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Les langueurs du marché

Lendemain de fete.

Deception
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Sujet lancé par Carline
Le 22-08-1507 à 10h38
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Posté par Delöriand,
Le 28-09-1507 à 18h16
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Carline

Le Merakih 22 Agur 1507 à 10h38

 
Carline se reveilla un peu plus tard que d'ordinaire, et lorsque son regard ambré fixa les poutres de bois sombres au dessus de son lit, sa première pensée fut pour son professeur qui n'était pas venu à la soirée de la veille.
Elle se sentait idiote d'avoir pu croire qu'il viendrait, et rafirma sa résolution.
D'un geste souple elle sauta dans un pantalon de toile légère, se débarbouilla le visage, attacha la masse vivante et exaspérante de ses cheveux avant de descendre le petit escalier de bois presqu'en courant.


Hep Mademoiselle!

Son propriétaire. Carline s'arreta net et se tourna vers lui, son visage soudainement affable.

Vous m'avez pas réglé cette semaine !

Vous aurez votre loyer ce soir,
assura t elle avec son plus beau sourire. Ses récents achats de parchemins l'avaient laissé sur la paille, et elle se demanda comment elle allait pouvoir régler le Tchae aigri qui la regardait d'un air suspicieux.

Sans attendre de reponse elle s'enfonca dans le marché grouillantde monde, de parfums et de marchandises, ses pas rapides la dirigeant droit vers la bibliothèque. Elle portait sous le bras l'ouvrage à la couverture de cuir souple que Deloriand lui avait prété, et elle espéra qu'elle n'était pas trop en retard.

Elle prit une inspiration inquiète lorsqu'elle vit sa silhouette sous le porche, réprima un sourire, et, le visage fermé, lui adressa la parole avec une politesse de facade.


Bonjour Deloriand, excusez moi pour le retard, je n'ai pas vu l'heure passer ce matin.


Forcément, se dit elle, avec la soirée de la veille...

 
Delöriand

Le Merakih 22 Agur 1507 à 12h45

 
*** Delöriand venait de sortir de la bibliothèque après quelques achats. Des parchemins sous le bras il referma la lourde porte. Alors qu'il se retournait il vit la jeune Carline approcher a grand pas.

Celle ci je présentai avec une voix ferme et un ton sérieux. Delöriand ne l'avait jamais vu parler ainsi. Qu'était devenue la Tchaë timide de la veille? ***


"- Cela ne fait rien Carline, je ne suis moi même pas toujours un modèle en matière de ponctualité."

*** Delöriand remarqua une légère fatigue sur son visage, et elle semblait s'être coiffée rapidement. ***


"- Du mal a vous levez ce matin? Comment était la fête?"

*** Alors qu'il prononcé ces phrases, il avait commençait a marcher dans la rue invitant la jeune fille a le suivre.
Il ressentait une chose étrange. Comme deux sentiments contradictoire. Il ne voulait pas aller a cette fête stupide ou, il serai de toute façon mal vu.

Mais... au fond de lui il sentait un certain remord de ne pas y être aller pour...

Delöriand essaya de penser à autre chose. Comment pouvait il ressentir cela? ***


"- Cela vous dérange si nous passons par chez moi? J'ai quelques affaires à y laisser."
*** Il remua les parchemins sous son bras. ***



 
Carline

Le Merakih 22 Agur 1507 à 13h50

 
Non bien sur, pas de problèmes...

Elle avait prononcé ces mots d'une voix lointaine, pensive, et marcha aux cotés de Deloriand, un peu plus loin que d'ordinaire. Elle lui en voulait de ne pas etre passé hier soir, et cette sensation la laissait perplexe, apres tout, quelle importance?

Elle eut cependant le plus grand mal à cacher sa rancune lorsqu'elle ajouta.

La fete était tres bien, j'ai rencontré pas mal de monde. Cyan, Numba, Nelle, Klimihi, Lilyeth, et puis Lzo, qui a été tres gentil d'organiser tout ceci. Il a l'air de connaitre Farnya comme sa poche, ainsi que tous les groupes, c'est impressionnant.


Vous les connaissez?


 
Delöriand

Le Merakih 22 Agur 1507 à 21h23

 
*** Au nom de Lzo, Delöriand laissa échapper un parchemin qui tomba au sol. Se baissant pour le ramasser, deux autres parchemins lui échappèrent et il du se baisser plus bas pour tous les ramasser.

Se relevant enfin, tout ces rouleaux bien serré sous son bras il repris son chemin. ***


"- J'ai rencontré Dame Cyan à la bibliothèque. Je connaît Dame Lilyeth et j'ai échangé quelques mots avec Lzo il y a peu de temps. Quand aux autres leurs noms ne me disent rien."
***
Tournant a l'angle d'une rue, ils arrivèrent en vu d'une impasse. Delöriand mena la jeune fille au fond de la rue avant de tourner sur la droite. Un escalier de bois était maintenant visible et au sommet des marches une porte de bois faisait office d'entrée.

Ils montèrent la flopé de marche et Delöriand sorti une clef de sa poche qu'il inséra dans la serrure. La porte s'ouvrit dans un bruit de rouages laissant apparaître une pièce assez grande a l'atmosphère chaude et confortable.

Bien que modeste, la pièce était confortable et son atmosphère chaude et bienfaitrice. ***


"- Faites comme chez vous, je n'en ai pas pour longtemps."

*** Delöriand, avec ses parchemins toujours sous le bras, pénétra dans une autre pièce séparée par un épais rideau rouge et bleu nuit.
Laissant son invité seule quelques instants, il alla rangé ses parchemins sur une étagère. Puis s'approchant d'un miroir accroché au mur, il regarda son reflet pendant quelques instant avant de se rendre qu'une goûte de sueur perlait sur son front et qu'il avait le souffle court.

Dehors il faisait pourtant bon car une légère brise soufflait dans les rues. Mais une chaleur étrange s'était emparée de lui et il suffoquait littéralement sous ses vêtements. Reprenant son calme il se passa de l'eau sur le visage et ouvrit les trois boutons qui tenait sa tunique laissant apparaître une chemise de soie blanche.
S'essuyant le visage il poussa le rideau qui le séparait de Carline et la rejoint dans l'autre pièce. ***


"- Excusez moi d'avoir fait long mais je ne trouvez pas un parchemin que je cherchait."

*** Il n'était pas très fier de son mensonge mais elle ne le saura jamais.
***

"- Vous...!! Euh vous...vous avez des questions a me poser?..."

*** Il se reprit maladroitement. ***


"- En ce qui concerne votre apprentissage bien sur, pas sur les...enfin je vous écoute."


*** Delöriand préféra se taire et il alla s'asseoir au sol sur un tapis apparemment neuf. Il indiqua a Carline un fauteuil et lui fit signe qu'elle pouvait s'asseoir. ***



 
Carline

Le Merakih 22 Agur 1507 à 21h42

 
Carline avait profité des quelques minutes d'absence de Deloriand pour regarder la pièce. Visiblement, son professeur était bien installé ici, mieux qu'elle et sa petite pièce mansardée, c'était certain.
Elle refoula le soucis de son futur loyer. A chaque jour suffit sa peine, se disait elle avec fatalisme.

Lorsqu'il revint, elle nota sa tunique ouverte sur sa chemise, et esquissa un sourire. Elle regarda le siège que le Tchae lui avait indiqué, puis décida qu'elle ne désirait etre assise plus haut que lui.
Elle s'installa donc sans facon en face de Deloriand, sur le tapis, en tailleur.


Tres bien, j'ai justement quelques questions.

Elle chercha ses mots.

Voyez vous, j'ai remarqué que j'ai bien plus de difficulté à lancer des sorts de Chimère que d'Essentialis, et je n'arrive pas à en comprendre la raison.

Pour illustrer ses dires, elle se concentra, fronca ses fins sourcils, les mains légèrement levée. Une lumière bleuté s'intensifia entre ses paumes, mais le sorts semblait lui échapper et une vive lueur blanche jaillit, visiblement incontrolable, avant de s'éteindre brutalement.

Carline baissa la tete, visiblement contrariée.


Je ne sais pas si j'y arriverai un jour.

 
Delöriand

Le Merakih 22 Agur 1507 à 22h44

 
*** Delöriand était soulagé que la Tchaë ne s'attarde pas sur la fête d'hier soir. Il ne savait quoi dire et serai perdu si elle abordait le sujet. Heureusement elle lui posa des questions sur la sphère de la chimère, une sphère que lui même avait du mal a maîtriser.

Carline semblait déçu de ses pouvoirs. Delöriand s'appuya sur ses mains fermé devant lui et réfléchi quelques instants.

Puis il se leva et alla s'agenouiller derrière la jeune fille. Il n'avait jamais était aussi prêt et il éprouva encore deux sentiments contradictoires. Il regretter son geste mais l'approuver en même temps.

En essayant de mettre de cotes ses sentiments, il pris les mains de la jeune fille facilement de part sa taille plus élevée. Ses petites mains dans les siennes étaient si douce et ...

Il secoua légèrement la tête pour se concentrer sur ce qu'il faisait. ***


"- Fermer les yeux."

*** Les paroles du Tchaë étaient douces et calme, et un silence pris place dans la maison du magicien. ***


"- La chimère est un magie difficile. Elle nécessite beaucoup d'entraînement et moi même j'ai du mal à la maîtriser.

La magie chimérique sert à modifier la vision des choses ainsi que leur apparence. De ce fait elle demande un degré de concentration plus élevée que les deux autres sphères que nous maîtrisons.

Maintenant...
Ecarter vos mains...voila comme ça..."


*** Delöriand guidait les gestes de Carline avec douceur mais justesse. ***


"... Sentez l'espace entre vos mains. Ce n'est que de l'air, mais vous pouvez le sentir entre vos doigts.
Vous allez vous concentrez sur cette espace, sur ce petit espace entre vos deux mains et vous allez le modifier, le transformer.

Aller y."


*** Delöriand avait lâché les mains de la jeune fille mais se tenait derrière elle prêt à agir.

***


 
Carline

Le Julung 23 Agur 1507 à 10h39

 
Comment pouvait il espérer qu'il se concentre s'il restait la? Carline eu l'envie soudaine de rire, d'un rire salvateur mais qui aurait sans aucun doute brisé le fragile rempart des convenances. Elle resta donc stoique, ses pensées volontairement dirigée vers la maitrise de ses dons.
Elle se forca à vider son esprit de toute pensées parasites, et se concentra sur l'espace entre ses mains. La magie chimérique était sans doute la plus difficile, se disait elle, à cause de la subtilité que le mage doit faire preuve. Question de subtilité, concluait elle, elle devait être vraiment pas douée.

Une légère lueur bleutée naquit sous ses doigts. Elle laissa s'échapper un souffle entre ses lèvres. La Tchae n'avait pas prit conscience d'avoir retenu sa respiration.
Bientot une sphère parfaite, d'un bleu douloureux, électrique, tournoyait entre ses mains. Carline baissa la canalisation de la magie et la sphère prit une couleur plus douce, presque pale, donnant à la pièce une atmosphère iréelle.
Une fois la Sphère maitrisée, elle se permit un sourire et tourna légèrement la tete pour regarder Deloriand.


J'ai réussi, merci.

Elle laissa s'éteindre la Sphère progressivmenent puis baissa ses mains lorsqu'elle disparu.

Que se passerait il si nous canalisions la magie Chimérique, ou n'importe quelle autre magie, à deux? Ferions nous un sort plus fort? Est ce possible au moins?

 
Delöriand

Le Julung 23 Agur 1507 à 13h44

 
*** Delöriand sourit puis il se leva pour contourner la jeune fille et s'asseoir devant elle. ***


"- Excellente question.
J'ai ma propre idée sur la question bien que n'ayant jamais expérimenter cela. Je pense que si deux personnes, sorciers en l'occurrence, mettent leur pouvoir en commun pour lancer une sortilège, cela donnerai un résultat plus puissant et plus facile à maîtriser."

***
Delöriand porta sa main dans ses cheveux dégager une longue mèche qui était venu devant ses yeux.
Puis réfléchissant un cours instants il reprit d'un ton qu'il se voulait rassurant. ***


"- Vous voulez essayer?"
***
Un sourcil levé il regardait les mains de Carline n'osant toujours pas la regarder dans les yeux. ***



 
Carline

Le Julung 23 Agur 1507 à 14h00

 
Carline acquiessa, ses yeux cherchant le regard de Deloriand. Elle ressentis une vive pointe de déception lorsqu'elle vit qu'il se gardait bien de la regarder. Elle détourna à son tour ses yeux.

Oui, je veux bien, comment fait on?

Elle réfléchit une seconde, puis son visage s'éclaira lorsqu'elle eut une idée.
Elle mit ses paumes ouvertes dirigées vers Deloriand.


Fais comme moi, si nous invoquons nos dons ensemble, peut etre que les deux sorts fusionneront...?

Elle n'avait pas pris conscience du tutoiement qui lui avait échappé et attendait que le Tchae se mette dans la meme position qu'elle afin que leur magie fusionnent.


J'espere que ca marchera, je ne suis deja pas tres douée....

 
Delöriand

Le Julung 23 Agur 1507 à 14h15

 
*** Delöriand avait ressenti comme une chaleur en lui a la suite des paroles de Carline. Son coeur battait si fort qu'il se demandait comment la jeune fille ne l'entendait pas.

S'efforçant de se calmer il leva les yeux et fut attiré par le regard ambré de la jeune Tchaë. Attiré inexorablement vers elle, il réussi à détacher son regard et a regarder ses mains.
Posant ses deux paumes contre les siennes, il remarqua la différence de taille entre ses doigts long et fins et ceux de Carline qui étaient plus court et si doux... ***


"- Il ... il n'y a pas de raison, si cela est possible nous avons toutes nos chance de réussir."

***
Carline cherchait le Tchaë des yeux et il ne résista pas longtemps avant de lever la tête une nouvelle fois pour laisser son âme se faire transpercer par son regard.
Il ne savait que dire et attendis un geste, une parole de Carline. ***



 
Carline

Le Julung 23 Agur 1507 à 21h05

 
Ne plus penser aux contacts de leurs mains, ne plus penser à son souffle, débarrasser son esprit des pensées qui l'encombrent, vider sa tete, ne laisser que le vide, l'esprit brut et la magie.

Puis, apres un coup d'oeil pour voir si Deloriand faisait le vide, comme elle, Carline commenca à lancer son esprit sur l'air qui entourait leurs mains. Dans un exercice mainte fois répété, avec plus ou moins de succes, elle visualisa une aura bleutée. Elle tendit ses sens dans cette entreprise, modifiant imperceptiblement l'air autour du point focal de sa concentration, joignant son énergie à celle du Tchae.



 
Delöriand

Le Julung 23 Agur 1507 à 23h00

 
*** Il ne voulait pas fermé les yeux, il voulait continuer a la regardé. Voyant que Carline se concentrait, Delöriand l'imita puis ferma les yeux a contre coeur.

En essayant de vider son esprit, il se concentra sur l'espace, l'air qui séparait les deux Tchaë. Il senti ses pouvoirs glisser entre ses mains et les réchauffer. Il ne devait faire plus qu'un avec la jeune fille et concentra son énergie avec elle. ***


 
Narrateur

Le Dhiwara 16 Saptawarar 1507 à 23h15

 
Les deux apprentis sorciers s'étaient longuement concentrés...
Rien en dehors du frémissement de leurs mains jointes ne vint perturber l'instant.

Frissonnants, ils tentaient l'impossible gageüre de vouloir fortifier leur sorcellerie par un acte conjoint.
De mémoire de sorcier, l'on savait bien que ce genre d'exercice était envisageable, mais...
Mais de nombreux ouvrages relataient des accidents, des perturbations... des effets pour le moins inattendus et toujours préjudiciables pour les sorciers.

Apparemment, aucun de ces deux là n'avaient pris le temps de réfléchir avant de se lancer dans cet essai pour le moins impromptu.
Fort de leur concentration, et de leur envie d'union, tout autant de sorcellerie que de cœurs et de corps, cette pugnace envie, résolue et déterminée par l'énergie de deux jeune âmes, commença néanmoins à avoir de l'effet.
L'aura bleutée grandit, lança quelque filaments de ci de là.
De longs filaments bleutés qui les effleura sur leurs avant bras, doux et sirupeux au toucher...

Ils sentirent le pouvoir affluer, les sens en alerte.
Rien de bien transcendant.
Juste... comme une porte entrouverte laisse passer un courant d'air...

Puis soudain la souffrance !
Vive, terrible, ignoble !!

Ils ouvrirent les yeux, tétanisés par la peur et sans mots tant cela les avaient surpris.
Ecartant leurs mains, ils... ils virent qu'elles étaient liées !
Elles avaient fusionnées en une masse de chairs rosâtres et mouvantes.
Soudés par leurs avant-bras monstrueusement déformés, ils ouvrirent la bouche en un cri muet de stupeur.

Puis la douleur cessa, d'un coup !
Les chairs retrouvèrent en une seconde leurs propriétés premières.
Les mains étaient redevenus scindées.

Se rejetant l'un l'autre en arrière, ils n'osaient se regarder.
A peine une dizaine de secondes s'étaient écoulées.
Leurs mains semblaient normales...
Mais...
A y regarder de plus près, de fines stries bleutées transparaissaient sous la peau.
Des raies comme des veines.
Des raies qui pulsaient encore d'une sourde affliction s'ils y songeaient.
Une douleur qui leur faisait horreur !!

Peu à peu, l'effet s'estompa, et moins d'une minute plus tard, les raies bleutés avaient disparues, ne laissant dans leurs cœurs qu'un vide sans nom d'avoir frôlé la catastrophe à vouloir joué avec des envies et des pouvoirs qui les dépassaient totalement...


 
Carline

Le Merakih 19 Saptawarar 1507 à 17h13

 
Carline s'écroula, terrifiée, le corps frissonnant devant cette expérience épouvantable.

Elle mit de longues minutes avant de regarder Deloriand, et dans ses yeux, la confiance avait laissé place à la peur. Elle déglutit plusieurs fois avant de pouvoir prendre la parole, comme si une nausée soudaine l'empéchait de proférer le moindre son.


Plus jamais....


Elle frissona une derniere fois, puis ferma les yeux pour tenter d'oublier cette expérience horrible.


Deloriand, on est fou, tenter de faire ce genre de choses sans rien savoir de comment ou du pourquoi....


Elle réouvrit les yeux, et son regard ambré se voila de larmes.

Excuse moi, c'est juste le choc....c'était affreux....


 
Delöriand

Le Vayang 28 Saptawarar 1507 à 18h16

 
*** Sa chemise était trempé de sueur et sa respiration était forte et saccadée. Assis sur le tapis a même le sol, il essayait de reprendre son souffle et son esprit.

Cette douleur et cette peur l'avait envahi si vite...
Il ne pensait pas, il ne savait pas que cela pouvait se dérouler ainsi.

De ses mains tremblantes, il essaye de se relever mais sa force l'abandonna et il ne pu que se rassoir a sol en face de la jeune fille visiblement choquée comme lui.
Il ne savait pas si cela avait changé des choses en lui, tout ce qu'il esperait consisté a oublier ce qui venait de se passer.

De cette union mystique ils n'avaient obtenu que de la peur et de la douleur.
Reprenant peu a peu ses esprits, une peur submergea alors le Tchaë. Dans cette expérience risqué, il craignait d'avoir perdu ce qui l'unissait a Carline.

Les yeux de la jeune fille s'embrumèrent de larmes.
Ayant récouvrer ses forces Delöriand se leva d'un pas toutefois hésitant. S'approcha de la jeune fille et tendis la main. Il ne pouvait la toucher, cela lui était impossible. Le souvenir et la douleur lui revint en memoire et une force invisible retenait sa main, son bras si proche de la jeune fille et pourtant si loin.

Il ramena son bras contre lui puis se retourna et pris une couverture posé sur un fauteuil derriere lui. Des deux mains il la passa sur les épaules de la jeune fille sans toutefois la toucher et resta debout derriere elle. ***


"Pardonnez moi..."

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