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Les langueurs du marché

Un nouvel étal sur la place du marché

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Sujet lancé par Aktarion
Le 24-09-1507 à 22h34
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Posté par Aktarion,
Le 06-07-1511 à 22h32
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Aktarion

Le Luang 24 Saptawarar 1507 à 22h34

 
*** Aktarion était revenu dans Farnya. Sa nouvelle recontre avec sa moue, Kléa, l'avait un peu bouleversé, mais il s'était très vite habitué à sa présence et l'appréciait déjà fortement.

Ce qu'il avait le plus de mal à assimiler, c'était toutes ses voix dans sa tête, ce brouhaha incessant. Mais déjà, il commençait à mieux pouvoir trier tous les messages lui arrivant.

Alors qu'il marchait dans les ruelles de la Cité Rouge, il réfléchissait encore au moyen qu'il pourrait utiliser pour pouvoir gagner sa vie. ***


dit :
A quoi tu penses ?


Tu te fous de moi ?! Tu le sais pas peut-être

*** répondit-il à sa moue d'un air surpris. ***


dit :
Oui, bon, je posais la question pour dire de briser le silence. T'es bien silencieux depuis un moment...



Ben, je m'disais qu'il fallait que j'écrive au précepteur, pour demander une autorisation d'exercer.


dit :
Bonne idée. Allez, viens on va à la Halle !


*** Après quelques détours dans les ruelles, qu'il connaissait comme sa poche, ils arrivèrent devant la Halle des Corporations. Là, Aktarion sortit un petit calepin de sa poche et entreprit de rédiger une lettre.

Amusée, Kléa Molette le laissa faire... ***


"Cher Meussieu le Précepteur,
Ou Meussieur le directeur de la alle si notre bon Prince a pas le temps de s'occuper de ça,

Je vous écri pour vous demandé une autorisation d'exercé le métier d'ouvrier bohême.

Eh oui, je voudrais ouvrir mon commerce et devenir artisan, mais comme je sais pas encore quel métier je veux faire exactement (et que je sais tout faire, demandé à mon ancien patron il vous le dira... euh non, lui demandé pas en fait), je voudrais faire partie du Syndicat de ceux qui touchent-à-tout, les ouvriers Bohêmes.

Merci beaucoup.

Aktarion le freluquet."


*** Assez content de lui, il posta la lettre dans la boîte aux lettres de la Halle. Un rire pouffa dans son esprit. ***


Ben quoi, qu'est-ce qu'il y a ?

dit :
Hum... et moi, à quoi je sers alors ? C'est bien la peine d'avoir un mou si c'est pour te taper encore toutes les corvées administratives à l'ancienne ! Sois moderne, mon ptit gars !


Tu veux dire que j'aurais pu envoyer un message télépathique ?!


dit :
Ben oui, le Précepteur a un mou lui aussi !


Et tu m'as laissé faire ?!? En plus, je fais plein de fautes, j'vais avoir l'air de quoi moi ?!

dit :
Hi hi hi.


*** Le visage d'Aktarion s'empourpra. ***


Tu pouvais pas le dire avant ?! Viens là, toi que j't'attrape !!! Grrrrr !

***
Après une course poursuite perdue d'avance, Aktarion, essouflé, se décida alors à envoyer une pensée au Précepteur, dans l'espoir que sa requête aboutirait. ***


 
Aktarion

Le Matal 25 Saptawarar 1507 à 18h38

 
*** Quelques heures plus tard, alors qu'ils cherchaient le meilleur emplacement restant sur la place du marché, Kléa stoppa net. Aktarion qui suivait derrière, distrait et le nez en l'air faillit lui rentrer dedans.
***

Hé, qu'est-ce qui t'prend ! Préviens quand tu...

*** Elle le coupa net. ***


dit :
Communication télépathique pour toi ! Je crois que tu devrais prendre sans tarder, ça m'a l'air important.


Ah... Ben, vas-y, passe-moi la communication au lieu de bavarder alors !

*** Dès le contact établi, il sentit une certaine autorité dans le message, il devina le nom et la fonction de son interlocuteur avant même qu'elles lui apparaissent en télépathie. ***


Prince Ethan ? Que me vaut l'honneur de votre... euh... "pensée" ?!

*** Il écouta patiemment ce que le Précepteur avait à lui dire.
***

Ah, euh, merci M'sieur, enfin, j'veux dire Prince, enfin mon Précepteur.

*** "Oh là là, tu dois avoir l'air d'un véritable couillon, tu es ridicule" pensa-t'il en son for intérieur tout comme il adressait ses remerciements à son supérieur hiérarchique.

Une fois la communication achevée, il laissa exulter sa joie. ***


Youhou, tu t'rends compte Kléa ? J'ai été accepté parmi les ouvriers bohêmes ! Super. On va pouvoir s'installer à notre compte tous les deux !!!

*** Il se mit à courir et sautiller dans tous les sens. ***


dit :
Eh bé, un vrai gamin... Alors, c'est ça, le plus grand artisan de tous les temps ? Hahaha.

***
Courant entre 2 étals, il stoppa d'un coup sa course folle. ***


Tiens, on va s'installer là. Ca m'a l'air bien placé. C'est ici qu'on viendra vendre notre production le jour de marché ! Allez, viens, on va demander l'autorisation pour cette place à la Halle !

*** Quelques minutes plus tard, un panneau en bois, fraîchement peint, tronait au dessus de l'emplacement, surplombant un étal en bois composé de deux tréteaux et une grande planche. On pouvait y lire :

"AKTARION ET KLEA - Artisans ouvriers Bohêmes - Créations en tous genres. ***


 
Tartavok

Le Julung 27 Saptawarar 1507 à 19h01

 
*** Après avoir fait lcommandes et affaires en ville, le vieux Tchaë que nous aimons tous pointa le bout de son gros nez, ses hardes qui puent et son regard curieux devant le panneau. Il était tard, peut-être étaient t'ils absent? ***


Aktarion? Etes vous là?

*** Attendant une réponse, ayant la flemme de vérifier au niveau du sol, à droite et a gauche de sa personne, il se contenta donc d'observer "l'établi" de l'ouvrier Bohême...peu de choses...et où était donc l'aiguille de tailleur qu'il lui avait promis? Il ne pouvait donc pas lancer ses tests et expériences en attendant le retour du locataire des lieux.] ***


dit :
C'est curieux je dirait qu'il à l'air aussi exaspérant de désordre et de folie que toi...pas sérieux pour un artisan un simple tréteau..
Remarque ça vaux mieux, comme ça quan tu approche avec tes mains baladeuses ils ont moins de choses à remplacer


Javyn...tu es vraiment d'un irrespect au delà du tolérable tu sais? Moi de mon temps les mou étaent pas comme ça ils étaient plus...plus...euh...

*** Pour une fois oui pour une fois, il semblait que le disqe aà radotage était enrayé par quelque chosse. Le mou en fournit la réponse ***


dit :
Bah ouais: t'a jamais connu de Mou quand t'était jeune pour la simple et bonne raison que t'en avait pas ...a quel plaisir de voir ça...je me délécte..au moins un peu.


*** Interloqué le vieux Tchaë fut secoué de soubresaut, faisant ressembler sa silhouette à un volcan de tissus sur le point d'entrer en éruption...puis cela se calma...lorsqu'il aperçut le seau de peinture avec un pinceau à côté de l'établi ***


Eh bien voilà de quoi se détendre...

*** Encore une fois le pire était à venir... ***


 
Aktarion

Le Julung 27 Saptawarar 1507 à 21h37

 
*** Arrivant sur la place du marché, Aktarion était en grande discussion avec sa mou lorsqu'il aperçut Tartavok au loin devant son étal.

Coupant net sa conversation, il s'approcha du vieux Tchaë et de son mou, enthousiaste de voir que quelqu'un s'intéressait à son "atelier". ***


Tiens ! Vous v'là Tartavok ! Vous avec donc honoré mon invitation ? eh bien voyez, mon étal se compose de choses modestes pour le moment. Et l'endroit où j'travaille est tout aussi modeste, comme je vous l'avais indiqué : je travaille là où je le peux ! C'est-à-dire partout où il y a suffisamment d'place pour m'étaler...

J'ai pas eu le temps hier de faire plus d'emplettes, mon matériel d'artisan ne s'est donc pas beaucoup étoffé. Mais je ne désespère pas de pouvoir vous faire profiter de bons outils flambants neufs ! J'ai cru comprendre que vous aviez une ptite attirance pour les engins explosifs !

*** Le jeune Tchaë fit une mine contrite. ***


Je n'ai malheureusement pas les ingrédients pour vous observer expérimenter une nouvelle recette. Cela aurait pu m'intéresser au plus haut point !

Peut-être que c'est mieux comme ça pour mon étal de fortune ? pensa-t'il en son for intérieur...

Pendant ce temps, Kléa était en grande conversation avec Javyn, trop heureuse de pouvoir enfin parler à un mou.

dit :
Tiens, salut toi !

*** Chuchotant. ***


Alors, comment il est le tien ? Moi, ça va, mais c'est vrai que des fois il me met un peu les nerfs en pelote. Toujours à me faire des blagues vaseuses, pfff...


 
Tartavok

Le Vayang 28 Saptawarar 1507 à 21h09

 
*** Tartavok sembla complétement obnubilé par le pot de peinture qu'il avait vu, et ignora complétement Aktarion pendant de longues et inconfortabl minutes...(pour l'ouvrier bohême et les mou, est il nécéssaire de le préciser? Il renifla la peinture en en prenant au bout du pinceau, ce qui laissa une jolie trace sur son gros nez du a ses main tremblante et ses gestes légérement imprécis, dut a la fatigue..et à l'âge ( qui a dit sénilité?) Il se mit enfin à parler ***


C'est étrange, je ne reconnais pas l'odeur de cette peinture...ou bien ma mémoire me joue des tour ou bien cette peinture n'est pas la peinture standard Ak rylique utilisée dans mon jeune temps. Peut-être juste de la Vater prouf anti pluie inventée par le mage Théophile Flitwick...Ou bien peut-être...

*** Javyn, blasé se contenta de finalement intervenir ***


dit :
OOh, Foldingue, tu sais qu'il est là, ton apprenti? Si tu lui dit pas bonjour il risque de se barrer tu sais ça? pff j'vous jure.

*** Javyn dirigea aussitôt son attention sur le mou d'Aktarion et finis par répondre, désabusé ***


Bof, C'est un pauvre vieux bige qui me sert d'excus pour aller touché un peu de tout, et surtout un peu de jonc a l'occasion ainsi que voir toute sorte de truc farfelus...il a besoin de moi ce truc, je lui donne pas cinq minute sans moi...je lui suis indispensable...alrs je reste qu'est ce que tu veux....mais des fois...il va au delà de toute limites...t'imagine même pas...
*** Il revint vers son compagnon de symbiose un bref instant et lui dit beaucoup plus séchement cette fois ci ***

Oï, Tartavok, ce serait bien de parler a ton sembable tu sais, sinon il va finir par s'impatienter...


*** Complétement dans son analyse et son expérience, occupé a jeter de la peinture un peu partout autour de l'étal, il finit par lever les yeux vers le jeune ouvrier bohême ***


Ah bonjour, bonjour, bonjour, j'avais justement fini ces test avec cette peinture, dites moi d'où viens-t-elle? Qui l'a faites? Puisque je suis là je peux examiner cette aiguille de Tailleur dont vous m'avez parlé? Et donc acceptez vous ma proposition? J'ai d'ailleur une autre offre a vous proposer, histoire de faire un peu plus sérieux, directe conséquence de notre travail commun:


*** Il lacha brutalement son pinceau, qui retomba, colorant le bas de ses chiffons portatif, et envoyant par la même occasion une volée de goutte sur son interlocuteur. Il se rengorgea, non pas pour s'excuser mais pour annoncer sur un ton important: ***


QUAND nous gagnerons vous et moi, avec l'aide des autres marchand de la bulle ce concour pour construire la machine de nettoyage la plus perfectionnée qui ai jamais existée, nous aurons a nous deux 300 Girasol. En économisant encore 60 girasol soit en considérant nos salaire journaliers hum douze jours supplémentaire d'économie au maximum nous serons capable d'acheter un VRAI magasin où nous pourrons faire de VRAI inventions...et commeinévitablement le cout des logement baissera autour de nous nous pourrons même a long terme acheter deux autre maisons historie de ne pas dormir dehors, cher apprenti. Qu'en penses tu? Paré a tenter l'aventure?

*** N'attendant pas la réponse d'Aktarion il se remis à examiner l'étali de fortune et le panneau de bois...murmurant ***


Chêne, 45...no probablement Orme, 40...arf la peinture gache tout et je vois mal d'ici...

dit :
Eh voilà...tu as un aperçu de ce que je vis tous les jours...et encore, tu n'es pas en symbiose avec lui...


 
Aktarion

Le Luang 1 Otalir 1507 à 21h59

 
*** Aktarion observa le manège du vieux Dépanneur pendant quelques minutes, amusé de le voir s'intéresser à quelque chose d'aussi banal que de la simple peinture.
Ce bricoleur là n'était décidément pas commun, et d'une curiosité à toute épreuve ! ***


Euh, eh bien, j'ai acheté cette peinture au marché, tout simplement. Mais je n'peux pas te dire qui l'a fabriqué ! En revanche, je peux te donner l'adresse du vendeur, tu pourras aller lui d'mander...si toutefois il accepte de te révéler son secret ! Autant dire que cela risque d'rester un mystère.
***
Ecoutant ensuite les propositions de Tartavok, il opina du chef tout au long de son explication, s'essuyant au passage les gouttes de peinture qui l'atteignaient. Il s'écarta légèrement pour se mettre hors de portée des projectiles colorés, puis finit par répondre. ***


En ce qui concerne le concours, j'avais plutôt dans l'idée d'faire une oeuvre en commun avec les autres artisans de la Corporation, comme tu l'précises d'ailleurs, car toutes les compétences sont utiles. Et de ce fait, j'pensais qu'la récompense, si jamais on gagnait, serait repartagée équitablement entre tous ! Ca m'semblerait normal !

Quant à utiliser cet argent pour acquérir un magasin ou un entrepôt, ce point va être discuté lors de notre grand Conclave ! On aura donc tout loisir d'en débattre, mais j'pense effectivement qu'ça pourrait faire un bon apport pour ce projet.


*** Après avoir exposé son point de vue, Aktarion observa son confrère de la Servitude, curieux de voir sa réaction (ou de voir ce qu'il allait encore sortir d'imprévu de ce phénomène...) ***


 
Tartavok

Le Matal 2 Otalir 1507 à 15h44

 
*** Et adieu son projet d'atelier artisanale Tartavok et cie...ah la jeunesse, insouciante incapable de prévoire sur le long terme...Tant pis, il l'aurait son atelier...plus tard.
Patience est l'apanage des vieux disaient les mauvaises langues qu'il avait cotoyé bien longtemps auparavant. Lui est en vie. eux sont mort. Fi de la petite explication. Pris dans ces pensée strictement pragmatique Tartavok finit par faire, continuant à examiner les alentours...au cas où un élément intéréssant lui aurait échappé ***


Dommage, un réparateur...de même qu'un ouvrier bohême a besoin d'un espace de travail pour stocker et travailler en toute sécurité...

*** Il se tu subitement comme si il avait épuisé toute conversation, regarda les quelques maisons environnantes puis finit par faire ***


Si nous ne pouvons avoir un chez soit a deux autant avoir un palais pour une guilde...donc voici ce que je propose là dessus: nous nous y mettons tous, je supervise, du fait de ma longue expérience...nous gagnons ces 300 girasol...et la corporation de la servitude oeuvre pour pouvoir se payer une maison d'une taille comparable a celle d'une villa:

Nous pourrions y avoir nos atelier respectif, nos magasins, en bref tout ce dont un bricoleur peut rêver et ce avec la plus grande classe...j'ai consulté les prix à la mairie...comptons 900 girasol environs...


*** Il émit un long soupir qui eut pour effet de faire baisser notablement le volume de tissu/Tchaë puis finit par reprendre en prenant une longue inspiration ***


Nous en reparlerons donc très bientôt je pense, pour le mment j'ai à faire aux jardins d'Ykéna...je reviendrais vous voir sous peu...a moins que ce ne soit le contraire...tout dépendra du nombre de nouveauté que vous aurez...Oh pendant que j'y pense...Une lste de vos services avec les prix serait une bonne chose...

dit :
J'y crois pas...il a autant d'expérience en marchandage que moi j'en ai en combat...et il donne des conseil...plus c'est vieux plus ça fouine ces choses là...Pfff


T'as pas bientôt finis de râler a chaque fois que je parle? Javyn...tu me rappelle ma mére par moment, tu sais ça?

dit :
Heureusement que j'en ai pas de mére donc...


*** Le vieux Tchaë continua ainsi a pérorer et discuter violemment avec son mou, oubliant pour un temps l'artisan...tout en restant en face de l'étal de l'artisan bohême..permettant à tout les passant de voir la dispute...et ainsi de le fuir pour éviter ce babillage intempestif...tout ceci semblait bin mal partit... ***


 
Aktarion

Le Dhiwara 7 Otalir 1507 à 18h02

 
C'était jour de marché aujourd'hui. La rue où se trouvait le petit étal de bois était moins fréquentée qu'à l'accoutumée, du fait de l'expérience de l'Oorthisanisphère qui allait avoir lieu quelques rues plus loin.

A cette distance, il n'y avait - du moins l'espérait-il - pas grand chose à craindre. Aussi Aktarion prit-il le temps de s'arrêter quelques heures à son étal pour proposer sa marchandise avant de se rendre au conclave. Il avait enchainé les allers retours entre la halle et son étal, pour s'exercer, et y avait même rencontré un confrère.


*** Il mit les mains en porte-voix : ***


PROMOTION SUR LES TENUES RENFORCEES. Eh oui, madame, eh oui, monsieur, la tenue est à 7 Girasols aujourd'hui. 7 Girasols, une misère quand on sait le temps qu'elle peut vous faire gagner lors de vos trajets en montagne ! Allez, profitez-en, y en n'aura pas pour tout l'monde.


Le prix était un peu bas, mais Aktarion espérait ainsi écouler son petit stock, et gagner de quoi confectionner d'autres armures ou armes. Il pourrait ainsi travailler pendant le conclave.

Continuant à déclamer son annonce inlassablement, il s'égosilla ainsi jusqu'à ce qu'un client daigne pointer le bout de son nez...


 
Séraphine

Le Merakih 10 Otalir 1507 à 14h13

 
*** Une jeune tchaë s'approche des étal et regarde à droite et à gauche. On remarque très vite qu'elle à ses mains dans le dos et qu'elle tient un petit calepin et un crayon de bois. Par moment quand elle voit quelque chose qui lui plait elle prend des notes et parfaois fait des petits dessins

Attirée par l'annonce elle s'approche de l'étal dont l'écritaux attire son regard ***


Citation :
AKTARION ET KLEA - Artisans ouvriers Bohêmes - Créations en tous genres




 
Séraphine

Le Merakih 10 Otalir 1507 à 22h06

 
*** L'étale lui semble bien sympathique mais elle ne voit personne derrière pas plus de Aktarion que de Kléa.

Après quelques minutes d'attente elle se décide à reprendre son chemin à travers le quartier des artisans ***

Tant pis

 
Aktarion

Le Luang 15 Otalir 1507 à 22h13

 
Après avoir passé quelques heures à déblayer les gravats éparpillés dans le jardin d'Ykena, Aktarion regarda autour de lui. La situation semblait s'améliorer et il en fût satisfait.

Il se mit donc en route pour redescendre les marches du grand escalier, avec le sentiment de ne plus être très utile là haut.

De plus, des affaires qu'il avait reportées suite aux récents événements l'appelaient maintenant.

En arrivant dans la ville basse, il fit un détour par le quartier des marchands et s'arrêta devant son étal. Prenant l'écriteau et un pot de peinture, il prit quelques minutes pour modifier son panneau.

L'ancienne mention "Ouvriers Bohêmes, création en tous genres" était barrée et on pouvait maintenant y lire :


Ecriteau a dit :
Aktarion et Kléa - Forgeurs de lame - Armes tranchantes et contondantes de belle facture.


Puis, il épingla un petit papier sur le panneau :

Petit papier a dit :
En déplacement au conclave de la Bulle Rouge, à l'extérieur de la ville - Me joindre par mou interposé ou pour ceux qui n'en ont pas, par missive ou coursier. Je reste disponible pour toute commande.


Satisfait, il se dirigea vers la Halle. Il lui fallait régler quelques formalités avant de quitter la ville.

dit :
Dépèche-toi, ou tu vas manquer le début du conclave !


Oui, ben, tu vois bien que j'fais c'que j'peux. J'peux pas m'téléporter comme toi, moi !

Sa moue était décidément mal lunée en ce moment.

Les quelques formalités administratives furent rapidement réglées. Le précepteur avait bien préparé le terrain.


Bonjour, c'est ici pour déclarer un nouvel étal de la Corporation de la Fourniture ? demanda-t'il à un guichet à l'extérieur.

Une vieille Tchaë ridée lui tendit un formulaire bleu et lui récita d'une voix machinale :


Oui, voici le formulaire 4C, n'oubliez pas de remplir aussi le verso, sans quoi votre requête ne sera pas étudiée et vous serez obligé de remplir le formulaire 5Bis, qui vous...

Déjà, Aktarion ne l'écoutait plus, et s'empara du précieux document.
Il le remplit rapidement, le tendit à la guichetière puis rentra dans la Halle.

Il lui fallait recontrer l'orfèvre des lames pour apprendre une nouvelle recette avant de rejoindre le conclave.

Alors voyons voir, où est-il déjà cet orfèvre ? J'ai hâte de connaître la recette des disques de guerre...



 
Aktarion

Le Luang 27 Saptawarar 1510 à 22h11

 
*** Près du quartier des marchands, une silhouette familière au quartier déambule. Elle s'arrête entre deux échoppes; là où plusieurs mois auparavant se dressait un petit étal. Il ne reste évidemment rien de la planche de fortune et des tréteaux laissés là par leur propriétaire voici bien longtemps. ***

Kléa Molette dit :
A quoi tu t'attendais ?! Ils ont bien évidemment tout débarrassé après ton départ. Ca encombrait un peu la voie publique, tu crois pas ?

*** Le teint hâlé et buriné par de nombreuses saisons passées dehors, le jeune homme qui observe le petit coin de ruelle a bien changé depuis son départ en voyage. Les cheveux ébouriffés et la barbe mal rasée lui donnent un air négligé. Son sourire auparavant comme figé sur sa jeune frimousse a disparu. Au lieu de cela, une grande lassitude semble avoir remplacé la bonne humeur de l'ancien artisan. ***

*** Aktarion haussa les épaules. ***

Je sais bien, Kléa. Je venais juste faire un pélerinage sur les lieux où j'ai été si heureux. De toutes façons, je suis pas sûr d'avoir envie de rouvrir un magasin. Pas maintenant en tout cas. On verra plus tard. Faut d'abord que je me pose quelque part. Je suis crevé. On verra plus tard pour le reste.

*** Trouver une auberge. Prendre un bon bain. Manger un bon repas. Dormir dans un bon lit bien chaud. Voilà tout ce qui le préoccupait pour le moment. Depuis le temps qu'il était sur la route... ***


 
Aktarion

Le Merakih 6 Otalir 1510 à 22h09

 
La même silhouette repasse au même endroit.

Cette fois-ci, le jeune homme a meilleure allure : ses vêtements sont neufs et propres, son visage est souriant, et le pas rapide et sûr.
Cette fois-ci, Aktarion ne s'arrête même pas devant l'ancien emplacement de son étal. Il n'y jette même pas un regard.

Derrière lui, une boule bondissante essaie de suivre tant bien que mal son pas décidé.


Kléa Molette dit :
Hé, tu voulais pas rouvrir ton étal ? C'était là... Mais, attends-moi bon sang !


Non, Kléa. On oublie l'étal. Finies les ventes à la sauvette sur un bout de trottoir ! C'est plus pour nous, ça.

Un sourire s'esquisse sur les lèvres d'Aktarion. Il pense à son nouveau projet.

Kléa Molette dit :
Ah bon ? Mais... tu as dit...


J'sais c'que j'ai dit. On va bien rouvrir un commerce.

Il se tourna vers Kléa.

Il fut un temps, tu aurais déjà lu dans mes pensées pour savoir c'que j'allais faire. Là, tu m'étonnes ! Ha ha, tu mollis, Molette, tu mollis... lui lança-t'il, narquois, en rigolant.

Il regarda à nouveau droit devant lui, suivant un itinéraire qu'il connaissait par coeur.


Kléa Molette dit :
Hé, mais on arrive dans la rue de ton atelier...


En effet, ils étaient arrivés à l'angle de la Rue des teinturiers et de la Rue du marteau d'airain.

Son atelier se trouvait précisément ici. Les vitres étaient presque opaques à cause de la poussière. Aktarion sortit un pendentif de sous ses vêtements, auquel était accrochée une clé. Il la glissa dans la serrure, fit jouer le mécanisme, et poussa la porte. Celle-ci s'ouvrit en grinçant.

Des toiles d'araignée, en veux-tu en voilà, une épaisse couche de poussière, des outils rouillés posés sur un établi. Le spectacle était assez désolant, et pour tout dire presque déprimant. Cela n'affecta pas le moins du monde le nouvel armurier.


Et voilà. Rentrés au bercail. Qu'est-ce t'en dis, Kléa ? Ca va faire une échoppe sympa, non ? On va remplacer les fenêtres donnant sur la rue passante par une grande vitrine, pour faire rentrer plus de lumière et exposer nos oeuvres. Un bon coup de propre, un rafraichissement des murs, une enseigne à pendre devant la porte et hop, le tour est joué ! On va transformer une partie de l'atelier en échoppe !

Allez hop, au boulot !


Aktarion retroussa ses manches. L'endroit allait être radicalement transformé.

 
Aktarion

Le Merakih 6 Julantir 1511 à 22h32

 
*** Au fond de son atelier, Aktarion trépigne. Mieux, il exulte même, ayant un mal fou à cacher son excitation. Jusque là, il a fait preuve d'une patience prodigieuse pour arriver au résultat qu'il escomptait. Et, après plusieurs durs mois de labeur, maintenant qu'il touchait au but, il avait de la peine à continuer à travailler laborieusement. ***

Hmm, oui... j'comprends mieux pourquoi j'arrivais pas à terminer ce truc. C'est vraiment délicat dis donc cette étape. Voilà, comme ça. Aktarion tirait la langue, tentant de se concentrer sur la dernière ligne droite. Il faut en fait les mettre une à une... Doucement... Là...

*** Il essuya la sueur qui perlait sur son front. Enleva ses gants, et se recula de quelques pas pour admirer son chef d'oeuvre. ***

Youpi, ça a marché !!! Hé hé, enfin finie ! Hé bé, Kléa, l'a fallu s'accrocher pour arriver à comprendre les toutes dernières subtilités. Mais, là, ça y est, j'crois qu'j'y suis arrivé ! Regarde ça !

Kléa Molette dit :
J'crois qu'tout l'consensus t'a entendu crier, coco. T'étais tellement excité qu't'a ouvert tes vannes télépathiques toutes grandes...

Ah. Oups.

*** Il adressa une excuse confuse à l'adresse de ceux qu'il avait pu déranger par une télépathie aussi brouillonne puis demanda à Kléa de couper la liaison. ***

Bon, c'est pas grave, allez, viens, on va la mettre en vitrine !

*** De retour dans ses pensées joyeuses, Aktarion se dirigea en sifflotant vers l'entrée de son échoppe. ***


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