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Le Vayang 29 Agur 1508 à 22h24
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| *** Boesean répondit tout d'abord à Stennar : ***
Il est vrai que je connais plutôt bien le pègre de Farnya ainsi que les Basses Fosses, je peux être un atout considérable...
Tant que j'ai la garantie de rester tranquille bien sûr.
*** Puis faisant une grimace sinistre à l'encontre du Général : ***
Malheureusement, vous semblez un peu trop pressés de me voir donner ce nom.
Mais je ne le ferai pas.
Pas tant que je serai attaché ici et que ce message qui engage votre parole, donc votre honneur....ne sera pas en sécurité.
Me pensez-vous assez stupide pour vous livrer le nom ici et ne jamais revoir la lumière des soleils de Syraria ?
Pfff....
*** Le voleur accompagna ses dernières paroles d'un crachat sonore qui vint s'échouer entre les jambes de Krondor. *** | |
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Le Sukra 30 Agur 1508 à 00h14
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| *** Stennar s'approcha de Boesean d'un pas enervé. ***
Un peu de respect pour celui qui vien aujourd'hui de te sauver la vie gredin...
Par Shamgre, s'il avait voulut, il t'aurait lui même torturé jusqu'à l'avoeu...
*** Stennar recula, toujours en fixant Boesean, vers la porte. Il tappa une fois et un garde ouvrit. Il prit le parchemin plié et fermé par un sceau noir. Il le tendit au garde. ***
Soldat, tu vois ceçi ? Prends en soin comme ta vie. Porte le aux quartiers du Général. Dit aux gardes a l'entrée que c'est le Genéral et moi même en personne qui t'envoyons.
*** Le garde hocha la tête, l'air déterminé et appeuré en même temps. Puis la porte se referma et on entendait dejà le garde courir. ***
Tu sortiras par cette porte. Mais avant, je vais te détacher. Ensuite tu nous diras ce nom. Et seulement après la porte te sera ouverte. Pas de négociations. Comprit ?
On a assez perdu de temps pour toi. Eirine est encore dans les mains de ses ravisseurs alors dépêche toi de nous le donner ce nom.
*** Sur ces mots, le Commandant sortit une dague et coupa les liens de Boesean. Puis il recula pour de mettre dos contre la porte.
Il dit alors au Général pas l pensée. ***
Mon Général, je vous en supplie il va parler donc passez vous les nerfs sur lui une fois ce maudit nom donné. Moi aussi je lui mettrais bien une balle entre les deux yeux, mais une vie est en danger.
*** Et il attendit. ***
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Le Sukra 30 Agur 1508 à 01h41
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| Au moment où le crachat tombait entre ses pieds, le Général se figura le malfrat sur sa chaise, s'étouffant dans son sang et sa bile, regardant impuissant ses organes se répandant sur le sol.
L'instant d'après, il se vit décochant une grosse mandale à son Commandant, pour lui faire comprendre ce qu'il en coutait de prendre trop les devants.
En lieu de tout cela, il haussa un sourcil, et se recula de deux pas. Il observa successivement Stennar, qui passait les ordres appropriés, et le jeune voleur arrogant, en prenant soin de lancer à ce dernier un des plus virulents de ses regards sombres.
Procédez, procédez...
En son for intérieur, il passa en revue tous les moyens qu'il avait de mettre hors d'état de nuire le bandit s'il essayait de s'échapper. Il en retint un, puis évalua d'un œil distrait la vétusteté des lieux et la proximité des gardes autour de lui.
Mouais, pas gagné... Fichue parlotte !
Il soupira, dévoilant son impatience manifeste.
La vérité, bandit, est que je me moque bien de tes rapines et de ton existence pitoyable. Oui, tu as quelque chose que nous voulons. Mais sache que ton chantage, si tu persistes dans ton obstination, ne fera que retarder la capture de tes commanditaires, et jouer sur mes nerfs. Rien ne t'empêche de nous balancer un nom au hasard, n'est-ce pas ? Ne profite pas trop de ma générosité, tu n'aurais pas le temps de le savourer.
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Le Dhiwara 31 Agur 1508 à 20h19
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| Et voilà, en fin de compte nous étions de nouveau revenu au point de départ, je me demande pourquoi j’ai eu l’idée saugrenu, la prochaine fois je plante directement la ou ça fait mal sans tuer et puis on en parle plus.
Toutefois j’allais pouvoir observer des professionnelles à l’œuvre, au moins j’aurais appris quelque chose d’intéressant, ou plutôt d’utile pour l’avenir, toutefois ce Bosean semblait plus effrayé par quelques année de prison que par les menaces qui bien que verbale allait sans doute finir par se matérialiser avec le temps, je n’avais jamais mis les pieds en prison, et je m’interrogeais alors sur l’horreur que cela pouvais bien être pour qu’un être si robuste qui reconnait son crime ne veuille pas y passer ne serais ce que la moindre seconde.
Le général s’impatientais à une vitesse folle, j’avais cru entendre certain jour des louanges sur la patience des membres de la fraternité, à croire que cela n’était devenu qu’un légende en ces temps ci présent.
Toutefois je commençais aussi à ressentir les effets de ma nuit blanche et je savais d’ores et déjà que je ne dormirais pas avant la prochaine descente du dernier soleil, et peut être même bien plus tard …
dit :Je ne vous comprends vraiment pas vous les humains avec votre manie à prendre des risques inconsidéré.
°°°La prochaine fois que quelqu’un veux te capturer ou te tuer, ne te téléporte pas et du comprendra le pourquoi du comment sans doute.°°°
dit :C’est tellement infantile de votre part, et vous le faites même quand vous savez que vous êtes en tord et même lorsque vous l’avouez, autant dire que vous n’avez aucun savoir vivre … mais je dois avouer que c’est intéressant d’observer un comportement différent de nous les Mous.
°°°C’est toi qui me fais le plus flipper dans cette salle …°°°
dit :Ah bon ! Pourquoi ?
…
Je regardais Bosean, c’est vrai que la menace n’était pas toujours un facteur de résolution chez les races de poussière et que certain était prêt à laisser leur vie pour des choses futiles comme l’honneur. Toutefois, qu’avait il a gagner à par la souffrance à ne pas donner de nom, et ainsi créer dans la pièce un ressentiment plus que négatif à son encontre.
Au début ce n’étais qu’un pion que l’on aurait punis sans plus, avec le coup du vol de la rançon il s’était déjà engagé personnellement dans l’affaire, mais là il recherchait la mise à mort.
Espérons qu’il parle, le sort d’un homme m’importe peu comparé à celui d’une femme … et Hausen Eirine était encore dans une situation inconnu dont j’espérait qu’il ne s’agisse pas du pire. | |
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Le Dhiwara 31 Agur 1508 à 20h42
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| *** Boesean poussa un cri de douleur...et de surprise. Il pensait avoir réalisé le plus dur et voilà que le Général perdait patience au moment crucial.
Le voleur mit un genou à terre et jura. ***
Haaaa !! Bordel....ma cuisse..! Putain d'enfoiré tu m'as démoli la cuisse....
Bande de raclures, vous n'avez donc aucune parole...!
*** Boesean tentait tant bien que mal d'empêcher son sang de ruisseler le long de sa cuisse mais la blessure était profonde.
Après avoir entendu le Général donner l'ordre de lui infliger la torture, il commença à sangloter... ***
....J'vous en prie...ne me tuez pas....Je n'ai pas fait de mal à la fille.....
Je voulais juste me faire encore un peu d'argent....
J'vous en prie.....
*** Le voleur était maintenant allongé au sol, pitoyable, baignant dans ses larmes et son sang. Son arrogance avait disparu....Il ne devait finalement pas être du genre à supporter la douleur... *** | |
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Le Luang 1 Saptawarar 1508 à 12h07
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| Si c’était pour en arriver là j’aurais mieux fait de ne pas me retenir, remarque c’est une bonne leçon, au moins la prochaine fois je ne perdrais pas mon temps à essayer d’être … le plus Tchaë (humain) possible.
Toutefois j’aurais pensé qu’il allait résister un peu.
*** Arda soupira un moment, las d’avoir perdu bêtement autant de temps alors que la torture aurait pris quelques minutes tout au plus. ***
Profitez-en pour lui demander comment ils s’y sont pris pour enlever Mademoiselle Hausen, qu’au moins on puisse prévoir ce genre de crime à l’avenir.
dit :Et bien … il n’a pas été très … courageux cette fois-ci.
°°°Il faudra pouvoir faire la différence entre un baratineur et un Tchaë obstiné à l’avenir, lui était surement dans le premier cas.
J’espère juste que maintenant nous approchons de Mademoiselle Hausen.°°°
dit :Si elle était symbiosée cela aurait réglé le problème depuis un bout de temps, grâce à nous vous pouvez être en contact avec n’importe qui n’importe quand.
°°°D’où la disparition imminente du mot tranquillité dans le dictionnaire …°°°
dit :Le quoi ?
*** Arda regarda alors l’homme et lui adressa la parole. ***
Vous vouliez un peu plus d’argent, vous vouliez aussi plus que l’on vous offre mieux que la prison, vous voulez ceci, vous voulez cela, vous êtes bien avare …
Donnez nous ce que nous désirons, un nom, la méthode, pourquoi pas un lieu, en fait tout ce que vous savez de l’enlèvement de Mademoiselle Hausen.
Je n’ai rien à faire du reste de la Dague Rouge, mais il va falloir nous convaincre d’être … c’est quoi le mot … clément envers vous. Et cela dépendra maintenant du nombre d’informations que vous nous donnerez sans torture.
Vous avez enlevez une jeune femme, blessé son père, voler la rançon, attaquer des membres de la bulle noire, vous avez sans doute trempez dans d’autres affaire louche.
La prison est le moindre des châtiments pour un nombre de crime envers le Fraternité aussi élevé. D’autre se sont retrouvé en prison pour moins que cela.
Toutefois, vous avoir comme informateur m’intéresse, mais les personnes qui m’ont menée jusqu’à vous semblait avoir une dent contre vous, ce n’est même pas sur que vous surviviez à votre liberté. Et un informateur qui fuit ne nous ait d’aucune utilité.
Si vous préférez, il ne vous reste plus qu’à me convaincre de m’opposer au général Krondor ou non.
*** Arda a un air las sur le visage. ***
*** Il parla alors par télépathie au général Krondor et au commandant Stennar. ***
°°°Bien que je n’ais guère envie d’aider quelqu’un qui semble avoir si peu de sentiment envers la fraternité.
Toutefois je porte un intérêt à pouvoir approcher la Dague Rouge à l’avenir, et il est vrai que ce Tchaë serait une carte d’entrée.
Mais s’il persiste à ne pas parler, je ne souhaiterais rien de plus que les informations sur Mademoiselle Hausen, et une peine lourde … l’attente n’à en effet que trop durée.°°° | |
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Le Luang 1 Saptawarar 1508 à 12h44
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| Le Général haussa un sourcil, et réprima une moue de contentement.
Nous y sommes...
Laissez Commandant, je pense que notre invité a tombé son masque d'arrogance, et va se mettre à table. Il servira, ainsi, les intérêts de la Fraternité. Et les siens, bien entendu...
La paume de sa main s'illumina.
Dire que je pourrais fermer cette blessure d'un geste...
Il accusa l'intervention d'Arda Oria.
Membre du Clephte, je n'ai aucune intention d'achever ce malandrin, mais il sera conduit directement au cachot dès que nous aurons ce que nous voulons, car en effet le temps presse et il serait un poids sur nos épaules s'il restait libre. Il serait bon de l'assommer, qu'il n'ait pas le réflexe de communiquer quoi que ce soit à qui que ce soit. Nous aviserons ensuite, ensemble, de voir si nous pouvons l'intégrer à nos instances de renseignement à l'avenir...
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Le Luang 1 Saptawarar 1508 à 21h36
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| Le Général ouvrit la bouche dans un rictus de surprise. il vit, au ralenti, la crosse percuter la tempe de l'homme à terre dans un choc sourd.
Euh ... Commandant, je pensais à l'avenir de ce voleur après qu'il ait craché le morceau comme il était sur le point de le faire, et non à son avenir immédiat.
Il cligna des yeux, comme pour vérifier que la scène s'était bien déroulée.
Hum...
Il jeta un regard en coin à Stennar, puis à l'Analyste. Il semblait presque désemparé.
Oui oui, ligotez-le donc, sur sa chaise. Je vais m'en occuper.
Krondor s'approcha en murmurant quelques paroles. En posant sa main sur le voleur, il fit cesser le sang de couler. Peut-être, avec de la chance, recouvrerait-il vite ses esprits...
Quand Stennar s'approcha avec le seau d'eau, il acquiesça d'un signe de tête. Si cela ne marchait pas, au pire, Boesean n'en était sûrement pas à une paire de gifles près.
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