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Le Merakih 17 Saptawarar 1508 à 11h38
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| *** Les basses fosses se dessinaient de plus en plus dans le paysage à chaque pas que nous faisions, les maisons de part en part de la rue, se dégradait de plus en plus, comme si chaque maison était l’image avant la prochaine, l’image qui venait à l’esprit de Arda était celle d’une buche inexorablement carbonisée par un feu.
Il en allait de même pour les habitants, vêtu de plus en plus sombre, de plus en plus sale, et de plus en plus abimé certain n’avais peut être jamais eu d’autre vêtement que celui qu’ils portaient actuellement, et nous n’étions même pas encore au cœur des basses fosses, ou seule les ombres sont visible.
Le peu de temps déjà passer ici avait laissé ses traces sur les vêtements de la voix du Clephte, déjà que ceux-ci était usés par le temps et raccommodés de nombreuse fois car il tenait à ces vêtements en particulier, ils avaient maintenant à peine l’air plus inhabituel que ceux des habitants des basses fosses.
Arda s’arrêta alors, scruta la rue u instant, regardant en détail le moindre recoin, mais il ne cherchait pas, et cela devint évident lorsqu’il soupira, il se retourna ensuite vers le commandant. ***
Et bien nous y voilà, à partir de là, c’est comme chercher une aiguille dans une fosse d’aberrations ! Impossible si j’ai bien compris ?
De plus on ne peut pas vraiment faire le tour pour visiter en attendant un indice, ce n’est pas vraiment un charmant endroit où se prélasser.
dit :Par hasard la personne que vous cherchez ne serait elle pas symbiosée? Il serait sans doute plus simple de la joindre pour obtenir un rendez vous non ? A moins que chercher vous procure un certain … plaisir si j’emploi le bon mot, non ?
Je ne comprends vraiment pas les plaisirs des êtres de poussière, mais n’oublie pas qu’une femme est en danger, et que la perte de temps n’est pas correcte vis-à-vis d’elle.
Symbiosé ? Je n’en sais rien, de plus il utilise un nom fictif, bien qu’avec le temps il soit celui qui lui sied le mieux.
Et vous commandant, savez vous si cette personne est en symbiose, cela nous ferait gagner du temps.
Dire que je suis la seule à avoir pensée à une idée aussi géniale, je suis si impressionnante, un vrai génie !
Bon alors vous répondez ? Je n’ai pas que ça à faire de me flatter pendant des heures !
°°°Si c’est pas le cas je … n’y pensons pas°°° | |
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Le Merakih 17 Saptawarar 1508 à 21h11
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| Quand elle entend qu'on prononce son nom, l'intéressée montre le bout de son nez hors de la réserve en râlant :
Nadh' ! Si c'est encore ce lourdeau de Golmer, dis-lui d'aller se passer le jonc à l'épluche-pat...
Elle reconnait alors Stennar, plisse les yeux en un effort certain de concentration, puis dit d'un air intrigué :
Vous... je vous ai déjà vu quelque part, non ?
Notant que le sujet ne la concerne pas, ladite Nadh retourne à son comptoir en soufflant comme un phoque. Elle jette un regard noir au militaire, persuadée qu'un tel personnage n'achètera pas la moindre dentelle et ne fera pas marcher le petit commerce.
Peorth s'approche, souple et balancée, et croise les bras :
Stennar... le balafré ! Sergent Stennar, c'est bien ça ? Ah ! Laissez-moi deviner : vous n'êtes pas venu me voir, mais me demander quelque chose. Tout le monde m'utilise, dans le quartier... allez, détrompez-moi : dites que je vous manquais, que vous allez m'offrir un verre - je refuserai, mais c'est le principe - ou un bon repas, que vous passiez dans le coin et hop-là, tiens, si j'allais voir Peorth ? Comment elle va ? Qu'est-ce qu'elle devient ? Est-c...
C'est pas bientôt fini ces jérémiades ? Tonne la taulière. Y'a du boulot, quand t'auras terminé ta jactance...
Mouchée, Peorth se tait, non sans jeter un regard noir au Commandant.
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Le Merakih 17 Saptawarar 1508 à 21h19
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| *** Arda entra dans la boutique un peu surpris, il n’imaginais pas Stennar entrer dans un boutique de lingerie, peut être avait il un cadeau à faire à une femme, après tout j’ignorait tout de sa vie privé.
C’est alors qu’une splendide jeune femme sortie de nulle part, ou bien de derrière le comptoir, déblatérant un nombre de mot qui m’indiquais qu'ilavais toute ses chance de coiffer le commandant au poteau pour obtenir un rendez vous.
Avant même que le commandant ai pu balbutier un autre mot, Arda l’interrompis de la main, et engagea la conversation. ***
Pardonnez l’impolitesse de mon compagnon, qui semble venir dans le seul but d’obtenir des informations, mais ma bienséance m’oblige à répondre à votre demande, alors si comme vous l’avez énoncée plus tôt, vous seriez prête à prendre un verre, dîner, et même me vendre de la lingerie que j’espère vous voir porter ensuite, alors je suis votre client, ou votre partenaire, qu’en dite vous ? | |
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Le Julung 18 Saptawarar 1508 à 10h04
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| Le double jeu du bleu-bitte et du noiraud n'est pas, mais alors pas du tout au goût de la jeune femme, qui prend Nadho de vitesse et répond vertement, d'abord à Stennar, puis à Arda Oria :
Ben tiens ! Parlez de moi à la troisième personne sous mon nez, je ne vous dirai rien ! Quelle classe ! Gentleman jusqu'au bout du canon, hein ?
Et c'est qui le bellâtre hirsute qui donne des leçons de politesse à son couillon de copain sans se présenter ? Vous êtes toujours en procès avec votre coiffeur ? Fichez-moi la paix !
Sur ces mots, elle tourne les talons et repart dans la réserve, claquant la porte à la dégonder. La taulière soupire en levant les yeux au ciel, regarde Stennar avec un sourire torve et lui fais signe, du pouce, de suivre sa vendeuse.
Comme Arda s'avance aussi dans le même mouvement, la tchae obèse s'interpose et lui dit en secouant l'index :
Tut-tut-tut ! Où qu'il va, le beau brun ? Y'a tous mes secrets de couture, là-dedans... seule la Noire peut y fourrer ses pattes. La bleusaille, elle reste là !
Vous parliez pas de m'acheter des fripes, d'ailleurs ?
Et tandis que Nadho manoeuvre, n'ayant aucunement l'intention de laisser Arda partir dans son cellier, Stennar entre.
Il fait sombre. Les yeux du Commandant peinent à trouer l'obscurité. Il flotte comme une odeur de parfums variés, de poussière et de naphtaline. Debout au fond de la pièce, dos au mur, mains sur les hanches, Peorth regarde le militaire avec une moue indécise, oscillant entre l'amusement et la colère.
Elle est en position de force, et elle le sait.
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Le Julung 18 Saptawarar 1508 à 10h57
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| *** Arda resta debout toujours souriant, c’était un passe temps pour lui, toutefois la proposition semblait intéressante. ***
Vous supposez donc que je suis apte à comprendre vis secret de fabrication rien qu’en entrant et pas ce cher commandant, et c’est moi qui sui impoli.
Mais en effet je ne me suis pas présenté, mais qu’est ce que le nom d’un gamin comme moi peut il bien valoir pour vous.
Quand à des achats, pourquoi pas, mais la probabilité que la personne à qui je les offrirais ne me les fasse pas avaler de force gâchant ainsi votre travail est disons de 0%
*** Arda regarda les étalages en détail. ***
C’est vrai qu’il y à des vêtements fort attrayant. Toutefois une bonne compagnie le reste quelque soit ses vêtements.
Mais peut être allez vous réussir à me convaincre d’acheter quelque chose quand même, grâce à votre sens aigue du commerce, toutefois si vous commencez déjà par appeler vos vêtements des fripes, je doute que le client se sente une envie d’acheter. A moins que ce ne soit la présence du commandant qui vous mette dans cet état de sociabilité?
*** Arda commença à faire le tour des étalages, mais ne toucha rien pour ne rien salir. ***
Vous avez ce commerce depuis longtemps ? Vous avez du talent. | |
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Le Dhiwara 21 Saptawarar 1508 à 08h51
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| La jeune femme se détend un chouilla, mais demeure sur la défensive, apparemment peu convaincue et toujours apeurée par la présence physique du Commandant :
Oh, ce n'est pas difficile à comprendre...
C'est Nadho qui m'a expliqué. Je peux te resservir mot pour mot le discours qu'elle m'a tenue après mes premiers ennuis, suite à ton passage ici, puis celui de tes hommes par la suite :
"Peorth ma fille, tu es dans la merde jusqu'au cou", qu'elle m'a dit.
"Pourquoi ?" j'ai demandé...
"Parce que la Bulle noire n'a pas d'enquêteurs, mais rien qu'des gros lourdeaux qui n'savent rien des lois du milieu ! Ton beau sergent, qu'est venu t'interroger aux sus et aux vues de tout le monde, il ne reviendra pas t'inviter, te sortir, t'offrir des fleurs ou je n'sais quelle autre idée à la noix qu'tu t'es fourrée dans ton crâne de piaf ! Alors les gouapes du quartier vont comprendre que t'es pas sa p'tite amie, mais son indic'. A partir de là, ils vont bien t'arranger !"
Et c'est ce qui s'est passé ! Surtout qu'encouragés par ton exemple, les gardes municipaux sont revenus, dix fois, me poser des questions ! A chaque fois qu'une petite vielle se fait piquer son sac, on envoie un milicien demander à Peorth...
Et pourquoi se cacher ? Le mal est fait !
Maintenant... dès qu'un gars du coin est arrêté, ses copains débarquent, ils me trainent ici et...
Cette fois, elle fond en larmes, incapable d'aligner un mot de plus, secouée de sanglots déchirants. La voix hommasse de la patronne se fait entendre à travers la porte :
Eho, mon gaillard ! Si vous la tapez, pas sur le visage, merci ! Faut qu'elle présente bien, me la mettez pas au chômage !
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Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 09h32
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| °°°Le commandant Stennar, bourreau de ces dames …°°°
*** Cela arracha un sourire à Arda, qui se demandait si on ne le prendrait pas pour un fou à déblatérer de telle sottise, remarque il avait bien vu le général Krondor jouer le paysans, alors tout était possible.
Il marcha alors vers la petite pièce enfin accessible à sa personne, il aurait voulu charrier la patronne en lui parlant de vol honteux de ces secrets de création des sous vêtement, mais l’envi d’envi d’avoir une chance de savoir ce qui se passe sans se faire virer à coup de mètre à couture se fit plus forte.
Le jeune Tchaë ébouriffé passa la porte, regardant d’un œil intéressé la pièce avant de se rabattre sur les deux autres protagonistes. ***
Voilà que pourrais nuire à votre réputation commandant !
*** Il rit un peu, et tendit un mouchoir à la jeune femme. ***
Je ne sais pas ce que tu lui as dit, mais j’espère que tu l’as fait avec tact !
*** Dit-il en donnant un coup de coude léger au commandant en prenant une imitation d’air mécontent. ***
Bon je suppose que j’ai un rôle à jouer.
Mademoiselle, je me nomme Arda Oria, que puis-je pour vous? | |
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Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 10h07
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| Passé le premier réflexe de peur et de surprise, Peorth se laisse envelopper dans les bras de Stennar avec un petit soupir, sans que le commandant puisse savoir s'il correspond à de l'angoisse ou à du plaisir.
Il faut reconnaître une chose à la jeune femme : outre d'être une vendeuse relativement compétente et le crêve-coeur de toute la gent masculine des bas-quartiers, c'est une bombe anatomique dont la féminité exacerbée exerce un empire certain sur la libido du militaire : blottie comme un chat perdu contre sa poitrine, elle exhale le plus doux des parfums et frissonne de tout son corps. Interdite et coite, encore secouée d'un ou deux sanglots résiduels, elle n'ose plus bouger mais ne se dérobe pas. Elle relève lentement la tête, va pour dire quelque chose au commandant...
C'est sur ces entrefaits qu'entre Arda Oria. Peorth se raidit aussitôt, Stennar le sent physiquement, comme si l'entrée de son complice hirsute la contrariait. Tandis que la Voix du Clephte tend un mouchoir à la tchae, cette dernière le prend évasivement, s'en tamponne le coin des yeux et tente un maigre sourire. Elle répond alors d'une petite voix :
A part m'acheter des dentelles, je ne vois pas...
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Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 19h06
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| *** Stennar serra Peorth, tentant de la calmer et de lui faire passer cette peine qu'elle semblait extérioriser. D'un coup, lorsqu'Arda entra il la sentit plus anxieuse, comme si elle avait une peur bleue de toute personne passant cette porte. ***
Ecoute Arda, Peorth va prévenir le Chat que tu veux le rencontrer.
Quand à moi, je vais m'occuper d'un petit boulot. Je te le donne en mille, des petites frappes viendront malmener Peorth après notre visite. Dans peu de temps, tu sortiras. Tu iras loin de la boutique et tu attendras que le Chat te contacte.
Moi, je reste içi me planquer et à attendre pour m'occuper des petites frappes et leur faire comprendre deux trois trucs.
*** Il fixa Peorth. ***
Je pourrais te faire partir d'içi, que tu subisse plus les coups des autres petites frappes.
C'est a toi de me dire ce que tu veux...
Mais avant s'il te plait, dit au Chat qu'Arda souhaite le rencontrer. Une vie est en danger.
*** Il passa sa main dans les cheveux de Peorth puis la laissa pour aller vers Arda. ***
Je m'occupe des vauriens et je te rejoins. Si le Chat vien a ta rencontre, obéit a ce qu'il te demandera. On lui doit bien ca...
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