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Le Matal 3 Agur 1510 à 15h26
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| L'aube venait de se lever et comme tous les matins Nathys sortit des jardins, toutes ses nuits passées a coté des arbres lui avaient appris a se lever tôt pour partir avant l'arrivée des gens y travaillant. En soit ils n'avaient pas l'air méchants, mais sait-on jamais. Et puis elle aimait bien être invisible parmis les grands, ne pas se faire remarquer apportait moins d'ennuis.
Il faisait encore sombre quand elle arriva aux environs des marchés, comme a chaque fois elle n'avait croisé pratiquement personne. Et il lui était facile a cette heure de se cacher dans l'ombre d'une maison, derrière le renforcement d'une porte... A part les gardes trop occupés pour s'occuper d'elle, les boulangers derrières leur four, ses rencontres matinales venait surtout des derniers fetards trop imbiber pour remarquer si la ville s'écroulerait sur eux.
Elle s'assit sur un petit muret, battant des pieds dans le vide, serrant contre elle une drôle de petite poupée de chiffon. Laissant son esprit dériver sans s'endormir, finissant de se réveiller en regardant le soleil se lever.
La ville commençait a s'éveiller de plus en plus, ici et la des Tchaés s'interpellaient, se saluaient, ou pour certains s'insultaient. La petite fille écoutait le bruit de la vie puis sans un bruit se leva de son muret pour aller fureter du coté des boulangers.
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Le Merakih 11 Agur 1510 à 21h42
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| Elle avançait dans le quartier des marchands, certains déjà étaient en train d'installer leur étals , d'autre ne devaient être debout que depuis peu. La plupart avait les yeux embrumés par le sommeil, ici et la on réprimaient des bâillements. Une longue journée en perspective, la nuit tarderas a venir.
Elle aimait cette endroit a cette heure, ce lieu si bruyant, si vivant, était calme et serein. L'odeur trop forte des cosmétiques et de la sueur était remplacé par la douce fragrance de la rosé du matin. Et l'odeur des pains chaud ou en train de cuire se mêler a tous ca. La faim venait .
Elle arriva devant la boulangerie du jour. Au fil du temps elle avait appris a ne jamais se fournir tous les jours au même endroit, l'artisan devenait soupçonneux autant que grincheux. Il fallait mieux changer chaque jour de pourvoyeur, de plus si par malheur elle était attrapé il serait plus "compréhensible" si elle n'avait pas été vue sur les lieux depuis longtemps . Pour une petite fille longtemps peut vouloir dire une semaine. L'expérience lui avait aussi appris qu'a cette heure les boulangers relâchaient leur gardes. Une des fournée du matin étaient presque prêtes, il fallait surveiller le pain, des clients pouvaient arriver mais il était encore tôt.
Profitant de sa petite taille, comme chaque matin, elle vérifia a l'intérieur en attendant le moment propice pour entrer. Au bon moment elle entra, rapidement elle attrapa le pain le plus proche et ressortit aussi vite qu'elle était venu.
Quelques minutes plus tard, assise sur un autre muret, elle mordit dans son pain en songeant qu'un jour elle pourrait peut être manger du pain du jour. Car bien évidemment les boulangers prévoyant, ne mettaient en danger que les vieilles miches de la veille.
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Le Julung 12 Agur 1510 à 12h00
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| J'avais vite compris. Visiter une ville au calme, sans être inondé par les bruits, les odeurs et les habitants, je devais le faire au début du jour. La nuit ? Peureux que je suis, impossible, trop peur de finir avec une dague entre les deux yeux. Même si la spécialité locale est plutôt la pétoire. Qu'importe. Je profite de cette dernière journée à Farnya avant de rentrer à Arameth. Visite tronquée bien trop rapidement mais les ordres sont les ordres.
Encore moins réveillé que d'habitude par cette heure matinale, j'ai faillit me cogner une dizaine de fois contre un mur, et je ne compte pas le nombre de pavés qui ont faillit me faire trébucher. Un complot contre la Confrérie, à n'en pas douter. Mais la curiosité est plus forte que la trouille chronique aussi je continue à me trimballer au milieu des ruelles, ou plutôt, soyons honnête, je me suis encore lamentablement perdu.
Ce n'est pas un creux, c'est un gouffre qui me sert d'estomac. Ce n'est pas un gargouillis mais plutôt un rugissement. M'est avis que je pourrai faire fuir le S'sarkh et ses sbires rien qu'avec ça.
Levant un sourcil en contemplant la scène qui me fait face, je ne peux que penser que la misère est dans toutes les factions et bien trop souvent oubliées. Je n'ai aucune envie de m'ingérer dans les affaires de ma faction, alors dans celles d'une autre, encore moins. Cependant, à voir cette chose blanchâtre chaparder un quignon de pain, j'ose faire une exception.
Je fais mine de marcher normalement, en arborant l'air bête et paumé dont je suis passé maître, je m'approche suffisamment lentement pour ne pas l'effrayer. Au fond d'une poche, il ne me reste que deux girasols. Désespérant. Dans une bourse à ma ceinture, j'attrape une grosse poignée de sardoines. Peut-être parviendra-t-elle à les changer contre des girasols.
Je pose ça sur le muret à coté d'elle et tente une phrase dans un tchaë approximatif qu'elle ne comprendra probablement pas.
Voler n'est pas toujours une solution. C'est tout ce que j'ai sur moi. Bonne chance.
Et maintenant, direction Arameth.
Je sers la Confrérie et c'est ma joie.
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Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 01h20
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| Elle n'avait pas fini son repas qu'un grand s'approchait d'elle. Et un très grand en plus. Elle savait que des plus grands que les grands d'ici existait, en fait elle en avait même aperçut de temps en temps, mais de loin. On lui avait même affirmé que des plus grand existaient encore, et tous recouverts de poil. Avec une ressemblance avec les loups, sauf qu'il marche sur deux pattes, puis même qu'ils porteraient des habits. Mais elle n'en avait jamais vue, elle les classait dans la catégorie : "On m'a dit ca pour me faire peur", comme le glouton qui dévore les petits, ou le monstre dans les arrières de l'auberge du Gambol Brun. Et franchement un loup habillé serait d'un ridicule, il a pas besoin de tissus il a une fourrure.
Toujours est il qu'un très grand approchait d'elle. Normalement elle se serait enfuit, juste au cas ou, mais il avait l'air aussi fatigué que si il avait passé une nuit a ingurgiter "du truc fort qui sent pas bons que les grands boivent on sait pas pourquoi", puis elle avait faim et été fatigué. Avec un peu de chance il ne la verrait pas. Prête a partir a tout moment elle mordit dans sa miche.
Plus il s'approchait, plus son pas semblait mal assuré, c'est pourquoi elle le laissa s'approcher d'elle, d'autant plus qu'il n'avait pas l'air de l'avoir remarqué. Mais lorsqu'il tendit sa main en direction de la petite, celle ci tetanisé par la peur de se faire frapper ne bougea pas d'un millimètre....
Sans vraiment comprendre, elle l'entendit parler dans une langue étrangère, et sans demander son reste le très grand s'en alla. A coté d'elle se trouvait de petits objets brillants...
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Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 03h20
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| Nathys resta quelques minutes sans bouger. Ce qui venait de ce passer était trop étrange, elle en avait même laisser tomber son pain. Les grands peu importe leur taille faisaient vraiment des chose étrange. ils étaient vraiment incompréhensible, des fois ils vous frappent ou vous jettent des ordures dessus, d'autre fois vous ignorent ou vous hurlent dessus. Mais c'est la première fois qu'un grand lui disait des mots bizarres en posant quelque chose près d'elle, sans lui crier dessus.
Elle jeta un oeil sur les objets, puis les pris en mains d'un air surexcité et les montra a sa poupée.
Regarde Doudou ! Ze zais pas ze qu'il voulait, mais za ze zais ze que z'est. Les grands ils z'en zervent pour prendre plein de choze a manzer. C'est géant !! On va bien manzer, même des gâteaux et des bonbons !
Pour les non-symbiosés, ce qui se passa ensuite resta inaperçue mais les symbiosés purent "entendre".
dit :Tu dois être contente Nat . Ca fait longtemps que tu ne te nourris que de pain, laisse le la et allons chercher mieux.
Ouiiiiiiiiiiii ! Ze veut de la confiture !
Elle ramassa les pièces et les serrant contre elle comme un trésor, se leva et elle parti en direction d'une échoppe. Son choix fut rude, elle passa prés d'une qui vendait des jolis robes souvent elle les avait regardé avec envie. une autre boutique proposait de la charcuterie lui mettant l'eau a la bouche. Mais c'est chez le marchand de confiserie qu'elle décida d'entrer finalement.
Celui-ci la regarda avec méfiance, une fillette aussi sale n'avait rien a faire chez lui. A tous les coups elle allait le voler et même si elle ne tentait rien, sale comme elle l'était elle allait faire fuir les clients. Ou pire toucher les sucrerie ou les bocaux....
Et la tu fais quoi ici ? File avant que j'appelle la garde !
M'sieur je veux de la confiture s'vous plait.
Et puis quoi encore ? Si tu peux pas payer tu t'en vas !
Mais z'ai des pieces regarde !
Le vendeur septique regarda, un petit sourire sur ses lèvres se dévoila, voyant l'innocence de la petite une idée germa dans son esprit, il tendit la main et les pris pour mieux les examiné. 50 Sardoines c'est une belle somme.[/i]
Voila qui change tout fais donc voir petiote. Mais Tu me prend pour qui ?! Espece de voleuse tu crois vraiment que j'allais me faire avoir par une morveuse de ton acabit ?
Âpres lui avoir donner une grande baffe, il lui montra la porte de la main en gardant les pièces pour lui, il lui cria :
File maintenant sale morveuse t'a de la chance que j'appelle pas la garde, et que je t'y reprenne plus !
Nathys, ne comprenant rien de ce qui se passait, sortit et les larmes ruisselant le long de son visage, hoquetant tout du long, s'enfuit dans les rues. | |
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Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 10h25
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| Lowfyr promenait sans but dans les quartiers marchants. Il semblait en grande conversation avec la boule rose qui était posée sur son casque.
Esra dit :Non mais tu te rends compte de ce que tu dis mon chouchou. Tu ne peux quand même pas faire ça.
Ouais ben j’le ferai quand même. Ce n’est pas toi qui va m’faire la morale. Et puis n’oublie pas …
Le casqué n’eu pas le temps de finir sa phrase, qu’une gamine le percuta de plein fouet, lui coupant le souffle.
Et toi, t’sais pas faire attention ou tu fous les pieds, voilà que j’ai le bide en feu.
Esra dit :Calme toi chouchou, regarde, elle pleure. Il lui est peut-être arrivé quelque chose de grave.
Mouais, pour c’que j’en ai à f…..
Esra dit :Rho, t’es qu’un sans cœur, râleur et ronchon.
Esra s’approcha de la petite fille. Elle était symbiosé, ce qui contenta la moue. Elle n’avait pas encore de bouche et ne pouvait communiquer que par télépathie.
Esra dit :Bonjour petite fille. Je m’appel Esra.
Pourquoi pleures- tu ?
Quelqu’un t’a fait du mal ?
Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.
« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë. | |
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Le Julung 26 Agur 1510 à 22h06
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La petiote courait, frottant de ses poings ses yeux, elle essayait de retenir ses pleurs, c'était une grande maintenant elle avait passer l'age et pleurer dans la rue était synonyme d'ennuis futurs.
Elle pleurait parce-qu'elle avait peur, on lui avait racontait plein d'histoire sur les grands en noir, trop de rumeur pour vouloir rencontrer la garde. Et donc ...
Elle pleurait a cause de sa fausse joie. Elle avait presque salivait dans la boutique, presque senti le gout de la confiture dans sa bouche. Son cœur se serait presque arrêté de bonheur. Et puis...
Elle pleurait surtout de ne pas comprendre. Pourquoi le grand étrange lui avait donner quelque chose qui aurait pu lui permettre d'avoir quelque chose de bon pour une fois, n'avait servit qu'as la faire se faire frapper ? Et voila...
Donc étant sortit en trombe du magasin, elle courait en trébuchant et hoquetant, essayant de retenir ses pleurs, pendant que les larmes coulaient. Et logiquement... a courir de partout sans faire attention, les yeux a demi fermé. On rentre dans quelqu'un... Et évidemment, lorsque l'on rentre a pleine vitesse dans une personne plus grande et plus forte que soit, on tombe... Et on se fait mal. Et bien sur on s'écorche le genoux.
OUINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
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