Bienvenue dans le forum de Farnya
Les ruelles de la cité pourpre.

En visite à Farnya

[important]
Détails
Sujet lancé par Nelle
Le 01-07-1507 à 14h06
228 messages postés
Dernier message
Posté par Thanakis,
Le 01-07-1510 à 19h15
Voir
 
Nelle

Le Dhiwara 1 Julantir 1507 à 14h06

 
Enfin !

La jeune adolescente, qui avait révé d'aventures et de découvertes, commençait à en avoir par-dessus la tête de marcher, marcher, et toujours marcher...

Mais enfin, après un nombre interminable de jours de marche depuis Syrinth, la ville maudite par le S'sarkh, la jeune tchaë et son père étaient enfin arrivés à Farnya !


Bon, j'espère que ce coup-ci on ne va pas rester à moisir pendant des jours et des jours devant les portes de la cité !

Knüt dit :
Oui, si c'est la cas faudra sérieusement penser à se remettre en question ! Hu hu...


Mais au grand soulagement de Nelle, aucun garde ne fit mine de les attaquer.
Et tandis que Saltis s'occupait de régler les formalités d'entrée dans la ville, la jeune fille s'avança joyeusement dans la rue qui lui faisait face, suivie de son mou qui semblait tout aussi excité.


Papa, Knüt et moi on part en repérage ! On se retrouve à la bibliothèque !
Allez Knût, on fait la course ? Le premier qui trouve la bibliothèque a gagné !!

Et interdiction de te téléporter !!


Et aussitôt elle s'élança d'un pas vif et léger dans les ruelles de Farnya, guettant un batiment imposant qui pourrait faire office de bibliothèque...

Knüt resta quelques secondes à flotter sur place, les yeux emplis de malice, puis disparu dans un petit *ploup* sonore.

Quelques dizaines de minutes plus tard, c'est une Nelle un peu essouflée qui déboucha sur ce qui ressemblait à une place.
Il y avait beaucoup de monde, et la jeune tchaë s'arreta quelques instants pour reprendre son souffle et observer l'activité qui régnait en ce lieu...
Tout ce monde ! Lerth était une grande ville, mais jamais la fillette n'y avait connu une telle animation ! Des tchaës déambulaient d'un pas souvent pressé, et Nelle nota avec un soupçon d'amusement que son nelda de père allait curieusement dénoter dans le paysage quand il la rejoindrait !

Détaillant la place, elle aperçut un batiment imposant et s'y dirigea. Mais une fois devant, elle vit que ce n'était que la banque.
Une légère pichenette mentale la fit se retourner, et elle vit une boule jaune qui flottait devant un autre batiment plus modeste.Au-dessus de la porte, Nelle déchiffra "Annexe de bibliothèque".
Elle rejoignit son mou à grand pas.

Knüt dit :
J'ai gagné !


Tu as triché ! T'avais pas le droit de te téléporter !!

Knüt dit :
Moi ?! Tricher ???!!!! Jamaaaaaiiiis !!!


Nelle éclata de rire devant l'air faussement outré de Knüt.

C'est ça ouais, je commence à te connaître, sale boule de gras !
Bon, allons faire un tour à cette bibliothèque !


Suivie de son mou, la jeune témoin passa la porte de l'établissement, mais aussitôt un tchae un peu rabougri jaillit devant elle et se mit à lui parler tellement vite qu'elle n'en comprit pas un mot. Elle tenta quand même de lui répondre, baragouinant quelques mots de tchae...

Bonjour Monsieur ! Je voudrais juste acheter quelques parchemins, vous pouvez m'indiquer où je dois aller ?

Mais l'homme lui répondit à nouveau une diatribe à peine articulée, tout en la poussant vers la porte, et quelques minutes après elle se retrouva de nouveau dehors...

Bon, je crois que nous ne sommes pas les bienvenus...

Knüt dit :
Mmmm...Quel admirable esprit de déduction !


Oh ça va...
Bon, ben on fait quoi maintenant ?


A ce moment là, une jeune tchaë aux cheveux blonds s'approcha et s'adressa à Nelle.

Que faites vous ici, demoiselle ? Vous n'etes pas de notre faction ? Que faites vous en ville ?

Elle parlait plus lentement que le petit vieux peu aimable de la bibliothèque, aussi Nelle réussi à comprendre le sens global de ses questions : la jeune femme lui demandait ce qu'elle faisait là...
Bon, au moins elle ne semblait pas agressive !

Nelle réfléchit quelques instant, se repassant en mémoire ses connaissances en langue tchaë, qui lui semblaient bien maigres à présent qu'elle devait communiquer avec un membre de sa race...


Bonjour Madame !
Pardonnez moi mais je ne parle que peu le tchaë.. Je suis née dans la région mais j'ai grandi loin d'ici...
Je m'appelle Nelle, je suis venue ici en visite, avec mon père, qui ne devrait pas tarder d'ailleurs.
Vous savez pourquoi on ne me laisse pas entrer à la bibliotèque ?! Je voulais juste acheter quelques parchemins, mais on ne m'a pas laissée entrer...


 
Cyan

Le Luang 2 Julantir 1507 à 07h54

 
*** Que faire, que faire, que faire ? Cyan ne comprenais pas grand chose à ce que lui disait la jeune fille.
Si, qu'elle ne parlait pas bien Tchaë
Qu'elle avait grandi loin d'ici, qu'elle devait s'appeler Njêêj ou quelque chose comme ça... Quel drôle de prénom !

Pour tout le reste elle ne comprenait rien.

En désespoir de cause, elle décida de lancer un cours de Tchaë, espérant que la jeune fille reconnaitrait la forme particulière... les cours, la pédagogie... partout sur l'Ile, ça devait être à peu près la même chose...

Elle regarda Njêêj (vraiment, quel drôle de prénom ! Opalia lui signalait Nelle, c'était effectivement plus approchant de ce qu'elle connaissait, mais la jeune fille avait bien dit Njêêj lui semblait-il ! Peut-être l'accent ? Bah ! Elle verrait plus tard !) et lui parla doucement et très lentement :
***


Je vais donner un cours de Tchaë.

 
Lilyeth

Le Luang 2 Julantir 1507 à 11h56

 
*** Après avoir raccompagné l'Erudite dans sa nouvelle demeure et vérifié qu'elle avait tout ce dont elle pourrait avoir besoin, Lilyeth se dirigea vers la bibliothèque.

De loin, elle reconnut la chevelure blonde de son amie Cyan. Aux gestes qu'elles faisaient, à la concentration qu'elle pouvait lire sur son visage, Lilyeth devina que son amie donnait un cours. ***


Quel drôle d'idée, un cours en dehors des salles de classe ! Elle a du vouloir profiter du beau temps !

*** S'approchant, elle distingua une jeune Tchaë qu'elle ne reconnut pas, un peu plus loin, presque dissimulé, elle aperçu un Nelda. Elle avait bien entendu des rumeurs concernant l'arrivée d'un grand chat à Farnya, mais elle ne leur avait as donné crédit.

A tout hasard, elle contacta son confrère diplomate et Thanakis pour les avertir de cette arrivée et s'approcha de Cyan et de la jeune Tchaë. Elle attendit que Cyan finisse son cours. Il ne restait que quelques minutes puis pris la parole. ***




Cyan, tu donnes un cours de Tchaë ? A une Tchaë ? Quelle drôle d'idée ! Cette jeune personne nous viendrait elle de contrées étrangères.

*** Puis, se tournant vers la jeune femme ***


Mademoiselle, je suis enchantée de vous rencontrer. Je me nomme Lilyeth et je suis diplomate. Le nelda que j'aperçois là-bas serait-il un compagnon de voyage ?

 
Nelle

Le Luang 2 Julantir 1507 à 12h00

 
Nelle poussa un soupir... Visiblement le jeune femme, malgré ses efforts, ne comprenait rien aux lamentable tentatives de l'adolescente pour s'exprimer dans sa langue de naissance...

Bon, je suppose que vous parlez encore moins le Ssarknesh ?

Là-dessus, la jeune femme se mit à commencer, de façon calme et posée, un discours qui semblait ne pas se terminer...
C'est seulement au bout que quelques minutes que Nelle comrpit que la jeune femme était patiemment en train de lui expliquer les bases de la langue tchae !! Elle lui donnait un cours de langue !!

Au lieu d'être lassée de ne rien comprendre au baragouinage de la jeune Témoin et de partir vaquer à ses occupations, Cyan prenait le problème à la racine et entreprenait de combler les lacunes de la jeune fille...
Nelle n'en revenait pas.

Mais elle écouta patiemment les explications de la jeune femme blonde, essayant de retenir le plus de vocabulaire possible, répétant avec application les exemples de Cyan lorsqu'il le fallait...

Au bout d'un moment elle refit une tentative, espérant sans trop y croire que son accent s'était amélioré...

Merci de votre patience ! Je m'appelle Nelle. Neeellleeee. Et voici Knüt !

Knüt dit :
Enchanté M'dame !


 
Nelle

Le Luang 2 Julantir 1507 à 18h11

 
A peine avait-elle prononcé ces mots que Nelle vit arriver une deuxième jeune femme, qui semblait légèrement plus agée que sa prof improvisée.
Elle dit d'abord quelque chose à Cyan, mais en parlant si vite que Nelle n'en comprit pas le sens.

Puis la jeune femme aux longs cheveux bleus, qui ne manquèrent pas d'attirer le regard admiratif de la jeune fille, se tourna vers elle, et lui parla un peu moins vite, si bien qu'en se concentrant Nelle parvint à saisir le sens de ses paroles.
Elle était tout aussi aimable que sa congénère, disait s'appeler Lylieth et être diplomate, deux informations que les sens télépathiques de Nelle confirmèrent en même temps que la jeune femme les formulait.
Puis elle sembla la questionner sur Saltis, vu que son regard se porta sur son père qui se dirigeait vers le petit groupe.

Elle sourit aux deux jeunes femmes et s'appliqua à prononcer le tchaë le mieux possible tout en répondant :


Bonjour Madame ! Comme je le disais à l'instant, mon nom est Nelle, et...

Knüt dit :
Bah ça on va finir par le savoir !


Elle fit une grimace à son mou hilare pour lui signifier de se taire. Elle se sentait déjà suffisamment ridicule avec son accent à couper au couteau pour qu'en plus Knüt vienne interrompre sa concentration !

...et voici mon père, Saltis' Dymer.

Le vieux nelda venait de les rejoindre, mais arborait un air passablement absent...

Nous sommes Témoins du S'sarkh et propageons sa bonne parole, ce qui je pense doit se rapprocher de votre statut de diplomate au sein de notre faction...

Puis elle rajouta un peu plus bas à l'attention des deux jeunes femmes, sans lacher Saltis du regard :


Mon père est un peu agé, et aussi bien s'il a souvent l'esprit vif et brillant, parfois il est...comment dire... un peu ailleurs...
Dans ces moments là c'est moi qui m'occupe de lui juste qu'à ce que son esprit lui revienne...


Puis elle s'interrompit, guettant leur réaction... S'était-elle fait comprendre ??!

 
Lilyeth

Le Luang 2 Julantir 1507 à 18h53

 
*** Lilyeth se concentra sur chacune des paroles de la jeune femme dont le nom semblait être Nelle. Elle leur présenta son père dont Lilyeth ne retint pas bien le nom et dit être une témoin du S’sarkh. Pour le reste, elle cru comprendre qu'elle avait à faire à une consoeur, une sorte de diplomate mais elle n'en était pas bien sûre.

Quoi qu'il en soit, ils attiraient beaucoup trop l'attention dans la rue et Lilyeth trouvait plus prudent de rentrer à la bibliothèque.

Que venaient-ils donc faire ici ? Leurs intentions avaient l'air honorables mais mieux valait être prudent. Elle s'adressa à Cyan. ***


Cyan, peut on emprunter ton bureau pour discuter ? Je ne crois pas que ce soit très prudent de rester ici.

*** Elle se tourna à nouveau vers Nelle et observa au passage les regards noirs que lançaient les passants à son père. ***


Nous allons entrer dans la bibliothèque si vous voulez bien. Parlez-vous une autre langue ? Le Nelda ou le Tydale par exemple ?

*** Les langues allaient sûrement posé problèmes dans la discussion et Lilyeth demanda à Cyan si elle accepterait de poursuivre ses cours avec la jeune femme.

Elle envoya un message télépathique à Lili, la secrétaire de la bibliothèque, pour qu'elle réunisse tout ce qu'elle pourrait trouver sur les Témoins du S’sarkh afin de parfaire les informations qu'elles détenaient déjà. ***


 
Lilyeth

Le Matal 3 Julantir 1507 à 11h51

 
*** Depuis quelques minutes maintenant, le père de la jeune femme avait entrepris de crier dans la rue afin de, semblait-il, propager sa parole. Lilyeth s'était approchée du Nelda à la carrure impressionnante et lui avait gentiment demandé de les suivre à l'intérieur. Il commençait à créer de petits attroupements et Lilyeth sentait monter la tension.

Il parlait plutôt bien tchaë, ce pourrait être un bon point pour les négociations à venir mais il fallait qu'il cesse d'alpaguer les citoyens, et ceci, à n'en pas douter, pour sa propre sécurité. Lilyeth avait été officiellement déléguée pour gérer cette affaire et elle ne voulait pas que sa première mission se termine en bain de sang ou en confrontation ouverte entre deux peuples. Elle demanda l'aide de Cyan pour l'aider à les faire entrer dans la bibliothèque et s'adressa à Nelle et à son père. ***


Je suis la représentante officielle de mon peuple et je vous assure, au nom de celui-ci que nous sommes ravie de vous accueillir parmi nous. Pour autant, certains citoyens ne sont pas si ouverts à l'inconnu et aux peuplades étrangères et il est important, avant que nous ne puissions vous autoriser à vous promenez seuls en ville, que nous puissions discuter calmement de vos intentions ici.
Voulez-vous bien nous suivre ?


*** Elle avait parlé le plus lentement possible et avait conserver un ton calme mais autoritaire. Son coeur battait rapidement, mué par la curiosité, la crainte mais surtout la satisfaction de pouvoir être utile à son peuple et de le représenter ici. ***


 
Saltis' Dymer

Le Matal 3 Julantir 1507 à 12h05

 
*** Saltis avait le regard vitreux, fatigué... épuisé...
Il ne se souvenait pas des dernières heures écoulées.
Il avait suivi Nelle, sans plus de cerveau fonctionnel pour réfléchir à ce qu'ils faisaient.
Ses absences étaient de plus en plus nombreuses, et il se demandait ce qu'il lui arrivait, lui depuis toutes ces années si brillant, si posé...

Nelle s'en rendait sans doute compte.
Il avait honte...
Tout ce temps perdu loin de sa fille adoptive.
Tout ce temps passé au service de sa Foi.
Et le S'sarkh qui l'abandonnait alors qu'enfin elle était assez forte, l'espérait-il, pour parcourir le monde.

Avait-il fait le mauvais choix en recueillant la petite tchaë ?
Peut être était-il temps pour elle de rejoindre son peuple.
Sa ville...
Sa... famille.....

Secouant la tête, Saltis prit un peu de carnine dans sa besace, et en absorba de longues bouffées.

Entrer ainsi dans la cité était imprudent.
Les Tchaës de la Fraternité étaient méfiants, et souvent agressifs envers ses congénères.
Ceux qu'ils avaient côtoyé voici tant d'années ne devaient qu'à peine se souvenir de lui... ***


Peu importe, marmotta-t-il à mi voix, le Mal était fait.
Autant en ajouter une couche avant que ça tourne plus mal...
Au moins, ils seraient intrigués, ces bougres de paranoïaques.


*** Prenant son inspiration, il communiqua à Nelle ce qu'il allait crier à ce peuple des tréfonds de l'âme.
Elle le regarda, apeurée, face à la folie apparente de son père, mais une lueur de fierté apparaissait dans les yeux de la petite Nelle... ***


Peuple du coeur de Pilier !
Je suis Saltis Dymer, propage des Témoins du S'sarkh.
Nous venons en votre cité, ma fille Nelle et moi même, afin de nouer des relations saines et amicales, afin que la Voie du S'sarkh se trouve ici aussi glorifiée...

Les engeances comme les rejetons ne doivent point être combattues pour votre seule survie, mais elles doivent l'être pour que cessent enfin les souffrances infinies du S'sarkh, qui engendrent notre propre souffrance depuis 600 longues années..

Peuple du Coeur du Pilier, nous sommes heureux d'être en votre cité, où voici bien des années j'ai combattu à vos côtés d'immondes rejetons, et recueilli ma petite Nelle...

Merci de votre accueil et de vos regards chaleureux...


*** L'ironie était facile.
Car les regards qu'on leur portait étaient loin d'être chaleureux, malgré ces deux femelles qui semblaient moins revêches que le reste des habitants.

Une certaine Lilyeth semblait vouloir les écarter du vugum pecus, mais Saltis n'avait aucune envie de discutailler serviettes et torchons avec elle, il était là pour d'autres motifs, à la fois personnels et pour répandre la Foi.

Tant qu'à se voir rejetés, autant les secouer un peu et voir ce qui en tombe.
Ainsi va la Voie, ainsi va le Coeur du S'sarkh... ***


Libre est la voie du S'sarkh !

 
Cyan

Le Matal 3 Julantir 1507 à 12h14

 
*** Cyan voyait Lilyeth se démener pour tenter d'expliquer au Nelda de cesser de crier dans la rue et de rentrer discuter dans la bibliothèque.

Elle prit son courage à deux mains, ouvirt grand la porte de la bibliothèque, la cala puis elle redescendit les marches, s'approcha du Nelda, un peu craintivement quand même, et lui montra la porte grande ouverte.

Puis elle fit trois ou quatre pas dans cette direction, se retourna vers le Nelda à nouveau, et l'invita d'un sourire, un peu tremblotant, à la suivre.
Au passage, elle attrapa délicatement la main de sa nouvelle jeune élève, l'entrainant gentiment avec elle à l'intérieur.

Emeline (la nouvelle secrétaire, qui avait remplacée Lili depuis la rénovation de l'annexe et le départ de Lilyeth vers ses fonctions de diplomate) les y attendait, fidèle au poste, comme d'habitude.

A l'intérieur, Cyan relança immédiatement un nouveau cours de Tchaë ; la petite en avait encore besoin !
***


 
Lilyeth

Le Matal 3 Julantir 1507 à 13h47

 
*** Lilyeth laissa Cyan entrainer Nelle sur le pas de la porte et se concentra sur Saltis. Ses allures étranges n'étaient pas pour la rassurer et Lilyeth se demanda s'il avait toute sa raison, ou alors ne comprenait-il pas ce qu'elle disait. ***


Sieur Dymer, je n'ai nullement l'intention de vous brimer mais vous devez comprendre qu'il y a dans cette cité des protocoles à respecter, aussi bien pour votre sécurité que pour celle de mon peuple. Je ne tiens pas à vous forcer, je n'en aurait d'ailleurs nullement l'énergie suffisante mais vous aller devoir me suivre pour l'instant. Si votre souci est de discuter avec le peuple, le meilleur des moyens est encore la voie diplomatique. Nombres de mes frères n'ont pas ma patience et je ne voudrais, tout comme vous j'en suis sûre, pas qu'ils prennent les choses en main.

Je vous en prie, ce ne sera pas long. Et vous pourrez également visiter notre bibliothèque.


*** Lilyeth regarda l'homme d'un air rassurant. Il n'avait pas l'air dangereux mais il semblait ailleurs. La discussion s'annonçait plus difficile qu'elle ne l'escomptait. ***


 
Nelle

Le Matal 3 Julantir 1507 à 19h02

 
Un peu génée par ce que son père criait à tue-tête à l'attention des tchaës qui emplissaient la place, Nelle suivit docilement la jeune femme tout en écoutant avec attention ce que celle-ci essayait tant bien que mal de lui inculquer sur la prononciation du tchaë.
A la fois elle était fière de la prestance de son père, mais les regards méfiants des gens qui les entouraient lui laissaient penser que c'était peut-être un peu exagéré...

Soudain elle se rendit compte que Lilyeth et Saltis ne suivaient pas et se trouvaient encore sur le perron du bâtiment. Elle ressortit aussitôt et trouva la diplomate essayant patiemment de convaincre le nelda de les suivre...
Nelle eut un petit sourire chagrin avant de prendre la main de son père qui arborait de nouveau un air un peu absent et de l'entrainer dans le bâtiment.

Allez vient papa, ces gens veulent que nous discutions dans un endroit plus tranquille, et je suis d'avis que c'est une bonne idée.
Ils ont l'air gentils, vient !


Et tandis que Saltis se laissait docilement emmener par sa fille, Nelle songea avec ironie qu'on les priait maintenant d'entrer dans un lieu dont elle s'était faite sortir sans ménagement quelques heures plus tôt...
Peut-etre arriverait-elle à trouver un moment pour acheter ses parchemins ?

Rejoignant Cyan dans le hall, avec Lilyeth qui les suivait, elle tenta de les rassurer.


Pardonnez mon père... Il est parfois très virulent, et peut être têtu, mais il est adorable... Il faut juste le connaître un peu mieux...
Nous vous suivons.


 
Cyan

Le Matal 3 Julantir 1507 à 21h04

 
Courage ! Encore une ou deux leçons, cela permettra une conversation plus aisée !!!

*** Et Cyan recommença patiemment un cours ! Après tout, c'était sa vocation... Elle savait qu'elle était faite pour cela ! Et la jeune fille l'intriguait. Elle voulait la comprendre et être compris d'elle. Elle avait voyagé, visité du pays, croisé d'autres personnes... Cela lui faisait peur mais l'attirait aussi. ***


 
Thanakis

Le Matal 3 Julantir 1507 à 21h35

 
la Première-Née observe, attentive, l'étrange équipage des témoins du S'sarkh : une fillette, malhabile dans sa langue, et un Nelda, malhabile dans son texte ! Elle brûle d'envie de les suivre et d'entrer dans la bibliothèque, d'engager la conversation... ces êtres l'intriguent positivement, même si leur credo n'est pas le sien. N'ont-ils pas, eux aussi, connu leur Némésis ? Ne sont-ils pas également... marqués ?

Leur façon d'exorciser la peur, voilà ce qui fascine l'Erudite. Elle s'avance... et le Nelda, au même moment, fait un pas vers la bibliothèque, apparemment entraîné par la jeune tchae.

De le voir ainsi bouger, tête de loup sur corps d'ours, paralyse Thanakis. Elle qui a flirté avec le Mot, elle qui peut endurer des tourments inconnus des mortels, ne peut s'approcher. Sa timidité physique est trop grande.

Alors elle renonce, se recule dans l'ombre. Les étrangers entrent dans l'édifice, accompagnés de la Rectrice et de la Voix. L'Erudite entend le Général s'énerver ou plutôt, faire mine de s'énerver. Elle sait déjà ce qu'il attend...

Cela mérite son attention.


 
Saltis' Dymer

Le Sukra 7 Julantir 1507 à 00h27

 
***
Le vieux Nelda avait suivi docilement sa fille...
Elle croyait qu'il avait encore une absence, et il allait la laisser croire ça.
Ces gens paraissaient perturbés.
Nerveux...
Certes, tous les tchaës sont nerveux, se dit-il en souriant à sa fille, mais...
Comme à Syrinth d'où ils venaient auparavant, quelque chose n'allait pas en cette cité, il le pressentait....
Sur ses gardes, mais le regard vague, Saltis contemplait la bibliothèque et ses richesses.
Ces gens, qui se croyaient poursuivis par on ne savait quelle malédiction, avaient l'art des secrets et des entourloupes.
Saltis connaissait ce peuple...

Ils allaient apprendre à connaitre le sien.
***


Diplomates, je viens de recevoir une injonction télépathique de l'un des vos dirigeants.
Vous le remercierez vivement de son accueil, et de ses conseils avisés.
Il est bon de constater qu'il n'est pas vain de faire tout ce chemin à travers Syfaria pour venir à votre rencontre.

J'espère de tout coeur nouer avec vous autres des relations propices à l'écoute et à la coopération.
Nous n'avons que peu de choses à vous apporter, peu de choses à vous proposer, et votre peuple a tout à nous offrir.

Nous ne voulons que pouvoir nous exprimer.
Pouvoir parler au coeur de vos citoyens, et non pas les convaincre de quoi que ce fut, mais juste leur donner notre vision de ce qui se passe dans nos existences depuis 600 longues années.

Syfaria, à nos yeux, n'est pas une prison.
Ni un lieu de pénitence.
C'est un lieu où nous autres avons une mission !
Une dévouée et parfaite mission...

Nous devons, par nos actes et nos combats, faire cesser la souffrance en ce monde.
Nous devons faire cesser la pestilence et les effluves du S'sarkh.

Nous devons vaincre le rejeton suprême, ce soi disant fils du S'sarkh, le P'khenS'sarkh !!

Avec vous, Syfaria peut être sauvée.
Nos âmes peuvent être sauvées...
Le S'sarkh n'est pas la clé qu'il faut briser.
Mais la porte qu'il faut chérir...

La porte d'une Rédemption promise à un peuple qui a tant souffert.

Tchaës du peuple du coeur du pilier, nous venons en ces temps de Rédemption vous apporter la paix, et notre demande n'est rien de plus qu'une brise dans le cours de vos incroyables existences.

Mais une brise qui pourra, avec le soutien de vos dirigeants, devenir tempête sur Syfaria !

Une tempête salvatrice par laquelle toutes les portes de la félicité s'ouvriront enfin à nos âmes apaisées...


Libre est la voie du S'sarkh !

 
Lilyeth

Le Sukra 7 Julantir 1507 à 11h45

 
*** Saltis avait finit par accepter de les suivre à l'intérieur et ils étaient à présent tous installés dans le bureau de Cyan.
Ce Nelda impressionna Lilyeth même si elle n'en fit rien paraitre. Elle l'avait cru fou, elle le voyait désormais fort malin. Il parlait remarquablement bien et savait mettre les nuances nécessaires. Pour autant Lilyeth restait sur ses gardes, derrière ce discours fraternel, Saltis était là pour recruter, pour propager une parole bien différente de celle de son peuple. Elle savait que les réactions de la fraternité à ce discours serait variés. Certaines seraient chaleureuses, d'autres compréhensives mais la majorité serait agressive.

Le peuple de la fraternité n'aime pas qu'on lui dise quoi penser et encore moins lorsque cela vient de l'extérieur. Le Nelda demandait à présent qu'on le laisse parler aux habitants. Lilyeth n'était pas sûre que ce fut une bonne idée. ***


Vous parlez fort bien, Saltis' Dymer, et vos paroles sont sages et réfléchies. Mais mon peuple n'est pas aussi ouvert que vous semblez le penser à des idées nouvelles venues d'ailleurs.
A vous entendre, j'ai l'étrange impression que ce n'est pas votre première visite. Et puis, Nelle.... elle a dit être votre fille, pourtant c'est une tchaë !
Vous avez certes raison quand vous dites que notre peuple à beaucoup à vous apporter et je me contenterai personnellement de vos récits et de votre savoir pour tout échange, mais ce ne sera pas le cas de mes dirigeants et ils n'accepteront de vous offrir quelque liberté qu'en échange de valeurs profitables à la communauté.
Vos mots touchent, inspirent et insufflent de nouveaux espoirs mais nous sommes une communauté de travailleurs et les mots, malheureusement n'ont pas valeur de monnaies.
Les informations par contre, sont des sources riches de profits. Que savez-vous des rejetons du S'shark ? Pourriez-vous nous en dire plus ?


 
Cyan

Le Dhiwara 8 Julantir 1507 à 14h07

 
*** Cyan ne comprenait pas tout au discours du Propage, mais ce qu'elle comprenait encore moins, c'est pourquoi il parlait sans arrêt de Syrinth....
Croyait-il y être ? Etait-il à ce point fou ?
Ou alors, vraiment elle ne comprenait rien !!!

Pourtant elle entendait Lilyeth lui répondre comme si tout était normal...

Ca devait être cela qui faisait toute la différence entre une diplomate et une autre personne !!!

Cyan se tourna vers Nelle. Elle la trouvait bien plus intéressante que le vieux Nelda. Il parlait bien trop fort pour elle.

Elle espérait que la jeune fille ait appris suffisamment la langue pour pouvoir la comprendre. Elle aurait aussi aimé lui demander ... un ou deux cours de Ssarknesh. On ne pouvait l'apprendre à la Bibliothèque et Cyan aurait aimé être dépositaire de plusieurs langues, afin de pouvoir servir d'interprète si nécessaire et de professeur autrement.

Bien qu'elle appartienne à la Fraternité, sa soif d'apprendre débordait souvent sa méfiance naturelle...

Elle relança un cours de Tchaë et lui dit :
***


Comment me comprenez-vous maintenant ? Parlez-moi, je verrai tout de suite à votre prononciation...

 
Nelle

Le Dhiwara 8 Julantir 1507 à 23h11

 
Nelle avait suivi avec application les cours de la jeune femme sur sa langue maternelle, laissant son père, qui avait apparemment retrouvé ses esprits, discuter avec la deuxième tchaë, la diplomate aux cheveux bleus.

Elle avait maintenant un carnet noirci de mots de vocabulaire qu'elle s'efforçait de retenir, et sa bouche était sèche à force de s'évertuer à répéter les exercices de prononciation que lui dictait Cyan.

Mais cela commencait à bien rentrer, et Nelle se rendit compte avec joie qu'elle comprenait de mieux en mieux !


Je vous comprend bien mieux maintenant !
Mais vous c'est normal, vous articulez lentement exprès !


Le visage de la jeune fille se fendait d'un grand sourire, tellement elle était heureuse de pouvoir enfin parler sa langue natale sans l'écorcher !



 
Cyan

Le Luang 9 Julantir 1507 à 15h22

 
Bravo, c'est excellent !
*** ...et Cyan applaudit en riant... ***

Parfait ! Tout y est, la prononciation, l'accent, tout ! Bravo, je vous félicite pour votre pugnacité... non, non, je vous rassure, je ne parle pas plus lentenment pour vous que pour une autre...


Et maintenant, peut-être aller vous pouvoir expliquer calmement à Lilyeth (ou à moi, mais je ne suis que la rectrice, ici, Lilyeth est une Diplomate donc bien plus importante que moi...) ce qui vous amène dans notre bonne ville...

Vous être Témoins du S'sarkh, me semble-t-il avoir compris...


Heu, à ce propos,... si j'osais... j'aimerai .... heu ....
Hum ! Pourriez vous me donner un ou
deux cours de S'sarknesh, je suis prête si vous le désirez à vour donner quelques cours de pédagogie avant....
Son ton de voix se faisait de plus en plus ténu, timide.

 
Methyl

Le Matal 10 Julantir 1507 à 11h46

 
*** Par la Hasard qu'il errait dans les couloirs de la bibliothèque, a travers les couloirs, motivé par sa simple curiosité (Etant sans le sous, il n'avait pas grand chose d'autre a faire que de se laisser a aller animé par sa simple curiosité). Donc comme Methyl passait par la il surpris une conversation dans un des bureaux...

Trois Tchaëe et une grand créature ressemblant a un loup sur deux pattes...

La créature parlait de S'sarkh, c'était un mal ça... Elle disait aussi que Syfaria n'était pas une prisons... Baliverne, tout le monde sait que c'est le contraire...

Arrivé au niveau du petit groupe qui discutait... ***


Euuh, excusez moi...

J'ai entendus les dire du... du... loup ? D'ailleurs est ce que cela ne vous dérangerais pas de me cédez une touffe de poil pour diverses analyses ?

Euh je m'égare...

Votre conversation a propose du S'sarkh m'intéresse, m'intrigue... Puis je me mêler a la conversation, pour du moins écouter ?


 
Lilyeth

Le Matal 10 Julantir 1507 à 13h48

 
Lilyeth attendait encore la réponse du Nelda quand elle fut interrompue par un jeune homme. Les vêtements dépareillés et l'allure penaude, il semblait vouloir participer aux débats en cours.
Lilyeth réfréna un accès d'énervement. Ces tchaës étaient définitivement des curieux inconscients des convenances. Elle ouvrit davantage la porte et observa l'homme. D'un ton autoritaire, presque agacée, elle s'adressa à lui.


Pourriez-vous, Monsieur, commencer par vous présenter à nous ? Il ne s'agit pas là d'une réunion publique mais bien de débats privés.

Retrouvant son calme, elle poursuivit d'une voie plus douce.

Monsieur, nous sommes en cours de discussion concernant la venue de ces deux personnes sur notre territoire. Dès qu'ils pourront s'adresser à notre peuple, soyez assuré que vous en serez prévenus de façon officiel. Je ne crois pas qu'il soit bien respectueux de prendre du pelage de Sieur Dymer, mais s'il en est d'accord, je ne le contredirais pas. Par la suite, je vous demanderai de bien vouloir nous laisser poursuivre.

Vous pouvez juste lire ce sujet...