retourna discrètement, à moitié, et posa finalement son regard de biais en faisant la moue sur la scène qui se jouait dans son dos...


 
Tchakok

Le Dhiwara 14 Otalir 1507 à 14h30

 
*** Non mais... Pour qui elle se prenait cette grande gourdasse mal fagotée ? Oui oui, elle avait un joli plan, et pas l'air bien maligne à le brandir comme une marchande de poisson. Tout ca pour trouver la mairie, je vous jure...

D'ailleurs, il avait la furieuse impression qu'elle le prenait pour un con. Sisi, le mot n'était pas trop fort. Ce qui était par ailleurs paradoxal, puisque les Tchae étaient, de mémoire, réputer pour leur intelligence, contrairement aux tydales qui ne l'étaient... Ba, qui ne l'étaient pour rien en fait. De vulgaires parasites qui cherchaient par tous les moyens à s'octroyer le savoir de la fraternité.

Bref, il hésita un moment. Pas qu'il soit effrayé par cette créature de toutes évidences pas maligne, mais il n'aimait pas trop joué avec le feu . Après tout, les étrangers n'étaient guère civilisés, et il était tout a fait possible qu'ils agissent de manière bestialle et irréfléchie.

Il se résolut donc à lui faire plaisir. Apparemment, elle voulait jouer avec la carte donc, autant s'amuser avec elle. Sortant celle d'Oriandre qu'il avait en sa possession, il s'appretait à demander à la demoiselle si elle voulait faire un échange, en ancien tchae évidemment, lorsque l'autre diplomate d'il ne savait pas quelle nation vint le voir et se comporta de manière étrangement familière...

De mémoire , ils n'avaient jamais gardé les marteaux ensembles. Brr... Il l'écouta parler... Quel affreux petit bonhomme. Une blague de mauvais gout, de très mauvais gout. Mais la reconnaitre serait avoué qu'il comprenait les dialectes tydales, et ca, il n'était pas pret de s'y risquer. Un peu de respect pour son égo, quand meme, il se refusait à admettre qu'il était tombé plus bas que bas.

Une fois celui ci parti, il lui lança un regard... franchement pas gentil. Mélant à la fois dégout, pitié, haine, encore du dégout et pour finir, un rien de colère. Muette certes, mais colère quand meme.

Il frotta rapidement l'endroit où l'individu l'avait touché, enlevant les potentiels saleté qu'il avait pu mettre sur son habit de voyage. Faisant un rapide inventaire de ses poches, il baissa la tete un instant, vérifiant que tout était bien là.

Quelle ne fut pas sa surprise d'entendre à la fois Lilyeth, et de se retrouver , littéralement, nez à nez avec la protubérance nasale de la tydale. Qui en plus, le menaçait... Olà, elle faisait sa mignonne la grosse dites donc...

Incident diplomatique et tout ? Lui s'en moquait pas mal, il n'était pas vraiment le diplomate ici héhé. Par contre, la petite tchae qui regardait la scène, si ! S'il s'agissait bien d'elle... Pour un peu, on l'avait extrait de son enveloppe corporelle pour placer celle ci sur une autre créature nocive qui avait pour seule et unique but de s'en prendre au pauvre hère qu'il était... Méfiance donc...

Ou alors, il fallait tester... Si elle intervenait, c'était bien d'elle qu'il s'agirait. Sinon et bien... il lui faudra se débarasser de cette enervante tydale. Pas trop dure somme toute...

Il lui rendit donc son regard, rajoutant un rictus ironique qui explicitait bien qu'il se moquait ouvertement de son attitude, puis marmona , comme s'il parlait à une idiote. ***



Soyez gentille tydale, prenez votre pelle et vos rateaux et trouvez vous un bac à sable. Si vous ne voulez pas d'ennui, je vous conseille de rapidement me laisser partir, non mais... Ca vient agresser d'innocents invités de marque en leur parlant dans une langue qu'ils ne comprennent pas, et en plus, ca se fait menacant sans aucune justification valable ? Vous allez tater de mon baton oui !

Aucun savoir vivre ces étrangers, aucun. Qu'est ce que vous voulez me vendre un plan de votre ville ? Je m'en fous royalement moi ! Passez votre chemin et laissez moi en Paix !


 
Elara

Le Dhiwara 14 Otalir 1507 à 15h17

 
*** Au mot "tydale" balancé négligemment, Elara avait serré les machoires.

Au mot "bac à sable", elle les avait crispées.

Tout le long du reste de la tirade elle s'était forcée à respirer lentement par le nez pour éviter l'explosion. Elle ne comprenait pas tous les mots, mais l'ensemble était loin de ressembler à une excuse.

Lorsque le petit pignouf qui n'avait pas froid aux yeux eut fini sa diatrybe, la tydale s'était redressée doucement. Puis un sourire s'était épanoui sur ses lèvres, un sourire parfaitement naturel mais qui n'exprimait absolument pas l'amitié. C'était plutôt un rictus de prédateur, un sourire d'une animalité froide.

Et maintenant, il était temps de se remémorer le peu qui restait de ses cours de tchaë. ***


Une langue que tu ne comprends pas, hein ? Alors qu'un de tes potes vient de te saluer en tydale ? Tu ne manque pas de cran, petite chose...

Moi je comprend juste assez ton charabia pour piger que tu t'es bien foutu de moi... Mais je suis magnanime, et j'accepte de passer l'éponge. Et pour te prouver ma bonne volonté, je te conseille amicalement de garder un oeil derrière toi tout le long de ce festival, parce que je ne serais jamais loin. Je te protègerais de toutes les mauvaises rencontres que l'on peut faire dans des endroits aussi fréquentés, va... Et si un jour je te trouve seul... Je t'expliquerais combien il est dangereux de se promener sans escorte, et je me ferais un devoir d'assurer moi même ta protection rapprochée.


*** Elara avança la main pour tapoter la joue du tchaë, dans un geste insultant au possible, puis recula d'un pas.

Ce qu'elle venait de dire à son nouvel ami devrait exacerber la paranoïa qui caractérisait son peuple, et le petit bonhomme allait passer un bien mauvais festival... Même si elle ne le retrouvait pas, cette seule pensée lui faisait plaisir.

Elle se détourna vivement sur un dernier regard plein de promesses, et s'avança à grand pas vers l'extrémité de la rue.

Oh tiens, mais c'était l'ami du petit pignouf, ça ? Encore plus petit que lui, si c'était possible... Ca lui donna une nouvelle idée.

Deux pas plus loin, elle avait rattrapé le tchaë aux lunettes. ***


Excusez moi, messire... Pourriez vous me donner le nom de votre ami ? Il s'est présenté à moi mais je n'ai pas bien saisi son nom et je ne voulais pas le vexer, je n'ai pas osé lui demander de répéter. Peut-être pourriez vous me tirer de ce mauvais pas ?

*** Elle lui dédia le sourire le plus innocent qu'elle pouvait produire. ***


Oh, et puis tant que j'y pense... Vous sauriez où se trouve la mairie ?

 
Kad Sinrro

Le Dhiwara 14 Otalir 1507 à 16h06

 
Rhaaa… Ce maudit marchand…Si je le retrouve, je lui fait la peau !

*** Une pauvre loque de race tydale titubait sur la route se cognant au gré de ses pas sur des murs ou bien contre les gens. Pourtant, ces derniers lui pardonnèrent sans peine. On pouvait l’entendre crier à tout va des méchancetés, des râles… Mais, personne ne vint le faire taire.
La journée des fous porte bien son nom.

Le tydale pestait contre sa naïveté, avoir accepté le cadeau de ce marchand… Quel idiot.
Ce dernier avait gentiment offert une décoction de Griott au tydale, lui affirmant que c’était un alcool doux. Kad ne s’était pas méfier et avait bu l’ensemble de la fiole d’un coup.
Les effets ne tardèrent pas… Il déambulait tel un aveugle dans les rues de la cité.

Au bout de quelques heures, le tydale aperçu la lumière du jour, et distingua ce qui semblait être ses pieds.

Il entendit soudain deux personnes parler. Il crut reconnaître la voix de Mellodi et en s’approchant trébuche et percute le corps de ce qu’il pensait être la tydale.

Les deux individus tombent au sol…
En tentant de se relever, la main de Kad prend appuie sur le visage de sa malheureuse victime, qui ne tarde pas à le mordre… ***


 
Artus Finn

Le Dhiwara 14 Otalir 1507 à 16h26

 
Les yeux d'Artus s'écarquillèrent en voyant Elara se diriger sur lui, il détourna la tête et serra les dents.
Rien.
Oh elle souriait ! Le petit bonhomme lui rendit un sourire candide, bien qu'inquiet...


Et bien hum c'est Gudule ! C'est le bon Gudule...

Comme la tydale se donnait une allure des plus aimables, Artus se ragaillardit.

Un sacré farceur ce Gudule vous savez, enfin vous avez du vous en rendre compte ! C'est un pince sans rire de première classe. Saviez-vous qu'il a.. hum.. qu'il a trempé l'une de mes pommes à l'encre rose !


Il écarta ses mains en signe d'impuissance..

A l'encre rose ! A-t-on jamais vu une pomme de pareille couleur ? Oh tante Cyra aurait sûrement apprécié ! Elle était dingue de bonne cuisine. Elle attachait une importance folle à la présentation de ses plats vous savez, c'est aussi important que leur goût qu'elle disait ! Elle tenait à satisfaire tous les sens de ses hôtes en somme. La cuisine était vraiment un art chez elle, oui ça c'est sûr !
Alors imaginez la tête qu'elle aurait fait face à une pomme rose ! Avez-vous déjà goûté une pomme rose ? Moi jamais, et je n'ai pas osé essayé à vrai dire, mais à présent je le regrette.
Tante Cyra et tante Esmara, qui ne s'entendaient jamais sur rien, s'accordaient toutefois à dire qu'à trop craindre la mort on finit par avoir peur de vivre, et qu'on devient frileux de toutes les nouvelles expériences que le vie nous propose. Je crois qu'elle ont raison, mais c'est dur de n'être plus frileux, ça c'est sûr ! Voyez, j'ai même attrapé la froiduche pendant le voyage. Oh d'ailleurs si vous aviez une recette typiquement de chez vous, car je suppose que vous venez de loin vous aussi, je serais ravi de l'apprendre...

Il secoua sa tignasse hirsute et farfouilla dans ses poches :

Une carte de la ville...? Mais j'en ai justement une sur moi. Tenez la voici. Vous en trouverez de semblables dans la batisse là bas au bout de cette rue, en direction de la porte cirée.

Il déplia son plan et indiqua le chemin de son petit index boudiné. Puis relevant les yeux vers son interlocutrice :

Oh suis-je bête, j'aurais dû vous faire une farce, c'est la coutume ici vous savez, c'est le festival des fous. Oh 'espère que vous ne m'en voudrez pas... Quelle tête en l'air je fais. N'y voyez aucun signe de rejet surtout.
Attendez je vais vous faire une farce, hum.. hum..


Il farfouilla à nouveau dans sa redingote, tirant la langue dans son effort, et tira d'une de ses poches une pomme minuscule qu'il tendit à la tydale. Approchant le curieux fruit du visage de l'étrangère il déplaça son pouce sur l'objet et :


BOOOoooOOOoooOOooOoing !!

L'hémisphère supérieur de la pomme se dandinait au bout d'un ressort. Artus adorait ce jouet, que de bon souvenirs il lui rappelait... Il avait faillit tuer grand mère avec. Il souriait de toutes ses dents, les yeux plissés devant le machin qui oscillait dans sa main...

 
Tchakok

Le Dhiwara 14 Otalir 1507 à 17h33

 
*** Comme précédemment, Tchakok s'essuya la joue. Il n'avait rien, mais alors vraiment rien capté de ce qu'avait pu lui dire la grande gourde, et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir fait des efforts, mais où elle ne parlait vraiment pas le Tchae, ou elle avait des probleme de machoire, ou bien les deux en meme temps. C'était littéralement incompréhensible.

Par conséquent, il se contenta de rigoler dans la barbe qu'il n'avait pas. Une grande gueule, mais pas dangereuse. Completement inculte de sucroit. Avoir l'indécence de tenter quelques mots dans une langues dont on ignorait apparemment tout... Barbare.

Bref, elle se désinteressait de lui, parfait. Il en profita pour rejoindre Lilyeth... Ou du moins, celle qui avait son apparence en se désinteressant totalement du reste.

Avant qu'elle ai pu faire le moindre geste, il lui attrapa le menton et, fermant un oeil , il l'examina soigneusement, les dents, les yeux, les oreilles, tout.

Insatisfait, il reprit l'air soupconneux. ***



Hum... Vous etes bien la diplomate de la bulle bleue hein ? Ca vous ennuyerait de m'envoyer un message télépatique que je m'en assure ?





 
Elara

Le Dhiwara 14 Otalir 1507 à 18h07

 
*** Elara ouvrit des yeux ronds et fit un petit bond en arrière.

Fous, ils étaient tous fous ici ! Ou alors, celui-là aussi se fichait d'elle... Elle plissa un peu les yeux.

Non, en fait il avait franchement l'air heureux de lui parler de pommes, de farces et de cuisine. Mais les imbéciles peuvent être dangereux... S'éloigner de là. Rien dans cette ville ne semblait conforme au bon sens et aux règles de l'honneur, et elle n'allait pas se faire balader comme ça par les traines patins du coin.

Elle recula d'un pas en repoussant du geste tout ce que le petit bonhomme brandissait vers elle. ***


Gudule, hein... Et la mairie, c'est là-bas ? Très bien, dhanya, vraiment... Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Kenara.

*** La tydale fit rapidement volte-face et s'éloigna à grandes enjambées en direction du bâtiment indiqué. Elle espéra que les enjambées seraient assez rapides pour l'éloigner au plus vite de toute cette troupe de demi-portions. Et dire qu'on croyait les tchaës intelligents... Elle allait en avoir de belle à raconter à son retour.

Elle pourrait peut-être même faire un traité là-dessus tiens... Mais d'abord, trouver un plan et se repérer. Et s'éloigner des tchaës. Vite. ***


 
Artus Finn

Le Dhiwara 14 Otalir 1507 à 23h17

 
Kenara Kenara !

Chantonna le petit bonhomme souriant avec son boingboing pendouillant à sa main.

Bon festival des Fous gentille tydale.

Il remballa son jouet après l'avoir soigneusement enclenché en position initiale. Fiou ! Quelle affaire !
Il s'épongea le front d'un revers de manche. Tante Cyra ne le croirait jamais quand il lui raconterait comment une pomme lui avait permis de sauver la vie d'un tchaë grognon... Ce n'était pas tout à fait exact mais qu'importe, les histoires sont parfois faites pour être écoutées plus que pour être crues. Il renifla et jeta un oeil en direction du grognon qui inspectait sa collègue comme l'oncle Gibo inspectait une bête de foire, ou un boeuf.
Artus arqua un sourcil, hésitant à approcher le curieux couple. Il jeta un oeil à sa pomme boingboing prête à sévir, puis reposa à nouveau son regard chafouin sur les tchaës...
Il sourit et fit quelques pas dans leur direction...


 
Lilyeth

Le Luang 15 Otalir 1507 à 10h51

 
*** Lilyeth perdu son sourire amical au moment même où Tchakok posa la main sur elle. Rapidement elle repoussa la main du tchaë et ses yeux s'emplirent de colère.
***

Non mais c'est pas fini oui ! Vous êtes vraiment ridicule. Votre parano vous tuera !
Soit vous vous calmez immédiatement soit je vous laisse ici tout seul !


*** La tchaë s'écarta rapidement du petit homme et s'avança dans la ruelle d'un pas rapide. Elle se tourna vers Tchakok :
***

Bon ! Vous venez ?
***
Enervée qu'elle était elle ne prêta que guère attention à l'autre Tchaë qui occupait la rue. Elle s'arrêta cependant à son niveau, il n'avait cessé de les observer. Sêchement, elle demanda : ***


Vous voulez quelques choses ?

 
Artus Finn

Le Luang 15 Otalir 1507 à 14h19

 
Apostrophé aussi sèchement, Artus se raidit. Il cacha dans son dos sa pomme boingboing. Quelle tristesse de voir tant de grognons ici ! Il faudrait interdire l'entrée en ville aux grognons pendant le festival !
Sa lèvre inférieure ressortait légèrement en une moue boudeuse sur un visage visiblement déçu.


Non, je vous remercie...

Il en avait assez eu aujourd'hui, soupes à la grimace et grappes de raisins de la colère n'étaient pas ses mets favoris... Il croisa les bras et se ferma à toute discussion un instant, avant de finalement lever les yeux au ciel, et d'articuler quelques mots, sans doute poussés hors de sa gorge par sa conscience qui se faisait si difficile à oublier ces derniers temps :

Hum... Puisque vous le demandez... Connaitriez-vous par hasard un dénommé Krym Al'Kognita ? C'est un diplomate tchaë en mission à la Fraternité qui a disparu là bas à priori... Je sais que vous êtes diplomate, nous avons fait un bout de voyage ensemble... Vous vous souvenez ? Vous devez bien avoir entendu parler de cet individu à moustache par chez vous de par votre fonction je suppose...?


Il soupira en silence en faisant courir son regard sur le visage rondelet de la tchaë.

 
Tchakok

Le Luang 15 Otalir 1507 à 15h43

 
Le Tchae sourit legerement... Héhé, c'était bien elle, à coup sûr. Une bonne chose que cela. Bon, elle semblait l'avoir mal pris, mais à part cela...

Et puis, qu'est ce qu'elle lui chantait le couplet de la paranoia ? C'était pas elle qui s'était fait agresser par une tydale en chaleur hein ? Non mais, je vous jure...

Enfin, les excuses étaient de mise... Toussotant, legerement, il la suivi, puis ignorant royalement l'intervention du petit moche, il lui tint à peu pres son langage avant qu'elle n'ait eu le temps de répondre à son .. confrère ?


Oh oh oh... Parano, parano... C'est elle qui m'a agressé hein ! Elle voulait me vendre son plan ! Et moi, ba, j'en voulais pas... Après, y'a le mariolle là, qui a fait son drôle, et je sais pas pourquoi, elle a décidé de s'en prendre à l'intégrité physique de ma personne.

Après... Vous ne m'avez pas brieffé quand à la conduite à tenir dans pareil condition je vous ferais remarquer. Et na.


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