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Les langueurs du marché

Une soirée en musique

c'est la fête aux tchaë
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Sujet lancé par Ichifa
Le 12-06-1511 à 00h08
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Posté par Kabumi Nius,
Le 14-07-1511 à 15h32
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Ichifa

Le Dhiwara 12 Jayar 1511 à 00h08

 
***
L'après midi de la journée prévu, la loge des mélomanes dans son ensemble se rendit sur la place du marché à l'emplacement prévu par le maire Thosen Noril.
Là 4 employés municipaux attendaient pour monter l'estrade en suivant les instruction de la loge.
Un peu plus tard en début de soirée la loge des arts de la couleurs vint disposer des lampions pour éclairer la place de milles couleurs différentes.
Pendant que certain s'affairaient à amener les instruments d'autres vérifiaient que les partitions étaient prête et le monde commençait à affluer. Bientôt une douce musique fut joué annonçant le début de la soirée.
***


 
Kabumi Nius

Le Dhiwara 12 Jayar 1511 à 20h30

 
*** Kabumi arriva tardivement sur la place. Il n'avait pas cœur à écouter des paillardes, à danser ou même à boire. Une roulée à la bouche, il traversa la petite foule pour arriver devant l'étal d'un vendeur de rafraichissement et d'encas sucrés. Observant la foule il espérait y trouver un symbiosé. ***

***
Une grosse centaine de personnes était devant les scènes des musiciens et troubadours, et au moins autant autour de la place centrale assis en terrasse ou à coté d'étal, et profitant comme Kabumi du spectacle avec plus de distance. ***

***
Quelques bruit de conversation vinrent à ses oreilles, "Semis" "réserves" "Oriandre", une inquiétude constante marquée les visages. Heureusement l'ambiance avait tendance à apaiser les soucis des spectateurs. ***


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Ichifa

Le Luang 13 Jayar 1511 à 22h07

 
***
Alors que Silith se couchait donnant à la place du marché un air féerique entre les lumière du crépuscule et celles des lampions, le nombre de personne continuais d'augmenter au point d'être difficile à compter.
Les musiciens ayant terminé leur échauffement commencèrent à jouer des airs bien connus et les membres de la loge des arts de la couleurs montèrent danser sur l'estrade avec des costumes très réussi.
Ambiance
***


 
Tchik

Le Matal 14 Jayar 1511 à 10h12

 
Très rares étaient les choses qui pouvaient sortir le Frère Galchik de ses équations. La foire sur la place du marché, une explosion dans un des labos, une bagarre d'ivrogne, ou même une Cité subissant l'assaut d'un Tark'nal et de sa corruption. Son esprit pragmatique considérait les éléments séparément, les uns après les autres, et lui permettaient de se concentrer sur "ce qui avait de l'importance" ou du moins "sur ce qu'il était en mesure de faire".
La seule chose qui réussissait finalement à le faire sortir de sa bulle, c'était cette petite chose molle qui trainait toujours autour de lui : Tana. En fait, ils avaient passé un accord par lequel le Mou s'engageait à parler le moins souvent possible. Les détails et les alinéas étaient nettement plus élaborés que cela, mais la finalité s'en approchait assez. Et ce soir là, une chose rare allait se produire. Une exception au contrat.

Depuis quelques heures déjà, il s'agitait. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, un Mou ne s'agite pas mollement. En effet, il disparaissait et réapparaissait à tous les coins de la pièce, sautillait, s'évadait, revenait, et...montrait qu'il était présent. Ce qui forcément agaçait le maître penseur symbiosé.


Allé, vas y, dis le.

Autorisation formulée.
Tana pouvait parler.


Tana dit :
Ca bouge.


Et alors?

Tana dit :
Ca bouge.


Non, c'est toi qui bouge.

Tana dit :
CA BOUGE.


Il aurait fallu rajouter au sujet de Tana qu'à l'image d'une grande partie de ses congénères, il avait l'art et la manière de répondre à son hôte. Pouvoir lire dans ses pensées, percevoir ses émotions, l'étudier minute après minute, être si intimement liés, cela aidait à percer les failles. Et si en apparence, ce Mou-ci pouvait sembler dompter, ce n'était pas forcément le cas. Il y avait des règles qu'il acceptait, d'autres non. Mais en toutes circonstances, il conservait son ton neutre et non-chalant qui horripilait Galchik jusque dans ses entrailles. Ce dernier regrettait déjà de lui avoir donné la parole. Ou la pensée...

Un silence s'en suivit. L'ingénieur pensait ainsi s'éviter une montée de sang. Malheureusement, le Mou s'agitait encore. Devant la fenêtre, ses sautillements accélérés n'avait absolument rien de furtif.


Mais, par Falchok , quoi à la fin?!

Tana dit :
Ca bouge.


Terenor tapa du poing sur la table! Le Mou avait gagné et son hôte se leva d'une traite pour aller voir à la fenêtre lui aussi. La nuit était tombée mais la place du marché rayonnait plus qu'en pleine journée. Du monde circulait dans les rues et une musique s'entendait jusqu'à sa maison. Effectivement, ça bougeait.
Ses yeux se baissèrent sur Tana qui affichait un air des plus circonspect -comme si il n'attendait même pas une réaction de Galchik, puisque tout était déjà dit- et le petit éclair qui traversa leurs pupilles trahissait autant l'intention du tchaë de ne surtout pas dire que son Mou avait eu raison, ni d'ailleurs l'intention affichée du Mou de ne pas avoir besoin de le dire tellement c'était évident. Un jeu de silence qui n'omettait le fait que l'ingénieur avait oublié la fête annoncée quelques pensées plus tôt. Et après cet échec cuisant face au symbiote, il était finalement ouvert à l'idée de céder cette soirée à la légèreté et le repos de l'esprit. Peut être en avait-il besoin. Oui, sans doute.

Il ouvrit la porte et se mêla à la foule.
Elle le guiderait sans doute à la fête.
Mais surtout loin de ses équations...



Interrupteur Enclenché!

 
Ichifa

Le Matal 14 Jayar 1511 à 23h35

 
***
Les derniers rayons de Silith venaient de disparaitre et seules les lumières des lampions éclairaient désormais la place.
Cela n'empêchais pas la fête de battre son plein avec de nouvelles chansons de divers genre.
Ambiance 1
Ambiance 2
Les chansons se suivent et ne se ressemblent pas, et les musiciens alternent pour pouvoir danser aussi.
***


 
Lya Sedain

Le Merakih 15 Jayar 1511 à 22h10

 
Comme à son habitude, la rouquine fendait l'air, les yeux au sol et le marmonnement à la bouche, forçant les passants à s'écarter devant elle ou à se faire bousculer.

Elle espérait trouver un herboriste encore ouvert : elle avait laissé brûler bêtement sa dernière potion et se retrouvait sans réserve d'ingrédients.


Faut-il que j'sois nouille !

Paf ! Un choc plus violent que les autres la décide finalement à relever les yeux. Mais la place est comble ! Et c'est quoi ces lampions ? Eh, mais il y a de la musique !


Y a une fête ? On fête quoi ?

Oh, et puis peu importe. Si elle allait se boire un petit verre, après tout ?

 
Tchik

Le Sukra 18 Jayar 1511 à 15h39

 
La musique n'était pas tellement à son goût. Et cette foule agglutiné des Frères et de Soeurs non plus. Galchik ne détestait pas tout cela, mais quelque part, il avait passé sa vie si loin de ces rassemblements de joies et d'allégresse qu'il avait un peu du mal à les comprendre. Toutefois ce soir, il sentait que son humeur se prêtait à franchir un palier. Oh! rien d'extraordinaire. Il fallait rester méthodique, pragmatique. Et profiter de l'occasion avec modération. Comme Bolchok aurait parfaitement su le faire.

Et comme Tana le faisait sans doute.
En effet, le Mou s'était éclipsé déjà leur arrivée sur la place. Cette petite créature espiègle n'avait seulement eu pour intention que de déranger son hôte et le faire sortir de ses équations. Car il aurait largement pu se téléporter jusqu'à la fête en début de soirée. Toutefois, le plaisir de disparaître et abandonner Terenor au milieu de tout ce monde était en soi très tentant. Ce qu'il fit sans le moindre scrupule. Ainsi, le Mou vaqua à ses occupations, se baladant aux vu et aux su de tous, bondissant, apparaissant, participant. Lui savait jouir de la vie et il ne s'en cachait pas. Malgré sa mine nonchalante et ses sarcasmes.



Interrupteur Enclenché!

 
Lya Sedain

Le Dhiwara 19 Jayar 1511 à 08h02

 
Accoudée au comptoir d'un débit de boissons temporaire, Lya tourne le dos au serveur et observe la foule, pas fâchée pour une fois de quitter son atelier.

Elle repère un Mou rose qui joue à chat au-dessus des têtes.


Hé, Bellion ! Il est à qui, çui-là ?

La boule de guimauve bleue ne daigne même pas apparaître dans son champ de vision.

dit :
Je suis censé le savoir ?


Ben évidemment. Et si tu sais pas, t'as qu'à lui demander.

dit :
Il manque le mot magique.


Pffff... T'es chiant.

dit :
Non, ce n'était pas ça, le mot magique.


La peau du visage de Lya prend une intéressante couleur rouge brique et elle s'exclame à haute voix, faisant sursauter les autres buveurs :

Sang d'S'sarkh ! Si j't'attrape...

dit :
Tu ne peux pas...


Bellion apparaît un instant juste devant le nez de sa symbiote, ses petits yeux clairement ironiques. Lya lance sa main, mais ne claque que le vide.

Elle grommelle un bon moment puis retourne aux consolations de l'alcool. Le Mou rose baguenaude toujours çà et là.


 
Kabumi Nius

Le Luang 20 Jayar 1511 à 00h47

 
***
Déambulant parmi la foule, tout en surveillant attentivement sa précieuse bourse, contenant toutes ses économies, Kabumi entrevoit enfin un visage connu.
***

Frère Tchik!

Frère Tchik! Par ici!

***
L'intéressé se retourne vers celui qui vient de perturber ses pensés en levant un sourcil, puis se faufile entre les personnes pour venir à son niveau.
***


Frère Tchik, comment allez-vous?
Vous vouliez me parler si j'ai bien compris vos pensées? Venez éloignons nous un peu.

Lenny dit :

Bon...
Je vois que tu sais encore parler tout seul donc...
Je me casse! 'tcho!

*** Le mou disparait, ne laissant qu'une brève perturbation aérienne. ***

Hé! Mais attends!...

*** Kabumi se retourne vers Tchik en poussant un soupir profond. ***





*** *** *** *** *** *** *** *** *** *** ***




Lenny dit :
Bon un coin calme pour me pieuter tranquillement... où est-ce que je peux trouver ça dans les environs?

***
Lenny scrute l'horizon de la place: un débit de boisson, des gens, une fontaine encore des gens, 'estrade de ces musiciens de malheur, deux congénères, encore un débit de boisson...
***

Lenny dit :
...Deux congénères? ....

Copaaaainnnngs!!

***
Pfuiiit! Lenny apparait à deux pas de deux mous, un rose et un bleu, qui se détournent alors vers le nouvel arrivant.
***

Lenny dit :
Euh... salut! Z'êtes symbiosés? Vous comprendre moi dire?


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Ichifa

Le Luang 20 Jayar 1511 à 23h28

 
***
Alors que quelques personnes commençaient à se dire qu'ils avaient eu une vue d'ensemble de la fête et envisageaient de rentrer, Le mestre compositeur Laure Reille vint faire une annonce pour les prochaines chansons :
***


« Frères et Soeur, la soirée ne fait que commencer. Afin de laisser se reposer un peu ceux qui se sont donné dès ce début de soirée, nous allons vous proposer maintenant un petit tango... haut rêvant. Nous reprendrons les festivité de plus belle par la suite.


Au bal de la petite kosyne
On ne dans pas le mambo
Ni le bee-bop, ni la biguine
Mais un vrais tango d'origine

Le tango Nelda, c'est un tango conditionné
Le tango Nelda, c'est de la sieste organisée
On se déplace pour être sur qu'on ne dort pas
On se prélasse, le tango Nelda c'est comme ça !

Quand Dominique est fatigué
De voir les autres travailler
Il s'accorde un peu de repos
Juste le temps d'un petit tango.

Le tango Nelda, c'est un tango conditionné
Le tango Nelda, c'est l'avant goût de l'oreiller
Le Dominique se croit déjà en pyjama
C'est magnifique, le tango Nelda c'est comme ça.

Un jour des musiciens du nord
On joué trop vite et trop fort
Un vrai tango de salarié !
On ne les a jamais retrouvés !

Le tango Nelda, c'est un tango sélectionné
Le tango Nelda, pour les courageux fatigués
Chacun s'étire en même temps que l'accordéon
Et l'on soupire, le tango Nelda que c'est bon !

Quand a bout de forces
On va s'étendre une heure ou deux
Le tango Nelda, c'est encore là
Qu'on le danse le mieux !
»


Ambiance

 
Tchik

Le Vayang 24 Jayar 1511 à 14h01

 
Sans alcool, la fête est plus molle.
C'est sans doute ce à quoi penser Tana sur l'instant. Affalé entre un verre et un coussin, sur une table bien achalandée. Sa peau saumonée bougeait mollement au rythme de ses gonflements. Après s'être agité une bonne partie de la soirée, il avait besoin de s'attarder, loin de ces gens, loin de ce monde. L'idée que son hôte l'ait rendu acariâtre lui traversa l'esprit, mais il n'eut pas le temps de la décortiquer, la télépathie vint l'interrompre. Un Mou jaune en quête d'amitié.


Tana dit :
Nous comprendre.
Toi avoir été livré avec moitié vocabulaire?


Nous?
A qui il disait "nous" celui là? Ahhhh! Le p'tit Bleu là bas qui se trémoussait. Les Symbiosés étaient de sortie ce soir et Tana aurait bien aimé avoir une bouche pour perfectionner quelques grimaces à leur attention: la moue sarcastique, la moue dubitative, ou encore la moue incrédule. Sa préférée! Mais bon, il avait conclu ce fichu pacte avec ce pénible de Terenor et cela le réduisait à jouer seulement du regard. Un regard qui disait tout!

C'était quoi déjà le sujet?


Tana dit :
Nous?
Tu parles du cousin là bas?

***

***


Plus loin, Terenor aussi était interpellé.
Mais contrairement à son habitude, il afficha un grand sourire. Pour une fois qu'un symbiosé répondait à un appel des plus simples, il fallait s'en satisfaire. Oui, c'était d'ailleurs le thème de la soirée : se satisfaire de tout et de rien. Règle très simple à suivre, même si depuis quelques minutes déjà, une bulle de pensée s'était formé dans son esprit. Des inquiétudes, des problèmes, des cas pratiques qui grondaient dans son subconscient de n'avoir personne pour les régler. Un verre de ce vin de Bronhild mélangé à quelques gouttes de son elixir d'Emphase -une flasque qu'il gardait dans le veston- suffisait à atténuer ces voix intérieures et à garder le sourire en toute circonstance sans pour autant subir les mauvaises effluves de l'ivresse. En l'occurence: avec l'Alchoolimie, la fête est moins pourrie.


Oui, venez, Frère Kabumi.

Il passa devant sans attendre. Quelques dizaines de pas suffirent à les mener jusqu'à une portion de jardin dégagé et calme.

Quelle soirée! Je n'ai pas souvenir d'avoir vu autant de fraicheur sur les visages de nos Frères et Soeurs depuis un bon moment. Bon...je ne sais pas vous, moi la musique, ça n'a jamais été mon affaire. Oh! j'aime les belles notes et j'ai même quelques notions, mais je préférais laisser cela à mon frère. Chacun ses compétences, qu'en dîtes vous?

Contact facile, moins rugueux que les pensées. Toutefois, ces quelques paroles laissaient transparaître la nature même de ce tchaë : un perfectionniste. Ses choix n'étaient pas forcément le fruit de goût ou de couleur. Mais plutot de talent et d'optimisation. Dans un seul et unique but : exceller dans le domaine que l'on exerce. Faire les choses à moitié, cela était simplement inconcevable. Hormis bien sûr, si les circonstances l'y obligeaient.

Et vous, Frère, quelles sont vos compétences?
Décrivez moi un peu ce visage télépathique que je perçois ça et là sans vraiment le connaître.


En parlant de "visage", il montra celui de Kabumi.


Interrupteur Enclenché!

 
Lya Sedain

Le Sukra 25 Jayar 1511 à 21h35

 
Bellion, quant à lui, promenait son petit embonpoint et son regard pincé au-dessus de la foule, dans la quête vaine de visages un peu distingués. C'était bien de sa symbiote de traîner dans des réjouissances aussi populacières.

Un Mou jaune et quelque peu fruste apparaît devant lui.
dit :

Je ne crois pas vous connaître. En effet, je suis symbiosé. Lya m'affuble du ridicule sobriquet de Bellion, qui serait, à l'en croire, une abréviation de "tabellion'. Toujours selon les dires de cette douteuse demoiselle, j'aurais des points communs avec les notaires. Nos symbiotes sont d'une effronterie ! Vous ne trouvez pas ?

Bellion incline son corps sphérique en direction d'un troisième Mou, qui a au moins la décence de faire preuve d'humour.

 
Kabumi Nius

Le Luang 27 Jayar 1511 à 10h13

 
***
Kabumi suivait l'enchanteur en se demandant bien ce qui pouvait bien le mettre de si bonne humeur, lui qui d'habitude avait un visage fermé et la discussion difficile.
***

Oui la musique réjouit les cœurs, il faut dire que les loges d'arts savent y faire. Quant à moi, foi de Mausäa'rt, je ne suis qu'un piètre musicien.
***
Alcool. Du vin lui semble-t-il. C'est ce qu'il avait pu sentir et cela se corroborait avec la bonne humeur surprenante de son interlocuteur. Ça restait néanmoins très léger, presque imperceptible. "Tant mieux, se dit-il, nous pourrons parler sans qu'il risque de tout oublier le lendemain"
***

Il faut dire que la prudence s'impose dans ces consensus de pensée, et je suis doublement plus méfiant que je suis intimement persuadé que ma symbiose et mon amnésie sont liées. Vous-même ne vous révélez que très peu.
Mes compétences...et bien j'ai gardé l'esprit imaginatif de mon enfance, celui qui me conduisait vers un destin exceptionnel d'alchimancien. Mais j'ai gardé mauvais goût d'une expérience douloureuse, ce qui m'a poussé à m'affirmer dans le domaine des potions et du soin.
Après je suis un touche-à-tout de nature, un curieux insatiable, même si je ne suis pas doué dans de nombreux domaines, j'ai acquis la plupart des bases. Et je dois dire que c'est plutôt utile dans les situations où on ne peut compter que sur soi-même.


*** *** *** *** *** *** *** *** *** *** ***

***
Lenny se demanda quelques instant s'il n'avait pas fait un mauvais choix en initiant la conversation, mais en même temps il ne s'était pas vraiment adressé de manière correcte à deux symbiosés.
***

Lenny dit :
Veuillez m'excuser pour le ton employé, je croise rarement des symbiosés dans c'te ville. Et quand les cousins naturels viennent s'aventurer ici, la communication est un peu... primitive.

'Fin je suis bien content de trouver d'la compagnie correcte parmi tout ces tchaës dérangés. Moi c'est Lenny, mais vous pouvez m'appeler Lenny.

***
Le mou sourit à ses deux nouveaux compagnons et... Ah non, il n'a pas de bouche, c'est vrai... "Corneflûte!! Z'ont compris la vanne au moins?"
***

Lenny dit :
'Fin je voulais savoir, vous avez pas l'air de trop d'être à la joie ici. Ça vous dirait d'aller boire un coup derrière l'étal de ce marchand. Il a de sacré quantité de tonneau, personne devrait nous voir mais j'aurai besoin de quelqu'un pour faire la vigie, au cas où.


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Ichifa

Le Merakih 29 Jayar 1511 à 23h06

 
***
Pendant cet intermède bien peu de personnes ont dansé préférant discuter sur ce rythme peu entrainant. Une fois la chanson terminée elle a cependant été bien applaudie, le public ayant apprécié l'humour.
Ensuite Laure revint devant la scène :
***


Pour la prochaine chanson nous avons l'honneur d'avoir un symbiosé très prometteur qui a composé une nouvelle chanson. J'ai nommé : Ichifa

 
Ichifa

Le Merakih 29 Jayar 1511 à 23h17

 
***
Ichifa vint donc sur le devant de la scène et commença :
***


La chanson que je vais vous interpréter maintenant s'intitule "les tchae". N'hésitez pas à me siffler si vous trouvez qu'elle ne reflète pas la réalité.

***
Puis il se lança :
Ambiance
***


Nous sommes une jolie bande de joyeux jobard
qui se lève à l'aurore et se couche très tard
ne pensant qu'à bosser sans en avoir marre
On a dans la vie cette étrange utopie

Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer
Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer

Nous abattons un travail très éreintant
aussi bien en hivers que au printemps
si bien qu'pour paresser on a plus guère le temps
On a dans la vie cette étrange utopie

Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer
Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer

Et je me trouve mes semblables assez souvent
faire des activité diverses selon le vents
Bien sur ce sont mes frères et mes parents
On a dans la vie cette étrange utopie

Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer
Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer

Quand on est entre nous, on se regarde vivre
travaillant comme des fous, ou étudiant nos livres
Secouant de notre être toutes les fibres
On a dans la vie cette étrange utopie

Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer
Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer

et sans monotonie nous nous divertissons
selon nos idées de diverses façon
en fabriquant des objets ou des chansons
On a dans la vie cette étrange utopie

Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer
Nous passons toute la vie à nous surpasser
Ne voulant que la mort pour nous reposer


***
Mais alors que Ichifa s'apprêter à saluer et à se faire éventuellement applaudir son mou réagit :
***


Stoche dit :
Mais qu'est ce que tu me chante là! Ce n'est pas ça du tout les tchaë.
Je me lance.


Hé ho, qu'est ce que tu fait ?

Stoche dit :
Tait toi et écoute.


***
Puis sans laisser le temps à Ichifa de réagir il commença à entonner :
***


Stoche dit :
C'est une jolie bande de joyeux fêtard
qui se branle à l'aurore et niquent très tard
ne pensant qu'à baiser sans en avoir marre
Ils n'ont dans la vie que cette unique envie

Nous passons toute la nuit à nous emballer
nous passons tout le jour à recommencer
Nous passons toute la nuit à nous emballer
nous passons tout le jour à recommencer


***
Ichifa blêmi. Lui qui espérait que son mou serait calme...
***


Tait toi bon sang tait toi...

***
Mais le mou continuais à chanter :
***


Stoche dit :
Ils font des mouvements très excitant
aussi bien en hivers que au printemps
si bien qu'pour l'abstinence ils n'ont plus guère le temps
Ils n'ont dans la vie que cette unique envie

Nous passons toute la nuit à nous emballer
nous passons tout le jour à recommencer
Nous passons toute la nuit à nous emballer
nous passons tout le jour à recommencer


***
Ichifa ne sachant trop que faire se mit à lui courir après en vain car celui ci pouvais se téléporter sans s'arrêter de chanter :
***


Stoche dit :
Et ils déflorent leurs semblables assez souvent
dans des positions diverses selon le vents
même si ce sont leurs frères et leurs parents
Ils n'ont dans la vie que cette unique envie

Nous passons toute la nuit à nous emballer
nous passons tout le jour à recommencer
Nous passons toute la nuit à nous emballer
nous passons tout le jour à recommencer

Je vous le dit entre nous, ils sont vraiment très libre
se saoulant comme des fous, au point d'être ivres
Cela secoue de leur être toutes les fibres
Ils n'ont dans la vie que cette unique envie

Nous passons toute la nuit à nous emballer
nous passons tout le jour à recommencer
Nous passons toute la nuit à nous emballer
nous passons tout le jour à recommencer

Ils jouirons aussi qu'ils restent ce qu'ils sont
des violeurs de folie et non pas des glaçons
des amants des charmeurs des faiseurs de suçons
Ils n'ont dans la vie que cette unique envie

Nous passons toute la nuit à nous exciter
nous passons tout le jour à recommencer
Nous passons toute la nuit à nous exciter
nous passons tout le jour à recommencer


 
Tchik

Le Julung 30 Jayar 1511 à 17h41

 
Tana avait suivi Lenny. Se baigner dans un tonneau pouvait être une expérience bien enrichissante. Et puis, cela permettrait de nouer des liens avec ces nouveaux compagnons. Sans se départir de son cynisme, il se montra un camarade de jeu très appréciable et enthousiaste. Quand on est rond ou carré, qu'on mesure quelques centimètres de haut, qu'on est mou et qu'on a pas grand chose à faire, oui! on aime faire des conneries.

Pourtant, son attention est attirée ailleurs.
Là bas, sur l'estrade, il y en avait un autre.
Et...


Tana dit :
Ohohoh...celui là, il m'a l'air couillu.
C'est fascinant de voir les réactions, les rides sur leur visage, les bouches ouvertes, les...

Allé venez, là ça va devenir intéressant.


Un instant, Tana avait paru réellement fasciné. Ce n'était pas du sarcasmes. Presque pas. Ses pensées moqueuses avaient laissé place à une véritable contemplation pour ces êtres vivants.
Puis il disparut, piouuf!
Et réapparut plus loin, derrière un tchaë plus grand que la moyenne. Loupé!
Tana, contrarié, cracha quelques injures télépathiques, puis retenta sa chance.
Pour atterrir cette fois dans une coup de fruit.


Tana dit :
Bon sang! j'y arriverais pas ce soir!


Si il y avait un livre sacré des mous, il était écrit dedans explicitement qu'une coupe de fruit était pire endroit qui puisse exister dans ce monde. Autant aller se poser sur une branche là haut. Et observer les visages déconfit d'un tiers de l'assistance, pendant qu'un autre se marrait, et que le dernier tiers n'avait absolument rien compris à ce qui venait d'être chanté.


*** A l'écart des chants et des charretiers. ***



Les sourcils de Terenor s'étaient dressés.
Ce qu'avait dit le Frère Kabumi relevait du plus pur des pragmatisme. Et il comprenait parfaitement son choix de carrière. Cependant, car il y a toujours un "cependant", cela dévoilait à peine les raisons qui l'avait conduit à un certain "isolement". Voir individualisme. Mais cela, Frère Galchik se garda bien de le faire remarquer. Ces sujets étaient sensibles pour n'importe qui au sein de la Fraternité. On pouvait s'être enfermé 30 ans dans un laboratoire en sous sol, le premier qui nous disait qu'on avait oublié de travailler pour le Désordre ou le Roi, ou sa Bulle, cela pouvait raviver en un instant tout le patriotisme ancestral qui continuait à couler dans nos veines. Hors, ce n'était pas l'intention de l'ingénieur qui voyait en Kabumi, un potentiel.


Quelles raisons aurions nous de nous "révéler"?
Nos esprits sont joints par on ne sait quel miracle, cela ne nous oblige pas à ouvrir toutes les portes.
Je ne crains pas le consensus, ni la symbiose.
Mais je comprends votre méfiance. Et la partage même.
Pour d'autres raisons sans doute.

Il est toutefois aisément concevable que le traumatisme d'une symbiose ait affecté votre mémoire.
Enfin, pour ce qu'on en sait...


Ses lèvres trempèrent dans son verre, pour conclure sa phrase.
Il regarda derrière. Une agitation s'était emparée de la place de la fête. Des cris, des huées, du mouvement, des rires. Quelque chose s'y passait mais il n'aurait su dire quoi. Le moment n'était pas à la curiosité populaire. Elle ne l'était jamais d'ailleurs. Quelque soit les apparences, Terenor gardait toujours en tête les priorités.
Et cela le recentrait sur vis à vis symbiosé.
Galchik affichait un air des plus sérieux.


J'ai cru comprendre justement sur le consensus que vous étiez revenu de...d'Oriandre.
Passons les circonstances, je ne veux pas fouiller votre passé.
Ce qui m'intéresse est de savoir ce que vous comptez faire maintenant.
Vos pensées disent qu'être musard vous satisfait. Une sorte d'astuce pour avoir toutes les couleurs sans en avoir aucune, hum...l'équation peut sembler astucieuse effectivement.

Mais où est ce que vous pensez que cela va vous mener? vous et votre symbiose.
Qu'est ce que vous voulez éviter, Frère Kabumi?



Interrupteur Enclenché!

 
Kabumi Nius

Le Dhiwara 3 Julantir 1511 à 14h23

 
Être musard? Être considéré comme la lie de la Fraternité, la cause de la moitié de ses malheurs?
Non maitre Terenor, être musard n'est pas une condition qui me satisfait. Mais en effet je redoute que mes talents soient circonscrit à une seule bulle à un seul domaine.
Nous sommes des symbiosés, nos potentiels sont inimaginables et en ces temps difficiles, il faudrait que nous nous cantonnions à une seule activité quand nous pouvons en exercer dix?


*** Kabumi marque une courte pause. ***


Je ne veux pas faire l'apologie de la symbiose, Frère, car je crois que ce potentiel extraordinaire, presque irréel, cache une cruelle contrepartie, comme des amnésie, des morts suspectes, et cetera.

Mon destin est de servir la Fraternité en faisant ce que je sais faire de mieux, je rejoindrai le corps de soins des armées, mais je ne sais pas encore comment éviter de me faire enfermer dans cette simple fonction qui ne peut pas exploiter toutes mes qualités.


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Lenny réussi à se poser à coté de Tana, la branche plia mais ne se rompit pas. Il avait presque doublé de volume et pris une couleur saumonée.
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Lenny dit :

J'AI TR, ...tr, ..trOUVé UN TONNEAU,... mais c'étaIT QUE de la PIQUETTE, alors j'en ai pas PR, ...pr...Pris beaucoup.


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Tchik

Le Dhiwara 3 Julantir 1511 à 17h00

 
L'interlude se poursuivait chez les mous.
Et Tana gratifia Lenny d'une petite boutade. Offerte avec toute la générosité qu'on lui connaissait.


Tana dit :
Heureusement que tu flottes...


*** Et du coté des symbiosés. ***


Cela confirmait assez ce qu'avait compris l'ingénieur. Après de longues observations sur la Symbiose, il constatait une certaine régularité dans les processus psychologiques de ceux qu'elle affectait. Au delà des traumatisme, amnésies et autres effets directs et perceptibles. En effet, la télépathie, cette sensation d'être branché sur un univers plus grand que la Fraternité et d'avoir accés à des possibilités infinies, tout cela provoquait bien d'autres maux. Jusqu'à fragiliser une éducation, une perception du monde et de sa réalité.
Ces questions toutefois, devaient se poser à tous les Symbiosés. C'était impératif. Terenor pensait d'ailleurs qu'une grande partie des Symbiosés refusait d'y répondre, fuyait ces questionnements. Là était bien la spécificité du Frère Kabumi, qui cherchait justement à se positionner, à trouver une meilleure place dans ce nouvel univers. Et une manière de se rendre plus utile.


Frère Kabumi, il ne s'agit pas de ce que vous ferez ou de tout ce que vous êtes capable de faire.
Mais de ce que vous êtes et ne devez pas oublier d'être : un Frère du désordre.
Hors cela implique d'appartenir à un collectif. C'est ainsi que nous fonctionnons, que nous façonnons notre cohésion.
Vous le savez très bien.

La Symbiose n'a rien à faire dans ce choix là ou dans votre "destin".
Il n'y a pas si longtemps, vous étiez sans elle et les choses vous paraissaient bien plus claires.


De la main qui tenait son verre, il désigna la place de la fête.

Regardez nos Frères et nos Soeurs réunis ce soir.
Ils nous appellent "Eveillés". Ce qui sous entend que leur symbiose serait endormie. Peu importe...
Un fossé se creuse si nous pensons qu'il existe vraiment. Pourtant, il n'a pas lieu d'être.
Comme nous, ils sont compétents dans de multiples domaines.
Chacun fait son service régulier à la Noire et sait manier une arme.
Les militants, même entièrement dévoués à la Rouge, foisonnent d'excellentes idées progressistes qui sont normalement l'apanage de la Bleue. Réciproquement, les sociétaires sont tous d'excellents artisans.

La couleur n'est pas un choix individuel, sur votre propre vie ou vos activités.
C'est un choix social. Indispensable au collectif. Car la Fraternité n'est rien sans ses trois piliers. Ses trois Bulles.
Ne laissez pas cette nouvelle ère vous faire croire que cela n'a plus d'importance.
Que votre presque-omniscience vous autorise à vous placer au dessus de ces fondations.

Vous pouvez en faire plus? alors faîtes en plus.
Mais ne laissez pas la Symbiose vous exclure de ce choix social.
Car ce serait sa victoire sur vous. Sur votre identité. Vous rendant alors l'architecte de votre propre isolement.


Il n'y avait là aucune improvisation. L'Expérimentaliste avait largement mûri ses arguments. Quelques traces s'en trouvaient d'ailleurs encore sur le consensus et ses paroles y firent écho, bien que Kabumi eut dû mal à les percevoir. Cela allait même bien plus loin : Terenor n'avait pas fait qu'étudier les phénomènes sociaux ou la Symbiose. Il avait trouvé des solutions, divers approches de cette époque et de ses changements. Des compromis entre l'identité et les nouvelles capacités symbiotique.

Je ne ferais pas non plus l'apologie de la non-Symbiose.
Seulement, j'ai vu défiler un bon nombre de Symbiosés.
Ceux qui n'ont pas compris ce qui leur arrivait.
Ceux qui n'ont pas endossé leur responsabilité.
Ceux qui n'ont vu cette Symbiose que comme une aubaine, une bonne opportunité.

Vous, Frère Kabumi, je discerne que vous avez véritablement besoin de concilier cette Symbiose et votre identité.
Seulement, cela ne doit pas vous obliger à sacrifier l'une ou l'autre.
Vous avez perçu les pensées sur le consensus.
Pensez vous vraiment que tous les symbiosés se cantonnent à une seule activité à cause de leur couleur?
Pensez vous cela seulement possible de s'enfermer dans une Bulle alors que le monde s'invite dans nos têtes?
Pensez vous que nous soyons fondamentalement différents des non-symbiosés?

Et moi...est ce à mes grosses lunettes et mon gilet bleuâtre que vous me jugez?


La discussion était désormais engagée pleinement. Et au moins, avec Terenor, on se trouvait rapidement face à une argumentation, parfois trop lourde et dont il pouvait être périlleux de faire trop d'interprétations. Il était une chose certaine : Frère Galchik ne parlait pas gratuitement. Il avait toujours une idée en tête, une manière pragmatique d'appréhender un sujet, un débat. Et jamais il ne soulevait une question dont il n'avait pas cherché des solutions.
Car c'était au fond le véritable but de cette rencontre. Trouver des solutions.
Parler juste pour parler? Impossible.
Contredire pour le plaisir de contredire? Inutile.
Argumenter, pour montrer que l'on sait argumenter? Inconcevable.

Le déroulement de la discussion était une équation dont la résultante amènerait le Frère Galchik à dévoiler certaines solutions ou à en proposer d'autres. Tout en espérant qu'éventuellement -la probabilité existait- le Frère Kabumi trouva ces réponses par lui-même.



Interrupteur Enclenché!

 
Kabumi Nius

Le Dhiwara 10 Julantir 1511 à 19h37

 
***
Terenor Tchik avait le don pour amener ses arguments de manière à ce qu'ils paraissent irréfutables. Et Kabumi se laissait convaincre qu'entrer dans une bulle ne signifiait pas renoncer à tous les domaines dans lesquels il brûlait de se perfectionner. Néanmoins affirmer que la limite entre les bulles était assez lâche pour tous les frères et sœurs de la Fraternité puissent exercer sans limites, c'était dur à avaler.
***

Frère Terenor, ce que vous avancez me rassure énormément. Mais, n'oubliez-vous pas que ceux qui parmi les "non-symbiosés" serve ou veulent servir une autre bulle que celle à laquelle ils sont affiliés, que ça soit lors du service à la Noire, ou pour lancer une idée dans les débats de la Bleue, ces personnes sont cantonnés à ne pas avoir de statut propre dans la bulle et à n'avoir au mieux qu'une maigre reconnaissance.

Certes, on ne travaille pas pour la reconnaissance, mais c'est toujours agréable. Et je ne parle même pas des familles qui ne jure que pour une couleur, et qui rejetterai bien leurs enfants qui vont voir ailleurs.

Donc non frère Terenor, je ne suis pas absolument convaincu que dans la Fraternité, changer de couleur soit chose facilement possible. La méfiance est au cœur de nos mentalités et rend ce genre d'entreprise difficile.

Néanmoins si vous me dîtes que cela est réalisable plus facilement pour les symbiosés, cela me motive à me presser de retrouver ma place dans les "fondations de la Fraternité".
Et d'ailleurs, puisque vous me poser la question, je ne me permettrai pas de vous coller une étiquette, mais vous engagez-vous dans les autres bulle que la bleue?


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Lenny dit :

Je flotte ENcore?? É..tonnant ÇA!

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Le mou désormais rosé, dégoulinait de vinasse, et les tchaës sous celui-ci était déjà en train d'élaborer une théorie pour expliquer cette pluie soudaine et inespéré pour certain. Et déjà des ivrogne commençaient à se battre pour pouvoir se retrouver sous cette averse qu'ils bénissaient.
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Lenny dit :

C'est QUI ceeuului-là qui ... qui CHANte?


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Tchik

Le Matal 12 Julantir 1511 à 11h31

 
Evidemment.
Même le plus chauvin des sociétaires a besoin de ressources extérieures.
Pour ma part, j'ai concentré toute ma vie sur mes recherches, mais je n'y serais pas parvenu sans avoir conclu quelques accords avec des rouquins ou rendu des services à des Premiers Secrétaires.
D'un autre coté, c'est aussi la particularité de la Bleue de travailler sur des sujets qui l'implique directement dans les affaires de la Rouge, ou de la Noire. Quand il faut améliorer une machine obsolète d'un Syndicat, ou trouver un équipement plus léger pour nos troupes d'éclaireurs, l'esprit bleu ne distingue plus les couleurs. Il a soif d'invention, de création, de savoir. Et cela profite à tous.

Avec ma Symbiose, j'ai toujours cette sensation, comme vous, que je me devais d'en faire plus.
Et c'est ce que j'essaye de faire. Même si désormais, pèsent sur nous des questions majeures quant à la survie de la Réalité elle-même. Ces réflexions pourraient presque m'éloigner de mon identité par moment. Le problème est celui de la perception. A voir les éléments à travers différentes loupes, différents niveaux de lectures, on en finit par tout relativiser. Jusqu'à sa propre vie. Jusqu'à nos propres idées.

C'est à mon sens un danger.
Un esprit est comme un bateau : il a besoin d'une amarre pour ne pas dériver dans un océan trop vaste.


A ces mots, il but son verre d'un trait.
Le fond de son propos tenait la route. Mais sur la forme, quelque chose parut troubler le tchaë lorsqu'il eut fini sa réplique. Le regard éloigné. Comme pris par quelques mauvais souvenirs.

Sur ses lunettes, les lumières de la fête se reflêtaient et révélaient aussi la vétusté des deux verres et de la monture. Elles étaient abimées, presque brisées par endroit. A se demander comment si cela l'aidait véritablement à y voir mieux...



Interrupteur Enclenché!

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