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Les langueurs du marché

Jeune Rencontre

Le début d'un long chemin ?
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Sujet lancé par Slida et Zina
Le 30-12-1509 à 17h51
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Posté par Anédia,
Le 02-03-1510 à 07h52
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Slida et Zina

Le Merakih 30 Dasawar 1509 à 17h51

 
*** C'est avec une joie non dissimulée que les Siamois étaient retourné à Farnya, après leur voyage à Korsyne, ville des rêves. Rêves qui, après de nombreuses discussions, le sera toujours impossible à atteindre. Joie mêler de tristesse, où la douleur d'avoir échouer avant même d'avoir commencer. Mais joie aussi, joie de pouvoir revenir un temps, de se reposer, et de repartir en voyage dans quelques temps, vers Oriandre et encore plus loin. ***


Veux pas me rapprocher des villes des peluches avant plusieurs années !
Pareil ! Je les aime beaucoup moins ...


*** Pour une fois qu'ils étaient d'accord sur un point, Slina n'allait pas faire la fine bouche et se contenta de roupiller dans un coin de leurs vêtements.

Après avoir laisser quartier libre à la troupe. Les siamois décidèrent, après avoir une jolie somme d'argent, de rejoindre les quartiers marchands afin de se faire plaisir à acheter et à voir.
Hélas, peut de chose leur convenait. La magie et les armes leur étaient étranges. Les vêtements ne leurs allaient pas et du reste, ils en avaient déjà assez.
Zina, en toute être féminin qui se respecte, continua de faire les boutiques sans afficher de baisse d'attention. Slida, au contraire, suivait sa sœur sans motivation, jetant des regards autour de lui.

C'est à ce moment là qu'il aperçut une jeune Tchaëtte qui, par son attitude, laisser présager qu'elle n'était pas commune.
Slida l'a montra du doigt à Zina.
***

Regarde ! Elle a l'air du même age que nous. Sa te dit pas d'aller la voir et de s'en faire une amie.

On ne pointe pas du doigt, malotru ! Et si tu le penses, pourquoi pas. J'espère que sa se passera mieux que la dernière fois, et qu'elle a de la famille un peu plus "conciliante".

Elle a l'air ouverte en tout cas.

***
Les siamois s'approchèrent doucement et quand ils furent à porter de voix, Zina l'appela. ***


Salut ! Qu'est ce que tu fais tout seul ici ? Tu as besoin d'aide ?

On peut t'aider si tu veux !

Oui ... oui, c'est sa oui ...


*** Zina pesta intérieurement contre son frère qui connaissait parfaitement l'art de parler sans aucune diplomatie. ***


Slina dit :
Oh, oh ... Je sens venir la rigolade ...


En Italique => Slida. Rien du tout => Zina
Loi de Murphy : Si un système vivant ou non peut déconner, il le fera....

 
Anédia

Le Merakih 30 Dasawar 1509 à 22h58

 
Des semaines qu'elle avait repéré cette jolie ceinture dans la vitrine du marchand. Chaque jour elle passait devant, chaque jour elle essayait d'amadouer le marchand pour qu'il lui fasse un prix, mais il restait ferme.
Alors elle avait soigneusement économiser l'argent gagné en s'occupant des jardins.

Et puis, aujourd'hui, enfin, elle avait réussi à convaincre le marchand de lui céder la ceinture pour un prix abordable pour elle.

En sortant du magasin ses yeux pétillant tandis qu'elle faisait tourner la ceinture dans ses mains. Oui, c'était une bonne journée et elle était d'excellente humeur.

En entendant une voix toute proche elle lève à regret les yeux de son trésor, pour poser les yeux sur un couple pas banal. Elle les observe un instant, cherchant à deviner leur âge. Elle n'est jamais à l'aise avec les plus jeunes, elle les trouve toujours tellement puérils et inintéressants. Leur allure étrange attise néanmoins sa curiosité et l'incite à leur répondre poliment.


Bonjour !

C'est gentil à vous, mais j'n'ai pas vraiment besoin d'aide, j'allais juste faire quelques courses pour mon oncle qui est souffrant.


C'était son excuse habituelle pour justifier le fait qu'elle était toujours seule en ville, ne sachant pas où avait disparu son oncle depuis bien longtemps maintenant.

dit :
Tu devrais te renouveler ma fille, tu nous ressors toujours cette vieille excuse usée depuis des semaines, quelqu'un va bien finir par tout découvrir !


Elle fait un geste d'agacement dans le vide, puis, toujours curieuse d'en apprendre plus sur eux elle ajoute.

J'm'appelle Anédia et vous ?


 
Slida et Zina

Le Merakih 30 Dasawar 1509 à 23h19

 
*** Zina fit les présentations, ayant une parler un peu plus présentable que Slida. ***


Je suis Zina, grande sœur, et voilà mon frangin, Slida. Nous sommes Siamois, originaire d'Oriandre. Nous sommes musiciens, chanteur, poète, dramaturge, comédien et j'en passe. Tout ce qui ressemble à de l'art nous intéresse. Nous avons formé une petite troupe et nous venons juste de revenir du pays des peluches ... le pays des Hauts Rêvants plus précisément, Korsyne en fait. On en a peut être pas l'air, mais on reste très jeune dans nos têtes. On a dû se débrouiller tout seul rapidement à cause de notre ... infirmité. Parfois, on se comporte un peu trop comme des adultes, c'est parce qu'on est obligé de les côtoyer si on veut vivre de notre art. Tu sais à peu près tout !

Slina dit :
Ils ont oublié de dire qu'ils étaient très maladroit !


Chut ! Espèce de chiroptère !

Slina dit :
Toi même !

***
Slida se mordit la langue pour ne pas continuer devant une étrangère. Slina afficha alors un sourire goguenard. Zina, essaya e calmer le ton. ***


Ne t'inquiète pas, ils font sa tout le temps ! ... Je vois que tu as un mou toi aussi ! Tu es symbiosé depuis longtemps ? Ton oncle aussi ? Je sais pas si la symbiose à quelques chose à voir avec la famille ...


En Italique => Slida. Rien du tout => Zina
Loi de Murphy : Si un système vivant ou non peut déconner, il le fera....

 
Anédia

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 08h26

 
Elle les regarde amusée par leur bavardage.

Oui je suis symbiosée depuis peu, et je trouve toujours ça tellement étrange... et mon oncle aussi est symbiosé oui.

C'est d'ailleurs là que tous mes problèmes ont commencé, ajoute-t-elle tout bas pour que personne ne puisse entendre, les yeux soudain perdus dans le vague.


Elle reporte finalement son attention sur eux, et demande en souriant gaiement,


Hoooo faites-moi un petit spectacle ! Je veux voir ce que vous savez faire !

 
Slida et Zina

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 11h00

 
Euh ... Toute de suite là ?!

*** Slida avait les yeux grand comme des balles. ***


Mais ... pour un spectacle, il faut ... des comédiens, il faut des textes, il faut un théâtre, il faut se préparer ...

***
Zina lui fit un clin d'œil et elle sortit son violon de leur sac. Elle le donna à Slida tandis qu'elle même prenait une petite cithare. ***


Quelques musiques vallent mieux qu'une pièce frérot !

*** Les siamois se mirent alors à jouer. C'était des air plutôt gai, parlant de tout et de riens. Slida jouait tout doucement avec son instrument alors que Zina s'exerçait sur des accords plus complexes mais tout aussi jolie. Par moment, Zina chanta quelques paroles : des histoires d'enfants courant dans les rues à s'amuser.

Et ainsi de suite pendant une dizaine de minutes.

Les siamois s'arrêtèrent, se regardèrent en souriant, et attendirent le verdict de la tchaëtte. ***


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Anédia

Le Luang 4 Jangur 1510 à 13h58

 
Elle tape des mains pleine d'enthousiasme.

Et pour le reste du spectacle vous êtes dans une troupe ? Vous êtes nombreux ? Quand donnez-vous votre prochaine représentation ? J'aimerais beaucoup venir vous voir, je n'ai jamais assisté à un spectacle !


Elle arrête un instant son flot de questions, réfléchissant à ce qu'implique une troupe, des spectacles, une lueur d'intérêt nouveau éclaire son regard.

Dîtes, j'y songe, vous voyagez beaucoup pour donner vos spectacles ?



 
Slida et Zina

Le Luang 4 Jangur 1510 à 18h01

 
*** Slida sourit de manière suffisante comme si ces talents étaient évidemment impressionnant. Zina lui lança un regard noir avant de faire une petite révérence. ***


Nous avons déjà fait plusieurs représentation à Farnya, c'était au théâtre des jardins d'Ykena. Mais nous ne sommes pas vraiment à Farnya pour le "travail". C'est toujours un peu ambigu parce que c'est aussi notre loisir autant que notre art. Mais disons que les artistes préfèrent changer souvent de manière dans leur art. Bien sûr, on peut pas changer de pièce de théâtre comme de chapeau, donc est un peu obligé de jouer tout le temps la même chose. C'est pour cela que par moment, c'est plus un travail qu'un loisir.

Actuellement, nous sommes une petite dizaine de comédiens. Pour Farnya, nous sommes libres de nos actes. Que ceux qui veulent s'amuser s'amuser. Que ceux qui veulent vivre de leur art le fasse.


*** Slida prit la suite de Zina. ***


Les voyages ?! Mais on va passer notre vie à voyager ! Dire qu'il y a une semaine, nous étions à Korsyne, ville des haut rêvants et des neldas ! On prévoit de bientôt partir pour Arameth, ville de .... superbe ville à l'est en passant par Oriandre ! A trop rester au même endroit, l'artiste se renferme et ne créer plus, ce qui ne fait plus de lui un artiste.

Tu n'as jamais aimer voyager toi ?! As tu déjà voyager au moins ? Et es-ce que tu souhaiterais, sur un coup de tête, partir pour l'aventure, sur les routes, parce que le cœur te dit de le faire ? De toutes les vies qu'on veut, c'est celle que l'on souhaite. Ne dépendre que de ces camarades et vivre au jour le jour, en explorant le monde, à la découverte des autres, tout en nous amusant ! C'est vraiment vivre sa ! Et pas rester seul dans sa ville à se morfondre et faire et refaire sans cesse la même chose.


*** Zina approuva tout du long de la tirade : Slida avait le chic pour transformer tout ces paroles en discours théâtral et plein d'émotions. ***


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Anédia

Le Matal 12 Jangur 1510 à 16h55

 
la fillette sourit devant le ton passionné des siamois. Elle les trouve fort sympathique et se dit que leur vie doit être palpitante. Elle-même rêve de découvrir le monde. Elle se remémore un temps ses rares escapades. Certes lors de chacune elle a couru des dangers et été gravement blessée. Pourtant cela n'a pas calmé son désir de voyager et voir le monde. Elle aime à s'installer dans les coins des auberges pour écouter les récits de ceux qui reviennent des autres régions, raconter leurs aventures, leurs rencontres. Comme elle aimerait être à leur place. Elle a soif de découverte et de nouveauté.

Hé bien, en fait j'ai un peu voyagé oui, bien sûr par rapport à vous mon expérience est ridicule. Mais je suis allée au symposium de magie avec mon oncle, puis dans la région de Kryg avec Baer Lupis la botaniste entre autre. La connaissez-vous ?

J'ai adoré ces voyages, même s'ils se sont révélés forts dangereux. J'ai pu y faire chaque fois des rencontres passionnantes. J'aimerai tant repartir d'ici. Tout est si ennuyeux à Farnya en comparaison...



Une moue de frustration enfantine se dessine alors sur son visage.

Hélas je suis trop jeune, mon oncle a disparu, en m'oubliant sur le bord de la route, et je n'ose m'aventurer seule à travers le monde. Mais bientôt, oui bientôt, j'espère être assez forte pour tenter l'aventure ! Et je visiterai chaque ville de ce monde !

 
Slida et Zina

Le Matal 12 Jangur 1510 à 19h35

 
Baër ... Baër ... non, sa ne me dit rien ..

Peut-être cette mamie qu'on avait vue aux jardins ?

Celle qui parlait tout seul ? Peut-être…


Plus ils écoutaient la jeune tchaëtte, et plus les deux siamois étaient intéressés. Zina voyait en elle une amie possible, personne non négligeable lorsque l'on n'est au milieu des adultes sans compagnie de son âge avec soi. Pour Slida, il la voyait… Comme une fille, naturellement.

C'est au moment ou cette irrésistible moue apparut sur son visage que les deux Tchaë se sentirent emballé. Ils commencèrent alors leur débat intérieur.


Tu en penses quoi ?

La même chose que toi, mais avec un peu moins d'adoration.

Eh ! Je suis un garçon après tout !

Et je suis ta sœur, je te comprends mieux que toi-même.

Ouais, bof ... Alors, t'en penses quoi ?

Il va falloir jouer serré pour qu'on ne se fasse pas prendre ...


La tentative fut laissée d'un commun accord à Zina qui savait beaucoup mieux négocier que son frère. Le rouge lui monta aux joues et elle s'emmêlés les doigts l'air gêné.

Et bien ...Si tu es tout seul, ça serait un crime de te laisser ainsi. Et puisque sa semble être ton désir le plus cher, beaucoup ne viendrais-tu pas avec nous ?

Slida hocha du chef plusieurs fois, soutenant résolument sa sœur.

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Anédia

Le Luang 1 Marigar 1510 à 08h00

 
Elle était restée un long moment à réfléchir à cette proposition. D'autres lui en étaient venues parallèlement. Finalement tout se recoupait. Le hasard était parfois si étrange.

Après cette longue attente sa décision était prise.



Hé bien écoutez, j'ai très envie de retourner à Arameth, alors si c'est là votre première destination, nous pourrions voyager ensemble, et faire plus ample connaissance sur la route ! J'avoue que voyager seule me semble fort ennuyeux, je suis sûre qu'en votre compagnie le voyage sera bien plus sympa et amusant !


Elle leur lance un grand sourire radieux et commence tout de suite à réfléchir à ce qu'il va lui falloir emporter pour ce voyage. La réflexion ne dure qu'un instant, vu les maigres possessions qui sont les siennes.

 
Slida et Zina

Le Luang 1 Marigar 1510 à 21h07

 
Slida sautilla sur place lorsque la tchaëtte révéla son avis positif, geste aussitôt fait par Zina qui ne voulait pas une nouvelle fois se retrouver par terre à cause de cette acrobatie plutôt périlleuse. En effet, sauter avec une moitié de corps alors que l'autre reste fixement sur le plancher des vaches, c'est une occasion à se retrouver les fesses sur le pavé.

Slida exprima sa joie en utilisant une des expressions qu'on réserve généralement à ce genre de situation.


Youpi !! C'est super bien !

Oui, en effet ! Arameth est en plus notre prochaine destination. On ne s'arrêtera pas à Oriandre ...

Ba, on a qu'à prendre le transport à l'ouest, on évitera les mauvaises rencontres en route !

Oui, bonne idée. Je ne te reconnais pas là, mon brave frère.

Je prends ça pour un compliment, grande soeur.



Zina se tourna vers Anédia, un grand sourire prenant la moitié de son visage. Elle attrapa sa main et la sera chaleureusement.



Je serais ravi de pouvoir passer du temps avec toi, mais il faudra ce coltiner mon frère, évidemment. On va s'occuper du matériel pour le voyage et prévenir nos camarades. Tu auras du temps pour te préparer. Notre auberge n'est pas loin de la porte ouest, il y a un grand panneau et il y a toujours plein de monde, comment il s'appelle déjà ?



Je ne sais pas.



Mhh ... Ba tant pis, on se reverra quand même. Demande la troupe de théâtre, tu finiras par nous trouver tellement les gens nous observent. D'accord ?



En Italique => Slida. Rien du tout => Zina
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Anédia

Le Matal 2 Marigar 1510 à 07h52

 
Elle se met à battre joyeusement des mains.


C'est génial ! Je sens qu'on va bien s'amuser. Ne vous inquiétez pas, je suis sûre qu'on se retrouvera, je vais aller attendre à la porte ouest, je suis bien sûre de ne pas manquer un convoi comme le votre, je doute qu'il soit discret !


Sur un dernier signe de main, elle s'éloigne en sautillant pour chercher ses maigres possessions.


En chemin, au détour d'une ruelle, il lui semble apercevoir... serait-ce possible que ce soit lui ?? Finalement de retour ? Elle hâte le pas pour rejoindre la silhouette à peine aperçue. Elle ne la voit plus, regarde à droite, à gauche, personne. Elle hésite, doit-elle partir à sa recherche dans toute la ville ? Ou partir chercher ses affaires pour partir à l'aventure ? Elle réfléchit un instant, après tout le vieux fou l'a bien oubliée la dernière fois, pour une fois que l'aventure se décide à tenter sa chose. Et puis elle n'est même pas sûre que ce soit lui qu'elle ait aperçu, peut-être était-ce juste un tour joué par son imagination.


Elle retourne à leur vieille chambre, cherchant une trace de son passage, récupère finalement ses affaires en un clin d'oeil, et rejoint rapidement la porte ouest, impatiente de partir.


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