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Auberges et Tavernes

Le sens de l'hospitalité

n'étouffera jamais un Tchaë
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Sujet lancé par Tolbias
Le 02-11-1510 à 22h14
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Posté par Istreen,
Le 06-11-1510 à 15h45
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Tolbias

Le Matal 2 Nohanur 1510 à 22h14

 
Cela faisait quatre jours que Ligerio et moi nous vivions de l'air du temps au pieds des murs de Farnya lorsqu'enfin le maire de la ville accepta que nous en passions les portes. Le dit maire s'était montré particulièrement agaçant à la limite du raisonnable et j'avais à plusieurs reprise faillit faire demi tour tellement cela me semblait insultant d'être laissé dehors de cette manière. Il semblait nous prendre pour des contrebandiers ou je ne sais quel genre de gredins enfin... Au final il avait cédé et les portes s'étaient ouvertes, laissant apparaitre notre escorte, un tout petit garde municipal au teint rougeaud. Il me fit ranger mon fusil et me rappela les règles qui consistaient à m'interdire l'accès à tout ce qui touchait de près ou de loin à une arme à poudre. Je souriais intérieurement, mes mains faisant la taille de leurs cuisses qu'est ce que j'aurais bien pu faire avec des pistolets et des fusils en modèles réduits ? Pas grand chose assurément, moi ce que je voulais c'était juste causer avec des artisans, en savoir un peu plus sur leur façon de faire. Chez nous ils n'en avaient pas grand chose à faire de ces histoires d'armes pétaradantes et cela se traduisait par une ignorance quasi totale dans ce domaine. Toute façon à part le rêve... Ceux là aussi j'vous jure... Faut se les coltiner au quotidien... C'est quelque chose.

Bref, pour montrer patte blanche je m'étais mis en tête de payer un coup à boire à l'auberge du Gambol Brun, c'était l'endroit où je devais rejoindre un certain commandant Stennar avec qui j'avais télépathisé un peu plus tôt dans l'histoire. Je m'indignais en mon fort intérieur que personne n'ai souhaité m'offrir à boire en me souhaitant la bienvenu, certainement la paranoïa dont m'avait parlé le maire. En quelques enjambées (trois pour moi, vingt cinq pour le garde) nous arrivâmes devant une porte dont la hauteur me força à me plier presque à moitié. Une fois à l'intérieur, mes oreilles touchaient le plafond et à chacun de mes pas je heurtais une table ou je manquais de trébucher sur quelqu'un si bien que le silence se fit rapidement dans l'établissement. Bientôt tout le monde se tourna vers moi avec regards accusateurs et chuchotements d'indignations. Au bout d'un certain temps, qui me sembla extrêmement long et pénible je parvint enfin au bar.


- Bonjour, je dois rencontrer le commandant Stennar, pourriez vous m'indi...

La serveuse me coupa en pointant son petit doigt boudiné et réprobateur dans la direction d'une table qu'occupaient quelques tchaës tendus.

- Je vous remercie, j'aimerais leur offrir à tous une chopine de votre meilleure bière. Commençais je en posant une poignée de krysoprsases sous son nez.

- Ah nononon moi j'prends pas ça. Ici on paye en girasol, j'prends rien d'autre, même pas les nonoss !

Aussitôt, fière de sa trouvaille, la serveuse rondouillarde éclata d'un rire morveux aux accents porcins. Je préférais ne pas relever l'affront tant la plaisanterie me semblait minable. Et puisque de toute façon tout le monde me regardait je décidais de crier haut et fort mes intentions de payer à boire. J'espérais ainsi détendre un peu l'atmosphère et me donner un côté jovial... C'était une mauvaise idée...

- Bien l'bonjours à vous, fait meilleur ici tout de même. Si quelqu'un m'avance quelques girasols je paye ma tournée sinon faut que j'aille changer de l'argent !!! M'époumonais je en direction de la table du commandant.

J'aurais du être plus attentif, c'est certain... Mais ces gens là son si petit... En me retourna sans prendre garde une petite bonne femme à la tignasse cramoisie que je n'avais pas vue se retrouva avec le nez dans mon postérieur... Elle prononça quelques injures dont je ne sentis que les vibrations fugaces et me métamorphosa en... Lapin. Puis elle se mit à rire avec le même rire aux accents de basse cour que la serveuse. A travers mon regard neuf de rongeur je put les voir sautiller de joie et se gausser de me voir ainsi humilié. A la voix je reconnu le maire de la ville qui vraisemblablement cautionnait les agissements barbares de celle qu'il nomma "Istreen"... J'étais sidéré, outragé, et j'avais une envie terrible de... Carottes.

 
Da'regh

Le Merakih 3 Nohanur 1510 à 12h46

 
*** Le lieutenant qui était assis non loin de là avait remarqué l'entrée du Nelda.
C'est que les étrangers ici ils courent pas les rues... alors quand y'en avait un le noiraud qu'il était avait l'habitude de pas le lâcher des yeux.
Question de prudence, évidemment, rien à voir avec ce qu'ils appelaient paranoïa
Alors quand celui-ci parlait de payer sa tournée, ses sens furent d'autant plus en alerte.
Abandonnant sa charmante compagnie, il se dirigea d'un pas lent vers le nouveau venu, épiant comme étant épié; avant de se retrouver face à... museau avec un lapin.
Faisant comme s'il n'en était rien il s'installa là où quelques instants auparavant se trouver l'étranger, et commença à déposer sa bourse sur le comptoir, énumérant ses girasols, avant d'en sortir de quoi payer deux verres.
Commençant à siroter le sien, il déposa l'autre en face de la bête, attendant que le sort se dissipe.
Cela lui donnait le temps de trier les questions qu'il voulait lui poser ***


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Thosen Noril

Le Merakih 3 Nohanur 1510 à 19h04

 
Voilà donc ce fameux nelda.
Pas au bon moment, pas pour les bonnes raisons, pas fut-fut.
Thosen aurait pu résumer en quelques mots l'approche du personnage ainsi.

Se pointer dans la Fraternité pour causer armes à feu, c'était un peu comme se ramener à Arameth pour parler de la mine de sel, une idée marrante mais qui a la fâcheuse tendance de faire rapidement des trous dans ses plus beaux habits. Alors quand on y ajoutait une morgue à la limite de l'insolence, un refus de révéler grand chose et une méchante tendance à faire dire à ses frères des trucs qu'ils ne racontaient pas, ce nelda devenait tout de suite bien plus sympathique.

Pas encore de quoi fouetter un cabot, sauf si on considérait encore le message qu'il venait de recevoir de Syndal puis celui de Penthésilée, qui disaient en gros que tout les étrangers, tchaës compris n'étaient plus vraiment le bienvenue à Jypska, que la vigie y mettait son petit "gens de confiance, tout comme vous" "geindre", et que Thosen avait du coup une sérieuse envie de massacrer du mité. Il laissait entrer facilement les Rêvants justement à cause de leur ouverture, et l'impression de s'être fait avoir était bien présente. Le clébard en question devait être en partie responsable de tout ça, à tout les coups, et le petit tchaë allait devoir se concentrer longuement sur la signification de "diplomachin" pour éviter de dégommer son invité au milieu de tous.
Rongeant son lance-flamme, suivant du regard le pataud personnage, Thosen vit alors quelque chose d'incroyablement bien trouvé.

Istreen transforma l'importun en lapin. La diplomatie bleue avait la classe, y avait pas à mégoter.

Bon cela allait rendre la survie de ce Tolbias plus évidente, après tout, tant qu'il ne l'ouvrait pas, pas de raisons de lui faire ravaler ses viola tricolor par la racine. Mais le maire s'approcha, il voulait être là lorsque le sort cesserait de faire effet.


http://www.youtube.com/watch?v=mevxenJ6Mtc

 
Ligerio Dhuri

Le Merakih 3 Nohanur 1510 à 21h19

 
*** Ligerio avait pris ses quartiers à l'auberge, c'était la premiére fois qu'il entrait dans une ville de la fraternité et c'était assez dépaysant. Il avait pratiquement oublié comme les villes non-rêvantes pouvaient être bruyante. Elle lui rappelait Arameth par un certain coté mais en plus industrielle si ce n'est plus industrieuse.

Il avait été intrigué par l'immense arbre rouge qui se trouvait au centre de la ville, il ne s'était pas attendus à trouver cela dans une ville de la fraternité. Il avait finis de faire le tour de la ville pour rentrer à l'auberge sans noter une certaine tension palpable dans l'air. Il avait été étonné d'avoir pu rentrer en ville et il faudrait sans doute savoir se faire petit pour un premier temps. Surtout que le sujet de leur discution n'était pas anodin.

Dans l'auberge, il n'avait pas trouvé Tolbias ou tout du moins pas au premier abord. Il avait du se rendre à l'évidence que ce lapin assis sur un tabouret était bien le nelda qui l'avait accompagné. Il tira un tabouret et s'assit à ses cotés. Cela promettait d'être assez sportif comme négociation.
***


Laissez moi rêver rien qu'une fois .

 
Tolbias

Le Julung 4 Nohanur 1510 à 10h30

 
Je profitais de mon temps dans la peau de Roger Rabbit pour tailler l'bout d'gras télépathique sur le consensus des hauts rêvants et bien que ma libido fut soudainement des plus prolifique, j'arrivais à peu près correctement a y exprimer mes idées. Il s'y tenait un débat sur la bonne manière de traiter les étrangers... Un heureux hasard si vous voulez mon avis... Et à plus forte raison lorsqu'avec surprise et délectation je découvrais que notre dirigeant avait choisit d'adopter la politique de réciprocité dans les échanges inter-faction.

Il ne me restais plus qu'a attendre que l'information circule, Syndal, proposait son message, ça allait arriver. Un tchaë tout garrute vint s'assoir à mes côté et posa un godet plein en face de moi. A en juger par l'équipement il devait certainement être militaire en tout les cas il avait l'air fort sympathique. Peut être, me dis je, que les décisions politique de l'ordre avait été bien accueillit..? Quand soudain le maire de la ville se tourna vers moi et s'approcha avec quelque chose de menaçant dans le regard, l'info était passé, pas de doute... Qu'à cela ne tienne, ragaillardit par les décisions de mes pairs je décidais de lui rendre la pareil, tout rongeur que j'étais.


http://www.youtube.com/watch?v=vahupCJqkLU

Ligerio arriva et, comme une fleur vint s'assoir près de moi sans rien dire. Mais déjà je sentais crépiter la magie au dedans de moi, le sort commençait à se dissiper j'allais pouvoir apprécier sous ma forme normale l'humour tout à fait singulier des diplomates du désordre.

 
Stennar

Le Vayang 5 Nohanur 1510 à 09h02

 
*** Stennar eut un léger sourire après l'action efficace d'Istreen. Il trouva cette intervention quelque peu appropriée. Il alla s'assoir aux cotés des étrangers. ***


Ah ! C'est donc vous le Haut Rêvant ! Je vais peut être suivre la procédure et vous parler dans votre langue tiens...
Donc ! Je vous présente Thosen Noril, Maire de cette jolie ville et Diplomate de la Noire. Ensuite, voici le jeune Fonkin Sheppen, Regisseur de la Servitude. Vous avez dû les contacter tous les deux. Quand à moi, Commandant Stennar, du Génie militaire.

Je vais vous laisser le soin d'me présenter votre ami et de vous présenter. On parlera du reste après, même si l'issue de cette discussion sera et restera la même.


*** Il leva la main et la serveuse vint leur apporter une bouteille du vin Tchae servi dans cette auberge. ***


J'sais pas ce qu'il vaut, je suis pas très alcools...



 
Tolbias

Le Vayang 5 Nohanur 1510 à 23h07

 
Je venais juste de reprendre ma forme initiale lorsque le commandant s'approcha. Machinalement, tout en l'écoutant me répéter pour la énième fois qu'il ne fallait pas avoir de faux espoirs, je bourrais ma pipe d'un peu de vieta comme d'habitude. Je pris tout mon temps pour la fumer, tranquillement, en songeant à la bonne façon de réagir à tout ça et en télépathisant un peu. L'ambiance était plombé et la tension palpable et je remarquais avec amertume que nombreux étaient les candidats au lèche bottisme. Par chez moi on a un mot pour ça, on dit peigne-cul. J'étais donc entouré de ces fameux ustensiles de coiffure pour fesses, même Ligerio me semblait tout à coup bien fade, pas un mot, aurait il réagit s'ils m'avaient dépecé ? Une fois la pipe terminé je la tapai délicatement sur un coin de table avant de la ranger puis me saisis du verre que m'avait offert Da'regh et le bu d'un trait en songeant que lui au moins, avait su dépasser les préjugés et m'accueillir en amis. Après cela, doucement je me levai et, posant ma main sur l'épaule du lieutenant du génie, je lui adressai un regard cordial.

- Messieurs. Lançai je à l'assemblée une fois debout. Je penses qu'il est préférable que je vous fausse compagnie. A l'évidence rien ne découlera de bon ni de positif de cet échange et c'est bien regrettable. J'aurais pensé que les inventeurs de la poudre se seraient montrés plus digne du génie de leur aïeux et auraient su faire la différence entre un passionné et un contrebandier... Tant pis. Me tournant vers Ligerio j'ajoutais non sans amertume. On a qu'à rentrer chacun de notre côté, moi je n'ai plus rien à faire ici. A l'avenir fais moi penser à ne pas espérer de toi un quelconque élan de solidarité haut rêvante. Puis, à tous. Je m'en vais donc, en espérant que chacun d'entre vous ait un jour à faire à son alter égo.

Je me dirigeai ensuite vers la porte quand soudain je me souvins d'une chose. Sifflant entre mes dents comme on fait pour le bétail je fis un signe de truffe au petit garde municipal pour qu'il me suive, ce qu'il fit avec mauvaise humeur. Je lançais un dernier regard à l'intérieur de l'auberge avant de partir, pas un mot de plus. Le garde me suivit jusqu'à la sortie de la ville puisqu'il était de rigueur que je sois fouillé avant de pouvoir m'extraire de Farnya. Passage obligatoire et dégradant s'il en est, je m'exécutais pourtant sans broncher, soucieux de prouver une bonne fois pour toute que j'étais quelqu'un d'honnête. La garde essaya à plusieurs reprise de me faire mal en me fouillant comme pour se venger d'avoir eut à me supporter, mais ses petits bras grassouillets n'y parvinrent pas. Bientôt il du arrêter de nier l'évidence et me laisser partir, je n'avais rien d'illégal.

 
Thosen Noril

Le Sukra 6 Nohanur 1510 à 05h08

 
Le regard terrifié du rongeur calma ses velléités de dépeçage de léporidé. Car c'était bien là de l'effroi n'est ce pas ? Peu expert en psychologie des clapiers, Thosen ne pouvait qu'émettre des suppositions. Et être habitué à un corps nelda dans le calme de Jypska pour se retrouver en bouquin dans le chaos de Farnya devait être traumatisant.
On en a peut être trop fait.

Ou pas assez, se dit-il en voyant le poussiéreux à peine remis du sortilège bourrer sa pipe avec flegme. Impressionnant que cet espèce de détachement à peine affecté. Impressionnant et long. Suffisamment pour qu'il débouche une bouteille de cidre, commence à la siroter distraitement en envoyant quelques pensées aux cofactionnaires de l'intéressé. Pas trop le brusquer après cette expérience mais tout de même.

Lorsque le poilu prit enfin la parole, un sourire, qu'il n'aurait pu prédire, apparut sur le visage du petit tchaë.
Voilà un Tolbias qu'il reconnaissait ! Pas tout à fait, le personnage déguerpit tout de même la queue entre les jambes, mais non sans les avoir insulté une dernière fois encore.
Ce nelda a l'égo galopant n'avait donc pas souffert l'accueil un peu rêche qu'il s'était efforcé pourtant de créer. Rassurant, il avait presque été charismatique dans cette posture de poète maudit, mais regagnait là l'image qu'il s'était composé.

Terminant tranquillement son verre, Thosen eu un bref clin d'œil pour Stennar avant de sortir à son tour et se diriger vers les portes de la ville.
Le petit manège du garde était amusant, la frustration de s'être fait sifflé s'exprimait là franchement, mais il s'interrompit finalement lorsque le jeune diplomate s'avança.


Je me suis permis de vous suivre afin d'essayer d'apporter une explication à vos constats.
Nous savons faire la différence entre les deux maître Tolbias, mais comme vous ne nous avez jamais parlé de votre passion et que tout ce que nous savons c'est que vous vous prétendez intéressé par les armes à feu sans vouloir, et ce malgré notre insistance, vous étendre sur ce sujet, nos suspicions sont donc naturelles. Un échange informel aurait pu être amusant, enrichissant peut-être, positif éventuellement, mais nos lois sont strictes et donc les débouchés limités.
Ajoutez-y une demande d'égards répétée et pas tout à fait fondée de votre part, une faction qui se ferme alors que c'est son ouverture qui vous a justement permis d'entrer, et la situation se détériore encore.

Mais je me désole que vous vous décidiez à vous en aller, alors justement que nous allions peut être enfin apprendre les sujets que vous souhaitiez aborder, le mystère restera hélas apparemment entier. Je ne sais quoi dire pour vous convaincre de rester, si il y a une chance que j'y parvienne, n'hésitez pas à me le faire savoir. J'aimerais aussi vous préciser qu'à l'époque du génie de nos aïeux, votre situation aurait été tout aussi délicate, franc-parler de votre part ou non, nos ancêtres étaient bien plus pointilleux encore sur ces questions là. Et si j'en conviens, le geste de Dame Istreen était exagéré, il ne vous aurait été fait nul mal dans nos murs, mais je comprends que votre égo ait pu souffrir de cette situation, je l'ai moi-même partagé il y a quelques mois.


Et voilà hop hop, comment on se débarrasse d'un gêneur. Il avait promis à Penthésilée qu'Arc'Rhon Tolbias et Dhuri ne verraient pas leur autorisations de séjours affectées par la décision de Fyridor. C'était une réussite totale, le nelda avait patienté quatre jours dans le froid pour repartir de lui-même et dans l'heure de Farnya. Cela avait même un petit goût de trop peu. Si si, comme une légère frustration, l'attente d'un beau combat qui se termine au premier round par KO.


http://www.youtube.com/watch?v=GmijlOwnXuE&feature=related

 
Tolbias

Le Sukra 6 Nohanur 1510 à 10h02

 
- Très bien, adieu donc. Répondis je avec une vague indifférence.

Puis je tournais le dos au maire en espérant ne pas recevoir un couteau entre les omoplates. Il avait beau être venu me présenter sa vision des choses qui ressemblait à s'y méprendre à une séance de peignage de postérieur, il n'était pas question que je reste. Calmement je repris la route du transport nemen...

 
Ligerio Dhuri

Le Sukra 6 Nohanur 1510 à 10h23

 
*** Ligerio était rassuré du fait que le sort se dissipe rapidement, les tchaës ne faisaient pas des sorciers dégueulasses et cela aurait été très embêtant. C’est alors qu’il lui adresse quelques mots en Tchaë et son sang ne fait qu’un tour. C’était quand même un peu gonflé et lui aussi il commença à rassembler ses affaires pour se préparer à emboiter le pas du Nelda. Il prit la peine de saluer les convives rassemblés autour de la table avant de se lever.

Il avait bien envie d’envoyer une réponse télépathique à son compagnon de route pour lui faire part de son ressentiment puis il se ravisa, ce n’était peut-être pas la peine de laver son linge sale en publique. Cela ferait désordre et même si le lieu s’y prête ce n’est pas une bonne idée. Il attendrait un peu pour une explication.

Il se tourne vers le maire de la ville alors que Tolbias s’éloigne déjà :
***

Excusez-moi maire Noril, je crains qu’il n’y ait plus de raison à ma présence ici. Je suis navré que nous n’ayons pas pu discuter plus avant.


Laissez moi rêver rien qu'une fois .

 
Istreen

Le Sukra 6 Nohanur 1510 à 15h45

 
Après avoir prit une folle joie en transformant cette énorme et dégueulasse bestiole poilue en lapin, la tchaë s'était un peu éloignée des hostilités, continuant ses copies de parchemins et entrainements chimériques sous une alcôve un peu à l'écart et à la lueur d'une bougie.

C'est dingue ce que l'arrivée d'étrangers peut provoquer comme nuisances sonores dans une taverne, ils parlaient forts, écorchaient la langue tchaë et provoquaient l'agitation. Ce qui la perturbait de plus en plus et l'empêchait de produire du travail de qualité.

Fort heureusement, le discours s'arrêta peu de temps après avoir commencé, et le lourdeau prit la porte suivi par le tydale ... puis le calme reprit sa place dans la taverne.


Elle laissa échapper un soupire de soulagement et replongea dans sa copie.


Turlututu chapeau pointu

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