Bienvenue dans le forum de Farnya
Les ruelles de la cité pourpre.

Un plan presque sans accroc

Où l'histoire qui démontre que le Clephte ne perd jamais la main
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Sujet lancé par Tchik
Le 01-05-1512 à 14h39
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Posté par Arda Oria,
Le 11-05-1512 à 12h13
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Tchik

Le Matal 1 Manhur 1512 à 14h39

 
***
Le chariot. Attelé.
Le message. Diffusé.
Jusqu'à Arameth même.
Le recrutement avait bien fonctionné.
Les vivres, le matériel, les sacs...que manquait-il à l'inventaire?
L'argent...

Tout était pratiquement prêt, il ne restait plus que quelques éléments du Visioscope à peaufiner -notamment une grosse pièce de métal qui devait être livré dans les jours à venir-. Et évidemment, à continuer de jouer profil bas.

En fait, c'était même la seule préoccupation du Sieur Terenor désormais. Il ne passait pas un coin de rue sans vérifier ses arrières. Dans ses fibres fraternelles, la paranoïa aigüe avait refait surface et il s'imaginait des agents infiltrés de la Noire partout. Là, caché sous cette caisse. Ou peut être ce forgeron qui fait semblant de forger? Et cette vieille et son enfant?

Tiens, c'est comme celui là : pourquoi il regardait Galchik?
Peut être un agent du Clephte déguisé en mendiant?!

Ah ben non...c'est le Frère Tanlamin, je ne l'avais pas reconnu, pensa très fort l'ingénieur.

Rassuré par ce visage connu, il tourna au coin de la rue et se dirigea vers...

***



Interrupteur Enclenché!

 
Arda Oria

Le Matal 1 Manhur 1512 à 17h04

 
*** De nombreuses semaines s’étaient déjà écoulées depuis le retour du jeune Tchaë de la cité d’Arameth, lorsqu’il s’était établi là bas, il avait d’abord pensé y rester des jours, puis les jours se transformèrent en semaines, les semaines en mois puis les mois en années.

Il n’avait rien manqué des événements, mais il laissait leur résolutions aux ‘’héros’’, assez fou pour croire que leurs interventions avait un impact suffisant pour ébrouer les aspirations de celui capable de mettre le peuple Nemen en défaut.

Sans parler de ce dernier voyage en haute mer, la folie serait encore une excuse, mais cela s’apparentait surtout à de la stupidité …

Du haut d’un toit de chaume, il scrutait Farnya, vide des ses soit disant ‘’héros’’ parti parcourir les routes autrefois si dangereuses pour eux, mais que la plupart des êtres sous symbiose avaient su apprivoiser.

Le son du marteau percutant l’enclume résonnait au milieu du brouhaha et de la cohue de la population vacant à son quotidien … un quotidien disparu de la ville d’Oriandre. Au milieu de tout cela un Tchaë à la démarche étrange, il se retourna une fois, deux fois, trois fois …

La discrétion incarnée … on dirait bien que je ne suis pas le seul fantôme à être revenu du néant.

Le Tchaë se leva en doute discrétion et traversa deux trois chaumière avant de bondir dans la rue au sein de laquelle s’engageait l’ingénieur.

Le temps d’effectuer une torsion avec ses jambes pour se redresser, il se retrouva nez à nez avec l’intéressé. ***


Mes sincères salutations Frère Ingénieur, le hasard de notre rencontre est une aubaine ne trouvez vous pas ?

Bien heureusement pour vous, je profite de ces affres du destin pour vous apporter de bienséante nouvelles. Vous pouvez dès lors retrouver calme et sérénité, car je vous apprends dès lors, que malgré vos craintes, vous n’êtes suivi par personne.

Du moins pas aujourd’hui … toutefois, il se peut que dans les secondes qui suivent notre conversation, il en devienne un tout autre état de fait, à moins que …


*** Sa voix ne devint alors à peine audible qu’à quelques centimètres. ***


A moins que vos intentions ne soient plus un secret pour moi-même.


Moi disparu? En balade tout au plus.

 
Tchik

Le Matal 1 Manhur 1512 à 17h27

 
***
A moins que...
Dents serrées, visage grimaçant, et ne cachant pas sa désagréable surprise.
La probabilité de croiser un clephtien était grande.
Celle de croiser un fantôme l'était moins.

Arda Oria.
Vu son introduction, il voulait aller droit au but.
Cela ferait gagner du temps en pourparler.
Un chantage à demi-mot.
Une seule alternative.
***

Une aubaine, oui.
Certains disaient que vous aviez déserté.
Je suis ravi de voir qu'il n'en est rien et que vous vous souciez de ma sérénité.

Et de mes intentions.
Ce n'est pas dans l'habitude des nos Frères de Symbiose.
Je m'y étais presque habitué.


***
Une réponse grinçante.
A l'attention de qui voudra.
Même si il n'était que deux au coin de cette rue, la pensée était une attaque en zone.
***

Bien, discutons, jeune Frère.
Lesquelles de mes intentions intéressent le Clephte?


***
Autrement dit : est ce que tu es là en représentant de ta loge?
Et surtout : qu'est ce que tu sais concrètement?
Deux questions pour le prix d'une.
Jour de solde.
***



Interrupteur Enclenché!

 
Arda Oria

Le Matal 1 Manhur 1512 à 18h51

 
Généralement nous ne somme pas avare en renseignements, nous nous contentons juste de tous ceux à notre portée sans distinction, mais aujourd’hui étant un jour faste je me contenterais ceux qui vous entraine à travers les rues de notre belle ville, la chevelure au vent, et les yeux dans le dos.

Plus particulièrement pour les yeux dans dos si je devais être un brin plus précis.

Vous savez, l’île de Syfaria n’est pas si grande, mais toutefois assez pour que les noms restent dans les cités, et lorsqu’un nom franchi les murailles ce n’est jamais pour une raison anodine. Au sein d’Arameth, le nom des étrangers ne résonnent que deux manières, pour ses actes ayant transcendés l’histoire, ou pour des actes commerciaux, légal ou non.

Or vous n’avez pas l’étoffe d’un héros … donc votre nom n’a du être cité que pour quelques obscures affaires.

Quelle fût donc ma surprise qu’à mon retour, entendre parler d’une certaine personne, dont je vous laisse deviner le nom … une coïncidence ? Un mot inventé pour ceux qui ne savent pas trouver.

Non … mon réelle soucis est le surplus d’informations, voyez vous, j’ai connu un Tchaë, qui se nommait Hermenegilde, un brave gaillard soit dit en passant, celui-ci avait pour projet de vendre les secrets de la Technologie Tchaë aux Aramethéens, je vous fais fit de son histoire, mais son sort fût peu enviable.

Quoiqu’il en soit, je tiens personnellement à vous éviter une situation semblable, alors si vous pouviez m’expliciter les raisons qui vous poussent à commercer secrètement avec l’étranger, et à monter une caravane j’en serais fort aise.

Car dans le cas contraire …




Moi disparu? En balade tout au plus.

 
Tchik

Le Matal 1 Manhur 1512 à 19h43

 
***
Il n'en avait peut être pas l'air, mais Galchik mordait.
On respecte les Vieux cons, espèce de jeune con!
Autant les premiers mots l'auraient décidé à rompre un peu le silence...
...autant les suivants eurent sur lui un effet inverse.

Un grand sourire devant l'effronterie de ce garnement.
Il secoue la tête négativement.
***

Oui, j'ai souvenir de l'histoire de ce Herménégilde. N'étiez vous d'ailleurs pas son avocat?
Cela avait fait beaucoup parler au sein des Bulles, et à la Noire, il est resté de vous des rumeurs parfois déplaisantes.
Surtout après votre "volatilisation"...

...je suis sûr que le Général serait ravi de nous avoir tous deux dans un bureau.
Vous lui raconteriez vos 'vacances' en Arameth?

***
Apparemment, le Sieur Terenor n'aimait pas qu'on le bouscule verbalement.
Et il ne s'effrayait pas de menaces aussi frontales.
Mais il ne prenait pas non plus un air offusqué.
Au contraire, il souriait.
***

Ne vous apprend t-on pas au Clephte à savoir à qui vous vous adressez?
Insulter mon intelligence par une manoeuvre que vous employez pour faire parler les mauvais créanciers et les faussaires, cela ne vous sera d'aucune utilité.

***
En dehors d'éventuellement se fâcher réellement avec Terenor.
Le visage de l'ingénieur affichait cependant un sourire sincère et conciliant.
Presque comme si il pardonnait à Arda, ce comportement si entreprenant.
Un comportement de noiraud...

Tchik se rapprocha même de lui et posa un main sur son épaule.
***

Ecoutez, Arda, mettons tout cela de coté.
Surtout pour un "surplus d'information" : vous ne cherchez qu'à satisfaire votre curiosité.
Je le comprends et je n'y vois pas de mal.

Mais laissez vos mauvaises habitudes prises -et vos chantages- auprès des confrères.
Je ne suis pas un condamné à mort, ni un tueur en série venu de l'étranger.
Nous pouvons avoir une discussion tranquille entre bon esprit de la Bleue.
Ne croyez vous pas?



Interrupteur Enclenché!

 
Arda Oria

Le Matal 1 Manhur 1512 à 20h16

 
*** Arda soupira, un instant laissant apparaître une mine amusée. ***


J’admets que ma curiosité est l’instigatrice de tout ceci … si mon excès de verbiage vous à heurté un tant soit peu, c’est que mes talents sont restés intact.

Toutefois, il n’y a guère d’autre histoire que la votre qui éveille ma curiosité ces temps-ci. Depuis la chute des Nemens, la Paix n’a jamais été aussi … paisible …

Je suis donc tout ouïe à votre épopée, replongée moi dans les intrigues du monde la symbiose. Cette histoire de loge secrète me fascine, ça me rappel un peu la légende de la loge des fils d’Aleph qu’on m’a conté il y a de cela des années.

Passez donc devant Sir Bolchok.


*** L’air insouciant et détendu, Arda déballait le peu d’informations qu’il possédait, sur une affaire dont il ne savait visiblement rien au final, il était maintenant évident qu’il faisait ça pour s’occuper, et peut être en sortir quelque chose en chemin. ***


Moi disparu? En balade tout au plus.

 
Tchik

Le Matal 1 Manhur 1512 à 22h01

 
***
Et Galchik passa devant.
***
Personne n'a cure de la Symbiose et de ses affaires. Pas même les Symbiosés.
Par contre, les histoires de "loges secrètes et de cultes voués à Harko", cela suscite des fantasmes.
Dans l'un comme dans l'autre, les recherches sont entravées.


***
Ils arrivaient dans un quartier faiblement peuplé de la Bulle Rouge. En lisière des Basses Fosses.
L'ingénieur fit signe au Clephtien de s'approcher pour lui parler à voix basse.
***
L'Analyste du Clephte m'avait aidé un temps.
Les circonstances nous ont éloigné : la Paix n'a rien eu de paisible depuis des mois. Croyez moi.
Par moment, je crois voir des Fils d'Aleph à tous les coins de rue. Car ils existent encore bel et bien.
Et pas seulement sous couvert de pseudos-Loges mystiques, Enfants d'Ourh, ou propagandiste zélés du Carrousel.
Vous voyez le genre?


***
Les Enfants d'Ourh? tout le monde connaissait ces illuminés qui prêchaient les origines de la Fraternité et la béatitude devant notre nouvel Eden. Des frères en bures qui parlent fort et n'ont pas beaucoup de cervelles. Ils rabâchent des préceptes au goût de guimauve périmée. Ils ressemblent presque à des Témoins du S'sarkh par moment.
A l'inverse, la Sourde Plaie et les disciples de Nicosar étaient des groupuscules bien plus obscurs et dont on avait pensé qu'il s'agissait de simple "légende", tout comme les Fils d'Aleph.

Galchik avait l'air d'avoir bien étudié la question, mais il parlait avec une certaine retenue. La volonté sans doute de ne pas tout révéler ou trop en dire dès maintenant. Il évoqua cependant une remontée en surface de ces Loges depuis les "derniers évènements". Les philosophies fatalistes avaient le vent en poupe au sein de la chère Fraternité. L'ingénieur donnait l'impression toutefois de jauger Arda Oria. Tous deux se jaugeaient en réalité. Et "plus si affinités"?
***
Pour en revenir à ce qui vous amenez...je prépare un petit...enfin, un long voyage.
Puis-je espérer que cela reste entre nous?



Interrupteur Enclenché!

 
Arda Oria

Le Merakih 2 Manhur 1512 à 20h02

 
*** D’un pas distrait, Arda avançait, tendant tantôt une oreille à Tchik, tantôt une oreille ailleure. Ecoutant et répondant à chaque occasion. ***


Il faut dire que les êtres de symbiose ont une fâcheuse tendance à s’intéresser aux événements qui les dépassent, et à s’éloigner du commun que représente le train train quotidien.

*** Arda s’arrêta un instant et porta son attention sur son interlocuteur qui avait baissé d’un ton. Il baissa d’un ton à son tour. ***


Ces démagogues nihilistes … ils sont si nombreux que le remue-ménage produit à fini par évincer la peur au profit des rumeurs et des tergiversations fatalistes, ce qui n’altère que peu le quotidien qui s’est forgé, contrairement aux derniers événements qui ont tout chamboulés.

Toutefois la prudence n’est pas une option, et les derniers événements furent d’autant extraordinaires qu’il serait folie de ne pas prêter l’oreille à ces propos.

Quand à votre entreprise, sachez que le Clephte garde plus de secret qu’il n’en révèle, imaginez le temps qu’il nous faudrait chaque jour passer à faire des rapports autrement, j’en suis malade rien qu’en l’imaginant. Quand aurais-je alors le temps d’aller courtiser ?

De plus …


*** Arda baissa encore de deux tons. ***


Chuchoter nous rends encore plus suspect.

*** Arda laissait paraître sur son visage le sourire joyeux d’une stupide blague. ***


Où allons nous ?


Moi disparu? En balade tout au plus.

 
Tchik

Le Julung 3 Manhur 1512 à 19h01

 
***
Les secrets.
En garder plus que ce qu'on en révèle.
Le maître du Sieur Terenor. Et de toute la Fraternité. Il fit toutefois mine de ne pas réagir à cette remarque.
L'ingénieur était d'avantage surpris de constater que le jeune Clephtien ne fut pas plus curieux au sujet des Loges secrètes. Déjà lassé par le sujet? Arda Oria avait véritablement besoin de se trouver une occupation et leur rencontre allait peut être résoudre deux problème en un coup.

Au bout de la ruelle, un peu d'agitation.
Galchik s'arrête à une porte, l'ouvrit, puis passa devant.
A l'intérieur, deux jeunes visages, un plus vieux. Beaucoup de grimoires, des plumes, de l'encre, des piles de tableau et de sigles, des glyphes inscrites sur de grand parchemin, des symboles abscons reproduits comme si l'on avait cherché à les apprendre. Ou à les traduire. Oui...ils avaient des allures de copistes de la Bleue...ou de cryptomage. Ils portèrent leur regard vers les deux arrivants, mais Galchik les ignora et fonça vers une pièce au fond où il invita Arda à entrer.

L'Expérimentaliste fit le tour du bureau, poursuivant son discours, mais sur un autre ton.
Celui de la confidence.
***

...il y a des conditions dans lesquelles il n'est pas évident de travailler, Frère Oria.
Même les centres chromatiques de nos Bulles n'offrent que peu de quiétude.
Vous mieux que quiconque savez qu'il est important de se protéger.
Même si cela vous drape de mystère et suscite les pires rumeurs.

Ma retraite dans les Basses-Fosses, il y en a eu certains pour dire que j'étais devenu fou et m'étais transformé en arbre, hinhin...

***
Un certain Iucounu en eut les branches qui frémir.
Tandis qu'il parlait, Galchik récupéra un sac, qu'il se mit à remplir de feuilles et d'ustensiles.
***

...certaines tâches vont nécessiter beaucoup de temps.
Et pour lesquelles je peux déléguer la conduite.

Cependant, hors de question de gaspiller ce répit.
Un ancien projet prenait poussière dans un de mes tiroirs et c'était l'occasion parfaite de le ressortir.
Et d'aller prendre l'air et la température de Syfaria.

***
Ce disant, il continuait de ranger des affaires, comme des bagages.
Le moins qu'on puisse dire était qu'il ne disait pas tout. Il n'y était pas obligé. Et il essayait au maximum de rester le plus vague possible sur "le travail", les "projets", les "collègues", etc.
Le contraire aurait été surprenant.
***



Interrupteur Enclenché!

 
Arda Oria

Le Julung 3 Manhur 1512 à 21h07

 
*** Arda entra et ses yeux trainèrent un peu partout, comme pour un enfant qui découvrait quelque chose de nouveau pour la première fois. Un pas … deux pas … puis un claquement de porte plus tard, le Tchaë sembla plus décontracter, et son expression changea du tout au tout, son regard avait perdu sont étincelle infantile et gagné en finesse. ***


Enfin au calme, ici les murs ont les oreilles usées comme un vieux Krepion dégarni, il est véritablement épuisant de discuter des évidences alors que milles sujets plus tumultueux nous brûlent les lèvres.

*** Arda tenta de survoler quelques notes avant des les regarder disparaître une à une dans le sac. ***


Surveiller Farnya, l’évidence même n’est ce pas ?

*** Arda lance un objet avant de la rattraper habilement. ***


Le moindre fait, le moindre geste, les moindres rumeurs, les moindres paroles, entre l’affaire Flymeur, l’assaut du Tark Nal, la chute des Nemens, chacun de vos mouvements de lèvres est analysés. Il en va de même pour moi dès que je sors de la pénombre.

Vous aviez raison sur un point Tchik, rien n’est plus paisible depuis longtemps au sein des cités, ici ou ailleurs.

Chaque rumeur de loge est remontée, et parmi celles que vous avez si bien citées, nous n’avons rencontrés que des impasses. Ceux qui en parlent le plus en faisaient bien évidemment le moins.

C’est d’ailleurs ainsi que j’ai entendu parler de votre loge secrète expérimentale. Toutefois, je ne suis pas rat de bibliothèque, et je ne tire que rarement mes informations de parchemins. Sur ce point, vous avez surement plus à m’en apprendre que je n’ai jamais du en lire.

Mais chaque chose en son temps n’est ce pas ?

Des pièces de cuivre, de la verrerie, des loupes, des outils, des pioches et maintenant des parchemins, des bibelots … et quelles provisions ?



Moi disparu? En balade tout au plus.

 
Tchik

Le Vayang 4 Manhur 1512 à 19h45

 
***
Galchik fit mine de ne pas réagir à l'évocation de "sa loge secrète".
Et il profita de la seconde question pour esquiver le sujet.
Même si sur le second, il souhaitait aussi ne point trop en dire...
***

De grandes quantités. Pour plusieurs semaines.
Ou du moins, de quoi tenir jusqu'à un village ou un campement pour se ravitailler.
Il se peut en fin de compte que la durée soit indéterminée.
L'important est de partir au plus vite.

***
Pourquoi y avait-il cette impression que l'ingénieur souhaitait à tout prix quitter Farnya?
Le projet dans lequel il s'embarquait n'était pas qu'un prétexte. Ce n'est pas possible.
Mais l'attitude du tchaë laissait quelques questions en suspens.
***



Interrupteur Enclenché!

 
Arda Oria

Le Sukra 5 Manhur 1512 à 13h37

 
Et vous comptez partir seul ? Au risque de rencontre des escrocs, des voleurs, des pillards ou même des tueurs, ce qui reste un moindre mal au milieu de cette nature hostile où la mort rode à chaque pas.

Avec un attelage plein à craquer, de la nourriture à en attirer les moindres monstres affamés à l’odorat un peu développé, loin de la sécurité certes relative des murs de la cité.

Nous partons quand ? Je ne voudrais rater cela pour rien au monde !

Puis avoir de la compagnie pour discuter lors d’un voyage est indispensable, faite moi confiance sur ce point.


*** Arda restait égale à lui-même, mais il semblait évident que dans son esprit fusait de nombreuses questions, et de nombreuses réponses hypothétique. ***




Moi disparu? En balade tout au plus.

 
Tchik

Le Sukra 5 Manhur 1512 à 17h05

 
***
Le jeune clephtien avait vu juste.
La nature était hostile et c'était d'ailleurs pour cette raison que...
***

...je ne comptais pas partir seul.
Et paradoxalement, c'est aussi la raison pour laquelle je tiens à garder tout cela secret.

***
Disant cela, il s'était tourné vers Arda et le regardait droit dans les yeux, tout en lui tendant un parchemin.
Un regard insistant et qui se passait de commentaire : l'agent Oria entrait de plus en plus dans la confidence.
En déroulant le parchemin, il pourrait découvrir une annonce, comme une offre d'emploi. Écrite en rabäan. Ce qui expliquait les rumeurs venues d'Arameth. A quoi jouait donc l'ingénieur?
Tous ces mystères n'étaient pas que des excès de zèle. Des prises de précautions, une organisation, des préparatifs. Cela ressemblait à un plan de bataille. Après sa retraite dans les basses fosses, Sieur Terenor s'essayerait-il aux manoeuvres de diversions?
***

'Nous' devions partir il y a 3 jours, mais il y a eu un contre-temps.
Le Frère Athor ne devrait plus tarder à revenir. Notre départ se ferait sous l'Attente.

***
Il faisait référence aux Accablements.
Tchik s'était mis à l'astrologie? Décidément...
***

Et votre compagnie est la bienvenue. La confiance sera une denrée qu'il me faut aussi ménager.
Tout ce que je vous demande est de n'alerter personne. Pas même vos proches.
Nous partirons de nuit pour rejoindre un lieu de rendez vous hors de Farnya.



Interrupteur Enclenché!

 
Arda Oria

Le Dhiwara 6 Manhur 1512 à 12h31

 
*** Une fois le parchemin entre ses mains, ses yeux en parcouraient les lignes. ***




Le genre d’annonce pour les intrépides, à laquelle je n’aurais sans doute jamais répondu de ma propre initiative. Bien qu’il en soit autrement pour moi.

Soit, je serais de l’équipe, et vous avez gagnez mon silence par la même occasion. Je vous laisse pour l’instant vos secrets, nous aurons plus de temps qu’il n’en faut pour discuter de vos projets sur les routes.

Il va me falloir me préparer à mon tour, j’ai vu de nombreuses personnes périr en dehors des murs, même bien préparées, certaines des aberrations qui rôdent ont vite fait de déchiqueter le plus préparé des guerriers qui n’aurait même pas cherché querelle.

Les lanceurs de sortilèges quand à eux s’en sortent honorablement, c’est d’ailleurs pour cela que je me suis moi-même lancer dans les affres de l’Arkane. Mais je ne suis qu’un amateur, et j’aurais besoin de quelques sortilèges avant de me lancer dans cette entreprise.

Comme un prêt, si vous avez les moyens de mes les fournir pour le jour du départ je peux vous en fournir la courte liste.





Moi disparu? En balade tout au plus.

 
Tchik

Le Dhiwara 6 Manhur 1512 à 16h17

 
***
Voilà des propos qui ressemblaient aux termes d'un contrat.
Une négociation rondement menée. Chacun y trouvait son compte.
Et peut être même plus...
***

Je ne suis pas scribe, Frère Oria.
Mais demandez moi toujours, on ne sait jamais...

***
La porte s'ouvrit alors et un jeune tchaë fit dépasser sa tête et prononça à peine quelques mots "Sieur Terenor. La première tenue est arrivée..." ce à quoi coupa court Galchik en faisant un geste d'humeur pour bien faire comprendre que ce n'était pas le mot de parler de ça.

La porte se ferma donc aussitôt.
***



Interrupteur Enclenché!

 
Arda Oria

Le Luang 7 Manhur 1512 à 19h50

 
Peau de verre, Oeil de l'Aigle et Contingence Naturelle, font partie des sortilèges à mon niveau qui sont fort utile à l'extérieur.

Je ne roulais pas sur les pierres à Arameth, je vous rendrait la somme dans les semaines qui viennent.


*** A ce moment précis une jeune Tchaë fit irruption interrompant la discussion devenu purement pratique, avant de venir ajouter une ligne à la liste des interrogations du membre du Clephte. ***


*** Une fois la porte de nouveau close ... ***


Décidément, qu'elles surprises m'attendent ...

Moi disparu? En balade tout au plus.

 
Tchik

Le Matal 8 Manhur 1512 à 15h18

 
*** Ne tenant pas compte des interrogations d'Arda, l'ingénieur posa le sac à terre, puis appela : "Frère Neurde?".
Aussitôt le sus-nommé ouvrit la porta et attendit une instruction qui n'allait pas tarder.
Sieur Terenor avait fait le tour du bureau à nouveau et ouvert un tiroir. Il en sortit une feuillet qui portait des inscriptions imprimées et quelques fraiches signatures, le retourna et pris une plume pour ajouter une mention au dos.

Si tôt fini, il le tendit au Frère Neurde.
***

Mènes cela à la L.E.I.
Dis leur que je n'ai pas reçu les moulures pour les aiguilles. Le Grand Dédale devra attendre mon retour pour la "traduction" qu'il m'a demandé. Pareil pour le prototype.

***
Son regard se posa sur Arda Oria, l'invitant de sa main à suivre le Frère Neurde.
***

Voilà, Frère Oria, je propose que nous nous tutoyons désormais.
Quelques écritures, un billet à ordre à endosser, et tu devrais avoir suffisamment de girasols pour tes achats.
Cela t'en coûtera le remboursement différé et d'accompagner le Frère Neurde chez notre créancier.
A très bientôt.



Interrupteur Enclenché!

 
Arda Oria

Le Vayang 11 Manhur 1512 à 12h13

 
Et bien soit, je serais donc à l'affût de tes nouvelles.

*** Arda fît alors signe à Neurde et sortie de la pièce ne premier. Une fois celui-ci revenu à sa hauteur, les deux Tchaës se dirigèrent vers leur prochaine destination. ***


Ma première dette ... où est passé l'époque ou j'empruntais sans conditions de remboursement ... enfin bref.

*** Arrivé à destination la transaction fût assez longue, doute, suspicion. Arda s'adresse à Neurde. ***


Cette ambiance me manquais, rien que de voir leur esprit fusé de mille et une idée d'escroquerie me remplit de plaisir.

*** Après un long examen du billet et les explications de Neurde la somme dite fût enfin débloquée. ***


Je me retire, si il n'y a rien à rajouter merci pour la compagnie.

Moi disparu? En balade tout au plus.

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