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Le Vayang 25 Manhur 1512 à 23h58
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| *** Le régisseur était revenu en ville après de longues semaines d'absence. ***
Il avait donc rejoint ses pénates. Il était bon de se retrouver à la maison même si elle lui semblait bien vide. En tout cas ses poches ne l'était pas et il était temps de liquider certaines commandes.
Le régisseur et néanmoins frère aktarion vint chercher les quelques parchemins réservés à son usage.
Jeaneudon était toujours heureux de revoir son collègue et déjà les 7 parchemins attendaient sur le comptoir du plus humble au plus puissant.
voilà mon frère j'en ai déjà 7 pour toi ... appui des humbles, Soin modéré, Protection majeure, Régénération, Force de taureau, Purge corporelle et Jambes infatigables.
Il regardait le frère regarder les parchemins
Ils te conviennent mon frère?
La note trainait aussi sur le comptoir
note a dit :Régisseur Aktarion :
appui des humbles, Soin modéré, Protection majeure, Régénération, Force de taureau, Purge corporelle et Jambes infatigables.
424 Pierres
Heuu pour la note .... j'ai pris en compte le solde de purge corporelle .... mais pour une grosse commande comme ça et pour toi frère .... je te demanderai 360 pierres .... seulement
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Le Sukra 26 Manhur 1512 à 13h48
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| Aktarion regardait les parchemins qui tronaient sur le comptoir avec plaisir et satisfaction. Tant de puissance magique contenue sur des petits bouts de papier, c'était assez fabuleux quand on y pensait.
Il se saisit des parchemins, les parcourut rapidement du regard avant de les glisser dans sa besace.
Ils sont parfaits, vous avez pas chômé dis donc ! J'te remercie, j'vais m'atteler à leur étude.
Il sortit sa bourse et regarda la note.
Ah, tu m'fais un rabais ? C'est sympa dis donc, j'apprécie l'geste. Merci beaucoup. Tiens, voilà l'compte.
Il sortit 3 "petites" bourses de sa grande bourse, contenant chacune cent girasols et compta le solde en déposant des girasols sur le comptoir pour arriver au montant final.
Et voilà. 360 girasols. J'me sens plus léger maintenant, l'papier, ça pèse moins lourds qu'ces pierres, y a pas à dire !
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Le Merakih 30 Manhur 1512 à 22h13
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| Tapotant d'un air satisfait sur sa besace, comme il le faisait à l'accoutumée lorsqu'elle contenait des ingrédients rares ou des objets intéressants, Aktarion quitta le comptoir pour laisser la place au nouvel entrant.
Salut Fonkin, lui lança-til au passage. Toi aussi, tu viens récupérer ta commande, héhé ?
Il salua de la main Jeaneudon.
Bon, j'te remercie. Beau travail ! J'vous laisse les gars.
Il se retourna en attrapant la poignée de la porte.
Au fait, j'ai pas oublié qu'j't'avais promis une armure de lien. Mais j'cherche toujours des huiles de psurlon. Notre voyage à Arameth aura pas servi à grand chose de c'côté là, et j'ai pas réussi à vendre mes belles armures contre ces huiles et des ackash. Mais, j'désespère pas ! Un jour, tu l'auras ton armure de lien. L'frère Bazoul arrivera sûrement à m'dégoter c'qui m'manque un jour. Allez, bonne journée la compagnie !
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Le Matal 5 Jayar 1512 à 23h59
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| Le petit papillon, qui vole, qui vole, avec ses ailes il volllleeeee
La petite tchaë poussa la porte de l'atelier, enfin ... de la remise bordélique de son chéri ... à la poursuite du petit papillon doré qu'elle pistait depuis le début de l'après-midi. Faut dire que le travail à la Bleue, c'est rude et épuisant.
Le pillon pillon il est mignon, tout mignon tout ponpon
Elle enleva son haut en grimpa à l'étagère, bien décidée à utiliser toutes les armes à sa disposition - dont ses habits - comme filet à papillon pour attraper et dompter l'animal et en faire son nouvel ami. Mais elle n'avait pas vu le beau mec, assis dans son coin en train d'écrire deux trois trucs sur un bout de parchemin.
Poutou le papillon à titine, titine poutoute le papillon-yon-yon.
La gamine, plus si jeune que ça en fait, sauta de l'armoire et rata le petit insecte qui, comme s'il ne l'avait pas vu, continuait de battre des ailes insoucieusement. Elle retomba mollement sur le scribe qui encaissa le choc et évita à la linguiste de se faire mal.
A peine le temps de se lever, le papillon passait déjà à travers la fenêtre en direction des ruelles.
Petit chéri tout mimi, attends ta bibi, ici ... ici ...
Voyant qu'il ne revenait pas elle sauta par la fenêtre - du rez-de-chaussée heureusement - à la poursuite de son nouvel ami les seins à l'air et toute guillerette.
Turlututu chapeau pointu
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Le Dhiwara 10 Jayar 1512 à 20h27
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| Papillounet, attends moi !!
Tout les regards se tournèrent vers la tchaë et surtout sa poitrine. Les bouches des mâles s'ouvrirent béatement et les rouleaux à pâtisserie de leurs femmes s’abattirent avec violence sur leurs têtes à l'unisson. Ce doux spectacle et cette spectaculaire mélodie sembla stopper la course du papillon qui se retourna vers la tchaë.
Il n'avait pas fait attention, ni même vu qu'elle le suivait, il suivait le courant, le flux qui l’entraînait par-ci, par-là au gré du vent. "Mais pourquoi ils la regardent tous comme ça? Elle doit être vachement balèze la petite. En toute cas, qu'est-ce qu'elle est joliiie " pensa surement le petit insecte.
C'est l'instant que choisi la tchaë pour déployer tout son talent. Un mélange parfait de linguistique et de magie qui lui avait demandé tant d'heures de méditation et de préparation. Elle forma un minuscule filament d’énergie qui ondula sur la trame en direction du papillon pour lui caresser les ailes et les antennes.
Papilloon's Comiloumilou Abalipouti Ahoulitoutou Ôtamelia.
Le regard des passants changea, l'incompréhension envahit la ruelle suivit d'un étrange calme. Elle savait qu'ils la prenaient pour une cinglée mais elle s'en foutait, elle avait réussi. Elle le sentait, elle le voyait dans le regard du petit insecte ailé. Elle ne se laissa pas perturber par les "Elle sort d'où cette dingue", "Faut la faire interner celle là" colériques des artisans qui commençaient à reprendre leurs esprits ... Elle regardait juste souriante son nouveau compagnon qui la rejoignit tranquillement et se posa sur son épaule.
Sereinement, elle fit volte face et retourna vers l'atelier des scribes.
A son entrée, la deuxième de la journée, elle fit exploser sa joie.
Chéri, regardes, j'ai réussi !
Turlututu chapeau pointu
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