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Le Sukra 25 Saptawarar 1510 à 19h23
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 | Elle flâne tranquillement dans les rues qu’elle connait par cœur. Depuis quelques temps tout lui semble différent, même si elle sait au fond d’elle-même que rien n’a changé.
Elle avait attendu ce moment à la fois avec crainte et impatience. Cela faisait quelques temps maintenant qu’elle était symbiosée mais elle s’efforçait de rester calme malgré son enthousiasme débordant, ne rien changer à ses habitudes, le temps d’être un peu plus à l’aise avec le système.
Elle s’assoie un instant le dos appuyé à un arbre, laissant ses pensées vagabonder. Par habitude elle sort son petit carnet et commence à noter tout ce qui lui passe par la tête.
dit : BOUH !Hihi, ça marche à tout les coups c’est trop drôle !
Elle jette un regard noir au petit être qui vient d'apparaître sur son épaule, l’attrape, le serre dans son poing malgré ses gigotements et le fourre dans la poche de sa veste qu’elle ferme soigneusement.
On se reparle plus tard Plouf, je suis occupée là, je dois aller chercher un nouveau travail.
Un murmure étouffé sort de la poche
dit :
Pilouf, je m’appelle Pilouf…
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Le Dhiwara 10 Otalir 1510 à 17h07
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Depuis un petit moment elle ne sent plus son mou gigoter, ne l’entend plus interrompre ses pensées, elle peut pourtant ressentir une certaine excitation émanant de lui. Etonnée par ce paradoxe, elle entrouvre discrètement sa poche, se demandant ce qu’il est en train de faire. Elle le voit les yeux brillants et concentré, tourné dans une certaine direction, comme s’il voyait quelqu’un d’invisible
Elle regarde dans cette direction à son tour, aperçoit l’homme dont elle a déjà croisé le regard peu de temps auparavant. Une vague méfiance voile un instant ses yeux.
Pioupiou, je préférerais que tu évites de trop te faire remarquer.
Elle l’enfonce un peu plus dans sa poche comme si cela pouvait changer quelque chose et s’éloigne lentement dans la direction opposée de l’homme.
Pilouf soupire, elle est terriblement agaçante cette petite, mais c’est plus fort que lui, ce qu’il aime plus que tout c’est la sentir heureuse et apaisée. Alors il reste sagement dans sa poche…. Jusqu’à la prochaine fois.
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Le Sukra 13 Nohanur 1510 à 10h50
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Elle a beaucoup marché ces derniers temps, beaucoup observé, beaucoup écouté, déjà beaucoup appris. Elle se sent d’ailleurs un peu étourdie par cette masse d’informations.
Elle est bien obligée de s’avouer que l’accueil des autres symbiosés n’a pas été celui auquel elle s’était attendue. Ils lui ont paru très accueillants. A part peut-être ce, quel est son nom déjà… Elle sort son petit carnet d’une poche, tourne rapidement les pages, s’arrête lorsqu’elle tombe sur ce qu’elle cherchait, un dessin, un nom, Tchik, quelques mots.
Elle continue d’avancer le nez dans son carnet, et ce qui devait arriver arriva, elle se retrouve par terre, bousculée par quelqu’un qui avait visiblement l’esprit ailleurs tout comme elle. Le petit carnet gît par terre, ouvert à une autre page, un œil averti pourrait reconnaître la silhouette du grand régisseur sur le croquis tracé à la va-vite. Elle se précipite pour glisser son précieux carnet dans sa poche.
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Le Sukra 13 Nohanur 1510 à 11h15
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| Au départ, Lowfyr était sortit pour prendre l’aire, sans aucun but. Le simple plaisir de marcher. Les derniers événements qu’il avait vécus lui avait quelque peu chamboulé la tête.
Puis à un moment, ses yeux c’était perdu dans le ciel, seulement quelque seconde. Et cela avait été suffisent. Une jeune Tchaë lui rentra dedans de plein fouet.
Esra dit : Et bien, ça devient une habitude, y a quelque temps c’était la petite pleureuse, maintenant une jeune femme. Franchement chouchou, je vais finir par croire que tu le fais exprès.
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë. | |
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Le Sukra 13 Nohanur 1510 à 11h59
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Tellement pressée de ranger ses affaires, elle n’a même pas pris le temps de regarder celui qui l’avait bousculée.
Le ton bourru la prend par surprise, elle jette enfin un regard à celui qui, pour elle, est responsable de sa chute.
Elle se relève lentement sans quitter le regard du mécontent, s’efforçant de le jauger rapidement, pour décider de la meilleure façon de traiter avec lui.
Tranquille, elle prend le temps d’épousseter ses vêtements avant de répondre d’une voix où perce une colère froide, tout en le pointant du doigt.
Musarder ?! Je porte ces paquets à longueur de journée pour le Syndicat du Transport, pour arrondir mes fins de mois ! Et vous croyez pouvoir lire sur mon front que je musarde ? C’est quoi votre boulot à vous ? Empêcheur de tourner en rond ? En tout cas, sur votre front, y’a écrit couillon pour l’moment !
Je…. Elle fronce les sourcils, elle vient seulement de réaliser que le type en face d’elle est un symbiosé.
Mais sinon j’vais bien, merci de vous en inquiéter. Pas besoin de vous excuser surtout hein !
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Le Sukra 13 Nohanur 1510 à 13h43
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Couillon …
Quand le mot fut prononcé, la première réflexion du rouquin avait été de prendre son pistolet et de lui tirer une balle dans la tête, un voyage au pilier lui aurait donné le temps de réfléchir à ses actes. Mais il se ravisa bien vite.
Une autre partie de lui-même avait largement apprécié le franc parlé de la Tchaë. Elle avait un caractère bien trempée, contrastant avec son élégance. Un petit démon se cachait sous ce joli brin de fille. Intéressant.
Gardant son ton bourru, le détective décida quand même de descendre le ton. Pour le moment …
J’vois bien qu’tu va bien, pas besoin de t'le demander. Et pour les excuses, la tu peux t’brosser, quand on marche l’nez dans un carnet de note, faut pas s’étonner d’marcher dans d’la merde de gambol.
Le casqué prit une cigarette et l’alluma avant de reprendre la parole.
Pour c’qui est d’arrondir les fins de mois, un boulot dans une bulle t’apporterait quand même plus que des petits boulots ou t’est surement sous payé.
T’cherche toujours à devenir apprenti de Lupis, ou bien t’a décidé qu’tu valais mieux qu’une jardinière. Car une chose est sur, j’te connais pas, mais t’a du potentiel, qui serait mieux exploité ailleurs que dans les jardins de Farnya.
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.
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Le Sukra 13 Nohanur 1510 à 14h48
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| Lucratif, si on veut. Disons qu’tu n’deviendras pas la plus riche de Farnya, mais au moins t’aura une solde, et tes éventuels capacités seront utilisé et affiné.
Le casqué tira une bouffée de sa cigarette tout en regardant autour de lui. Voyant que personne n’était susceptible d’entendre leur conversation, il reprit, d’un ton plus murmuré.
Bon, ce n’est pas trop l’endroit pour en parler. Ce soir, quand t’auras fini ton service au Bon Souvenir, va dans le quartier résidentiel, Rue des Tournelles au numéro 6. Tu y verras mon agence de détective. Tu frapperas quatre fois à la porte et tu entreras. Nous y parlerons plus tranquille.
N’oublie pas de frapper quatre fois, sinon t’va t’retrouver avec une giclée de mousquet dans la figure. Et surtout, ne parle à personne de ce rendez-vous.
Le secret fait partie de tes futures attributions.
Le casqué s’éloigna, n’attendant pas la réponse de la Tchaë, et n’expliquant en rien comment il savait qu’elle avait trouvé un petit boulot de serveuse dans une auberge.
Plus qu’à attendre de voir si elle avait les trips que Lowfyr espérait.
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë. | |
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Le Sukra 13 Nohanur 1510 à 16h21
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| Elle reste songeuse un long moment tout en regardant l'homme qui s'éloigne. Ainsi, c'est pour cela qu'il semble en savoir autant sur son compte. Intéressant.
Extérieurement elle garde son air calme et serein, mais dans sa tête, les sentiments se bousculent à toute vitesse.
Surprise, méfiance, enthousiasme, crainte, impatience, prudence.
Elle ne sait rien de cet homme, un rendez-vous secret en pleine nuit a quelque chose d’à la fois grisant et dangereux. Elle n’est pas stupide, nulle doute qu’elle va devoir être très prudente.
Mais dans ses oreilles résonnent toujours les trois mots magiques : agence de détective. Ses yeux sont brillants d’excitation. Quel endroit idéal.
Elle sort son carnet, griffonne quelques mots, mordille son crayon en réfléchissant, sort un autre crayon, entoure un nom en rouge, referme le carnet et range le tout avec un air satisfait.
Oui, elle sera au rendez-vous ce soir, avec la plus grande prudence, mais elle sera là.
Le mou, étrangement silencieux ses derniers temps, ressentant tous les sentiments de sa compagne, ne put se taire plus longtemps.
dit :Mais t’es devenu carrément inconsciente !!! Un rendez-vous secret avec ce monstre !! Mais il va te tuer c’est sûr, il va NOUS tuer !!! TU….
Elle le plonge plus profondément dans sa poche et bloque ses pensées.
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