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Au hasard d'une rencontre dans Farnya, Bertille a reçu des mains d'un de ses frères symbiosés de la gélatine de Shmü... une substance verdâtre et translucide, légèrement piquante au toucher et qui fort heureusement ne dégage aucune mauvaise odeur. Ayant quelques aptitudes dans tous les artisanats connus, l'ouvrière bohème n'en reste pas moins bouche bée devant la gélatine, n'ayant jusqu'à ce jour jamais vu ni entendu parlé d'une telle ressources dans ne quelconque recette. Décidée à en savoir plus, Bertille se rend au hall des corporations, un endroit qu'elle fréquente assidument, y glanant quelques recettes et moult ingrédients.

Une fois dans les lieux, elle est agressée par une espèce de fantôme et bien vite blessée, se voit à la merci de l'infernale créature alors qu'elle ne porte ni arme, ni armure et ne bénéficie d'aucun talent magique. Heureusement, il lui reste de l'esprit et c'est au sein du regroupement qu'elle appelle à l'aide, certaine d'obtenir rapidement des secours.
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*** Prévenu par le consensus du danger, le noiraud se précipita aussi vite qu'il le put dans le Hall.
Fallait dire que le ton affolé de l'ouvrière y fut pour beaucoup.

Bien qu'ayant délaissé son paquetages et son matériel dans sa bicoque venant de rentrer d'expédition la veille, il comptait sur son savoir faire pour affronter la créature.
En tant que soldat du Génie fallait dire qu'il avait de la ressource et qu'il cogitait plutôt vite.
Aussitôt entré, il nota la pagaille et le chaos qui régnait dans le corporation.
Ces prolos étaient efficaces face à un compas, un rabot ou un marteau mais lorsqu'il y avait du danger dans l'air c'était autre chose.

Saisissant l'ambiance tout de suite après que la créature l'attaqua bassement dans le dos -fallait dire qu'avec tout ces affolés qui couraient dans tout le sens il n'avait pas eu le temps de remarquer la menace.
Tombant à terre il se releva aussitôt envoyant par la même occasion une boule de feu en pleine figure de l'esprit.
Ce qui surprit la créature.
Sans plus.

Gardant sa frustration pour lui il continua son petit combo fait maison, alliant danse, incantations et mouvements d'esquive.
Un peu comme les exécutrices matriarcales mais en beaucoup plus tchaë.
Mais avec ses projectiles élémentaires il servait juste à gagner un peu de temps, histoire qu'un combattant plus préparé vienne.
Et accessoirement a évité qu'un de ces prolos ne se blesse. ***

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L'alarme à peine donnée que déjà des frères symbiosés viennent porter assistance à l'ouvrière bohème ainsi qu'aux personnes présentes dans le bâtiment. Et bien vite le danger se trouve écarté et la tchaë un tantinet penaude d'avoir mis en branle un lieutenant de la noir pour au final une monstruosité facilement maitrisée. Enfin facilement pour qui possède les compétences ou l'équipement pour.

Reprenant figure "humaine" - pour peu que l'on puisse discerné un tel changement dans les traits graisseux de Bertille - constatant que ses blessures sont bénignes, Bertille décline la proposition de Da'regh, histoire de ne pas en rajouter dans le dérangement.

Fronçant les sourcils...
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*** Tentant toujours d'égratigner la créature invoquée avec ses inoffensives boules de feu, un dépeceur se dessina soudain au travers de la créature.
Thosen Noril, le maire venait de déchiquetait net la créature, laquelle devait s'être affaiblie avec le temps.
Faut dire que c'était leur pire ennemi, et la présence poussiéreuse n'avait fait qu'accélérer un mécanisme irréversible.

Se dépoussiérant et adressant un sourire à l'ouvrière bohème ***

*** Affichant une grimace il s'approcha de la prolo.
Inspectant grossièrement son bras, il posa délicatement ses mains sur les plaies assez légères qu'avait la travailleuse.
Incantant un petit sort, à la hauteur des soins que nécessitait son interlocutrice, il reprit ***

*** Dit-il gêné, espérant ne pas se faire juger sur la piètre intervention qu'il venait de faire.
Mais c'était loin d'être le genre de comportement de la soeur Bertille ***

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Soignée et rassurée par l'intervention du lieutenant, après tout Bertille n'est pas apte à juger la performance et pour elle seul compte le résultat. En l'occurrence, une réussite totale. S'adressant au régisseur autant qu'au lieutenant...
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Saluant ses frères d'un signe de tête tout en tentant d'arborer un sourire avenant, Bertille prend congé, quitte le hall non sans tourner régulièrement la tête de droite à gauche pour tenter d'anticiper une éventuelle nouvelle attaque.
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