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Le comptoir des Artisans

Au Capharnaüm de Yersin

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Sujet lancé par Bertille de Yersin
Le 25-03-1510 à 19h07
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Posté par Bertille de Yersin,
Le 11-01-1512 à 12h54
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Bertille de Yersin

Le Julung 25 Marigar 1510 à 19h07

 
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Au sein du quartier des artisans, il est une maison réputée... ou plus exactement il est une masure réputée pour la famille d'artisan qu'elle abrite et qui mélange allègrement demeure familiale - la dite masure - et atelier ouvrier - la même masure - tout cela dans le plus grand désordre possible. La rumeur veut que l'on trouve à la fois de tout chez les de Yersin et de rien, le tout étant plongé dans un capharnaüm absolu.

En guise de famille d'artisan, il ne reste en tout et pour tout que deux de Yersin, le père qu'une arthrite a rendu incapable d'exercer et auquel la rumeur accorde le "tout" que l'on pouvait trouver là, et la fille qu'une moue en permanence renfrognée et une surcharge pondérale tient éloignée du monde des vivants et à laquelle la rumeur accorde le "rien" que l'on peut encore trouver là.

Il faut croire qu'un saint patron ou son équivalent féminin s'est penché sur le triste sort de Bertille de Yersin - la fille aux doigts boudinées - car une nouvelle rumeur enfle dans le quartier... "le cube est attifé d'un mou"... "le tas compte une excroissance supplémentaire"... Une oreille attentive à cette rumeur y décèlerait une pointe de jalousie tant il est admis que la symbiose est synonyme de promotion.

Et de fait, promotion il y a eu pour la nouvelle symbiosée... une soeur de la Rouge Bertille est devenue avec pour seul curriculum vitae une apparente envie de s'investir dans l'artisanat pour le plus grand bien de la Fraternité du Désordre. Et de fait Bertille s'investit corps et âme dans la nouvelle mission qui est la sienne, dans cette reconnaissance tardive que le Saint Patron du Mystère doit lui avoir accorder.

Et pour ajouter sa contribution au Capharnaüm de Yersin, elle s'est acheté un beau marteau avant d'aller apprendre à confectionner des parchemins dit conceptuel... rajoutant en une seule journée deux couches au désordre de l'atelier familial.
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L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Bertille de Yersin

Le Merakih 31 Marigar 1510 à 12h18

 
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Sans être totalement désœuvrée, Bertille ne s'est vu attribuer aucune tache officielle bien qu'elle bénéficie maintenant d'un revenu conséquent compte tenu de son accession au titre de sœur. Cela n'est pas pour lui déplaire, le beurre et l'argent du beurre... toucher quelques subsides tout en conservant ses bonnes vieilles habitudes... tout juste use-t-elle de sa bonne fortune pour apprendre auprès d'artisans qualifiés quelques techniques nouvelles, quelques recettes miracles.

Fort de son mou et de sa notoriété en devenir, elle s'autorise de plus en plus fréquemment des visites auprès des marchands patentés de Farnya, essayant de leur arracher quelques outils, quelques ingrédients pour les sommes les plus basses possibles. Il en est ainsi des nouveaux riches qu'ils essaient par tous les moyens de le rester au pire, de s'enrichir au mieux, dans les deux cas en maintenant un semblant de légalité dans leurs activités.

Le mou à l'affut, Bertille reste en contact étroit avec ses frères et sœurs, guettant la moindre opportunité d'exercer l'un de ses talents au service de l'un d'entre eux ou de l'une d'entre elle, attendant la prochaine demande d'enchantement ou de réparation non sans une certaine excitation liée au désir de se mettre au plus vite au service de la Fraternité du Désordre.

En attendant, elle a investi dans un poinçon à os et envisage de réaliser une potion de soin... rajoutant si nécessaire deux couches au désordre de l'atelier familial.
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L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Bertille de Yersin

Le Luang 10 Manhur 1510 à 12h38

 
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Marteau en main, clous plein la bouche, la tchaë s'affaire sur une armure de cuir, la renforçant du mieux qu'elle peut. La période est à l'armurie, la chute récente d'Oriande ayant soulignée le caractère fragile des cités poussiéreuses. La période est aussi à l'armement et régulièrement, Bertille abandonne son marteau pour aller surveiller le creuset dans lequel plomb et poudre sont fondus pour fabriquer des balles.

A l'entrée de l'atelier, sur une caisse, trônent les vestiges d'une flute en os qu'un geste maladroit de la rougeaude a rendu définitivement bon pour la casse. Non loin, sur une étagère, une seconde flute trône et miracle semble opérationnel. Un panneau proche annonçant son prix le confirme. Pour autant, peu de clients se rue sur la première des oeuvres de Bertille de Yersin que cela ne semble du reste guère affectée.

Et les bruits de marteau se font entendre dans la boutique où l'on peut acheter des flutes en os tandis qu'un creuset fumant répand une odeur peu amène.
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L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Bertille de Yersin

Le Luang 7 Jayar 1510 à 16h33

 
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Poursuivant sa formation dans toutes les disciplines possibles, passant de la réalisation d'un parchemin à la mise en sac de balles, Bertille de Yersin se trouve fort affairée et la bourse rapidement à plat malgré les revenus réguliers qui lui assure son statut de Sœur Rouge.

Prenant le temps de la réflexion au sein du Regroupement, elle saisit l'opportunité offerte par le frère Tchik et bientôt se retrouve à la tête d'un conséquent lot de potions qu'il convient de vendre au plus vite si elle veut pouvoir honorer la dette contracter auprès du mage enchanteur, dette somme toute relativement faible compte tenu de la qualité du lot et du tarif pratiqué par le frère Tchik.

Rassemblant les diverses créations en sa possession et ce magnifique lot, Bertille de Yersin ouvre sa boutique en ligne, offrant à ses frères et sœurs ses services et produits manufacturés par l'intermédiaire de son mou. A sa grande surprise, ce sont ses talents de négociatrices qui sont les premiers sollicités et voilà notre Sœur Rouge faisant le tour des boutiques de façon à assurer la commande en limitant au maximum ses dépenses, faiblesse de sa bourse oblige.
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L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Bertille de Yersin

Le Julung 10 Jayar 1510 à 17h27

 
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Première course accomplie et rondement payée, Bertille frétille de quasi bonheur et se plait à envisager l'avenir avec sérénité et avec ambition. Et la première de ses ambitions la conduit à la porte est de la cité, là où sévit le marchand de bêtes de somme. La tchaë souhaite prendre langue avec le marchand afin de connaitre les tarifs qu'il pratique... et les ristournes qu'elle pourrait lui soutirer.

Traverser Farnya d'ouest en est n'est pas une simple gageure pour la masse adipeuse - l'excès de masse adipeuse - dont est constituée Bertille et c'est une tchaë fort essoufflée qui s'aventure hors les murs de Farnya. Bien mal lui en prend, hors les murs n'est pas un endroit de totale sécurité et deux attaques sournoise d'une créature inconnue de la tchaë ont bien vite pour conséquences de calmer ses ambitions... et de lui faire faire retraite pissant le sang sous l'abri maintenant apprécié à sa juste valeur de la cité de Farnya.

Pour augmenter son désarroi, c'est l'instant que choisi le frère prospecteur pour lui adresser une seconde commande. Et voici le cube déambulant d'est en ouest, la tenue passablement négligée, le grisâtre de sa robe maintenant marqué de tache rougeâtre du plus bel effet s'il ne s'était agi de son sang.

Crachant au sol un peu de sang...
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... note pour plus tard... fabriquer une arquebuse et transpercer cette foutue bestiole...

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Dans son esprit, un rouage s'est mis en route, une case s'est remplie et son mou en est maintenant le dépositaire.
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L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Bertille de Yersin

Le Merakih 13 Otalir 1510 à 08h03

 
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Au fil des jours, des semaines, des mois mêmes, les objets s'accumulent dans la boutique de Bertille, les frères et sœurs ne faisant pas montre d'un excessif attrait pour son catalogue et ce malgré les prix bas qu'elle pratique. Lorsque sa circulation devient compliquée entre les rayonnages, elle se voit obligé de se séparer au plus vite d'un certain nombre d'entre eux et c'est les bras chargés d'armures, d'épées acérées et autres armes de guerre qu'elle se rend au dépôt de Farnya, laissant à ses gérants le soin de solder son fatras.

En dehors du Mage Tchik - encore lui - et de son désir d'arbalète, aucun frère ou sœur ne s'est manifesté et ce n'est que lorsque le régisseur Jeanneaudon s'aperçoit de la présence de parchemins dans l'éclectique catalogue qu'il manifeste son intérêt, insistant même pour obtenir des parchemins tramés.

Ayant à cœur de répondre aux besoins de la Fraternité du Désordre, Bertille s'attache désormais à améliorer sa connaissance de l'enluminure non sans oublier de terminer d'enchanter une armure, de collecter les ingrédients pour réaliser un bâton de voyageur, de réparer une paire de bottes... On ne se refait pas...
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L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Bertille de Yersin

Le Merakih 27 Otalir 1510 à 18h10

 
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Avec le temps, la reconnaissance des efforts accomplis par Bertille de Yersin se fait sentir. Non seulement les commandes de symbiosés affluent obligeant la tchaë à jongler avec les nombreux équipements qu'elle possède pour passer d'une potion à un parchemin sans trop commettre d'impairs mais aussi le régisseur Sheppen s'est intéressé à sa boutique. Et de sœur rouge, la voilà maintenant ouvrière bohème, une membre à part entière du syndicat libertaire, la seule membre symbiosée en l'état. Et déjà l'ouvrière se projette dans l'avenir et s'imagine à la tête de ce syndicat en tant que première secrétaire, en tant que maitresse accomplie.

La trogne de son père est pour le coup sa principale motivation. Lui qui a mis des années à obtenir le rang d'alchimiste au sein de la Fraternité et la reconnaissance qui va avec, voit d'un mauvais œil, d'un œil envieux même, les progrès de sa fille aussi bien au sein de la Fraternité que dans les nombreux artisanats qu'en touche à tout elle aborde. Le sourire de satisfaction que Bertille affiche en toute circonstance, y compris lorsque que par mégarde elle laisse échapper la potion d'antipoison en cours de réalisation, ne fait qu'ajouter à la mauvaise humeur paternelle.

Et c'est sans se départir de ce sourire que Bertille s'en va quérir deux nouvelles fioles de poison non sans avoir au préalable fait quelques retouches sur la tenue de Bazoul Kus ou tendu les velins qu'elle destine aux parchemins réclamés par le régisseur Jeaneaudon.
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L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Da'regh

Le Merakih 27 Otalir 1510 à 19h14

 
*** Da'regh qui avait récemment passé commande avec l'ouvrier bohème s'était entre temps attelé à l'amélioration de son armure.
S'il savait réparer les mailles, ajuster les gardes d'épées ou même peaufiner les armures en tout genre, il lui fallait bien reconnaitre que l'enchantement de son équipement n'était pas dans ses cordes.
Ayant pu constater le talent de la récente syndiqué et le bon nombres de ses activités, c'est d'un pas un peu déçu -ou du moins vexé, qu'il se rendit dans la boutique de la sœur Bertille.
Pénétrant dans le capharnaüm -la boutique portait bien son nom! le noiraud sonna la cloche posée sur le comptoir, attendant patiemment la venue de la jeune ouvrière qu'il espérait, était en train de ranger cet atelier ***




N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Bertille de Yersin

Le Julung 28 Otalir 1510 à 17h29

 
***
Un bruit de cloche... Bertille lève le nez un instant de son ouvrage... cette sonnerie lui rappelle quelque chose... et puis son visage s'illumine, la cloche sur le comptoir... quelqu'un l'attend à l'entrée de la boutique, un nouveau client assurément, les habitués du Capharnaüm ayant l'habitude de fouiller dans l'antre de Yersin pour la trouver, elle ou son père... plutôt elle que son père maintenant que ce dernier est pétri d'arthrite. Quittant la chaise où attablée elle œuvrait sur les parchemins du régisseur Jeaneaudon, elle rejoint l'entrée de la boutique les mains tachées d'encre, s'essuyant autant que faire se peut sur l'un des revers de sa robe.

Lorsqu'elle aperçoit le lieutenant du génie, la tchaë affiche un visage souriant avant de se renfrogner légèrement, imaginant que la venue de Da'regh dans sa boutique pourrait être lié à un défaut dans l'une ou l'autre des potions qu'elle lui a récemment livré. Son esprit vagabonde et s'attarde sur le pire, la potion d'antipoison n'agissant que pour mettre un terme aux souffrances d'un de ses proches. Et c'est donc plus pâle que renfrognée maintenant que Bertille se dirige vers le lieutenant.
***


... frère du Génie... bienvenue dans l'antre de Yersin... un problème avec les potions?

L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Da'regh

Le Julung 28 Otalir 1510 à 18h43

 
*** Affichant une mine plutôt contrarié et dégrafant son armure -ce qui lui prit un bon moment fallait dire, il déposé celle-ci bruyamment sur le comptoir.
Puis toisant l'ouvrière qui devait le regardait avec cette anxiété depuis un bon moment, il se décida enfin à prendre la parole ***


J'vous rassure pour vos potions ma soeur, bien que j'les ai pas essayé, à vue d'nez j'dirais qu'elles ont l'air de qualité ajouta-t-il avec une grimace
Comment dire en fait...
Si j'viens vous voir c'est pour enchanter cette foutue armure.
Elle l'est déjà, deux niveaux successifs et j'ai beau m'y être attelé avec ardeur, cette saloperie m'a l'air trop grincheuse pour que j'lui fasse quoi que ce soit....

Et il m'semble que vos mains savent à peu prêt tout faire... enfin sans sous-entendus ma soeur.... et j'ai bonne paie avec mon rang...
Alors j'me d'mandais si vous pourriez pas y faire quelque chose?


*** Tâtant sa bourse, ce qui fit pas mal de bruit, il ajouta ***


Enfin pour l'moment faudrait juste remettre.. deux niveaux, enfin si c'est comme ça que vous dites....
Et pis p'têtre que j'repasserais d'ici peu en mettre un cinquième


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Bertille de Yersin

Le Vayang 29 Otalir 1510 à 12h01

 
***
En guise de réponse, Da'regh commence par se déshabiller ou plus exactement se déséquiper. Bertille fronce un instant les sourcils avant de paraitre un peu plus rassurée à l'idée d'avoir à "affronter" un client éventuellement mécontent débarrassé de son armure... encore qu'en y regardant de plus prêt, le lieutenant du génie reste redoutable même sans sa carapace.

Lorsqu'enfin il prend la parole, Bertille se détend complètement, pestant intérieurement contre sa bêtise et les angoisses qui l'assaillent à chaque fois qu'elle pense avoir mal œuvrer. Son visage s'éclaire même d'un franc sourire et d'un intérêt manifeste, ses yeux se portant sur l'armure étalée sur son comptoir, ses oreilles faisant peu de cas du tintinnabulement de la bourse du génie.
***


... si je peux y faire quelque chose... mais avec le plus grand des plaisirs...

***
La tchaë se mordille la lèvre inférieure.
***


... par contre, je vais être honnête... c'est la première fois que je me lance dans un enchantement d'une telle... euh... puissance... j'ai bien l'habitude des enchantements mineurs mais là... enfin bref... oui, c'est faisable... par contre, je ne sais pas combien de temps cela me prendra... il faut que je me lance dans l'ouvrage pour avoir une estimation raisonnable...

***
Saisissant quelques morceaux de l'armure, Bertille les jauge, les manipule avec intérêt.
***


... laissez moi votre armure... je vous tiens au courant dès que j'ai une idée un peu plus précise... sur le temps qu'il me faudra... quand au prix... gardez vos cailloux... enchanter fait parti des activités non lucratives de la boutique!

L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Da'regh

Le Vayang 29 Otalir 1510 à 12h20

 
*** Fronçant les sourcils -fallait dire que les activités non lucratives chez les prolos c'était une légende urbaine, il se permit d'ajouter ***


Hmpf....
C'est qu'j'ai l'habitude de payer vous voyez.... les services entre soldats, d'accord c'est gratuit mais bon, quand on se réfère à la Rouge....
C'est plus un principe... histoire de pas tuer le commerce et pour être sûr d'un travail bien fait
puis avec maladresse il rajouta
Non pas que je doute de vos compétences, mais histoire d'avoir la conscience tranquille plutôt....
Et pis moi on m'paie à tuer des aberrations et à défendre nos cités, et comme toute peine mérite salaire -d'autant qu'j'pense pas que ce s'ra une partie de plaisir....


*** Se dirigeant vers le pas de la porte ***


Mais bon, on rediscutera d'ça une fois la travail effectué ma soeur....
D'ici là bonne chance et prenez-en soin, faut dire que sans ça j'aurais par plusieurs fois trépassé.


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Jeaneudon

Le Julung 4 Nohanur 1510 à 22h17

 
Le régisseur n'avait jamais mis les pieds dans l'atelier de la soeur ouvrière et il comptait bien changer cela aujourd'hui. Enfin il comptait ... il hésitait encore à perturber une prolo sans vraie raison.

Si c'était une visite du régisseur, cela faisait inspection et si c'était une visite du client, cela rappellerait sa p'tite dette.

Il réfléchit donc un moment à la porte avant d'oser franchir son seuil.

Sans trop faire attention il salua avec geste et voix.

SAaaLuutt !


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Jeaneudon

Le Dhiwara 7 Nohanur 1510 à 00h02

 
*** La soeur avait l'air un peu trop absorbée dans son travail pour prêter attention au régisseur. ***


SALuut ma soeur .....


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Bertille de Yersin

Le Matal 9 Nohanur 1510 à 13h15

 
***
Complètement absorbée par l'armure du frère de génie, Bertille s'est comme fermée au monde extérieur, n'entendant rien ni personne et laissant le soin à son invalide de père d'accueillir les éventuels visiteurs. Au bout de quelques heures d'intense labeur, elle finit par sortir le nez de son ouvrage et affiche à la fois un air satisfait et circonspect. Il lui a fallu bien du temps et de l'investissement pour enchanter d'un degré l'imposante armure et le fait que ce degré soit du troisième ordre atténue à peine sa circonspection.
***


... bon... va falloir que j'en cause avec le frère génial... parce que là. partie comme je suis, j'en ai pour le mois à finir ce satané enchantement...

***
Et la tchaë d'éclater d'un rire franc...
***


... et dire que je prétendais enchanter gratuitement... je vais couler la boutique à ce rythme...

***
Délaissant pour quelques temps l'armure et le quatrième ordre d'enchantement qui l'attend, Bertille retourne à ses autres ouvrages lorsqu'elle finit par entendre le régisseur. Ne sachant quand il est entré ni s'il attend depuis longtemps, l'ouvrière glisse un regard noir à son père qui dans son coin, le cul vissé sur sa chaise, affiche un sourire narquois. Affichant un visage plus avenant...
***


... frère régisseur... mes excuses pour le peu d'attention... je suis...

***
Du bras, la tchaë désigne l'armure de Da'regh...
***


... ou plutôt j'étais tout à l'enchantement de cette fichue armure... ou plus exactement au fichu enchantement de cette armure... une tâche ardue pour l'ouvrière que je suis... une tâche qui me consomme bien trop de temps...

***
Léger soupir...
***


... mais que me vaut l'honneur de votre visite? J'ai bien un parchemin pour vous... quasiment terminé... un stasique... enfin je crois... il doit trainer dans un coin...

***
Bertille jette quelques coups d'œil à droite et à gauche, ne tombe pas sur l'ouvrage en cours de réalisation, hausse les épaules puis se tourne de nouveau vers son visiteur.
***


L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Jeaneudon

Le Matal 9 Nohanur 1510 à 16h10

 
Jeaneudon regarde l'armure en souriant ...

Tu sais l'enchantement était ma première activité comme prolo et je dois reconnaitre que je suis plus fort dans ce travail.

Oh ... je veux pas t'apprendre ton boulot mais sache si les hauts niveaux d'enchantement te fatigue ... enfin bref


Il ne savais à priori pas comment se dépatouiller de cette conversation

Oui je venais te voir pour régler notre petite créance ....

Je te dois un conceptuel et un Athil si mon ardoise dit vrai ... d'ailleurs tu peux la consulter à notre atelier

Donc ça fait 27 pierres ... on est bien d'accord ... je sais que t'es pas de notre corporation mais chez nous il y a une caisse de solidarité .... mais je sais pas si je t'en ai déjà parlé ...



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Bertille de Yersin

Le Merakih 10 Nohanur 1510 à 12h36

 
***
... un conceptuel... un Athil... Bertille réfléchit un instant, rassemble ses esprits pour établir la liste des ingrédients utilisés pour les deux parchemins ainsi que le prix de vente de chacun d'entre eux... et obtient au final un total inférieur au montant avancé par le Jeaneudon...
***


... eh bien, pour tout dire... personnellement, je compte le conceptuel à six... l'Athil à douze... comme le stasique du reste...

***
La tchaë lève un doigt, s'arrête en pleine phrase, se dirige vers une étagère d'où elle extrait d'un fatras indescriptible un parchemin.

Le tendant au régisseur...
***


... soit un total de trente cailloux pour le conceptuel, l'Athil et ce stasique...

***
Fronçant légèrement les sourcils...
***


... pour l'écart entre mes prix et ce que vous me proposez... je ne compte que la matière première dans mes créations... je considère que mon temps de travail est payé par la Fraternité... maintenant, tout supplément est accueilli avec plaisir dans la mesure où cela me permet d'investir dans de nouvelles créations... cela me permet aussi de réaliser des travaux qui ne trouvent pas forcément d'acquéreur mais qui sont indispensables si l'on veut progresser dans la discipline...

***
Bertille lance un regard à l'armure et au souvenir du temps passé pour un degré d'enchantement, elle en vient à douter des tarifs qu'elle pratique.
***


... bon... j'avoue que pour l'enchantement... partant de ce principe... je le propose gratuitement aux frères et sœurs... je ne doute pas que Da'regh me versera quelques pierres pour le travail accompli... maintenant cela me prend énormément de temps et m'oblige à négliger d'autres activités...

***
Manifestement, c'est ce dernier point qui chagrine l'ouvrière.
***


... mais tu dis que tu as commencé dans cet art... je te sais très occupé mais... hum... si tu as un peu de temps...

***
Bertille semble hésitante, ne sachant comment demander un service au régisseur.
***


... enfin bref... si tu peux faire de cette armure une armure enchantée au quatrième degré, cela me libérerait pour d'autres activités...

***
Les mots lâchés, elle passe presque instantanément du coq à l'âne.
***


... mais au fait, existe-il une politique tarifaire au sein de la Fraternité? J'imagine que tu ne sors pas tes chiffres de ton chapeau... et en y réfléchissant... ils correspondent à une ristourne de un tiers sur le prix officiel... c'est cela la pratique habituelle?

... et pour la caisse de solidarité... je ne suis pas au courant... c'est un système similaire à celui évoqué par le frère armurier?


L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Jeaneudon

Le Merakih 10 Nohanur 1510 à 14h57

 
Les pierres semblaient être un sujet épineux pour le régisseur et cela se voyait car il se mordillait la lèvre inférieure de manière quelque peu frénétique.

Ahh ! oui comme tu veux ... on partagera la poire en deux. Car quand même il faut compter l'investissement matériel et en savoir.

Si j'ai monté les prix d'achat c'est aussi pour motivé dans cet art qui rebute souvent et dont nous avons eu cruellement besoin. C'est vrai que ça se calme mais bon ......

Je disais donc qu'on coupera la poire en deux et que je verserai pour toi dans la caisse ....

C'est bien celle évoqué par le frère Aktarion .... je l'ai mise en place pour la ressource il y a déjà quelques temps ... et c'est vrai qu'il avait été évoqué de la généraliser un peu .....

J'y pense pour offrir aux prolos des lieux de travail plus confortable et donc plus efficace ...... et surtout des lieux de stockage


Son fil de pensée le ramena aux pierres et il s'y aventurait avec précaution

La politique tarifaire est .... à la charge des syndicats .... c'est vrai que j'ai bourlingué sur différents syndicats ... Les prix actuels pour les enchanteurs et les plumes définissent un point d'équilibre entre offre et demande. Suffisamment haut pour qu'on trouve rapidement une réponse aux besoins de frères et pas trop haute pour éviter de pénaliser les frangins ...

Tu vois ??


Il se gratta la barbichette avant de changer brusquement de sujet

Tiens l'enchantement c'est un bel exemple ... par de composant mais j'ai bien investi pour avoir du mana ... que ce soit le bâton d'afflux ... il exhiba son bâton .... ou mes anneaux que j'ai en surnombre ... ou encore les lanières que j'utilise pas quand j'ai pas d'enchantement à faire ... car ça fait quand même un peu mal ....

Il remonta sa manche pour faire voir à bertille les petites brulure sur son avant bras

En tout cas jusqu'au 6ème degré ça ma fait pas peur ..... donc tu peux me le passer ....

héhé ... on peut pas être champion en tout





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Bertille de Yersin

Le Vayang 12 Nohanur 1510 à 18h41

 
***
Bertille opine du chef, manifestement satisfaite et puis son regard se trouble un instant, signe chez elle d'une conversation mentale. Reprenant le cours de la conversation...
***


... de fait, on n'peut pas être champion partout... je garde à l'esprit la possibilité de faire appel à tes talents pour l'enchantement de haut degré... pour le moment, le lieutenant du génie a besoin de son armure pour aller taquiner un condomachin...

***
Hélant un jeune tchaë qui lui sert de coursier occasionnellement, Bertille lui confie l'armure avec pour ordre de l'amener à Da'regh.
***


... je crois que je préfère l'idée d'une caisse... plutôt qu'une mise en commun d'outils... j'avoue tenir tout particulièrement à certains d'entre eux... pour des raisons... euh... disons sentimentales...

***
La tchaë semble un peu gênée, se sentant quelque peu idiote d'avoir à parler de ses "sentiments" pour ses outils.
***


... certains sont tous ce qu'il me reste d'ancêtres de Yersin... enfin bref... coupons la poire en deux, une pour la soif et l'autre pour la caisse... c'est parfait!

***
Adoptant une posture interrogative...
***


... toujours besoin de parchemins sinon... malgré le calme relatif... si je ne me goure pas, je devrais maintenant réaliser un ou deux conceptuels avant d'entamer un tramé... tu confirmes?

L'ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l'imagination.

 
Jeaneudon

Le Merakih 17 Nohanur 1510 à 13h11

 
Sortant de sa réflexion comme on sort un noiraud du lit avec le son du clairon.

Heuuu ... oui oui je confirme les commandes .... tu peux créer des stasiques et des conceptuels .... au moins 5 de chaque encore. Avec le frère Irdyl on a encore du boulot

Sinon pour les tarifs .... je te propose ça ...

Il lui tend un petit papier

Citation :
conceptuel 8 pierres plus 2 pour la caisse
stasique 16 pierres plus 4 pour la caisse
tramé 29 pierres plus 5 pour la caisse
Athil 13 pierres plus 4 pour la caisse


ça couvre tes achats d'ingrédients avec une petite marge et cela met des pierres pour la caisse.

Et ça monte ma note à .... heu treize plus seize ... heu vingt neuf .... plus le conceptuel à huit ....

ça fait 37 pierres pour toi et 11 pour la caisse .... ok?

D'ailleurs en parlant de celle là .... je ne suis pas certain que le partage d'outils soit une bonne chose .... c'est vrai qu'un artisan à besoin de SES outils .... et je ne suis pas très préteur en la matière non plus.

Par contre un set de base avec quelques livres ou outils de base pour les apprentis ou les néophytes ... pourquoi pas.

Non ce qui est plus prioritaire c'est un atelier commun avec une salle de réunion et une zone d'entrepôt ... Ca, ça serait bien utile.

Ce que je regrette c'est que ce débat n'ai pas eu lieu au sein des corporation avant de transpirer au dehors.

C'est vrai quoi !!! je me méle pas de ce qui se passe chez la bleusaille moi! ... en plus si j'essayais je me f'rai rembarrer



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