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Le Merakih 9 Julantir 1508 à 18h56
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| *** Stennar salua Dryvly. ***
C'est cette raclure qui m'a fait ca.
Attachez-le lui aussi. Ce sera chacun son tour. Je m'occupe de l'intérrogatoire.
*** Il reposa son regard sur le Tchae qu'il tenait en joue avec son pistolet. ***
Alors dites moi qui vous envoie faire ces missions. Je veux que vous soyez directs, pas de résistance ou en plus des geôles d'Oriandre, vous connaitrez son bourrau pour complicité d'enlèvement.
*** Il arma le chien de son pistolet. ***
Vous avez 5 courtes secondes pour un avoeu où je tire dans chacuns de vos membres et je vous laisse vous vider.
Et j'attaque ensuite au couteau.
*** Il n'y avait plus un bruit dans la chambre. ***
Dryvly, fouillez dans leurs affaires. Lettres, armes, déguisements, tout ce qui pourra nous mener au cerveau de la bande.
Quand à vous, dites moi comment vous sont donnés vos ordres.
5.
4.
3...
*** La tension était a son comble. Stennar commença à pointer son canon vers le genou du Tchae. ***
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Le Merakih 9 Julantir 1508 à 21h16
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| *** Le Tchaë assis et déjà solidement ligoté eut un hoquet disgracieux, conscient qu'il était en très fâcheuse posture. Il renifla bruyamment comme si passer aux aveux semblait être un obstacle physique. ***
Si vous cherchez le chef de la Dague Rouge...je ne pourrai rien pour vous. Pas plus que lui...
*** Il désigna son collègue ramené de force par Dryvly d'un geste de la tête. ***
Mais si vous cherchez qui a enlevé Eirine...alors peut-être pourrait-on négocier ?
*** Dryvly, de son côté, était en train de passer au peigne fin la pièce que semblaient occuper les deux Tchaës en tant qu'étudiants de magie.
Et de fait, elle ne trouva rien de bien intéressant dans la pièce et dans leurs vêtements. Quelques ustensiles, grimoires et parchemins...Rien qui ne laisse penser que ces deux là puissent avoir des occupations moins avouables.
Après s'être résolue à sonder les murs et inspecter minutieusement chaque recoin de la chambre, elle découvrit, cachés dans une trappe aménagée dans le plafond quelques dagues de tailles différentes, des vêtements sombres et des petits nécessaires de crochetage ainsi que de la corde. Le tout emballé dans des sacs de toile imperméable.
A leurs mines dépitées, il était évident de comprendre que les deux compères venaient réellement de prendre conscience qu'il y avait là de quoi les envoyer à l'ombre pour fort longtemps. *** | |
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Le Vayang 11 Julantir 1508 à 18h11
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| Voyant débouler le noireaud déchu, le sang du Général ne fit qu'un tour.
Lui, ici ? Mais comment !
Il l'invectiva, mais il ne semblait pas l'entendre, aussi courut-il derrière lui.
Quel fou ! Ce quartier est si mal famé, pourquoi a-t-il accouru directement ici ? Seule une poignée de noireauds étaient au courant de l'opération... A moins que ...
Il déboula juste après lui dans la pièce, non sans avoir dissimulé son visage sous sa capuche. A l'écouter ainsi saboter le travail de son Commandant, une rage aveugle le gagna. Il sauta derrière Nig'Ror, le tira brutalement par le col en plaquant sa main calleuse sur sa bouche. D'un coup sec avec le tranchant de la main, il lui fit lacher son arme, et le traina vers l'autre pièce, en hochant la tête en direction de Stennar. Les vieux qui gisaient là frissonnèrent en voyant un imposant tchaë coller violemment le musard contre un mur. De la poussière blanche tomba sur eux. Tenant toujours sa bouche, il lui susurra, aussi calmement qu'il le pouvait.
Toi, gamin, tu n'es peut-être plus soldat, mais tu es toujours en attente de jugement par la cour martiale. Ton intervention non autorisée pendant une opération militaire n'est qu'un crime de plus sur la liste de ceux que tu as déjà commis.
Il relâcha son étreinte, et balança Nig'Ror sur un tabouret.
Je devrais te tuer de mes mains, ici-même, traitre inconscient ! Reste assis ici. Si tu ouvres la bouche ou que tu fais un mouvement, je donne pas cher de ta peau !
Comme pour appuyer ses paroles, Krondor mit la main à sa taille, révélant les armes destructrices qui pendaient sous sa cape.
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Le Sukra 12 Julantir 1508 à 12h44
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| *** Stennar cru qu'il ferais ce que le Général hésitait tant à faire. Il lui suffisait de se retourner, viser et tirer. Mais quitte à faire de la prison, autant éviter d'en faire pour une connerie pareille. il le regarda juste. ***
On laisse faire les grands petit...
*** Puis il hocha la tête au Général en signe de remerciement. Il fit demi tour vers le Tchae ficelé, de plus en plus effrayé. ***
Bon, admettons que ton patron ne se soit pas fait chopper à l'entrée de la ville, et qu'il compte vous contacter. De quelle manière le fera-t-il ?
*** Se retournant , il dit au Général : ***
Il va attendre que les choses soient passées. Ok, on va lui donner ce qu'il veut. Il y a déjà plusieurs jours que personne ne parle de cette affaire. Tous ont les yeux rivés sur Oriandre et ces Jytrans. Il devrait bientôt les contacter.
Voilà ce qu'on va faire : Mettre ces deux là dans un cachot, en attendant. Il y a une sortie dans la cuisine qui mène dans une ruelle. L'endroit ne devra pas être connu de tous. Nous allons remettre de l'odre un peu et nettoyer. Dès que leur foutu signal sera donné, on va s'habiller avec leurs frusques et aller au lieu du rendez-vous. Vous autres, vous aller vous cacher non loin de nous.
Un fois là-bas, il arrive et on le choppe. Un autre petit interrogatoire commencera une fois qu'on l'aura ramenné. Et pas aussi calme que celui-là...
*** Il regarda Nig'Ror. ***
Et toi ce sera l'occasion ou jamais de te rattraper. Si cette opération est courronée de succès, on va peut-être être plus clément envers toi. Mais recommence un truc pareil, et tu sera obligé de te faire des nouveaux potes, dans les geoles du Roi.
Mon Général, je me porte garand de Nig'Ror, vous pouvez le lacher.
Et t'avise pas de t'enfuir Nig'Ror, c'est un traitement de faveur que je te fais là. Ce serait dommage de tout foutre en l'air.
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Le Dhiwara 13 Julantir 1508 à 01h08
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| *** Stennar hocha la tête puis il répondit mentalement au Général. ***
Oui oui Général. Mais pas d'inquiétudes, je sais ce que je fais. Tant pis pour Nig'Ror, j'aurais pu lui apprendre la discipline autrement qu'en l'enfermant. C'est qu'un gamin qui veut faire le bien, mais à sa façon...
*** Puis il se retourna vers les deux prisonniers. ***
Vous deux, vous aller dormir dans le sellier cette nuit. Y'a assez de place pour vous et pas de fenêtres.
Dryvly, tu vas m'aider à les descendre.
En bas je voulais dire hein.
*** Puis un rapide coup d'oeil vers Nig'Ror qui assistait à la scène, perplexe. Il dit télépathiquement au Général. ***
Et pour lui, on appelle une patrouille de gardes où bien vous l'accompagnez ?
*** Stennar rangaina son revolver et s'assis sur un coin du lit pour enlever son pansement qui lui recouvrai l'oeil et le front. Il voyait encore, mais malgré le fait que la plaie se soit arrêtée de saigner, il faudrait recoudre. Elle recouvrirai au moins la vilaine cicatrice de son enfance. ***
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