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Le quartier résidentiel

Petite visite du dispensaire

Deux nouveaux membres se présentent
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Sujet lancé par Kabumi Nius
Le 12-09-1511 à 08h24
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Posté par Kabumi Nius,
Le 12-10-1511 à 02h22
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Kabumi Nius

Le Luang 12 Saptawarar 1511 à 08h24

 
***
Le soldat que Kabumi avait questionné au sortir du quartier général, l'avait dirigé vers la banque. En effet à quelques pâtés de maisons de celle-ci, on pouvait trouver une bâtisse de bonne taille, à la façade blanche, auquel pendait un emblème de serpent noir, un des symbole du corps de soins des armées.

Kabumi ne prit pas la peine de s'y attarder, il avait déjà donné rendez-vous à son gradé un peu plus loin. Arrivé devant l'auberge du Gambol Brun, il savoura la sensation d'être sorti de la musardise. Celui qu'il attendait devait bientôt arriver.
***


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Karnu

Le Merakih 14 Saptawarar 1511 à 22h55

 
*** Après avoir reçu une pensée d'un frère visiblement gradé, Karnu finit son repas et se leva. ***


dit :
Et bien les choses semblent enfin bouger !


En effet, il était temps.

*** Il adressa un signe de tête au patron pour lui signaler son départ et sortit de l'auberge.

Le Tchaë se dirigea donc vers le point de rendez vous fixé par son supérieur qui se trouvait être le dispensaire. ***


dit :
Je me demande comment nous allons le reconnaître...


T'inquiètes pas, je gère...

dit :
Qu'est ce que t'es fort !

***
Karnu arriva à la grande bâtisse blanche qui s'avérait être le dispensaire. Le jeune homme se dirigea vers l'entrée ou un Tchaë assez louche semblait attendre. ***


dit :
C'est lui !


Du calme, tu vois bien que c'est un pauvre voyons ! Un gradé est forcément bien habillé.
***
Karnu s'assit donc sur les marches du dispensaire, sortit sa petite flûte et commença à jouer. ***


 
Kabumi Nius

Le Dhiwara 18 Saptawarar 1511 à 12h01

 
***
Kabumi était revenu devant le dispensaire, après une bonne attente, son intuition lui suggérer que son brancardier savait peut-être déjà où se trouvait le dispensaire, et que ses ordres n'avaient pas été bien compris.
***

Pous'shark! Entre une auberge et un dispensaire,n'importe quel soldat ordinaire sait faire la différence! Décidément celui-là est bien curieux
***
Il ne lui fallut pas plus de temps pour entendre le son d'une flute dans ce quartier où les troubadours étaient assez rares. Le tchaë qui en jouait était symbiosé.
***

Lenny dit :
C'est lui. Même son mou pense en faisant des vers.


Brancardier Karnu? Je suis le Docteur Nius, suivez-moi à l'intérieur, je dois prendre mes fonctions et mon uniforme. Avez-vous le votre?
***
Le ton était franc, direct, poli et s'il n'était pas autoritaire, il ne laissait pas le moindre doute sur le grade de l'interlocuteur. Kabumi détaillait le brancardier, attendant sa réponse avec crainte: Allait t-il faire des rimes?
***


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Karnu

Le Luang 26 Saptawarar 1511 à 22h42

 
*** Karnu s'arrêta de jouer lorsque l'homme bizarre lui adressa la parole. ***


Ha ? Oui... bien sur ....

*** Marquant un temps d'arrêt ***


Karnu je me prénomme
A votre rendez vous
Je me suis empressé
De venir
Vous trouver


dit :
C'est pas le moment de faire de la poésie la j'crois...


Sache ma petite boule qu'il n'y a pas de mauvais moment pour la poésie.


Et bien docteur,
C'est avec honneur
Que je porterais
Un uniforme au rabais
Allons donc gaiement
Vers le lieu de commandement


 
Kabumi Nius

Le Merakih 28 Saptawarar 1511 à 16h39

 
***
Le pli soucieux qui barrait le front du lieutenant se marqua davantage. Il faudrait beaucoup efforts pour supporter le drôle, non pas que sa poésie n'était pas bonne -Kabumi n'ayant aucun goût dans ce domaine- mais la répétition des voyelles à intervalles réguliers juste pour se présenter lui avait donné un désagréable frisson le long de la nuque.
***

Ouais bon! Votre uniforme soldat vous allez le respectez un plus que ça. Il payera peut-être pas de mine à vos yeux, portant c'est lui qui vous représentera ce que vous êtes aux yeux de vos pairs. D'ailleurs les couleurs ne devraient pas trop changer de ce que vous portez déjà.

Suivez-moi, Karnu!


Lenny dit :
À peine dans le corps de soins qu'il commence déjà à y redire, c'est vraiment un drôle d'oiseau celui-là.

***
Entrés dans le bâtiment, le docteur présente son ordre de convocation signé du général au soldat de faction à l'entrée. Ce derniers leur indique le chemin vers les vestiaires où les deux tchaës peuvent se changer et se laver. L'uniforme distingue à peine les grades, une tunique blanche et ample qui est recouverte d'un tablier blanc pour Kabumi. Un pantalon gris très foncé, et des bottes en cuir noir pour le bas, un manteau à capuche couleur jais vient se nouer sur les épaules et tombe jusqu'au mollets. Il sera assez épais pour protéger les deux soigneurs des rigueurs de l'hiver en haute montagne, mais pour le moment celui-ci reste ouvert.
***

Tenez! Laissez votre sacoche ici avec le reste de vos affaires, nous les reprendrons en fin de journée, un sac nous est confié par le bureau de la ressource. Nous allons de suite le chercher dans la réserve, n'oubliez pas que comme votre uniforme, il s'agit d'une propriété de la noire, vous en êtes responsable et vous devez l'entretenir. Le bon état de votre matériel sera régulièrement vérifié par un officier.


*** Laissant au brancardier le temps de bien assimiler tout ce que cela impliquait, Kabumi reprit ensuite: ***


Brancardier Karnu, avez-vous déjà quelques maitrises en soins, en magie ou en alchimie? Avez-vous déjà fréquenté un rebouteux ou autre adepte de soins plus ou moins honnête?


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Karnu

Le Sukra 1 Otalir 1511 à 09h22

 
*** Karnu suivit donc son supérieur à l'intérieur, et découvrit son uniforme. ***


dit :
Pas très gai


Peu importe
Du moment qu'il fait en sorte
De soigner
Les morts et les blessés.

***
Il enfila son uniforme. Et déposa ses affaires dans le vestiaire qui venait de lui être attribué. ***


Une pauvre maitrise en soin,
Qui ne me permet pas d'aller bien loin
Et une piètre connaissance
De la magie et de l'alchimie
N'aiguisant pas mes sens
De très loin à terre je gît

dit :
Bon en fait il connait pas grand chose. Mais il est très gentil et ne demande qu'a apprendre ! Vous avez des malades dans le coin ?





 
Kabumi Nius

Le Dhiwara 2 Otalir 1511 à 12h13

 
[edit]: La fin de ce texte peut choquer le lecteur. J'y ai tenté de concilier une certaine décence dans les descriptions tout en laissant ces dernières assez réalistes pour le RP [/edit]

Des malades? A part vous et moi je n'en vois pas.

***
Cette petite réflexion humoristique ne paru pas vraiment faire rire son auditoire. Kabumi ne chercha pas plus de temps à savoir si oui ou non le brancardier avait compris sa blague.
***

Bon je constate que votre mou pourra nous servir de traducteur, j'ai des fois un peu de mal à vous suivre Karnu lorsque vous vous exprimez.

Nous allons passer à la salle froide, je l'ai repérée sur le chemin qui nous a mené au vestiaire.


*** Le silence interrogateur de son brancardier poussa Kabumi à préciser ce qu'il venait de dire. ***

La salle froide c'est le lieu où l'on garde les cadavres en attendant que des proches les récupèrent. La pièce est souterraine et enchantée afin de rester assez fraiche. On a pu remarquer que le froid conservait les corps admirablement, après avoir retrouvé des montagnards égarés un an après leur disparition. Ils était morts depuis longtemps, mais la neige les a tellement bien préservé des affres du temps généralement réservés aux trépassés qu'on a crut pendant quelques temps qu'ils ne faisaient que dormir à la manière de certain animaux durant l'hiver. Bon après trois jours à température normale, ils ont complétement pourris et on s'est dépêchés de leur rendre les derniers honneurs.

***
Kabumi s'emportait vite dans les explications et avait toujours du mal à synthétiser ses propos.
***

Enfin, tout cela pour dire que dans cette salle nous arrivons à préserver les corps trépassés afin que leurs proches puissent venir les reprendre pour les pleurer. Mais assez régulièrement, personne ne vient chercher un corps et nous pouvons donc pratiquer quelques actes sur celui-ci avant que la ville ne le prenne en charge pour l'inhumation dans une fosse commune.
Ainsi périssent les pauvres et les musards.

Bien évidemment vous garderez à votre discrétion ces informations, les gens ne préfèrent pas le savoir. Et vous, vous allez pouvoir vous exercer à préserver le vivant grâce à un mort.




*** En tournant dans un couloir, les deux tchaës croisèrent un autre docteur, qui les salua: ***


Tiens! Deux nouveaux, bienvenue parmi nous! Le salut fut rendu Mais dites moi, vous êtes docteur? Ce n'est pas courant qu'on accède à ce poste directement.

Kabumi lui répondit
C'est que je ne suis pas vraiment nouveau, j'ai juste été longtemps absent. Je me présente Kabumi Nihili Nius, j'ai eu quelques occupations juste après ma promotion il y a deux cycles qui m'ont empêchés de pouvoir exercer.

Ah, bien, bien. Je crois avoir entendu parler de vous. Vous viendrez très certainement ce soir en salle de garde vous présenter à l'équipe.

Je n'y manquerait pas.


*** Le docteur reprit sa route vers quelques patients qui l'attendaient. ***




*** Karnu suivi Kabumi au sous-sol, et pu voir dans une pièce, dix tables dont certaine étaient occupées par des masses recouvertes de draps blancs. L'air était chargé d’embruns désagréables, avec un léger soupçon de pourri, qui donnaient la nausée au brancardier. ***


Ce que vous pouvez sentir, c'est l'odeur de la mort, elle n'est pas très agréable mais on s'y fait. Si vous devez vomir, il y a un seau là-bas.
***
Kabumi se dirigea vers une table à l'écart et souleva le draps. Un corps pâle d'une jeune femme dont le ventre était ouvert de bas en haut jusqu'à la base du cou apparu sous leurs yeux.
***

Bien, c'est ce qu'il me fallait. Je vais commencer à vous former rapidement dessus. Vous sentez vous bien? Avez vous des questions avant de commencer?
***
De sa position un peu en retrait de la table, Karnu pouvait détailler le corps de la jeune femme. La trentaine surement, le teint cireux qui faisait ressortir des cernes sous ses yeux. Son nez paraissait avoir été ravagé par l'alcool. Les cheveux bruns étaient sales, défaits, et formaient beaucoup de nœuds. Sur sa peau de nombreuses traces de bleus et des plaques de crasses étaient visibles. C'était bien une fille sans famille, à la rue qu'il avait devant lui, qui aurait été surement très belle si sa vie avait été plus clémente.
***



*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Karnu

Le Sukra 8 Otalir 1511 à 11h04

 
*** Suite à la reflexion de Kabumi Karnu pensa : ***


Malades ? Non, fou à la limite mais pas malade... Pourquoi est-ce qu'il à dit ça ?

*** D'une voix étonnée ***


Mon mou expert en traduction
Voila quelque chose que j'attendais
Autant que des génuflexions
Exécuté par un petit farfadet.

La salle froide ? Quel nom charmant !


dit :
Tiens une phrase sans rimes ! Que t’arrive t-il ?


*** Dans un petit sourire ***


Je me soigne.

*** Karnu suivit donc Kabumi, qui lorsqu'ils croisèrent un autre médecin, discuta avec lui. Karnu était surtout en train de penser à cette salle froide qu'il n'allait pas tarder à découvrir. Il avait lu des choses dessus mais était tout excité à l'idée d'y pénétré. Les deux tchaës reprirent leurs route et descendirent au sous sol pour entré dans cette fameuse salle.

La première chose qui se passa après être entré fut l'odeur de mort et de décomposition qui y régnaient qui attaqua Karnu. ***


Kof...Kof...Et bien, ma foi ça vous prend à la gorge...

*** Il attendit un instant que sa tête s'arrête de tourner et rejoignit son supérieur près d'une table recouverte d'un drap blanc. Ce dernier une fois retiré révéla une femme ouverte de haut en bas. Malgré un léger haut le coeur à cette vue soudaine. Karnu s'approcha rapidement et se mit à examiner le corps. ***


C'est fascinant !

*** Pointant un gros truc rosâtre. ***


Donc ça ce sont les poumons non ? Et la le coeur ? L'intestin est ici, le pancréas ici...Le foi est...Oula elle à du forcer sur la bouteille, son foi est en sale état.
***
D'un ton fort excité, Karnu ne fit pas attention aux questions de son formateur. ***


On peut toucher ? Qu'est ce qu'on fait ? Y'en à d'autres ?




 
Kabumi Nius

Le Merakih 12 Otalir 1511 à 02h22

 
***
L'enthousiasme de son disciple surpris d'autant plus agréablement Kabumi qu'il remarqua qu'aucunes rimes n'avaient été formulées.

Finalement, je vais peut-être l'apprécier plus que je ne le pensais.

Kabumi, constatant que la mort ne choquait pas le brancardier, se décida à passer à la leçon suivante. ***


Bien. En matière de soins nous avons à notre disposition trois voies d'abord, la chirurgie, l'alchimie, et la magie. Les soigneurs se spécialisent généralement dans une ou deux de ces voies, mais pour gagner l'estime de vos pairs, il vous faudra en maitriser au moins deux.

Je constate que vous avez déjà quelques notions d'anatomie, voyons voir comment vous vous débrouillez en chirurgie Karnu. La première voie et la plus simple, parait-il.

***
Kabumi prenant un long et fin couteau, tranche le bras inanimé de ce qui fut autrefois une jeune musarde. Le coup net et désinvolte laisse une entaille d'un pouce de profondeur sur six de longueur. Même si aucun fluide ne s'en écoule, on peut vite constater que le coup a traversé différentes couches.
***


Allez-y, imaginez que vous devez sauver cette personne, vous êtes à l'arrière d'un champ de bataille, et le seul moyen d'assurer le salut de votre patient est de vous occuper de cette plaie. Votre matériel se trouve dans votre sacoche. Je lance le sablier.


*** Kabumi Nihili Nius ***

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