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Le Luang 28 Marigar 1511 à 20h33
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Le soir de sa promotion, Ichifa se rendit à la taverne du pendu.
Il se dirigea vers le patron et lui demanda :
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Bonjour,
je suis le nouveau Troubadour symbiosé, puis-je chanter un peu dans votre taverne ?
*** Celui ci répondit : ***
Bien sur si vous arrivez à vous faire entendre par dessus le brouhaha.
*** Peu après, Ichifa s'éclaircit la voix puis commença à chanter : ***
C'est le temps de l'humour,
le temps des vauriens
et de la luxure
Quand ce temps nous revient,
on ne pense pas bien
pour cause de biture
Car le temps de l'humour
c'est bien mais c'est lourd
ça n'dure qu'un jour
dont on s'souvient
On se dit 25 ans
c'est être les fous du monde
et qu'actuellement
il y a du beau monde
qui rend joyeux
C'est le temps de l'humour,
le temps des vauriens
et de la luxure
Quand ce temps nous revient,
on ne pense pas bien
pour cause de biture
Car le temps de l'humour
quand on bande en coeur
ça fait des branleurs
qui n'ont pas peur
Un beau jour c'est l'humour
et l'on pense à la bite
Car la vie bande toujours
et l'on est tout peureux
d'aller aux cieux
C'est le temps de l'humour,
le temps des vauriens
et de la luxure
Quand ce temps nous revient,
on ne pense pas bien
pour cause de biture
Car le temps de l'humour
c'est bien mais c'est lourd
ça n'dure qu'un jour
dont on s'souvient
dont on s'souvient
dont on s'souvient
ambiance : http://www.youtube.com/watch?v=5BGY6k4Aphs | |
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Le Luang 28 Marigar 1511 à 23h30
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| La taverne du pendu... L'endroit ne présente pas la même qualité de service que l'auberge mieux connue du Gambol Brun, mais elle satisfait néanmoins Kabumi, car les prix sont corrects, les clients peu curieux, et l'ambiance toujours bonne, même en cas de bagarre. D'ailleurs c'est en s'y rendant que Kabumi capte les premières notes d'un chant paillard qui lui était encore inconnu. En entrant dans la salle principale, il peut voir le soliste au beau milieu des clients qui peu à peu se sont tous tut et tourné vers lui. Reconnaissant le dernier symbiosé de la fraternité, qui venait de terminer de chanter, Kabumi se joint au applaudissements.
Joli chanson, mon gars!
Une autre!
Ouais, vas-y, on en veut une autre!
Un Tchaë approchant la cinquantaine s'approche, un accordéon à la main, sortit d'on ne sait où: Si ça te déranges pas gamin, j'vais t'accompagner en musique ça sera moins triste! T'as qu'a commencé un air connu et je te suivrai.
La majorité des clients ont encore le regard fixé sur le troubadour, attendant la prochaine chanson.
*** Kabumi Nihili Nius *** | |
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Le Matal 29 Marigar 1511 à 12h08
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Ichifa fut un peu gêné tout autant que flatté par la demande des clients. Il était venu pour tester la chanson qu'il avais composé mais ne connais pas encore beaucoup de chanson par cœur et surtout aucune d'adaptée à l'ambiance de la taverne.
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« Messieurs je vous prie de m'excuser mais je ne connais pas encore assez de chansons. Je débute dans le métier et n'ai pas encore un répertoire très fourni... Cependant je vais apprendre quelques chansons et je reviendrais un autre jour. »
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Puis utilisant sa vision de symbiosé il repéra les différents symbiosés présents et se demanda lequel rejoindre pour bavarder un peu.
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Le Julung 31 Marigar 1511 à 21h03
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| Le casqué sourit en voyant le Troubadour arriver prêt de lui. Il demanda à la serveuse un deuxième verre, et le remplit avec la bouteille de liqueur qui se trouve sur la table.
Et bien, déjà ça mérite un verre.
Le barde peut remarquer que le rouquin n’en est surement pas à son premier verre.
Ben j’aime bien. Enfin un artiste qui n’cherche pas à faire de l’art pour la pureté de l’art, à transcender la profession. Rien qu’une petite chanson pleine de bonne parole, parfois bien graveleuse, bien entrainante, sans autre intérêt qu’d’amusé la salle.
Lowfyr prit son verre et le vida cul-sec.
Sinon, en dehors des petites chansons, t’a des projets futurs ? Car si tu a besoin d’idée, l’bon Dalmary a toujours des idées tordues, dit-il d’un clin d’œil.
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.
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Le Vayang 1 Astawir 1511 à 22h05
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| « Ha la pureté de l'art, voilà un concept des plus flou. Pour moi il n'y a que quand une chanson est reprise que l'on peut savoir si elle est bien ou non, et cela peut arriver même pour une chanson paillarde. »
*** Ichifa sirota un peu de son verre. ***
« Cela dit je ne m'attends pas à ce que cette chanson soit reprise... Pour en revenir à mes projets, pour l'instant je découvre les possibilités de la symbiose en mettant ma passion à profit, je n'ai pas encore de projet sur le long terme. Mais je serais curieux d'entendre tes propositions. »
*** Ichifa repris une bonne gorgée de son verre de sorte à en avoir fini la moitié et attendit la réponse de son interlocuteur. *** | |
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Le Luang 4 Astawir 1511 à 10h38
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Un Frère, la quarantaine, bourré.
Sa table se trouvait à coté des deux larrons dont il avait visiblement écouté, au moins en partie, la discussion.
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Meuh b'en sûr! Demande z'y leur d'financer tes souliers tant qu'on y est!
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Il divague et s'étale presque sur sa table, la tête visiblement trop lasse pour tenir droite. Son rire est gras, presque forcé, même si il ne semble plus vraiment controler son discours.
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Ahah! Demande z'y à not' bon Prince! Y va t'trouver un d'ses beaux entrepôts remplis d'foutoir et te déguiser nos soldats en danseuz' pour mett' l'ambiance!
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En l'état, il parlait plus à sa chope qu'à Lowfyr ou Ichifa.
Le tchaë est trapu, sa tenue est quelconque, même si sous son gilet, il semble porter un tricot à la couleur pourpre.
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Tss Farnyan...fainéant!
Interrupteur Enclenché!
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Le Merakih 6 Astawir 1511 à 14h00
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Ichifa était en train de resservir Lowfyr quand celui ci parla de botter le cul du roi.
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« Oulà, j'ignorais que tu faisais partie de la loge de la libre expression. Alors dit moi, que reproche tu au roi ou au système ? Peut être pourrais-je en faire une chanson si je suis d'accord, mais pour l'instant je n'ai encore rien à reprocher au roi. »
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Ichifa fini tout de même de servir Lowfyr bien qu'il ait vu que celui ci était plus qu'éméché. Après avoir reposé la bouteille, Ichifa ne commença pas tout de suite à boire son deuxième verre mais le pris dans sa main en attendant la réponse de Lowfyr.
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Le Julung 7 Astawir 1511 à 21h37
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| « Hum, si je doit avoir ça. Ce n'est pas de moi par contre mais ça devrais avoir du succès. »
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Ichifa vida son verre cul s'sark, puis repéra à proximité le tchaë qui lui avais proposé de l'accompagner à l'accordéon le rejoint et lui dit :
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« Je suis prêt à chanter "c'est à boire" si ça te dit. »
Nous étions 5 à 6 bons bougres,
revenant de cavillo
Nous entrâmes dans une auberge
pour y boire du vin nouveau
Oh!
c'est à boire
à boire
à boire
C'est à boire
qu'il nous faut
Nous entrâmes dans une auberge
pour y boire du vin nouveau
nous vidâmes plus d'une fiole
nous y bûmes plus d'un pot
Oh!
c'est à boire
à boire
à boire
C'est à boire
qu'il nous faut
nous vidâmes plus d'une fiole
nous y bûmes plus d'un pot
y'en a plus un qui rigole
quand il faut payer l'écot
Oh!
c'est à boire
à boire
à boire
C'est à boire
qu'il nous faut
y'en a plus un qui rigole
quand il faut payer l'écot
dans la poche du plus jeune
il y avais un écu faux
Oh!
c'est à boire
à boire
à boire
C'est à boire
qu'il nous faut
dans la poche du plus jeune
il y avais un écu faux
"Par Shambleau" dit la patronne
qu'on leur prenne leur shakos
Oh!
c'est à boire
à boire
à boire
C'est à boire
qu'il nous faut
"Par Shambleau" dit la patronne
qu'on leur prenne leur shakos
"Nom d'Shamgre" dit la servante
leur culotte leur godillots
Oh!
c'est à boire
à boire
à boire
C'est à boire
qu'il nous faut
"Nom d'Shamgre" dit la servante
leur culotte leur godillots
quand nous fûmes en liquette
nous montâmes sur des tonneaux
Oh!
c'est à boire
à boire
à boire
C'est à boire
qu'il nous faut
quand nous fûmes en liquette
nous montâmes sur des tonneaux
...
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Puis se fut la pause dramatique :
Ichifa ne se souvenais plus du reste du texte.
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« Heu... » | |
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