Chaud. Il faisait chaud.
Chaud. C'était aussi la manière dont on pourrait considérer les premiers contacts de la symbiosée avec la milice de Farnya.


Ça avait fait :

"Halte ! Qui vive?!"

Ça avait tiré juste après. Forcément... Elle n'avait pas eu le temps de se présenter. Quel tintamarre les tromblons Tchaë avaient fait en transperçant les mailles de sa robe d'acier, sous sa cape noire… Elle était à… cinquante mètres devant les portes de la cité et n'avait pas manifesté.

Quelques coups bien mals placés mais suffisant pour la faire battre en retraite et s'effacer dans l'Ombre des murailles de Farnya...
Elle avait retiré la robe d'acier, jeté sa bourse de Hyalins, et toujours dans l'ombre, elle avait escaladé la muraille, pour que nulle patrouille trop curieuse ne vienne la perturber...
Elle avait senti le sang couler le long de sa jambe, et avait du mal à reprendre son souffle. Mais cela était une situation de l'entrainement de l'apprentie. Ce qui ne tue pas vous rend plus fort. N'est-ce pas? Et on doit serrer les dents dans les situation extrêmes pour encore et toujours plus avancer.
Foutus Tchaës ! Ils n'avaient même pas attendus qu'elle s'explique, hein? Une cape suspecte, une brève sommation et pouf, elle avait vraiment failli y passer.

La Tchaë s'était posé ensuite sur la muraille et s'était effacée vers les escaliers, menant aux rues, et toujours dans l'ombre, elle était là, assise sur les marches regardant sa robe d'acier, qui lui avait certes, sauvé la vie, mais était dorénavant fichue.
L'acier n'arrêtait pas la poudre. Deuxième leçon.
La première étant que la garde était paranoïaque? Ou était-ce un phénomène populaire?

Bon… Elle rabattit son capuchon et toucha ses côtes… Les balles avaient ripé, aucune n'avait pénétré, sévèrement ralenties par son armure et pourtant, elle respirait difficilement…
Booon.
La situation n'était pas terrible, terrible…
A l'ombre de son porche, elle regardait les gens s’affairer de ci de là, vivement. Les rues étaient bien animées. ...

Personne ne semblait l'avoir remarqué… dans le bazar que c'était, en même temps... Ou bien n'était-ce qu'une impression?
Elle plaça retira son capuchon, laissant ses cheveux noirs au vent, et, petite gens parmi les petites gens, elle s'engagea dans les ruelles sans mot dire, vigilantes…

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Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Le régisseur déambulait dans le marché. Il était heureux d'être de retour en ville et le manifestait pas un jovialité débordante.

Il avançait donc furetant, fouinant, inspectant ........

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Le danger pouvait venir de n'importes quel symbiosé qui aurait la mauvaise idée de s'intriguer et de s'occuper de son cas...
Elle toussa...
Elle regarda la paume de sa main entrouverte : du sang...
Voilà qui allait devenir problématique... Pour le moins. Où était le problème... Elle cracha encore une fois ses poumons, laissant à chaque fois de petites gouttes de sang s'échapper de ses bronches...
Sa poitrines lui faisait mal. Il fallait qu'elle s'assoie...

Un banc... Elle s'assit, sur le côté du marché, et reprit son souffle un instant. Sa respiration était sifflante et le sang commençait à affluer à son visage...
Un malaise passager... Rien de grave, hein?
Ou alors... Oh, bonne Dame.

Kiavè dit :

Comme si c'était facile... Elle épia le petit barbichu qui marchait dans sa direction l'air jovial... Petit, c'était le mot... Il mesurait une tête de moins qu'elle... au moins....
Singuliers symbiosé que voilà donc...

Une nouvelle quinte de toux lui déchira la gorge en feu.

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Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Le régisseur était sur son territoire et vérifier l'activité des prolos était toujours une chose très importante pour lui. Pour cela il utilisait déjà depuis bien longtemps tous les stratagèmes possibles pour voir ce qui pouvait se cacher sous la croute tranquille des apparences. Il n'affichait pas ouvertement sa symbiose ou ses compétences magiques mais deux aptitudes étaient souvent discrètement sollicitées pour percevoir ce qu'il souhaitait percevoir.

La présence d'un symbiosé au marché était devenue chose rare. mélinos bien que embourbé dans sa torpeur matinal ressenti la présence de Kiavè.

Le régisseur perçu cette présence inconnue sans encore cerné son origine.

.... la présence d'un symbiosé ?? non la présence d'une symbiosée

Sa curiosité naturelle attira alors ses pas dans la direction de Témia.

Mais rapidement Mélinos avait disparu, il n'était plus dans la poche du régisseur laissant ce dernier aux fraises. Alors que le régisseur tentait de comprendre pourquoi la boule cubique l'avait laissé ainsi .....

Mélinos dit :

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Le mou bondit et rebondit en voyant son homologue se poser comme ça juste à côté de lui :

Kiavè dit :

S'ensuit une observation intriguée du Mou rond autour du Mou carré...
Il lui avait parlé en Shaï... Etait-il démasqué?.. Kiavè flotta tout autour et finit par se poser à côté de son homologue avant de lancer un :

Kiavè dit :

Un râle retentit à côté d'eux...
La Tchaë, les mains sur la poitrine s'était écroulée au sol, une écume rouge aux lèvres :

Kiavè dit :

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Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mélinos dit :

Pendant ce temps la, Jeaneudon pestait à l'idée de savoir le mélinos en vadrouille. Il lui avait pourtant demandé de rester discret sur le marché. Quoi qu'il en soit il était à vu des deux mous

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