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Les jardins d'Ykena

Journée d'intégration Bleue

Présentation du programme au nouvel Acolyte
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Sujet lancé par Tchik
Le 20-01-1511 à 10h10
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Posté par Tchik,
Le 21-01-1511 à 17h37
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Tchik

Le Julung 20 Jangur 1511 à 10h10

 
Tout avait commencé d'une manière qui entrait peu à peu dans leurs habitudes:
"Quelle est ma prochaine destination, apprenti?"
Et l'autre de répondre à nouveau:
"Euh...la Bibliothèque?"
Un jour peut être que cette réponse serait bonne. Ce n'était cependant pas la meilleure tactique pour anticiper l'agitation du sociétaire Terenor. Il devait y avoir un moyen de trouver les solutions avant qu'il pose sa question. Mais lequel? Car, ce petit jeu recommencerait. Encore. Et encore.

L'ingénieur avait planté là son apprenti. Lui intimant de le retrouver trois heures plus tard. Galchik avait donné des plans et des schémas au syndicat des Machinistes pour vérifier la viabilité de certaines pièces d'une future invention. Le temps de revenir, Frère Aivas avait ainsi le temps de trouver livres d'introduction à certaines matières scientifiques et surtout...le lieu du rendez vous. Ce devenait vraiment étrange. Plutôt que de lui désigner un endroit précis, le vieux Sociétaire lui avait donné un court bandeau de tissu sur lequel était inscrit quelques motifs et symboles. Un code peut être. En partant, il lui avait dit qu'il faudrait qu'il s'accoutume rapidement à ce genre de procédés.

Trois heures.
La silhouette de l'Expérimentaliste avait disparu dans les Escaliers.
Quant à Frère Aivas, il ne put que constater la situation.
Abandonné dans le Jardin, près de l'Auberge.
Seul.



Interrupteur Enclenché!

 
Aivas

Le Vayang 21 Jangur 1511 à 14h10

 
L’Acolyte regarda un instant l’imposante silhouette se détacher sur la pierre tandis que Galchik Terenor descendait les Escaliers menant à la ville basse. Il l’avait laissé seul, avec comme unique indice sur leur rencontre future ce bandeau encodé. Le grand Tchaë l’examina attentivement, cherchant dans l’agencement de symboles une logique qui lui permettrait d’en dégager le sens. S’il avait été sûr que ce lieu de rendez-vous se trouvait sur le plateau d’Ykena, il se serait contenté d’attendre le retour du Mage Enchanteur aux pieds de l’échelle de roche, mettant à profit le temps alloué à d’autres recherches, d’autres activités.

Apprendre le Nelda par exemple. Ou se promener dans les jardins.

Mais au delà de la nécessité impérieuse de percer le sens caché du mystérieux tissu, la formation d’un apprenti ne se faisait pas que sur le terrain : elle se nourrissait tout autant d’un savoir théorique bienvenu, permettant aux bases d’une fondation technique bien établie de soutenir le futur édifice et temple de la connaissance qu’il était amené à devenir. Aussi, quittant les abords de l’Auberge dans ses draps de saphir, le penseur pris la direction des laboratoires qui trônaient, piédestal imposant de l’expérimentation, adossés à la Montagne. Ils étaient le palais de granit des Bleus les plus doués, pendant de l’Agora ou du Pavillon des Arts – d’obscurs murmures relataient de bouches en oreilles de sombres histoires de désastres survenus entre ces murs épais.

Le doux chuintement de l’étoffe accompagnait ses pas mesurés dans des couloirs parcourus de mille portes. Il avançait au hasard des croisements, pendule éclectique oscillant au gré des fluctuations de l’air. Petit être vaporeux à l’esprit cloué à la balance céleste, il égara son chemin dans l’immense bâtisse. De fait, en marchant dans ces galeries brutes et peu accueillantes, son intellect florissant avait préféré retourner dehors et survoler Ykena, jouant dans les vagues et la houle invisibles d’un Zéphyr léger. Les méandres d’un tel serpent de pierre étaient si entrelacés qu’il mit bien du temps à retrouver la sortie. Bredouille de tout livre.

Qu’importe, le théoricien n’avait rien précisé, aussi était-il libre d’agir. Retournant à la Bibliothèque, il emprunta quelques manuels concernant la sphère d’Essencialis et considérant qu’il avait là fait bien assez pour de multiples questions futures, entraina son Nelda. Plus tard, il reviendrait au bandeau.


 
Tchik

Le Vayang 21 Jangur 1511 à 17h37

 
Il y avait une étagère d'outils. Des étales de créations divers et variés. Dont plusieurs compresseur à papier, un brevet très rapidement cédé à la Rouge. Derrière le comptoir, des appareils désossés, des machines ouvertes, des boulons orphelins. Cette boutique du Syndicat des Machinistes -Chez Slump&fils- se concentrait principalement sur la réparation d'engin du quotidien. Une affaire qui roulait sur l'or, d'après la rumeur. Ce que peu savait, c'était que le fils du patron avait aussi la passion des machines, mais surtout celle de créer des pièces. Cela n'en faisait pas un bleu. Le sang de la Bulle Rouge coulait dans ses veines, cependant, il avait un nette habilité quant il s'agissait de produire, couper, dessiner un élément manquant selon un schéma précis.

Terenor entendait le marteau cogner contre le métal dans la pièce à coté.
L'ingénieur attendait. Enfin, on lui tenait compagnie. Frère Slump -le père- se sentit obligé de lui faire la conversation. Mettant en avant les talents de son fils et le fait que ce dernier reprendrait la boutique un jour. Très intéressant, mais il valait mieux que Tchik resta muet. Sommeillait en lui l'envie de recruter ce jeune artiste, et quelque chose lui disait que cela ne ferait pas plaisir au père.

Ecouter?
Oui, il valait mieux.
D'ailleurs, il était passé où ce fichu mou...


*** Pendant ce temps, à l'autre bout de la Cité, dans la Bibliothèque. ***

Un petit être à la peau flasque bondissait. Puis disparaissait. Réapparaissait plus loin. Rebondissait. La téléportation, ils appelaient ça. Mais ne sachant pas où était sa cible, le mou dût faire quelques essais. Il sentait la présence d'un de siens, pas loin. Tana suivait la trace. Lui si peu loquace d'habitude, il avait profité d'un temps mort pour échappait à son hôte. Ce qui ne se reproduirait pas tous les jours.
Aivas! Enfin, le voilà. Avec un livre de magie.
Tana était posé sur un étage rempli de bouquin.
Le Frère Acolyte se trouvait en contre-bas, à une table.
Le bandeau délaissé.

Tana dit :
« Hey Gamin! C'est pas comme ça que tu trouveras l'code... »

Il ne parlait pas. La pensée avait fusé immédiatement dans l'esprit d'Aivas. Sans intermédiaire.
Le Mou sautilla, comme un tique inconscient.
C'était tout de même étrange que le Mou soit venu jusque là juste pour parler du code. Du bandeau. Comme si il y avait un piège. Comme si Tana voulait éviter à Aivas de tomber dedans. A moins que cela ne fasse partie d'une mise en scène. Après tout, il ne connaissait pas ce Mou.
Certes audacieux, mais surtout intriguant.

Qu'y avait-il sur ce bandeau, qui justifiait une telle attitude?
Quelques symboles. Certains familiers, d'autres inexplicables.
On pouvait en compter huit. Ou dix, selon si on considérait ce trait comme un signe ou pas.
Ce premier ressemblait à une Barque.
Le suivant à une créature. Un Kropocle?
Le quatrième joint deux traits verticaux.
Le cinquième empilés deux traits horizontaux.
Le septième à nouveau joint trois traits verticaux.
Un Creuset apparait en neuvième position.
Et une Bulle en dernier.

Quant à ces trois symboles étranges dans le lot, il sera sans doute difficile à Aivas de deviner leur sens. Au moins deux d'entre eux lui sont simplement familiers. Peut être un cousinage avec la langue ancienne. Le troisième est tout bonnement indéchiffrable.



Interrupteur Enclenché!

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