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Les basses fosses

Le conte

Aux petits et les moins grands
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Sujet lancé par Tillial
Le 07-11-1507 à 15h31
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Posté par Tillial,
Le 07-11-1507 à 15h31
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Tillial

Le Merakih 7 Nohanur 1507 à 15h31

 
*** Tillial descendit les escaliers à toute vitesse, manquant plusieurs fois de les dégringolés. Il avait reçu une promotion! Ses talents de barde avaient enfin été reconnus, il sautillait sur place en chantonnant, ce qui avait pour effet de saccader quelques peu ses paroles.

Ce n'est quand remarquant une demoiselle se bouchant les oreilles, qu'il notifia que sa voix était trop remplie d'émois.

Il décida alors de marcher jusqu'au marché, afin de se calmer.
Assit et réjouit, il observait la foule qui s'activait, sans arrêt.

C'est alors qu'un garçon attira son attention, un petit être parmi les grand tchae, une fourmi pour un Nelda...
A sa mine dépareillée, et à ses airs de guerrier embusqué, il ne fallut pas longtemps à Tillial pour reconnaître un jeune affamé un tantinet encrassé...

Celui-ci s'emblait attendre, jusqu'au moment ou il se lança, et s'empara d'un fruit qu'un citoyen lambda, avait rangé, dans son sac de plusieurs tâche.
Le voleur était habille, et la proie fut docile, ne ressentant aucun contact, ne fit pas attention à son sac....

Le gamin courrait dans les ruelles, haletant, tournant au croisement, en se retournant fréquemment, mais ne remarquant pas qu'il était poursuivit.

Il s'arrêta au coin d'une bâtisse et y entra.
Tillial, de loin, l'accompagna, le jeune artiste entra, sûr de lui, et alla jusqu'un endroit, ou il trouva une bande de jeunot réuni.

Les enfants présents furent fort surpris, l'un d'eux, visiblement plus hargneux, avec des yeux de feu, s'élança...
Et se jeta dans les bras du poursuivant artistique. ***


Tillial! Oh ça faisait longtemps! Tu t'en es finalement sorti, je ne pensais pas que tu y arriverais!

Salut, p’tit bourgeon, c'est ça les jeunes pousses? Tu as bien grandit en si peu d'temps.

Aah arrête, dit pas ça d'vent les tout p’tit... Ca m'gène.

*** Soudainement la voix du garçon changea de ton, son étreinte disparut et une noire pensée dans son esprit apparut. ***


Qu'est tu fais ici, que t'avais-je dit? Tu es partit, tu ne pouvais plus jamais revoir le nix!

*** Tillial répondit sur le même ton. ***


Ben alors, il ne fallait pas te jeter sur moi ! Et puis d'ailleurs la bourse là... Elle est à moi! Et puis, qui te dit que c'est pour cet endroit, ou uniquement pour moi que je viens là...

*** Tillial ramassa la bourse, puis, passa voir les enfants, se remettant du choc qu'ils avaient ressenti précédemment, mais, une boulle apparut dans le cou du musicien, bougeant silencieusement les yeux et effrayent les enfants ici prisent.

Mais Tillial entendait, lui. ***


dit :
Ooh qui sont tout ces gamins, tu les connais, c'quoi ce petit endroit, c'est mignons, blablablabla.


Ohlala, mais cache toi, ils te voient! Ils n'ont pas de moue eux, tu leur fais peur!!

dit :
Ah zut, tu as raison...


Bon je ne pensais ne faire que passer, mais là, il va falloir les consoler, je n'aime pas les voir pleurer...

Dit, p’tit bourgeon, ils sont combien? Ils s'appellent comment?

Je ne peux pas te répondre, on est plus du même monde, je te l'avais dit...

Je vois, alors, petits garçons sans non, laisser moi vous conter, l'histoire du jeunot, qui de sa vie se lassait et qui…

Arrête, tu ne va pas commencer à parler, ils ne connaissent pas, tu leur fais peur! Les adultes, qui plus est de la bulle bleue, n'ont jamais découvert cet endroit, ce refuge. Tu crois que tes petites histoires vont les calmer?

Si tu n'aimes pas les histoires, tu n'as qu'à te boucher les oreilles. Comme tu le sais, mon rêve s'est réaliser, et je n'ai jamais renoncé à la liberté, tu as monté se groupe, mais regarde, ils sont pétrifier...

Il était une fois un jeune adolescent en quête d’aventure, la routine de chaque jour le lassait, et le peu d’on il vivait ne le réjouissait, ils ne connaissaient pas ses parents, et, il se languissait du peu du respect que sa condition inspirait au gens qu’il délestait.

Un jour, il avait quitté sa ville natale, pour se rendre dans le Mortir, endroit mystérieux, lieu de chaque légende.

Or donc il advint qu’un matin de printemps, pendant que l’adolescent marchait dans les forêts, il entendit un cris strident :
« Vous ne pouvez pas faire attention où vous marchez, non ? »

Un coup d’œil devant, un coup d’œil derrière, il n’y avait rien dans les environs.
Il entendit à nouveau la voix et regarda à ses pieds : Un puce le regardait d’un air fâché.

« On ne vous a pas appris à ne pas frapper les plus petits que soi? »s’exclama l’insecte.
« Excusez-moi, madame, mais je ne suis pas habitué à ce genre de forêts. Je suis en quête d’une noble action à accomplir, pouvez-vous m’aider ? » Interrogea le garçon.
« Tu n’es pas si ingrat que ça, pour un géant, comme tu m’es sympathique je veux bien t’aider, tu ne l’avais probablement pas remarqué, mais à côté de toi se trouve une grotte, son entrée est cachée de par sa petite taille, mais grâce à cette cape, tu pourras y entrer » dit la puce, en indiquant un bout de tissu sur son dos.

Puis la petite puce décrocha le tissu, et voilà que celui-ci grandit, grandit, jusqu’à devenir une cape. « Enfile donc ça ! Et sans discuter s’il te plait ! » Ordonna la puce. Le jeune adolescent, la ramassa, puis l’enfila, et il devint aussi petit que la puce elle-même. « Cette grotte, est en fait l’entrée d’une fourmilière, la reine est fière de sa place forte, et organise des concours, si tu parviens jusqu’à elle sans te faire repérer, elle te donnera le pouvoir de te changer en l’animal de ton choix à n’importe quel moment. Par contre, si tu échoues, tu seras son esclave jusqu’à la fin de ta vie… » Raconta la puce, d’une voix entraînante, puis glaciale.

L’adolescent, répliqua alors que nul danger ne lui faisait peur, et il s’engouffra dans la fourmilière. Au mur, un panneau dominait, on pouvait y lire : étranger, ici le silence règne, apprend à le respecter ou sert le à jamais. Le message ne l’intimida point, mais le mis sur ses gardes, et c’est, à pas de loup, qu’il s’avança dans la fourmilière.

Il voyait les ouvrières aller et venir, transporter des vivres ou des larves, autour de se flot continu, il apercevait des guerriers, tout en muscles et en chairs, cela ne faisait aucun doute, seule l’agilité et la discrétion lui permettraient d’atteindre son but.

Alors, c’est de couloirs en couloirs de sombres passages en sombres passages, qu’il progressa. Il aperçut un panneau indiquant la salle du trône, il s’y engagea, croyant sa quête déjà terminée et ouvrit une grande porte. Mais la reine était mauvaise perdante, et avait disposée là son plus puissant guerrier. « Ah ! Croyais-tu ainsi triompher du pouvoir de notre toute puissante reine ? Si tu veux passer, et bien il faudra me vaincre ! » S’écria la fourmi noire qui gardait la porte. « Peu importe ta taille ou ta force, je saurais te vaincre ! Approcha donc, sombre esclave !

La fourmi, bien que forte et grande, n’était pas très intelligente, et fonça tout droit sur le jeune adolescent, qui se recula d’un bond
La fourmi, ne put freiner, et alla percuter une poutrelle, qui supportait la galerie, ce qui provoqua l’effondrement de celle-ci et ensevelit la fourmi noire.
Alors le jeune adolescent ouvrit la porte, et annonça qu’il avait triomphé de la garde de la fourmilière, et qu’il était venu réclamer son dû. La reine, maussade, du reconnaître sa défaite, et récompensa le brave adolescent du pouvoir de la métamorphose
. Le jeune adolescent, sortit alors du donjon, droit et fier, remercia la puce et puis se changea en aigle, pour survoler le pays en quête d’autres aventures.


*** Au fur et à mesure, que Tillial, contait, les enfants se calmaient, et le regardaient, puis leurs yeux commencèrent à briller, captiver, par le récit du barde se faisant conteur.
Lorsque les derniers morts cessèrent de briller dans les esprits des gamins, Tillial déposa un petit sac, contenant quelques fruits et autres morceaux de pains, et s’adressa au chef de la petite troupe. ***


Tiens, c’est pour eux, je suis rassuré maintenant, je ne viendrais plus te déranger… Tu peux dormir tranquille’, seuls les chats resteront ceux qui connaissent la position de ton « repaire ».
Au revoir, mon ami.

… Salut.


*** Le jeune barde repartit, prenant soin de cacher sa présence, du mieux qu’il s’en souvenait, au abord de la maison, puis repartit dans les rues de Farnya. ***


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