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Le Vayang 17 Saptawarar 1510 à 16h26
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 | *** Il existe une rue à Farnya qui marque une frontière entre le quartier résidentiel et le quartier marchant. Elle se nomme Rue des Tournelles. Elle a souvent abrité des petites sociétés privées qui n’avaient leurs places dans aucun des quartiers de Farnya.
Au milieu de cette ruelle, ce trouve une petite bâtisse dont la façade est ornée d’une grande vitre, protégé par d'épais rideau, empêchant tout passant de voir à l’intérieur. L’entrée est une porte massive en bois, ornée d’une petite plaque en métal. Dessus on y lit : Agence Dalmary, détective privé, aussi que des heures de permanence.
Ceux qui pénètre à l’intérieur, trouve une petite pièce sombre, seulement éclairé par une bougie posée sur un petit bureau, qui semble consister le seul mobilier de la pièce ainsi que deux chaises. Une autre porte s’y trouve, derrière le bureau, mais aucun visiteur n’a jamais été autorisé à y entrer.
Le bureau est souvent vide, seul un verre y réside, remplit d’une liqueur. Le détective privé Dalmary y reçois ses futures client, d’un œil inquisiteur, un étrange sourire aux lèvres.
Ceux qui pénètrent ici savent que la discrétion du détective n’a d’égal que son efficacité, et que même les affaires délicates y trouvent en général solution. ***
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë. | |
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Le Sukra 13 Nohanur 1510 à 21h01
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Arrivée à l’adresse indiquée, elle vérifie le nom sur la petite plaque en métal sur la porte en bois. C’est bien ici. L’endroit semble désert, aucun bruit ne parvient à ses oreilles, aucune lumière ne filtre de l’intérieur.
Elle retient sa respiration et se cache un instant dans le renfoncement de la porte pour s’assurer qu’elle n’a pas été suivie.
Instinctivement, elle tâte sa poche et se rassure en sentant la lame tranchante du couteau qui s’y trouve. Elle sait bien que c’est une arme dérisoire, mais elle lui a déjà sauvé la vie une fois. Depuis elle ne le quitte plus.
Elle regarde autour d’elle à nouveau, guettant un bruit, une respiration, quelqu’un. Rien. Elle prend alors une grande inspiration avant de frapper, respectant scrupuleusement le code indiqué. 4 coups, puis elle ouvre la porte et fait un pas à l’intérieur.
Ses yeux peinent à s’habituer à l’obscurité, la seule lumière semble provenir d'une petite flamme. Elle regarde à droite, à gauche en plissant les yeux. Elle met la main dans sa poche.
Hého, zêtes là ?
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Le Sukra 13 Nohanur 1510 à 23h46
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D’abord, aucun bruit, rien que le silence lugubre de la pièce. Puis, non loin de la source de lumière, Mellia perçois un mouvement. Le visage du détective apparait.
Oui, j’suis la. Installe-toi.
Le casqué lui présente une chaise posée de l’autre coté de son bureau. Sur celui-ci, deux verre remplit d’un étrange liquide sont posé, ainsi qu’un pistolet. Il attend que la Tchaë soit installée, allumant une cigarette et buvant une gorgée de l’étrange liqueur.
Quand elle fut installée, le détective reprit la parole.
Avant d’commencer, j’veux d’abord savoir si t’a rien à m’dire de particulier.
La phrase avait été prononcée d’un ton sec, comme si le casqué attendait une explication précise sur quelque chose. Et Mellia se doutait bien de quoi il s’agissait.
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.
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Le Dhiwara 14 Nohanur 1510 à 10h06
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L’atmosphère est électrique. Comme chaque fois qu’elle croise le détective, elle a la sensation que sa vie ne tient qu’à un fil. Qu’un mot mal choisi pourrait tout faire basculer et la faire tuer. Le revolver posé bien en évidence sur la table est là pour le lui rappeler. Elle trouve le petit couteau dans sa poche d’autant plus ridicule.
Néanmoins, au lieu de faire demi-tour et de partir en courant, réaction qui semblerait la plus sensée à n’importe qui d’autre, elle avance tranquillement et s’assoit sur la chaise. Elle attrape le deuxième verre, estimant qu’il fait partie du « installe-toi », en boit une gorgée, trouve le breuvage très mauvais et trop fort, n’en laisse rien paraître et en boit une deuxième gorgée.
Bien sûr elle sait de quoi il parle, évidemment, vu son réseau d’information… En tout cas, elle n'allait pas lui faciliter la tâche si ses questions n'étaient pas meilleures que ça.Une manière d'obliger son interlocuteur à être plus précis, à dévoiler ce qu'il sait. Ce qu'il peut savoir
Encore une gorgée, elle hésite un instant, plante ses yeux dans les siens pour répondre :
Il fait nuit. Votre voisin fait cuir de la viande. Et vous portez les mêmes chaussettes rouges qui n’ont pas été lavées depuis trois jours.
Le temps semble se figer un instant. Le visage calme et serein, un léger sourire sur les lèvres, elle se penche un peu plus vers lui, et ajoute doucement.
Alors ce travail ? C’est quoi ?
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Le Dhiwara 14 Nohanur 1510 à 18h41
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Au début, le caractère de la Tchaë avait amusé le casqué. Mais là, ça commençait à lui titiller la patience.
Un hasard de circonstance…
Je ne crois pas au hasard. Jamais rien n’est dû au hasard.
Et savoir si tu va rester jardinière ou non, c’est une chose très importante, car la nature de ton travail sera différente.
Si tu reste jardinière, je ne pourrais te proposer qu’un simple boulot d’indic. Rien de plus, rien de moins. C’est le seul atout que je vois personnellement.
Si tu abandonne cette voie et que tu choisi de te mettre corps et âme à un travail plus sérieux, plus secret et devenir un jour enquêtrice au service de la bleue, alors je pourrais faire de toi mon apprentie et t’apprendre toutes les ficelles du métier.
A toi de choisir, mais cela sera ta seul et unique chance que je te prenne sous mon aile. Tu auras plus de détaille sur le job une fois ce choix fait.
Et je veux ce choix ce soir.
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.
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Le Dhiwara 14 Nohanur 1510 à 22h56
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Tu as commencé en entrant dans ce bureau.
Lowfyr laissa quelque seconde de silence, prenant quelque bouffée de sa cigarette avant de reprendre la parole.
Le Clephte est ta nouvelle famille. Tu lui dois une confiance absolue et jamais cette confiance ne doit être trahie, comme jamais je ne trahirais ta confiance. Nous ne pouvons compter que sur nous même.
Notre travaille est sous estimé par la plupart des Tchaës. Tu t’en rendras bien vite compte. Et cela nous arrange. Nous ne cherchons aucune gloire dans notre travaille ni aucune reconnaissance. Nous agissons dans l’ombre dans un seul but, protéger la fraternité.
Et nous le faisons par l’information.
Information quoi doit rester secrète, nous enquêtons, nous établissons des contactes, et nous thésaurisons tout ce qui peux être intéressant pour nos hauts dirigeant, non pas pour les influencer, mais pour qu’il sache les tenants et les aboutissants de certaine affaire. Il est donc important que tu sache que tout ce que tu apprendras, toute les informations que tu collecteras, ne devrons jamais être révélé en publique, ni sur le consensus commun. La rendue publique est le boulot de la Voix du Clephte, poste qui n’est tenu par aucun symbiosé et dont la responsabilité est aux mains de Kal’Ash, notre supérieur direct. Peut-être un jour deviendras-tu la Voix, mais cela n’est pas encore à l’ordre du jour. Tout manquement à cette règle de non divulgation sera puni de la manière la plus sévère qui soit sans possibilité de deuxième chance.
J’espère que cela est bien clair pour toi, car ceci ne sera jamais répété, mais doit être gravé dans ta mémoire.
Dit moi si tu a des questions à propos de tout cela, car je veux être certain que c’est parfaitement comprit.
Après nous passerons à ton apprentissage du métier.
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.
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Le Dhiwara 21 Nohanur 1510 à 20h38
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Le casqué se mit à rire.
Tu es motivé, c’est bien. Mais même le plus insouciant des commandants n’envoie pas une jeune recrue au combat si elle ne sait pas encore magner l’épée.
Tout d’abord, il n’y a pas toujours de mission en attente. Sache qu’une grande partie de notre travaille se fait au jour le jour, en nous mêlant à la population, en écoutant, en nous faisant des contacte. Et ça, tu es libre de le faire à chaque instant. Mais avant cela, il faut que tu établisses tes outils de travail. Et dans un premier temps nous allons parler de cela.
Le détective prit une bouffée de sa cigarette avant de reprendre.
Ton outil premier est la manipulation. C’est le plus important. N’oublie pas qu’un grade dans nos bulles n’est pas une chose secrète. Bien vite, ton appartenance au Clephte sera connue. Donc avoir des informations devient déjà plus difficile. A toi de trouver le moyen de faire oublier ton appartenance à la loge de l’information. Et pour cela, tu dois éviter d’en parler. Regarde-moi. Beaucoup me prenne pour un coureur de jupon, tête brulée et fouteur de trouble. Quand nous avons été percuté l’un l’autre, tu as du plus voir en moi un emmerdeur mal luné qu’un détective.
A toi de trouver un rôle, que tu travailleras chez les autres avant d’essayer d’avoir des informations. Peut-être devras-tu jouer cela pendant plusieurs semaines, sans autre but que de t’engouffrer dans ton personnage. Au point que l’on se demande si tu es vraiment efficace dans ton boulot.
Seulement à ce moment tu seras prête pour le niveau supérieur.
Maintenant, tu a des atouts exploitable. Tu es bien roulée, et je suis certain que dans des tenues plus provocantes, tu attireras l’attention sur autre chose que ton boulot.
Le casqué fini son verre et s’en ressert un autre.
Avant de passer à la suite de ta formation, nous allons nous attarder sur ce premier outil. On va dire que ta mission, si on peut l’appeler comme ca, est te mêler à la population, établir des connaissances et des contactes, en jouant ton petit rôle. Femme fatal, écervelée, alcoolique notoire, amoureuse de la nature, ça c’est à toi de voir. Tu me ferras des rapports de tes rencontres, et nous verrons à améliorer cela jusqu'à ce que tu sois prête pour l’apprentissage du deuxième outil.
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.
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Le Sukra 18 Dasawar 1510 à 17h57
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La jeune fille fronce les sourcils, visiblement surprise.
Incroyable, était-ce bien le même homme bourru qui l’avait bousculée sans ménagement dans la rue ? Elle le trouve d'un coup presque doux, limite paternaliste. L’a-t-il vraiment prise pour une simple gamine qui aurait grandi seule dans la rue, prompte à la répartie, mais « vide » et sans objectifs ? Une musarde quoi !
Oui, mais, si elle y réfléchit, peut-elle vraiment le lui reprocher ? Car c’est bien l’image qu’elle veut qu‘on ait d‘elle finalement.
Malgré tout elle ne peut s’empêcher d’être agacée par son discours, elle souhaiterait lui répondre vertement. Elle serre les poings cachés dans ses poches. Elle sait bien que son intérêt est de jouer le rôle de la débutante appliquée, et puis finalement, c’est là dedans qu’elle excelle.
Tapotant son carnet, elle réfléchit déjà à ce qu’elle pourra lui apporter la prochaine fois qu’elle le verra.
Très bien, je ne vous cache pas que j’aurais préféré quelque chose d’un peu plus passionnant et concret, mais soit, commençons par le commencement, pour voir si je suis faite pour ce travail.
Je serai vite de retour !
Puis elle se lève, lui fait un petit signe de la main et quitte le bureau d’un pas tranquille.
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Le Julung 13 Jangur 1511 à 23h44
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Des dossiers avaient été posé sur le bureau.
Par qui et quand, on ne sait pas.
Sans doute un agent chargé de compiler certaines requêtes administratives.
Et oui, le Clephte c'était aussi une grosse machine à classer de la paperasse.
Au fond, l'Analyste était bien planqué derrière son rang.
Quand il revient à son bureau, il n'a qu'à constater la présence de ces piles.
A les ouvrir. Et découvrir -cette fois- cinq plaintes déposées.
A des dates différentes. Par des personnes différentes.
Quatre d'entre elles provenaient d'un quartier réputé appartenir à la Régis de la Ressource.
La dernière n'était pas si loin, mais à la lisière d'un ensemble de comptoir de la Servitude.
Le plus étrange dans tout cela est le motif des plaintes.
Des effractions, sans vol.
Quel genre de voleur entre dans un endroit sans rien emporter?
Si il y a une réponse, ce n'était sans doute ni la Milice Rouge, ni la Garde Noire qui prendraient la peine de la chercher.
Peut être qu'un esprit plus rusé ferait l'affaire...
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Interrupteur Enclenché!
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Le Vayang 14 Jangur 1511 à 15h40
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Le détective parcourus d’abord les dossiers en diagonale afin de percevoir les premières hypothèses. Et il y en a une qui sauta directement aux yeux du casqué.
Lorsqu’il vivait à Oriendre et que « L’organisation XIII » s’occupait des combines et des affaires louches, une tel pratique avait été pratiqué à plusieurs reprise. Depuis, l’organisation était simplement devenu des trafiquant d’information, mais Lowfyr n’avait pas oublié les bonnes vielles méthodes, surtout après les avoir utilisé si souvent.
Il devra surement approfondir avant d’être certain de son idée, mais ces dossiers sentaient l’espionnage industriel à plein nez. Il y avait bien eu vol, mais pas matériel, plutôt informatif sur la concurrence.
Le détective se plongea dans les dossiers, afin de voir quel était les secteurs d’activité des victimes, et de trouver un dénominateur commun au cinq.
De là, tout pourrait commencer.
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.
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Le Vayang 18 Marigar 1511 à 18h05
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L'étude des dossiers fini, le casqué ouvrit l'un des tiroirs de son bureau, en sortit une bouteille de liqueur et se servit un verre. Finalement trouver le dénominateur commun avait été assez simple. C'était des fournisseurs d’outils et plan pour des armes technologiques. Les informations qui avaient donc été prise par les voleurs était donc des infos liées aux armes. Maintenant fallait-il savoir quel information avait été prise et dans quel bute.
Plusieurs hypothèses étaient possibles. Etude de prix afin qu'un concurrent puisse vendre la même chose moins cher. Date de sortie d'une nouvelle technologique, afin de pouvoir sortir quelque chose de similaire avant. Plan d'une nouvelle arme, afin d'en obtenir le brevet avant l'inventeur. Comme rien n'avait été volé, rien ne prouvait qui avait fait l'invention en premier.
Ce qui était étonnant c'était l'effraction chez le membre de la servitude. C'était le point obscur de la petite affaire. Mais c'était aussi une bonne opportunité de piste. Avant de lancer des recherches, le détective voulait en savoir plus là dessus. Là il trouverait surement le point de départ.
Il vida son verre, prit son casque, deux pistolets qu'il cala dans sa ceinture et sortit de son bureau.
La journée n'était pas trop moche, le détective marcha d'un bon pas, fumant une de ses clopes, jetant des petits coups d'œil à gauche et à droite, afin de vérifier s’il n'était pas suivit. Vieille parano qui lui collait à la peau. Mais dans son métier, on n’est jamais trop prudent.
Et il fallu qu'en se jour, l'adage soit prouvé. Il était suivit.
En quelque seconde, il fut certain que la filature n'avait aucun rapport avec son enquête actuel. Les dossiers avaient été déposés par des agents du clephte, afin d'en faire une analyse, et voir si rien ne pouvait ressortir de ses infos. Personne ne pouvait se douter qu'il travaillait sur ça. Donc on le suivait pour une autre raison, et le détective se demandait bien pourquoi. Il n'avait aucune affaire en cour, n'avait provoqué personne, ni piqué la femme de personne.
Une chose était certaine, Lowfyr n'aimait ni l'incertitude, ni d'être suivit. Et pigeonné quelqu'un qui semblait peu doué à le filé allait se révélé un jeu d'enfant. A un carrefour, il pivota rapidement dans une rue, et tourna vite dans une autre ruelle. Il dégaina et attendit. Le poursuivant n'allait pas tarder.
Et ce fut le cas. Lowfyr pointa le bout de son pistolet sur le front de l'individu.
L'ami, tu as cinq secondes, et pas une de plus pour m'expliquer pourquoi tu me suis. Et si ta version ne me plait pas, ta cervelle repeindra un peu le trottoir, sans que ça m'empêche de dormir.
Alors accouche …
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.
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Le Matal 22 Marigar 1511 à 10h40
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| Regard ahuri et apeuri.
Les mains en avant formulant déjà des excuses.
Le visage rabougri affichait un air qui disait "Non non, j'ai pas mérité de mourir! j'ai rien à voir là dedans!". Les yeux fixés sur le fût du canon.
Y'a erreur, mon Frère! J'te suivais pas! Enfin si, j'te suivais là, mais pas pour te suivre.
Enfin, pas pour t'suivre au sens où tu l'entends, Frère!
On m'a dit qu'tu bossais en sous-main d'la Garde Noire.
Pi on m'a dit où t'trouver et d'garder la distance.
Mais moi j'veux juste te parler.
Déception, l'individu était syndiqué. Son atelier s'était fait cambrioler pour la troisième fois et il était certain qu'on en voulait à sa vie. Une sombre histoire d'espion Equilibrien, ou peut être même un gang de Confrère qui exigerait des rançons. Classique. Les névroses au sein de la Fraternité avait de particulier qu'elle se repérait très facilement.
On lui avait dit? Mais qui ça "on"?
Toujours affolé, il répondit.
Un type, avec un masque. Une voix bizarre et une tenue étrange.
Un fantôme en gros.
Ou un mauvais acteur.
Bref, pas grand chose.
Excepté peut être que le Rouquin avait effectivement payé quelques pièces au Fantôme. Mais qu'en réalité, il n'était pas bien sûr d'être aller lui demander des informations. Il était à la taverne, il était tard, les chopes avaient déjà dansés. Le souvenir était flou. Et peut être que c'était l'Autre qui l'avait abordé et donné gentiment ces informations.
On s'attend pas à ce qu'une histoire de dingue nous suive dans la rue.
Pour Lowfyr Dalmary, évidemment c'était différent. Il avait toujours des cinglés qui l'attendaient, quelque part.
D'ailleurs, alors qu'il n'était pas encore totalement décidé à tirer ou à ranger son arme, il eut cette fois la véritable impression d'être observé. Quelque chose d'infime, de vraiment discret. Son instinct lui parlait, mais lorsqu'il jeta un oeil, il n'y avait rien. Pas une ombre, pas un bruit. Juste la rue, vide. Et l'autre cinglé qui attendait un verdict.
Interrupteur Enclenché!
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Le Vayang 25 Marigar 1511 à 20h47
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Et voilà qu’à nouveau, une simple enquête de routine se transformait en histoire louche et en problème futur. Mais bon, ce genre de chose devenait une routine pour le casqué.
L’information donnée par le cinglé était à la fois intéressent mais maigre. Aussi une autre habitude. Ce qui était claire c’est qu’on l’avait utilisé pour une filature professionnelle. Technique bien connue du détective. La proie est suivit par « l’œil » qui lui-même est suivit par le prédateur. Si l’œil se fait prendre, le prédateur reste dans l’ombre et garde l’avantage.
Toute la question était : mais pourquoi un illustre inconnu s’intéressait à lui. De plus la description qu’il en avait lui faisait penser à un guignol en manque d’originalité.
Une chose était certaine, il ne tirerait rien d’autre du rouge.
Bon, j’espère qu’au moins t’aura apprit qu’me suivre comme un voleur est dangereux.
Et j’ne travaille en rien en sous main pour la Garde Noir. Je suis un simple détective privé.
Ce n’était pas tout à fait vrai, mais Lowfyr ne voulait pas que cela ce sache et ce répande. D’ailleurs il pensait la chose plus secrète, ce nouvel ennemi semblait bien renseigné sur lui, chose inquiétante.
Pour ton affaire, si vraiment personne n’trouve de solution, viens m’voir à mon bureau. Y a une plaque avec les horaire de consultation, et on verra c’que j’peux faire, même si ça sera pas gratuit.
Il abaissa son pistolet, mais garda un regard dur, montrant qu’il était toujours prêt à faire feux s’il le jugeait nécessaire.
Et si t’apprend un nouveau truc sur ce fantôme, je veux te voir courir me donner les informations, sinon ce n’est pas des équilibriens ou des confrères que la foudre tombera.
Puis il tourna le dos au Tchaë et reprit sa route, la tête en ébullition.
Le casqué cherchait s’il y avait un rapport entre son enquête et cette histoire. L’hypothèse semblait peu probable. Il n’avait commencé cette enquête que suite à une analyse de rapport faite par les agents de clephte, il n’y avait rien d’officiel, rien de matériel. Juste des coïncidences qui avait mit la puce à l’oreille des services d’informations de la bleu, et demandait l’avis de l’Analyste.
En général dans ce genre de cas, tout était transparent.
En résumé, soit il n’y avait aucun rapport, soit il y avait des fuites au Clephte, voir une taupe. Cette idée était bien loin de lui plaire, surtout qu’elle indiquerait alors que cette petite enquête de routine serait bien plus complexe qu’il ne l’avait pensé.
Décidément, rien n’était simple c’est dernier temps…
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.
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