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Les murs de la ville

Erudition au milieu des marchés

Pédagogues et Neophytes apprenent les langues.
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Sujet lancé par Bakean
Le 15-12-1508 à 19h48
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Posté par Bakean,
Le 19-12-1508 à 00h16
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Bakean

Le Luang 15 Dasawar 1508 à 19h48

 
****La situation était étonnante, presque comique au bord des murs de la cité. En effet, c'est à cet endroit précis, près des murailles et des quartiers d'habitations, près du brouhaha incessant de la place du marché que Galladara avait décidé de procéder à ses cours.

Au beau milieu du va-et-vient de symbiosés et non-symbiosés qui flanaient devant les devantures des marchands de Zarlif, négociant durement le prix d'un casque, d'une épée ou de l'ingrédient nécessaire à une potion de soin, Bakean, Leiry et Galladara étudiaient.

Leirys comme Bakean avait décidé de faire le voyage de Syrinth afin de suivre les cours de langues du pédagogue Galladara qui est résidente de Zarlif et qui bien que cela soit rare avait un peu de temps à consacrer à ses confrères.

Celle-ci enseignante depuis un certain temps avait de la culture à revendre et ne manquait pas de verbe pour expliquer les rudiments du Tydale.

Moins expérimentée mais tout aussi passionnée Leirys expliquait le Tchaë, sa langue natale.

Et Bakean lui, apprenait. Studieux et attentif depuis son jeune âge, il s'abreuvait des cours de ses deux confrères afin d'améliorer ses propres cours, et surtout, de pouvoir comprendre les autres races de poussières.


Après une journée d'étude, Bakean alla chercher de quoi s'hydrater à ses professeurs épuisée de la continuité des cours*****



Derynn Kielnas, je sens que j'ai bien progressé. Cela commençait profondémment à me frustrer de ne pas comprendre les discussions des autres races de poussières. Notamment par rapport à cet hiver et les évènements de l'activation des pilliers.

Je ne saurais être de grande aide pour le moment, mais j'aimerais bien comprendre ce que les peuples de Syfaria ont décider.

Peut être un cours de ma confection pourrait avoir lieu demain ? Peut être voudriez-vous en savoir plus sur ma langue natale, le Nelda, ou peut être souhaitez vous en apprendre plus sur la course ? ou peut être la base des soins d'urgences ? Qu'en pensez vous ?


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Leirys

Le Luang 15 Dasawar 1508 à 22h51

 
*** Leirys remerçia le Nelda pour le pichet d'eau ramené.
Après s'être rafraichie et désaltérée, Leirys profita de la pause pour voir où en était le nelda en tchaé.
Sachant que Galladara pouvais suivre la conversation sans soucis. ***


*** Avec une moue rieuse et pleine de malice, Leirys répondit à Bakean. ***


Et bien cher amis, je pense que des cours en Nelda me serait bien utiles mais nous commençons à nous diversifié un peu trop, enfin il me semble.

Je ne saurais plus où donner de la tête si j'avais le choix entre les cours de Dame Galladara en Tydale, les votre en Nelda et le fait que j'en donne en Tchae.

Qu'en pensez vous pédagogue?


 
Bakean

Le Luang 15 Dasawar 1508 à 23h18

 
**** Si les paroles de la Néophyte n'avait pas arrêté le bruit ambiant, pour Bakean s'était le silence total. Les secondes parurent durer des heures, et il semblait plus attiré par la négociation entre un non-symbiosé et un marchand concernant un manteau pour palier au froid.

Il avait tout de même réussi à déchiffrer ce que disait Leirys, après quelques secondes, et bien que légèrement dépité de ne pas avoir pu comprendre d'un seul coup malgré sa connaissance théorique ce que disait sa confrère, il fut ravi d'avoir pu comprendre ce qu'il disait.

Mais c'est en Shaï qu'il repondit, ne s'attendant pas à être compris entre ce qu'il voulait dire, ce qu'il disait, et ce qu'elle comprendrait de son Tchaë primitif.*****



Cela ne me pose pas de problème, peut être que quand nous serons arrivé tous les deux à un niveau acceptable afin de pouvoir couramment parler le Tydale, et moi le Tchaë, je pourrais vous faire cours sur ma langue, je vais d'ailleurs préparer ces cours ce soir, n'en ayant jamais donné, je crains d'être un peu dérouté au début.

Je vais vous abandonner quelques secondes, manifestement ce marchand ne comprends pas que par les temps qui courrent faire monter les prix des manteau du simple au double est un escroquerie.


**** Bakean s'écarta donc du groupe quelques secondes pour faire quelques cours de moralité à l'un et de marchandage au non-symbiosé qui s'énervait****

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Vayang 19 Dasawar 1508 à 00h16

 
***** Les oiseaux qui volaient au dessus de Zarlif pouvait remarquer quelques fusées de couleurs et de légères volutes de magie. la place du marché de Zarlif, toujours aussi bruyante de monde étaient teinté par les doux rires des enfants qui admiraient les entrainements magiques des poussiéreux présents.

Après plus de 5 jours d'enseignement acharné sur les langues, les pédagogues avaient quelques peu besoin de souffler. Bakean commençait déjà à ressentir les bienfaits de ces cours de langues, notamment pour la compréhension des fils de pensées qui le harcelaient constamment.

De ce fait, il avait pris le temps de se consacrer à sa nouvelle passion, la magie de l'entropie. Cette sphère de magie puissante et mystérieuse qu'il est capable d'utiliser s'avère pourtant tout aussi difficile à contrôler.

Il regrettait que Renald Gath ne soit plus là, ces indications se révelaient fort utiles lors de ses entrainements.

Il avait passé la journée à amuser les enfants par des exercices simples permettant de comprendre le fonctionnement de l'Anarkan, et avait tenté deux fois un sort de Jambes de feu, enfantin pour n'importe quel autre entropiste mais qui pour lui demandait une somme d'effort et d'énergie magique incroyable.

De plus, il ne pouvait prétendre encore pouvoir devenir un réel mage car après deux sorts, son energie magique était déjà entièrement dissipée. ****

Baak dit :

Te décourages pas, c'est toujours difficile au début et cela pour n'importe quel fou qui voudrait apprendre cette magie.

Mais c'est que tu me soutien maintenant ? tu es malade ?

**** Bakean par reflexe tenta de toucher le front de Baak son mou, pour vérifier s'il n'avait pas de fievre. Se rappelant un peu trop tard qu'il n'avait pas un poussiereux en face de lui il se contenta de tapoter le dessus du bout de nuage qui le suivait. Malheureusement, la maladroitesse du tapotage était tellement palpable qu'il ne put éviter l'éclat de rire moqueur de son compagnon. Après quelques secondes ou Bakean observait avec une surprise non dissimulé la façon dont les mous riait, son sujet repris son sérieux. *****
Baak dit :

Depuis que je suis là, on va dans des villes on prends des cours, en on donne, on discute on marche, on cours, on se prends des torgnoles par les abbérations, mais tu es toujours pas fichu de te défendre.


Je n'avais jamais prévu de devenir un mage de combat, ou un surveilleur, je suis quelqu'un de pacifique et je ne cherche que la connaissance.

****Devant l'air courrouçé de Baak, Bakean analysa ses paroles, afin de trouver le caractère blessant de celles-ci, sans succès. Le Nuage, d'une voix réprobatrice et enervée fit donc la remontrace au poussiéreux****

Baak dit :

Je m'en moque que tu veuilles devenir un rats de bibliothèque, ou le meilleur des professeurs. Regarde cette neige, écoutes les conversations. Les termes "fin du monde" sans dans toutes les têtes. Et toi, pauvre être chétif, tu vas rester planqué à attendre que d'autres se battent pour toi ? Non, tu vas apprendre à te défendre d'une part, et à aider les poussiéreux à repousser la menace. Et si tu es pas capable de faire ça, ne compte plus sur moi.


**** Touché au vif Bakean repris aussitôt avec un ton défensif propre à un élève courrouçé essayant d'éviter une punition.****

Mais c'est ce que je fais, je vais quand même pas aller me suicider dans les collines maudites, je n'arrive même pas à survivre sur une route. Mais j'ai pris les choses en main crois-moi, je maitriserai l'entropie, j'aurais mon lannae, et j'irais défendre comme tout poussiéreux nos terres et notre île.

Baak dit :

D'ici-là on sera mort gelé...


***** La discussion continua et le volume s'emplifia mais tournait plus comme un jeu d'argumentation ou chacun tentait de trouver la faille de l'autre comme c'était très souvent le cas entre le mou et son symbiosé. Devant ce spectacle pathétique et futile, les enfants ennuyés s'étaient écartés pour reprendre les jeux de leur ages, les passants un peu curieux s'arretait en souriant pour écouter la conversation et les deux tchae regardaient le duo d'un air médusé.

Si les volutes de fumées avaient disparus, et si on ne pouvait plus voir des boules de magies pur s'échapper des mains de Bakean, d'Azolan ou de Leirys, Zarlif était toujours aussi bruyante, malgré la nuit qui s'avancait.
****



Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

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