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Le Matal 19 Agur 1508 à 11h14
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| Je crois que vous vous méprenez sur mes propos, j’ai la preuve que vous êtes le chef de la bande qui avez organisez l’enlèvement de la jeune Eirine, et la preuve que vous étiez parmi les personnes qui vienne de fuir la rançon.
Hors d’après les dires de la personne qui m’a renseigné sur vous, la Dague Rouge n’est pas composé uniquement de votre personne.
Ce qui m’intéresse n’est pas de prouver votre culpabilité, mais de savoir qui de vous ou de vos amis, à exécuté les ordres, car j’aimerai aussi connaître la méthode qu’ils ont utilisé pour prévoir à l’avenir de quoi empêcher une telle situation.
Il serait facile pour vous de mettre cette action sur le dos d’un autre groupe, et cela nous permettrait de diminuer la Dague Rouge si tout les membres font de même.
Si vous aviez orchestré vous-même l’enlèvement je n’aurais pas posé cette question, toutefois ce n’est pas le cas et ce que vous me demandé est pour l’instant d’un prix bien trop élevé pour être accepté.
Vous demandez la liberté, en échange de quoi ? Votre parole que vous n’êtes pas l’instigateur de tout cela ? Ce qui est un crime d’autant plus grave que d’en être l’exécuteur.
Non nous n’avons pas de preuve tangible de l’enlèvement puisque celui-ci à été fait hors de la vue de tous.
Donc si vous n’êtes ni l’exécuteur, ni l’instigateur de tout cela, je pourrais répondre à votre demande. Après avoir obtenu les informations que je vous demande.
Si vous n’en aviez pas parlez, sachez que je pensais que vous étiez celui qui avait ordonné l’enlèvement, maintenant que vous m’avez prouvez le contraire, il me faut bien des preuves que non.
Inutile de dire que vous avez sans doute plus d’expérience que moi, et qu’annoncer que j’ai relâcher notre meilleur coupable contre un nom inconnu ne vaut rien.
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Le Merakih 20 Agur 1508 à 12h29
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| *** Stennar décroisa les bras. ***
Tous, sortez de là. Arda, reste là toi par contre.
*** Tous sortirent de la pièce, laissant Boesean, Arda Oria et Stennar. Le Commandant pris place devant Boesean, en poussant la chaise d'Arda. ***
Ecoute. On a mit la main sur tes complices il y a déjà plusieurs jours. Ils n'ont pas étés autant conciliant que toi lorsque je les ai trouvés. Tu ressace des mots qui sont sortis de la bouche de tes ex-camarades.
Hum ? Oui j'ai bien dit Ex... Ils ont tellement parlés a ton sujet qu'ils ne sont plus tellement des camarades...
Bref. Nous ne sommes pas içi pour jouer au chat et a la souris avec toi. J'ai plusieures solutions pour toi. Soit tu nous dit tout ce que nous voulons savoir maintenant, soit tu t'enfonce dans ton mutisme et là... Je te ferais parler a ma façon.
Pense a tes complices... Ils ne vont purger qu'une petite peine... Mais toi... Oh toi... Tu auras tout une vie pour admirer ta cellule. Alors coopère un peu, et le Roi sera bien plus clément a ton égard crois moi.
Nous voulons juste savoir ces choses là :
- Qui dirige la Dague Rouge ?
- Qui vous a confié cette mission ?
Tu as les cartes en main. A toi de jouer la onne. Pense à ce que je t'ai dit.
*** Stennar était devant lui, le visage impassible. Il attendait, mains le long du corps, que le ravisseur daigne répondre. ***
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Le Merakih 20 Agur 1508 à 15h16
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| *** Boesean examina avec une certaine satisfaction la plupart des gens d'armes quitter la pièce.
Il comprit que le soldat qui avait parlé était sur la point de perdre patience. Il laissa échapper un rictus à l'écoute des propos lâchés à son encontre : ***
Bah...! Pour mes complices....cela fait partie du jeu.
Je me demande bien, en revanche, ce qu'ils ont bien pu vous raconter. Ils ne savent ni qui est le chef de la Dague Rouge, ni qui nous a payés pour cet enlèvement.
Vous êtes ici pour un nom, j'ai ce nom....Je ne sais pas par contre ce que vous en ferez, mais ce dont je suis sûr c'est que sans ce nom vous ne retrouverez jamais la demoiselle Hausen.
*** Le vilain fixa le militaire : ***
Ma liberté. Ma liberté et vous aurez ce nom. Pour nous ce n'était qu'un contrat, je ne tiens pas à mourir ni à croupir en prison.
Je vous donnerai cette personne sans problème, je n'aurai d'ailleurs pas de remords car à son allure, sa façon de s'exprimer et son équipement, je dirais que c'est un militaire.....comme vous quoi !
Pour ce qui concerne l'enlèvement et puisque cela vous intéresse, je peux vous dire que nous avons attrapé la fille non loin du palais alors qu'elle en sortait....Rien de bien compliqué pour quelqu'un de mon talent.
Alors ? Admettez que vous n'êtes pas en position de force. Certes je suis ligoté mais je suis le seul en possession de l'information dont vous avez besoin. Que faisons-nous alors ? Car cela peut encore durer un moment. | |
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Le Julung 21 Agur 1508 à 13h31
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| *** Stennar souria. ***
Très pertinent comme remarque. C'est évidemment Eirine Hausen notre principal objectif. Mais vous devez vous en douter autant que moi, vous ne serez pas remis en liberté en nous donnant juste le nom de la personne qui vous a donné ce contrat.
Qui doit être justement assez bête de vous avoir donné son vrai nom... A moins que vous l'ayez reconnu.
Donc c'est pour celà que j'ai besoin de plus.
*** Il prit une chaise et alla se poser juste devant Boesean. ***
Ce petit jeu m'exaspère. Plus on perd de temps içi, plus la vie d'Eirine est en danger. Donc... Si elle venait a mourir parce que vous avez trop tarder, inutile de vous dire la suite des évènements...
Ce sera soit une jolie pièce d'un mètre cinquante sur deux mètres, sans fenêtre, soit la potence.
Le Roi n'aime pas perdre son temps, et moi aussi. Donc vous allez nous donner ce nom avec en prime le lieu ou nous pourrons le trouver. Vous êtes malin, vous avez déjà dû trouver où il vit.
*** La voix et le regard de Stennar étaient posés. Il semblait étrangement calme et son visage ne montrai aucune expression.
Il attendrai longtemps comme celà. ***
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Le Vayang 22 Agur 1508 à 18h35
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| *** Le regard de Stennar devint dur d'un coup. ***
Ayant pu être témoin de vos talents lors de la rançon... Pourquoi ne devrais-je pas me douter de vous ? Un pauvre homme voulait revoir sa fille lorsque vous avez faillit le délester d'une fortune... Vous avez préféré l'assomer.
C'est normal vous en consentirez, de me méfier de votre parole à ce moment même. Mon devoir est d'arrêter les gens comme vous pour protéger le peuple. Vous relacher, c'est comme le trahir.
*** Stennar leva légèrement les yeux pour réfléchir et replongea son regard dur dans celui de Boesean. ***
Votre statut de symbiosé est une aubaine tout de même...
Et il me vient une idée. Votre liberté pour ce nom et votre statut d'informateur. Oui... C'est un bonne idée. Vous allez à l'avenir nous informer. Nous ne sommes que trois dans cette pièce. Trois à savoir que vous serez notre informateur plus tard lorsque nous en aurons besoin.
Vous nous donnez ce nom et nous assurez que vous nous reseignerez n'importe quand sur une personne que nous voudrons faire tomber. En échange, je vous fait relacher, disant que nous n'avons pas sût vous faire cracher le morceau et qu'a priori, ce nom que vous nous avez lâché, nous le connaissions déjà.
C'est à prendre où à laisser. Biensûr, je ne peux garantir votre futur auprès de la garde... Mais je prends moi aussi un risque en vous relâchant. Donnant-donnant comme on dit.
Et n'essayez pas de fuir la ville ni de ma donner un faux nom, je serais plutot désapointé si cela devait arriver. L'un de vos collègues ne pourra plus se servir d'une de ses jambes d'ailleurs, car il a voulut me pousser a bout.
Alors ?
*** Stennar fixait Boesean. Mais il parla a Arda par télépathie, sans que Boesean ne puisse l'entendre. ***
*Ne t'en fais pas Arda, il pourra nous servir de pion plus tard. Il ne peut refuser cette offre. Même si celà est contraire à mon statut, crois moi on apprend pas qu'a tirer ou esquiver des coups à l'armée.*
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Le Dhiwara 24 Agur 1508 à 18h35
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| *** Le voleur écouta attentivement et stoïquement ce que Stennar lui raconta.
Il prit ensuite le temps d'une courte réflexion puis parla enfin : ***
Je conçois que ma parole puisse sembler douteuse...je suis un voleur et je l'assume. Mais je ne suis pas un assassin.
Je sais que votre devoir est aussi d'empêcher des gens comme moi d'agir, mais que voulez-vous...l'appât du gain sera toujours le plus fort et si vous me retirez de la circulation, d'autres sont déjà prêts à prendre la place.
*** Boesean laissa ensuite son regard vagabonder dans la pièce, comme pour éviter celui de Stennar. Le silence se fit pour quelques instants.
Le voleur prit de nouveau la parole, conscient que sa réponse pouvait peser sur son futur...en bien comme en mal : ***
Comme je l'ai dit, je ne tiens pas à mourir, ici ou entre quatre murs...il y a encore tant d'affaires à réaliser.
Aussi, je veux la garantie écrite noire sur blanc que vous ne me poursuivrez pas...ni maintenant, ni plus tard. Et je ne la veux pas signée de votre main mais au moins de votre Général.
Une sorte de sauf-conduit si vous voulez...
Ce n'est qu'à ce titre que je jouerai à l'informateur pour vous...et vous me laissez faire mon business tranquille bien sûr...
*** Le regard de Boesean se fit plus aiguisé...le bougre avait de l'appétit et n'avait pas froid aux yeux. Un vrai marchand de tapis...dans son genre.
Mais ne pouvait-il pas se le permettre tant il avait de la bonne camelote avec en sa possession le nom de la personne la plus recherchée dans cette faction ? *** | |
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Le Dhiwara 24 Agur 1508 à 18h58
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| *** Stennar réfléchit un instant toujours le regard plongé dans celui de Boesean. ***
Ecoutez... Je vais demander auGénéral de venir en personne içi. Mais je ne peux garantir qu'il sera d'accord pour ceçi. Je vais voir ce que je peux faire.
*** Stennar se leva de sa chaise, se retourna et frappa un coup à la porte, qui s'ouvrit. ***
Garde faites ammener une table, une plume avec un encrier et un parchemin. Vite.
*** Le soldat acquiesa et ferma la porte. Stennar se retourna vers Boesean. ***
J'ai demandé au Général de venir. Il sera içi d'içi peu. Je lui exposerais a situation.
*** Stennar jetta un regard a Arda, qui semblait bien silencieux. ***
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Le Luang 25 Agur 1508 à 15h08
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| *** Stennar se tourna vers la porte. ***
Un gros poisson mon Général.
Boesean est son nom. C'est un symbiosé. Et je vais vous expliquer l'accord sur lequel nous sommes arrivés.
Cet homme connait le nom de la personne ayant proposé le contrat. Il ne nous donnera ce nom qu'a une condition : sa liberté. Mais cette condition est tout bonnement impossible. J'ai donc négocié un statut d'informateur. En échange de ce nom, il gagnera une liberté salvatrice pour le restant de ses jours et il devra nous informer sur tout ce que nous voudrons savoir à l'avenir, et ce jusqu'à ce que la mort vienne a rompre cet accord.
*** Il sentait que le Général était un peu rétissant. ***
Et il voulait que vous lui fassiez une sorte de sauf conduit auprès de la Garde,de façon à ce qu'il puisse ne jamais être emprisonné par celle-çi.
*** Peu concluant comme marché. Mais Boesean ne lacherai pas ce nom. Il fallait suivre son jeu. Mais le Général ne serait pas de cet avis... ***
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Le Luang 25 Agur 1508 à 15h55
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| L’affaire avait prit une tournure qui ne concernait plus vraiment le Clepthe, après tout, nous n’avons pas le pouvoir de négocier ce genre d’arrangement, puis cela était mieux pour ce Bosean, je ne pense pas que j’aurais tenu parole en fin de compte.
Ce qui arriverais à cet homme ne tenais plus qu’à la véracité de son information, qu’il fasse ses petite affaire ne me concernait pas, après tout si nous arrêtions tout les escrocs, les villes serait sans doute vidée de moitié.
Le général Krondor débarqua sans autre forme de procès, me surprenant presque, lorsque la vision du général déguisé en simple citoyen me revint à l’esprit et m’arracha un sourire, mais je repris vite mon sérieux lorsque le commandant Stennar résuma la situation.
J’allais enfin apprendre quelque chose sur le général, et la politique qu’il emploi. Allait il se laisser prendre le prendre le bras, ou simplement tendre la main pour mieux prendre le bras de Bosean.
Après tout, la décision lui revenait, et seul le sauvetage de Mademoiselle Hausen m’importait, au pire ce serait la bulle noire qui se ferait réprimander par le Prince, quand à savoir de quel côté je serais à ce moment là, je ne saurais le dire pour l’instant.
Toutefois, je notais qu’au moins nos relation avec la bulle noire avait … disons … avancée pour ne pas être trop pessimiste. Après tout, même si certain membre de la noire me reste en travers de la gorge, j’avais au moins réussit à organiser une aide entre le Clepthe et l’armée.
J’attendais le dénouement de cette partie de l’histoire.
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Le Julung 28 Agur 1508 à 23h46
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| *** Stennar regarda le Général et prit la parole avant celui-çi. ***
Ce qui nous fait défaut, ce sont les informateurs sur le terrain. Ce contrat que nous venons de passer vous sauve la vie, mais il nous facilitera la tâche dans le futur.
Le Bulle Noire n'est pas bien vue içi, nous devons donc la jouer plus fine... Et c'est là que vous intervenez.
Le Général a bien comprit cet atout que vous serrez pour nous. Voilà pourquoi il n' pas trainé. Le Général n'est pas de ceux qui hésitent.
Voilà pour notre part du marché.
Sans vouloir vous commander, nous aimerionsavoir ce nom. Il reste encore une vie à sauver. Et ne vous avisez pas de mentir.
*** Stennar se douta que le Général jouerai simplement le jeu. Même pour Stennar, laisser filer un criminel lui faisait mal au coeur.
Il dit au Général par la pensée : ***
Très bien mon Général. Je me tiens prêt.
*** Il attendait en face de Boesean, les bras croisés. ***
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