Une nouvelle pensée, éclairante.

Bien, la Grande Humaniste peut me faire l'honneur de m'accompagner. On ne pouvait rêver mieux...

Je vais me rendre maintenant à la guitoune nemen, si nous voulons que la poste soit fraîche. C'est entendu ?

Sans guère attendre de réponse du scientifique, la vieille alla chercher sa monture, puis se dirigea vers les portes de la cité en transmettant quelque pensée.

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**Le soudard se baladait dans la ville, un rumeur courrait sur la ville, a propos d'un assassinat...C'est le genre d'affaire qui peut intéresser un soldat a la retraite qui vient de rentrer en ville...

Ou s'adresser pour suivre ces rumeurs...La Noire...pas la peine, le clepthe vu l'heure les bureaux seront fermés et de toute façon ils ne dirons rien, ne reste plus que les indics... Mais Bagnus n'en a plus depuis bien longtemps.

Le Tchaë aimerais mettre son nez la ou il ne faut pas, comme a son habitude mais cela semble peu probable.

Si il a appris une chose durant sa carrière, c'est qu'il faut écouter les rumeurs. Celles-ci parlent d'un Bleuzard, de la pègre, ce genre de choses.

Ou aller pour cela, la maison du type a déjà du être fouillée, l'endroit ou il bosse aussi, de même que les mecs bizarres qui trainent les quartiers chauds.

C'est totalement par hasard que tout c'est accéléré...une discutions entre deux gardes de la cité en repos dans une taverne, une oreille qui traine et voila l'ancien Commandant sur une piste.

Il faut maintenant trouver un de ceux qui ont participé a l'enquête...Cet abruti de garde n'as pas fait l'effort de taire ces noms, c'est trop facile...

Bagnus envoie donc un message télépathique a Tchik, celui avec qui il a le plus d'affinités, les deux autres n'étant que connus de nom et de réputation pour lui.**

Salut Frère, tu te souviens de moi... J'suis revenu en ville aujourd'hui, et qu'est ce que j'entends? Un meurtre, la Noire piétine et vous avancez vite...Tu sais que j'ai été pendant longtemps aide de camp d'Abel, c'est avec tout sa finesse que j'te propose mes services si il y a des baffes a distribuer, t'es partant?

**Tout en finesse...La signature de l'Avant Garde, très professionnels dans leurs boulots, mais toujours les deux pieds dans le plat...On ne peut pas lui en vouloir...**

 

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Interrupteur Enclenché!

 
**Le commandant Bagnus de retour...Oui, il aimait cette expression. Cependant, il c'est aussi rendu compte que cela n'allait pas être facile de convaincre Tchik de le laisser travailler avec lui. Toujours par pensée il continue:**

Tu sais, on ne peut trop rien dire a mon sujet...je suis considéré comme un musard pour le moment, et bien que mes finances me permettent de vivre un moment sans travail, j'ai besoin de bouger!

**Il ne faudrait cependant pas que des gens soient mis au courant d'une éventuelle participation de l'ancien officier sur cette affaire. Tchik a raison, il n'as aucune légitimité a participer, mais le Tchaë sait aussi que si l'affaire mène les enquêteurs dans les basses fausses, il pourra être utile.**

Il ne faut pas sous estimer mes capacités a savoir ce qui se passe...Je sais par expérience que les Gardes de la Noire parlent facilement avec un peu d'alcool dans le sang, rien de plus simple.

Je ne propose pas de mener l'enquête, mais un coup de main pour quelque missions disons...hum dangereuses!


**Le Tchaë marque une pause, comme si il cherchait ses mots.**

D'après mes informations, il y a des scientifiques et une tête brulée sur l'affaire, un coup a mettre la ville a feu et a sang, nous pouvons rester très discret sur cette affaire, et sur ma participation...

 

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Interrupteur Enclenché!

 
**L'ancien officier avait souvent participé a des missions d'escorte, il savait s'y prendre. Mais c'est la première fois qu'il faisait ça en indépendant, sans suivre les ordres de la Noire.**

Eh bien, cela dépends de beaucoup de choses, de la durée de la mission, du risque encouru, ce genre de choses. Tu te doutes bien que plus c'est risqué et plus le tarif sera élevé...

**Un militaire certes, mais on remarque ici qu'il sait mener une négociation, il ne compte pas lâcher l'affaire, un boulot est un boulot, surtout dans sa situation! Malgré tout le respect qu'il a pour l'ingénieur il ne peut se permettre de faire une réduction ou quoi que ce soit.**

Dis moi ce que tu attends de moi!

**Tout en discutant, Bagnus eut une idée...La télépathie c'est très bien, mais on a remarqué par le passé que ce n'était pas infaillible.**

Si on se retrouvait à l'auberge ce soir histoire de discuter de tout cela tranquillement, ce sera plus sur, plus discret et plus simple!

 
**N'ayant pas eu de réponse de la part de l'ingénieur, le Tchaë se rend, le soir même dans l'auberge ou il avait donné rendez vous a Tchik. La salle principale est peu remplie a cet heure de la soirée, mais cela ne vas pas tarder, ainsi, le soudard demande au tenancier l'accès a une salle plus calme, afin de discuter tranquillement.

Ce dernier s'exécute, le voici ainsi dans l'un des salons de l'auberge, derrière la grande salle. Un table, quelque chaises, le lieu est fermé a la vue de tous par un épais rideau. L'isolation phonique n'est pas des meilleurs, mais il n'y a pas mieux ici.**

J'espère qu'il viendra...

**En attendant, Bagnus commande une choppe de bière, cela fait bien longtemps qu'il n'en a pas bu. C'est une jeune serveuse qui lui amène. Comme a son habitude, il payera en quittant les lieux le lendemain.

Alors que la Tchaë s'apprête a quitter la salle, le vétéran l'interpelle.**

Si il se présente vous conduirez le Frère Tchik ici...ah au fait, dites au patron que je réserve une chambre pour cette nuit, vous y apporterez de quoi prendre un bain, un barbier viendra a ma demande et voici une liste de choses que vous achèterez pour moi!

**Très exigeant ce Tchaë. La liste contient principalement des vêtements neufs, si il veut réintégrer la Noire, il lui faudra être présentable au cas ou le Général souhaite le rencontrer...**

 
**L'ingénieur tardais, Bagnus en était a sa septième pinte. Après avoir commandé et bu la huitième, il s'effondre sur la table dans un grand bruit. Un an sans cuite, celle-ci allait être mémorable.**

 
Et il arriva enfin.
Le chemin ne fut pas des plus aisé. Déjà, il ne connaissait pas par coeur l'itinéraire qui menait à l'auberge. Ensuite, il rencontra quelques collègues de Loges avec qui il s'embarqua -comme toujours- dans un échange, au début normal, puis très vite passionné. Ahhh! la théorie des langages, une véritable source mathématiques. Ce n'était pas un hasard si Galchik avait abordé la question des langues et des mots avec certaines Loges complètement à l'antipode de ses occupations quotidiennes. Il avait tout simplement cherché à fabriquer un automate. Oh! rien de très élaboré et à force de rajouter des rouages, il ressemblait plus à une grosse machine qu'à un petit pantin de bois. Tout ça pour "créer un aléatoire maîtrisé" ou pour créer des interactions tangibles. Le projet n'avait évidemment jamais abouti. Mais la théorie l'avait amené à discuter avec nombres de sociétaires. C'est en tout cas, ce qu'il ruminait tandis que la serveuse le guidait jusqu'à la table où "un tchaë" avait exigé que le Frère Tchik lui soit amené.

Arrivé devant l'ex-Commandant, Terenor retint son enthousiasme. Des retrouvailles, c'était toujours agréable, mais les circonstances étaient délicates. Il replongeait donc dans sa sphère de réalisme pur. Ses yeux scrutaient le visage de Bagnus.

...eh bien, Frère, tu as le visage marqué.
Ce n'est pas la Symbiose qui t'a fait ça.

La serveuse attendait encore à coté. Il remarqua son visage un peu irritée puis lui glissa sa commande : un verre d'eau.

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Interrupteur Enclenché!

 
**Bagnus était deja bien entamé lorsque l'intello arriva. En effet son visage était marqué par sa difficile vie en montagne.**


Comment vas tu Frère ?

**Une fois les deux Tchaë installés, Bagnus congédie la serveuse et se rapproche de Tchik pour discuter.**

Je n'ai pas de réponse du Général par rapport a mon retour dans la Noire...Je suis disponible, qu'attends tu de moi?

**Il était de retour dans les affaires, ce qui avait le don de susciter une grande joie chez le Tchaë. Après plus d'un cycle loin de tout, retrouver l'ambiance d'une mission pas forcément très légale, ressentir a nouveau cette adrénaline, cela était quelque chose de grisant.**

 
Le regard de Galchik n'était pas vraiment sombre.
Presque embarrassé, un peu comme si il jouait avec des équations dont les variables le chagrinaient.

Voilà...
...je voudrais retrouver un marchand et sa fille.
Mais j'ai deux obstacles à franchir.

Des obstacles. C'était peut être ce qui le chagrinait.
Et Bagnus allait trouver sa place dans le schéma décrit.

Le premier...
...c'est la bande de rat qui traine dans les basses fosses.
Autant les appeler ainsi, étant donné qu'ils n'ont pas de noms.

Généralement, le premier annoncait un second. Mais surtout il annonçait que ce second était un obstacle plus grand.
Difficile d'imaginer ce qui pouvait être plus gênant que la pègre fraternelle.

Le second...
...c'est que je ne connais pas le nom du marchand.
Ni celui de sa fille.

Effectivement, c'était un obstacle de taille. Une contrainte dans leur marge de manœuvre, car cela les obligeait à la jouer finement. L'assaut frontal ne fonctionnerait pas. Il allait falloir obtenir les noms et seulement ensuite mettre des baffes -du moins si cela s'avère utile-. Ou presque dans cet ordre.

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Interrupteur Enclenché!

 
**Le Tchaë était intéressé par la proposition. Bien qu'il restait a l'extérieur très froid et professionnel, il bouillonnait de l'intérieur, prêt a prendre d'assaut les basses fosses a lui tout seul.**

Si je comprend bien, tu comptes sur moi pour mener l'enquête et les retrouver?

...Je suppose que c'est dangereux comme boulot...T as une piste ou un nom?


**Rarement il avait mené l'enquête, mais en traqueur averti, il savait suivre une piste, trouver des indices, mener un interrogatoire musclé.**

Assurément ça va être difficile, aussi j'aurais besoin d'être en contact par pensée avec toi!

**Les idées se bousculaient, il faudrait être discret mais prêt a combattre, passer inaperçu mais rester menaçant pour éviter trop de confrontation. Un sacré boulot digne d'un commandant de l'Avant Garde!**

 
Dans les yeux de Bagnus, il y avait déjà une petite flamme. Il prenait du plaisir à ce retour aux affaires. Au sein de sa Fraternité. Avec un boulot qui lui allait comme un gant. Galchik ne s'était pas trompé dans son calcul : l'escorte, c'était bien le rayon de l'Ex Commandant.

Mais bien au delà de ce fait, ce qui plaisait à l'ingénieur tenait en un petit détail : Bagnus posait peu de questions, il ciblait la problématique et se tenait prêt à agir. C'était là tout le panel de capacité dont il aurait besoin là bas. Dans les Basses fosses.

J'ai le nom d'une serveuse.
Et les tenanciers d'un rade miteux.

Le reste, il va falloir le gratter nous même.

Cela ressemblait à une conclusion, mais peut être que le Commandant avait quelque chose à suggérer. Un plan, un ordre de bataille, une stratégie. A moins qu'il ne préfère avoir un aperçu du "le terrain". Loin d'être du respect purement hiérarchique -ce à quoi Galchik attachait finalement peu d'importance-, l'Expérimentaliste estimait qu'un Frère qui avait occupé de telles fonctions avaient une vision assez particulière de la tactique, forgée par des années de formation au coeur des Académies de la Noire. Et son équation, bien qu'abordait d'une manière tout aussi pragmatique, pouvait receler quelques défauts aux yeux d'un praticien de ce genre de mission.

En gros : il lui cédait le dernier mot.

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Interrupteur Enclenché!

 
**Il fallait tout planifier, ne rien laisser au hasard. La formidable capacité de réflexion de Tchik serait surement utile mais l'expérience militaire allait aider les Tchaës a monter l'opération. Ainsi Bagnus prit la parole comme lors d'un briefing avec ses anciens soldats.**

Bon alors, la bas, c'est dangereux, je suppose que tu dois connaitre un petit peu si tu as des adresses...La noire ne contrôle rien, alors je te parle pas de nous, pauvres civiles.

Faut prendre en compte le fait qu'on est en sécurité nulle part, dans la Noire on appelle ça le facteur chaos, tout peut nous tomber dessus n'importe quand n'importe ou.

Ensuite, va falloir faire parler ces gens...un chambre dans l'auberge que tu connais serait l'idéal, interrogatoire des patrons et de la serveuse!

Tu sais te battre? Si tu ne sais pas restes juste en contact par pensée avec moi, sinon il nous faudra des armes, petites, faciles a dissimuler!

Enfin...

**Il marque une pause, comme pour donner de l'importance à sa phrase.**

Il se peut qu'on se retrouve en léger conflit avec la Noire, ou pire, avec la pègre. Dans un cas comme dans l'autre, il va falloir du monde pour nous aider a sortir. T'as des amis a la bleue, genre du Clepthe?

**Après les mises en garde faites, il passe directement a l'opération en elle même.**

Il leur arrive quoi a ces gens? Je suppose qu'ils ont des ennuis avec les truands, mais quels genre? Pris en otage?

 
Ces gens, ils leur arrivaient de gros ennuis effectivement. D'après ce qu'il en savait, le marchand en question aurait une dette envers la pègre. Celle ci s'était donc autorisé à récupérer son argent par la force. Dans une manoeuvre délicate, le marchand serait parvenu à attraper un des membres de cette pègre et à s'en servir d'otage. De monnaie d'échange. Sans surprise, plutot que d'obtempérer, les truands songèrent à attraper la fille du marchand pour lui faire payer la dette de son père.
De cette histoire, impossible de savoir ce qui était vrai ou pas. Galchik avait débarassé cette équation de toutes les variables douteuses pour ne se contenter que des points tangibles : un marchand et sa fille ont un lien problématique avec la pègre.

Galchik avait un vieux pétard sur lui depuis le début de cette affaire. Est ce qu'il savait vraiment se battre pour autant? Non, il connaissait ses gammes, les leçons acquises lors de ses services réguliers rendus à la Noire, comme tout bon Frère. Le plus important serait effectivement d'éviter au maximum de se servir de son arme. Le problème était que même si ses connaissances au sein de la Bleue étaient légions, toutes n'étaient pas bonnes à contacter. Et parmi les plus évidents, Kal'ash avait quitté Farnya pour un long voyage et Lowfyr avait la symbiose muette depuis quelques temps. Ce qui réduisait grandement ses contacts "utiles". En cas de danger, il vaudrait mieux avoir un symbiosé à contacter à l'extérieur, cela ne faisait aucun doute.

Cette fois, l'ingénieur avait retenu la leçon. Il avait beau avoir des lunettes, il ne se contentait pas d'observer les choses, il les intégrait petit à petit à sa logique. Il avait donc ressorti une vielle cape de sa maison, avec une capuche suffisamment lourde pour qu'on ne le reconnaisse pas de loin. Surtout que la dernière fois qu'il était entré dans les basses fosses, la grande gueule de Dalmary et ses gros sabots de Terenor avaient fait quelques remous. Le tenancier du bouge s'en souvenait forcément. Un gros bonhomme qui ne se laisserait pas intimider aussi facilement cette fois ci. Les boniments ne marchaient pas à tous les coups. Ou du moins, il fallait en changer.

Alors qu'ils marchaient déjà dans les ruelles de la Pourpre, ni vraiment à coté l'un de l'autre, ni vraiment trop éloigné -à bonne distance donc-, le lien télépathique se mit à pulser.



Comme toujours, le mou touchait juste.

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Interrupteur Enclenché!

 
**Bagnus avançait a grand pas, vêtu d'une tenue civile, le visage caché par une vieille cape rappé par le temps. Au bout de quelques minutes de marche, il s'arrête devant un petit cabanon, ou vit l'un des vieux amis de l'ancien Commandant.

Le Tchaë demande alors a son ami de lui fournir du matériel, c'est ainsi qu'il repartais armé jusque au dents: une petite épée (ou une très longue dague) à la ceinture, un arc court facile a dissimuler, plutôt que son long arc de militaire. L'équipement était léger, afin d'être le plus mobile pour cette mission.**

Le fait que ce soit un costaud ne me pose pas plus de problèmes que ça, ça se voit que tu n'as jamais fait de sorties avec l'Avant Garde!

**Il cherchait comment la trouver, avec juste un nom, pas évident surtout que personne ne dira rien la bas...**

Et si...et si on faisait en sorte que cette fille nous trouve, ou quelqu'un qui bosse avec elle...pourquoi pas son patron. Si tu penses qu'elle n'est pas serveuse, alors elle travaille pour ceux qui posent problème a ton marchand et sa fille...

 
L'idée de Bagnus était la plus censée. Faire en sorte que la fille vienne à nous. Voilà le genre de subtilité dont ils allaient devoir faire preuve dès qu'ils seraient en bas, dans ces quartiers en friche de Farnya. Il y avait là bas un réseau d'individus. En suivre les traces sans se faire remarquer n'était pas évident. Le plus simple était finalement d'enfiler le costume du "client".


Un soupçon d'hésitation traversa ses pensées.
Bagnus pouvait percevoir qu'il y avait un léger obstacle : Tchik lui même. Il avait été vu là bas et entendu. Une manoeuvre d'approche même subtile finirait par le révéler et faire tout capoter.
Il réfléchissait donc à une solution.


Il existait sans doute de meilleures alternatives.

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Interrupteur Enclenché!

 
**L'idée de se faire passer pour le client plaisait a Bagnus, mais comme savoir si ils ne tomberaient pas dans un piège...**

Imaginons que je le fasse passer pour un client qui cherche des gros bras pour un gros contrat, si je peux leur faire croire que je suis prêt a dépenser assez, pour un boulot de leur part, je peux peut être rencontrer quelqu'un de haut placé...

**Bangus cherchait toutes les solutions. Entrer en contact avec la pègre n'était pas chose facile, surtout lorsqu'il s'agissait d'un ancien commandant, un visage connu de tous...**

Au rat d'égout lubrique, il doit y avoir du monde qui pourrais me recevoir pour ce boulot...Je vais leur faire croire que je complote contre le Général...décapiter la Noire serait tout bénef pour eux, je vais passer a mon coffre, j'ai beaucoup d'argent la bas, ce sera beaucoup plus crédible!

**Le soudard avait l'air content de son plan, mais il souhaitais l'avis de Tchik, afin d'être sur de ne rien oublier...**

T'en penses quoi?

 
Des rouages s'engrainaient dans les pensées Terenor et sans voir son visage capuchonné, Bagnus pouvait deviner un certain enthousiasme de la part de son collègue symbiosé. Etrange, la façon dont la télépathie directe transmettait certaines émotions, là où le consensus donnait cette impression de les étouffer.

C'est pourtant Tana qui reprend la parole télépathiquement. De force.

Tana ne retenait jamais ses sarcasmes. Cela faisait partie des griefs de Terenor à son encontre et justifié le pacte qu'ils avaient conclu ensemble. Mais un pacte qui avait récemment pris une tournure illusoire tellement le Mou se plaisait à nouveau à l'enfreindre. Enfin, c'était là un sujet que Galchik ne comptait pas aborder. D'autant que pour une fois, le Mou essayait de cibler des problématiques légitimes. Un effort de sa part en somme. Quelle problématique? Un complot contre le Général! Effectivement, ils allaient attiré les regards de toute la pègre. Ce n'était plus une journée à la pèche tranquille dont il s'agissait mais une véritable tentative de démantèlement de réseau. A deux. Peut être qu'ils visaient trop gros. Peut être qu'il fallait procéder par étape.

Mais la tentation était là, après tout, ils étaient symbiosés. Qui d'autres pouvaient se charger de ce genre de cas épineux. Le problème pour Galchik était avant tout mathématiques et morale. Justement parce que la Morale était un élément qui brouillait les équations. Aussi, l'ingénieur suggèra.

Visiblement ça cogitait à pleine vitesse dans l'esprit de Galchik. Le petit plan s'était transformé pour devenir une véritable mission d'infiltration. Sauver un marchand et sa fille quand ils avaient la possibilité d'en faire plus. Ce n'était pas logique de s'en tenir à de petites ambitions. Cependant, le pragmatisme imposait d'agir avec prudence. Petit à petit.


Révéler un bout de l'appât. Voir si le poisson allait mordre. Puis juger ensuite.


Il s'était arrêté au rebord d'une fenêtre aux volets fermés. Laissant à Bagnus le soin de s'approcher pour récupérer un petit sachet en cuir qu'il venait de poser à coté de son coude. L'Expérimentaliste aurait voulu dire "L'Equation tourne parfaitement ce coup-ci", mais il se retint. Avec Bagnus, le discours le plus simple serait le meilleur. Et ce n'était pas désagréable que de s'alléger du vocabulaire érudits par moment. Bien que cela avait pour lui le même effet que si il se baladait tout nu dans les rues de Farnya. Une image que nombres de lecteurs omniscients voudraient immédiatement se retirer de l'esprit...

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Interrupteur Enclenché!

 
**C'est qu'il est doué l'intello...Bagnus est avant tout un Tchaë d'action, capable de monter un plan en quelque minutes mais qui n'as jamais vraiment traité avec la pègre, il n'as jamais baigné dans les opérations secrètes comme peut l'avoir fait le clepthe ou les sapeurs...**

Ça me vas écoutes, on part sur ça!

**Le soudard sait aussi qu'ils seront amenés a être souvent en danger, peut être plus que de raison.**

Au moment ou ça va être le plus dangereux, il ne va pas falloir faiblir...un petit conseil, ce que je disait a mes hommes, ne regarde pas celui sur qui tu vas tirer dans les yeux. Ne le vois pas comme une personne mais comme un vulgaire morceau de viande.


**C'est la une façon très froide d'aborder un combat. Cette capacité a n'éprouver aucune émotion faisait de Bagnus quelqu'un de très professionnel, mais qui avait parfois du mal a trouver les limites.**

Si il y a des problèmes restes derrière moi, on a essayer de pas se faire remarquer...Si le Commandant Abel m'entendait, il m'as pas appris comme ça mais quand il faut il faut!

...la nuit commence a tomber, dirigeons nous vers les bases fosses!