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La porte cirée

Capharnaüm

Pour la fête des fous, RP ouvert
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Sujet lancé par Antiorn
Le 26-10-1509 à 16h57
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Posté par Luisandre Kharylïern,
Le 22-11-1509 à 10h58
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Antiorn

Le Luang 26 Otalir 1509 à 16h57

 
***
Ce matin là, par les portes de la cités,
Deux neldas se sont immiscés
La première, de clochettes vêtues
Le second d'un costume farfelu

Tous deux en quête d'absolu
***


*** Antiorn avait fait le tour de la cité. La poussière pavanait ses couleurs de fête mais les sens cherchaient en vain un point central de la composition du tableau... Après avoir traîné dans le coin de la bibliothèque, l'alter-ego du Blanc Nelda fronça les sourcils, posa les mains sur ses chanches. Il devait se rendre à l'évidence. Il était tout simplement hors de question que la Confrérie n'apporte d'eau au moulin de cette fête ! En fait, il était hors de question qu'elle n'y apporte un torrent !

Puis, de sous son manteau, une flûte apparut et fut aposée au masque de mort d'un geste théâtral. Un air entraînant s'en suivit. Dansant, sautillant, tourbillonant et jouant, le méconnaissable nelda s'arrêtait devant les passants et les enjoignaient d'un geste et d'une note à le suivre. Quelques curieux lui emboîtèrent le pas.

Tourbillon, vrille et mélodie aérienne. Culbute, sautillement et souffle mélodieux. Serait-ce Achara là-bas ? En discussion avec une troupe de symbiosés ? En d'autres circonstances, Antiorn se serait gêné. Mais aujourd'hui il est réchauffé. Aujourd'hui sa chambellan pardonnera.

La musique s'atténue, Antiorn fais signe à sa suite de le suivre à pas feutrés. À pas de loups. Au rythme de ses notes douces, quelques petits et grands, tchaës et neldas le suivent. Puis sans crier gare, il attrappe le bras d'Achara d'une main et continue à jouer de l'autre. La musique devient tourbillon et ils la dansent.
***





N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Drardon

Le Luang 26 Otalir 1509 à 18h11

 
*** Drardon vennait d'arriver à peine quelques jours avant sur les terres équilibriennes afin cette fois ci de pouvoir venir en ville se détendre et faire la fête avec ceux qu'elle connaît déjà et les connaissances qu'elle espère pouvoir ce faire.

Après avoir passé quelques temps à observer l'ambiance de la ville de Zarlif comparé aux semaines d'avant où elle était passé, la ville tranquil avait été métamorphosé, la décoration de ville resplendissante, du monde un peu partout, les habituels et aussi de nouveaux convives qui avaient répondu à l'appel des équilibriens tout comme elle arrivaient ce qui remplissaient un peu trop l'entrée de la ville.

Elle avança un peu plus dans les rues de la ville pour s'imprégnier de cette joie qui émèrge de partout en même temps, elle ne pu s'empécher de sortir un de ses instruments qu'elle prend toujours avec elle pour tenter de s'approcher de musicien qui parcours les rues.

Elle espèrait que ses Soeurs se ferait à cette ville loin de leur Faction et s'amuserait et se lirai d'amitié comme elle a pu le faire bien des années avant.***


Om'shir cher équilibriens, auriez vous un endroit à me faire découvrir pour boire un petit verre et discuter afin de se faire la voie pour chanter et jouer de la musique, promis je ne montrai pas sur la table hi hi

*** Elle se tourna maintenant vers ses Soeurs... ***

Venez mes soeurs, je vais aller chercher un peu d'argent à la banque Zarlifienne j'y ai un compte, ainsi nous pourrons aller à la taverne ou je ne sais se qu'ils ont comme lieu pour boire un petit verre, il faut toujours gouter la boisson locale, souvent cela surprend hi hi

***Drardon et ses soeurs se baladaient et découvraient, ou redécouvraient, cette ville et voyaient les citoyens festoyer gaiement ***



Mes chroniques à jour

 
Achara Edaregord

Le Luang 26 Otalir 1509 à 18h22

 
***
Ce midi venu, sur la place, emportés,
Deux Artistes se sont retrouvés.
Le premier d’un masque revêtu,
La seconde pour toujours tête nue.

Ensemble en quête de temps perdu…
***

Depuis deux heures déjà, elle ère : folle jolie se perdant aux cœurs des couleurs et senteurs, batifolant d’un bruit à un autre et sautillant de masques en visages.
La folie est palpable : elle s’infiltre dans sa fourrure, bataille avec les pans de sa tunique, lui arrache de grands éclats de rires et soutient tous ses mots.
Elle continue l’improbable inventaire, plus tintinnabulante que jamais.

Une lame de fond

Six musiciens
Une porte avec son paillasson
Un monsieur décoré de la légion d'honneur

Un autre raton laveur

Elle en est à son second raton laveur quand apparaît soudain Antiorn à ses côtés, l’attrapant brusquement dans ses bras et l’attirant dans un quadrille enlevé. Elle se retrouve au cœur d’une farandole vivante, valsante et virevoltante à travers ruelles et venelles, suivant le joueur de flûte qui les entraîne au cours de sa Folie. Elle tournoie et tourbillonne en chantant.

Voilà qu’en entendant cet air, de tous les greniers, de tous les trous de murs, de dessous les chevrons et les tuiles des toits, rats et souris, par centaines, par milliers, accoururent à lui…


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Cydiss Ke Okabries

Le Luang 26 Otalir 1509 à 18h31

 
*** Cydiss avait été interpellée.
Droite.
Gauche.

Cydiss est sens assourdis par toutes les sollicitations.

Cydiss a soif et cherche l'auberge.

Ne trouve pas....

Au loin Drardon qui parle de boire ..... ***
.

DRARDONNNNNNNNN


 
Antiorn

Le Luang 26 Otalir 1509 à 19h19

 
***
Ce midi là,
Deux neldas,
Deux ratons laveurs,
Des danseurs en sueur...

Tous en quête de joyeuse démence
***


*** Rondes, quatrelles, carrés, changez de compagnie les jeux sont faits ! Les jeux sont faits ? Ils ne font que commencer ! Petits, grands, trapus et sveltes dansent en cadence et se laissent guider par la folie du jour. Une flute, un violon, une ocarina, un cithare. Les chopines et les bouteilles s,entrechoquent dans la rue. Aujourd'hui tout est permi. Au détour d'une ruelle, le nelda masqué grimpe sur une caisse vide et signale à l'assemblée. Il appréhende de massacrer la langue et espère qu'on pardonnera. ***


Poussière de tous vents
Equillibre, Désodre, Rêvants
Confrérie, Déclin, Arameth,
La Folie nous guette

Et pour lui faire honeur je vous offre ce conte en musique
Un conte de ma patrie que je partage ici.
Libre à vous de livrer l'âme et l'histoire des vôtres à ma suite
Approchez, buvez, dansez,
que nous apprenions à nous connaître.

*** Sur ce, le nelda troque sa flute pour le luth d'un musicien dans la foule et s'accompagne en musique. La mélodie est douce et pleine de mystère. Quelque chose se trame sous ces notes. ***


Ce que je vais vous conter est véritable. Mais comme toute vérité en Confrérie, elle est à double tranchant. Je vais vous conter l'histoire de ma mort. Ma mort , dîtes-vous ? Comment serait-ce possible ? Je vous l'assure tout de suite, mille fois je suis mort ! Et non, je ne parle pas ici de symbiose et de pillier. Mais bien de la mort de l'âme. Masi la poussière renaît de ses cendres. Et si ce ne pouvait être moi... alors peut-être était-ce un autre ?

Le mémoire me fait défaut. Mais qu'importe ! Les histoires changent de bouche. Avec le temps les personnages changent. Masi la vérité, elle, s'effite-t-elle ?


*** Les notes se font plus insistantes. Le nelda chante. ***

***
De bon matin, je m’ suis levé
Seul dans mon lit, bien étonné
La belle de nuit s'est envolée
Trois grands coups à ma porte frappés...
Qui va là de si bon matin ?
Ce visage-là ne me dit rien
Une robe noire, des yeux éteints
Une grande faux à la main...
"Je suis la mort et je viens te chercher
Je t'emmène devant les jurés
Ça sera à eux de décider
Où tu passeras l'éternité"

Oh ! Ça va mal !
Tu parles d'un réveil brutal
J' suis convoqué au tribunal !
Oh ! Ça va mal ! Ça va mal !
Je fonds sous ce regard glacial !

Madame la Mort, vous vous trompez
Je peux pas déjà m'en aller
Je suis fringant, en bonne santé
Il y a tant de filles que je n'ai embrassées
"Sache que ta dernière aventure
Était femme de haute stature
C'est ton amour des créatures
Qui a creusé ta sépulture
La belle de tes derniers élans
Était femme de Grand Chambellan
Sache que relever son jupon
Est synonyme de trahison»

Oh ! Ça va mal !
Libertinage extra-conjugal
Une liaison me fut fatale ?
Oh ! Ça va mal ! Ça va mal !
On m’enterrer avec le scandale !

Bien esseulée à la taverne des faubourgs
Elle exhibait son manque d’amour
C’est elle qui a insisté
« On va chez vous s’amuser ? »
Mais sur la route vers mon logis
Je n’ai pas senti être suivi
Le garde du corps de son mari
A forcé ma porte cette nuit
On va maquiller le délit
Le Grand Chambellan a des amis
Son crime restera impuni
L'emportera-t-il en paradis ?

Et une fois devant les juges
J'ai confessé tous mes subterfuges
Je n’étais qu’un petit baroudeur
Mais j'avais quand même un bon cœur
Du haut de leurs trônes les juges ont dit
"Notre magnanimité est infinie
Nous pardonnons tes infamies
Tu peux entrer dans l’Infini"

Mais Divin Tribunal, cela va sembler aberrant
Moi, c’est dans les Limbes que j' veux tuer le temps
C'est que j'ai une affaire en suspens
Avec un certain Grand Chambellan

Ohohoh !

Alors j'ai attendu douze éternités
Toujours pas de trace de ce mari outré
Mais, ce matin, on me l’a conté
Il a accédé à l’autre côté
Pour services rendus à la patrie
Mais j' suis même pas surpris
Même les Juges étaient pourris
Il avait des amis parmi eux aussi

Oh ! Ça va mal, ça va mal !

***


*** Sur ce le nelda descendit de son perchoir en faisant signe à qui veut d'y prendre place. ***


Librement inspiré de Mes Aïeux ('faut le dire tout de même)

N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Drardon

Le Matal 27 Otalir 1509 à 11h13

 
***Drardon commençait à s'amuser, à ce détendre de tout ses voyages et commandes d'artisanats à tout va dans sa Faction ou celle de ses voisins, le travail n'arrêtai jamais aussi bien en confection de bâtons en tout genre, d'instruments divers et varié...***

Coucou Cydiss, as tu trouvé une taverne? j'ai rien bu encore depuis que je suis arrivé au transport Nemen Equilibrien.
As tu ramené l'instruments que j'était venu chercher ici même il y a quelques semaine auprès du Pédagogue Bakean ?
Moi j'ai juste ramené un instrument que j'ai faite il y a peu, un attabaque, un peu emcombrant comme percussion mais j'apprècie.

Viens donc avec moi, on va peut être avoir plus de chance de trouver une table pour se restaurer, as tu trouv une autre de nos soeurs dans la ville?


***Elle se tourna maintenant vers l'Artiste du Luth Antiorn. ***

Cher Artiste, sauriez vous où, ma soeur et moi même pourrions trouver une table?
Est ce que cela vous intérèsserait de venir vous joindre à nous, tant de belles phrases doivent vous déssécher la gorge même si je pense qu'un artiste comme vous dois en avoir l'habitude.



Mes chroniques à jour

 
Luisandre Kharylïern

Le Matal 27 Otalir 1509 à 11h46

 
*** Une jeune fille tydale déambule elle aussi dans les rues de Zarlif. Sans déguisement spécifique, ni masque ni costume. Son déguisement, elle le porte constamment, changeant au gré d'humeurs mystérieuses et imprévisibles... Depuis quelques jours, c'est en Kharyn que l'Anja aux multiples âmes est vêtue.
Et cette belle jeune fille aux yeux ébahis et au sourire innocent d'une enfant de huit ans, est très convaincante dans son rôle.
Et pour cause : elle est la première convaincue. ***



Kharyn s'est un peu paumée, perdant de vue Dardron, avec qui elle a fait la fin de la route, dès leur arrivée aux portes de la cité.
Après avoir dit merci au gentil monsieur à l'entrée, elle s'élance dans la foule en sautillant, toute excitée à l'idée de faire la fête comme les grands.
Excitation qui perd un peu de sa superbe au fur et à mesure de son avancée dans cette ville étrangère : mais pourquoi donc tout le monde parle si bizarrement ??!!

Les gens ont l'air de parler, disons qu'ils font des sons avec leur bouche, mais ce sont des sons qui ne veulent absolument rien dire !!! Les adultes ils sont bizarres souvent, mais quand même !

Et puis soudain, au bout de cinq minutes d'absolue perplexité, Kharyn comprend subitement : ah mais oui !!! C'est la fête des fous, ils ont dit !! C'est pour ça que tout le monde parle n'importe comment !! C'est fait exprès !! Et c'est pour ça que tout le monde fait comme s'ils parlaient normalement et comme s'ils comprenaient ce que tout le monde disait !!

Kharyn trouve l'idée très, très chouette. La charabiole, c'est donc la langue de la fête des fous !
L'idée lui plait beaucoup, elle aussi elle va faire comme eux !

D'ailleurs, au moment où elle comprend ça, elle aperçoit Dardron pas très loin, qui après quelques mots en tydale, se prête elle aussi au jeu en se mettant à son tour à parler en charabiole.
Hi hi !! Ah oui, c'est une idée vraiment très chouette !!

Encouragée par l'exemple de madame Dardron, Kharyn s'approche du grand nelda costumé qui vient de chanter toute une chanson en charabiole -en réussissant même à garder son sérieux jusqu'à la fin- et s'exclame joyeusement, essayant de prendre un air naturel :


Chlabavukuit zigarjik vusoukrate !!
Jlivlout krapouitruk zlip poukatoutrak, plotichouin frizarklet kroutinouch ?!!


Kharyn conclut par un large sourire, très fière d'avoir réussi son premier essai en charabiole.

Avant je souffrais de schizophrénie... mais maintenant nous allons beaucoup mieux !

 
Drardon

Le Matal 27 Otalir 1509 à 12h59

 
***Drardon entendi au loin, maintenant qu'elle se trouvait dans la corporation des artisans de Zarlif, la voie de Luisandre et ses pensées, ce qui l'amusait grandement.

Elle décida d'aller à sa rencontre pour tenter de répondre à ces intérrogations.

Après être sortie de la Corporation et fait une bonne marche dans les rues de plus en plus bondé de passant, d'étrangers, elle retrouva sa Soeur avec un air qui en dit long, elle ne comprennait rien de ce que les habitants disait, ce qui lui rappela la première fois qu'elle est venu dans Syrinth pour commercer.
Elle avait eu la chance de tomber sur un archonte qui parlait sa langue, le Tydale ce qui aida facilement les négociations et surtout l'autorisation d'entrer en ville.***


Hajar ma Soeur, je vois à ta tête que tu as quelques difficultés à comprendre ce qu'ils disent ou chantent tous hi hi.
Rien de plus normal, ils parlent une langue qui nous est étrangère, le Shaï qui est la langue de leur Déesse.
J'ai moi aussi à une époque eu du mal à comprendre même les bases mais avec le temps j'ai commencé à comprendre les rudiments de cette langue pas si compliqu en faite.
J'avais profité de la visite un jour du Pédagogue Bakean à Utrynia qui me donna des leçons, on peux voir si il peux ou un autre pédagogue, te donner des cours pour comprendre ce qui se dit ici car il est fort dommage je pense que tu ne comprenne pas ce que raconte l'Artiste du Luth.

Ce genre de rencontre permet d'apprendre de nouvelle langue tout en buvant un verre hi hi



Mes chroniques à jour

 
Antiorn

Le Matal 27 Otalir 1509 à 16h11

 
*** Cette tydale... cette étoile sur le front. Un vague souvenir de l'Amody et de la porte d'Arameth... un autre temps. Luisandre était alors vêtue d'un autre esprit... Mais là n'était pas la cause de l'émerveillement du Blanc... euh.. Sombre Nelda. Non. Elle parlait charabiole ! Ce ne pouvait être qu'une Ch'Arabia ! Une Ch'Arabia de Ch'Arabie ! Quelle chance !

N'écoutant absoluement pas les explications logiques de Drardon, Antiorn se plia littéralement en deux pour saluer la tydale au front étoilé.

Chlribouratt Miesk'H evtiol mouthé !
Poupoukitch mitov molotov maskhié ?


Ah ça ! C'était pas tous les jours qu'on tombait sur telle visite ! Oh non ! ***


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Cydiss Ke Okabries

Le Matal 27 Otalir 1509 à 17h36

 
*** Cydiss s'est installée au comptoir à l'auberge. A sa grande surprise, ici c'est calme.
Alors elle joue de la musique, tout en communiquant à Drardon et Luisandre et aussi ce tidale qui lui proposait de boire un verre.
***

A l'entrée de la cité
Une auberge érigée.

Dans l'auberge suis entrée
Un long comptoir m'attirait

Du comptoir des tabourets
Sur lequel je suis juchée

Sur la tabouret juchée
Jambes hautement croisées

Croisées et dénudées
Doucement j'ai commandé

Un long drink commandé
Quelque chose va se passer.


 
Antiorn

Le Matal 27 Otalir 1509 à 21h28

 
*** Haussant les épaules d'un air hébété, le nelda masqué se résolut à suivre les tydales pour aller prendre un pot à la taverne. Toujours clopinant, toujours cabriolant, il suit les étrangères. Comme sa danse doit leur sembler burlesque et disgracieuse, elles qui ont fait de cet Art un outil mortel ! Mais qu'importe, aujourd'hui Antiorn fait à sa guise.

Troqua un violon contre sa flute puis gagna l'auberge en quelques pas.

Là, une tablée de tydales. Le nelda prit place et commanda une bouteille et deux verres. ***


Mesdames, je vous salue bien bas.

*** Se décoiffant, le Antiorn exécute une géniflexion dans les rèegles de l'Art. ***


Alors, quelles sont les nouvelles du Matriarcat ?

N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Laelieth

Le Matal 27 Otalir 1509 à 22h49

 
***
La Fête commençait à être bien partie, et la ville très encombrée. Autour de spectacles ou d’autres animations, de grands groupes de poussiéreux s’étaient agglutinés, interdisant certains passages et forçant à de grands détours, rallongés encore par l’allure lente nécessaire pour voir tout ce qu’il y avait autour de soi.

Laelieth, qui déambulait, tomba totalement par hasard sur Drardon, alors qu’elle ne savait même pas qu’elle allait venir. Elle s’adressa alors à la Maitresse marchande, retirant un instant son masque pour qu’elle la reconnaisse. ***


Om’shir Drardon ! C’est une surprise de te voir ici ! Tu n’étais pas dans la liste des Matriarches qui devaient venir. Comment ça va ? Que comptes-tu faire après la Fête ?


***
Puis elle s’éclairci la voix, et essaya son Tydale, relativement récent.
***


J’ai appris le Tydale, entre autres langues. Il y a des nouvelles du Matriarcat ?

***
Elle salua aussi les autres personnes, en une véritable foule. Quelques Confrères faisaient de la musique, chantaient et déclinaient des poèmes, elle en profita aussi pour essayer pour la première fois son Rabaän.
***


Enchantée que vous participiez à cette Fête !

***
Puis, vers Luisandre, ayant elle aussi fait l'expérience d'entendre du charabiole.
***


Zarldalouk poudiboum kadalak! Zlikrounm bardalouk piroundk? Delakenoud bafajrelafm.

Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Achara Edaregord

Le Merakih 28 Otalir 1509 à 14h53

 
La farandole les a menés à l’auberge où ils ont maintenant pris place, chopines et instruments à la main. Cydiss, Drardon et Luisandre pour le Matriarcat, Antiorn et Achara pour la Confrérie et Laelieth pour l’Équilibre. Tous ne sont pas encore là, c’est bien normal : les chemins qui mènent à la Folie sont dédales et labyrinthes, surtout pour qui aime se perdre.

Elle prend place à son tour sur un grand tabouret, pose délicatement son violon sur la table, s’empare joyeusement d’un verre qui passe à sa portée, le lève haut vers le ciel et s’écrit :

Frulidra galipote erolip tarigludi !

… avant de se tourner vers ses compagnes de tablée, Clochettes, Grelots et Bracelets approuvant l’intervention de leurs radieux tintinnabulements.

Allons, levons nos verres à la Folie : qu’elle ne nous quitte jamais et nous fasse perdre raison !

Buvant une gorgée du liquide ambré, elle jette un regard appréciateur à la scène qui se joue devant elle : les langues doucement se délient de folie et de poésie, mélange improbable de charabiole, baragoua et galimatien.
Une brusque inspiration la fait se tourner vers l’immense Tydale qui a pris place à ses côtés. Il est rare qu’elle doive lever les yeux vers ses interlocuteurs, surtout lorsqu’il s’agit d’une femme et d’une Tydale par-dessus le marché. Elle observe quelques instants la gracile jeune fille avant de se baisser vers elle et de lui chuchoter, curieuse…

Avez-vous déjà rencontré un fifrelin ?


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Antiorn

Le Merakih 28 Otalir 1509 à 16h27

 
*** Au toast de la chambellan, l'artiste leva son verre puis le porta à son... masque...

Toc !

Ah zut ! Voilà là un imprévu de taille ! Comment ne pas outrer l'initiative de sa chambellan sans se démasquer ? Les doigts du nelda tapotèrent nerveusement la table un instant. Puis lui vint une idée. Sortant de sa poche un parchemin, il le roula en cône et le porta à la bouche de la tête de mort qui ornait son visage pour ensuite y verser le verre.

Voilà ! Outrage évité !

Ce sortilège ne serait certainement pas facile à décrypter par la suite, mais courtoisie oblige !

L'Artiste laissa planer sa question adressée aux Matriarches, relayant à plus tard celles qui lui venaient en tête pour Laelieth. ***


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Cydiss Ke Okabries

Le Merakih 28 Otalir 1509 à 18h29

 
*** Maintenant entourée, Cydiss avait rangé son violon et buvait lentement le grand verre. Elle se sentait interpellée à droite, à gauche. Elle ne peut pas s'empêcher de sentir le parfum du mâle tidale, de caresser la fourrure de la nelda.

Et puis elle parle sans trop s'écouter... ***

Le matriarcat prépare un festival, c'est l'une des raisons de ma présence : observer la manière de faire la fête.

Et ici quoi de neuf ?


*** Déclare t'elle à cet étrange personnage masqué qui semble verser la boisson dans une paille improvisée. Sans se rendre compte que ce n'était pas lui qui avait posé la question. ***


*** Elle lève ensuite son verre pour déclarer : ***


Je n'ai jamais rencontré de fifrelin....
Je ne sais pas ce qu'est un fifrelin ....
Ca se touche ?




 
Drardon

Le Julung 29 Otalir 1509 à 08h04

 
***Drardon reconnu une personne qui lui était familière, avec qui elle avait déjà faite affaire sur les pourtours des villes du Matriarcat, Laelieth.***

Om'shir Laelith, je vois que vous avez pris vous aussi des cours de langue pour pouvoir discuter sans se faire de noeux au cerveau avec vos voisines hi hi.

Comment allez vous depuis notre dernière entrevue?
Toujours à escorter les marchands de chez vous grâce à votre magie?

Moi je suis venu pour assister à la fête car je n'en ai jamais faite chez nos voisins de Faction.
Je pensai venir mais je ne savais pas si j'en avais le temps alors j'ai mise mes affaires de commandes de côté pour assister à tout cela.

Il y a des choses d'organisé?

Sur la route j'ai croisé des pti chiens à longues dents encore, j'aime bien les engourdir ceux de chez vous, sa détend hi hi


Drardon se souvien du nombre de fois où elle était venu marchander et était venu se défouler avec les équilibriens sur des créatures proches de leurs villes, que de souvenirs...


Mes chroniques à jour

 
Achara Edaregord

Le Julung 29 Otalir 1509 à 14h39

 
Son regard reste fixé sur celui de la longiligne Tydale détachée de toute chose. Elle la laisse caresser sa fourrure sans réagir, les yeux perdus dans le lointain. Elle reprend la parole, rêveuse.

Un festival matriarcal ? Surprenante surprise… Que souhaitez-vous fêter ? L’Exécution ?!


Le ton aurait pu être moqueur mais n’est que curiosité.
Elle se redresse soudain, manquant renverser son verre encore plein.

Ah ! Le Fifrelin !

Pour se rapprocher d’elle ensuite, baissant la voix, conspiratrice.

Nul ne sait à quoi il ressemble, car nul ne l’a déjà rencontré… Il hanterait l’Hatoshal à l’éternelle recherche de ce qui pourrait nuire…

Elle parle maintenant en chuchotant, secouant sa main en direction du Blanc Nelda.

Mais ce masque de mort m’a dit qu’en temps de Folie, le Fifrelin lui aussi perdait tout esprit et à son tour jouait de démence… Quelle Folie ce serait que de le rencontrer !


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Cydiss Ke Okabries

Le Julung 29 Otalir 1509 à 18h23

 
Fêter ???, L'exécution ???
Peut être, simplement l'esthétique .... Trop souvent on oublie la grace des danseuses tydales pour ne retenir que l'exécution .....
Mais non, simplement la perfection, l'immobilité dans le mouvement,
Etre aujourd'hui comme être hier ou demain, différente .....

Bien sur elles comptent boire et la boisson révèlera leur vraie nature. Vous verrez : ce sera très amusant ....



*** Cydiss approche son visage de la Nelda comme pour optimiser sa perception. ***


Le Fifrelin est lié à la folie .... attirant paradoxe que ce fifrelin qu'on ne rencontre pas mais dont on redoute la rencontre ....


Etes vous aussi sympathique sans masque ? hors la fête des fous ?


*** Cydiss approche doucement son verre et porte la paille à sa bouche... ***



 
Achara Edaregord

Le Julung 29 Otalir 1509 à 19h31

 
Oh !

Le son parfait s’élève, de surprise et joie mêlés.

Mais s’il s’agit d’esthétisme, comptez sur ma présence inconditionnelle !


Elle se penche vers elle un peu plus, comme pour lui faire une confidence, se trouvant de ce fait dans une position d’équilibre n’enviant rien à ses hôtes mais ma foi, fort précaire.

Voyez-vous, je suis ici, tout sauf incognito, en tant que représentante flamboyante des Arts et Lettres confraterriens… Enfin c’est l’objectif !


Elle se redresse soudainement, faisant légèrement basculer le grand tabouret sur lequel elle est perchée. Quelques souples mouvements de bras plus tard, l’équilibre est retrouvé et un sourire mystérieux illumine son visage.

Quant à ce qui est de la grâce de vos danseuses… J’ai vu Nemès danser…

Elle n’en dit pas plus, laissant planer ces simples mots, mais ferme les yeux un instant pour se remémorer la grâce sensuelle et fascinante de la danseuse du Déclin…
Quand elle les rouvre, elle les fixe à nouveau sur Cydiss.

Et vous ? Êtes-vous toujours aussi grande sans visage ?


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Cydiss Ke Okabries

Le Julung 29 Otalir 1509 à 21h35

 
oh !

eh bien nous sommes consoeurs : Muse je suis, animatrice et porte parole des artistes matriarches.
Je suis tout sauf incognito aussi.

Et je suis toujours aussi grande.
Sauf quand je suis à genoux.


*** Cydiss montre alors sa vielle à roue.
Fière. ***


Son créateur est dans cette ville. La musique n'est jamais venue de mes mains au travers de cet instrument. Je ne suis pas encore prête : il me faut encore deux ou trois semaines d'entrainement intensif.



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