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Le quartier résidentiel

Garde rapprochée

Une belle tchaë dans l'entourage du prince
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Sujet lancé par Akosua
Le 14-06-1508 à 20h09
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Posté par Ethan Gorgo,
Le 16-06-1508 à 21h18
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Akosua

Le Sukra 14 Jayar 1508 à 20h09

 
Akosua en avait les larmes aux yeux. La voix de grim et les mots qu'il avaient utilisés pour s'adresser à elle l'avaient percutée de plein fouet. C'est donc les yeux brillant non pas d'amour ou de dévotion pour le prince mais de honte et de rage qu'elle passa la porte du palais. Son apparence lui facilita l'entrée et elle pensa en son fort interieur qu'il lui faudrait parler de cette passoire qu'était la prote pricipale pour une belle demoiselle quelque peu dévêtue.
Elle s'avança dans la première pièce et fut surprise de reconnaitre le prince. que fesait il là, à l'entrée du batiment? Ce n'était pas du tout prudent! Elle s'habilla de son regard le plus langoureux et s'approcha de lui. L'homme qui le suivait comme son ombre était prêt à sauter à la gorge d'Akosua d'une minute à l'autre. Il n'avait pas l'habit d'un frère noir mais elle savait que les noirs étaient en civils. De plus ce tchaê là avait une prestance.... Il devait être commandant ou lieutanant.C'était la première fois qu'elle voyait ce grand brun ténébreux, il serait donc étonnant qu'il la reconnaisse. Espérant que le prince avait reçu son message et qu'il couvrerait sa nouvelle identité, elle continua d'avancer.De toute façon il était hors de question de reculer maintenant, Akosua avait trop peur de décevoir à nouveau le grand mage et qu'il revienne sur sa promesse de l'emmener avec elle pour sa prochaine mission.
Des yeux de braises se posèrent sur le prince et d'une voix des plus douce elle murmura.

Mon bon prince, je suis Amélia,fille de Celi. Elle fit la révérence, déployant une généreuse poitrine. Votre cousine s'inquiète à de n'avoir pas reçu de vos nouvelles après la lettre qu'elle vous a envoyé (elle leva la tête pour voir si le prince jouerait le jeu mais elle ne pu déceler le moindre indice, du moins il n'avait pas l'air très surpris ce qui fait penser à Akosua qu'il était possible qu'il la couvre après tout!) et comme je passais par Farnya elle m'a envoyé vous tenir compagnie et voir comment vous alliez.
Je suis ravie de vous rencontrer. A vrai dire, ce n'est pas vraiment la première fois mais nous étions enfants, vous ne devez pas vous en souvenir...
Ne vous inquiétez pas, je ne resterai que quelques jours, le temps de me reposer un peu et d'avoir assez à raconter à votre cousine. Vous la connaissez! Je ne vous gênerai pas dans vos affaires mais j'espère bien entendu que si vous n'êtes pas trop occupé par vos devoirs et que vous aurez un peu de temps à m'accorder.
Alors mon cher prince comment allez vous?
Elle était maintenant plus proche du prince qu'elle ne l'avait été de n'importe quel tchae durant ces dernières années. Elle lui sourit et lui pris la main. Racontez moi ce que vous devenez et ce qui vous empêche de donner de vos nouvelles à ceux qui vous aiment le plus?Ignorant le frère noir qui était désormais derrière elle (elle ne l'avait même pas vu bouger) elle fit pivoter le prince et sans lui lâcher la main avança d'un pas. dit :
tu es sure de savoir ce que tu fais. Il me semblait que le vieux grim avait parlé de discrétion et de tacte. Si tu ne perds pas la tête dans la seconde qui suit tu pourras dire merci à ton décolleté et à tes parents de t'avoir donnée ce regard envoutant!Et puis la prochaine fois tu peux me consulter avant de partir sur une mission suicide!!! J'ai mon mot à dire nom d'un shr.....! Et puis j'avais une bien meilleure idée! Si seulement tu n'en fesait pas qu'à ta tête!

Akosua n'écoutait pas le mou qui s'écriait dans sa tête et attendait la sentence du prince. Elle n'avait pas espoir que le frère noir qui était prêt à lui planter son épée dans le dos ne la reconnaise ou n'ait entendu les ordres du vieux mage à son sujet et espérait donc qu'il ésiterait un moment avant de la planter là.... Le garde tout au bout de la pièce ne semblait pas alerté par la situation. Elle n'avait donc pas encore à craindre de lui. Il n'y avait donc que le beau brun qui n'hésiterait pas à lui oter la vie d'autant plus que c'était sûremant sa mission.Ce n'était peut être pas une bonne idée mais c'est la seule qu'elle avait eu pour pouvoir garder l'oeil sur le prince. Après tout, une femme de ménage au palais, combien de fois par jour est elle dans la même pièce que le prince? Non elle n'aurait pas pu se présenter en simple bonne. Non, non. Elle continua donc comme si de rien n'était puisque le prince était jusqu'alors resté muetSur quoi travaillez vous qui vous coupe ainsi du monde?Elle restait accorchée aux yeux du prince comme accrochée à une branche d'arbre tombant dans un précipice.

 
Stennar

Le Dhiwara 15 Jayar 1508 à 16h10

 
Stennar entra dans le Hall. Il était habillé en civil, toujours, et son insigne de Commandant caché. Il était vêtu d'un grand manteau, lui donnant l'allure d'un chasseur.

Il vit Akosua, tenant le Prince par le main. Elle devait être a fond dans son rôle, sûrement pour ne pas se faire repérer par un quelconque espion.

Le Commandant marcha vers les deux Tchaes.


Pardonnez moi, mon bon Prince... Je m'nomme Nagash, et j'aim'rais vivement m'entretenir en privé avec vous...

Stennar effectua une révérence, regardant le Prince dans les yeux. Il avait dû le reconnaitre. Il se tourna vers Akosua.

Mais pardonnez moi mam'zelle, Nagash. Chasseur, de mon état...

Il regarda Akosua dans les yeux, un léger sourire sur les lèvres.



 
Akosua

Le Dhiwara 15 Jayar 1508 à 17h06

 
Je vous confie la protection du prince
Akosua ne s'était vraiment détendue que lorsque le beau brun qui se tenait derière elle, avait préféré lui gliser ces mots à l'oreille plutot que son épée dans la dos avant de disparaitre.
Le prince s'était laissé entrainé et lui souriait. Ouf ce ne serait donc pas sa dernière mission! Maintenant complètement dans son personnage, akosua se prenait pour une actrice de cinéma. Finalement elle aimait bien ce métier! Mais il lui falait maintenant profiter de cette intimité avec le prince pour recueillir des informations. Elle n'allait pas se rouler les pouces et faire la courtisane sans cervelles pendant 4 jours!

Peut être pourrions nous nous instaler dans un endroit plus au calme, il y a tellement de passage par ici. Nous pourrions prendre le thé. Vous me raconterez votre vie ici un peu plus en détail.
Mais, bien entendu.
Ne prince semblait bien trop préocupé pour se soucier de la suite des évennements. Il lui avait promis de protéger sa couverture et il le fesait très bien. Pourtant il semblait être ailleurs. Avait il si peur pour sa vie? Ou pour celle de sa servante? °°°Etrange.......°°°
Quoi qu'il en soit il la guida au bout de la pièce, arrivés devant une enorme porte en bois qu'un valet eut de la peine à ouvrir, Akosua fut heureuse de pouvoir être enfin en privé et parler franchement au prince. Elle ne lui avait pas läché la main et ils s'avançaient donc vers la porte lorsqu'une voix se fit entendre derrière eux. Décidément on rentrait ici comme dans u moulin! Il fallait résoudre ce problème.
Pardonnez moi, mon bon Prince... Je m'nomme Nagash, et j'aim'rais vivement m'entretenir en privé avec vous...
Mais tiens donc, en privé? Mais il se prennait pour qui celui là? Akosua se retourna sur le tchaë pour lui dire ce qu'elle en pensait mais elle se ressaisit avant de lui sauter à la gorge. Elle connaissait cet homme, c'était le commandant qu'elle avait rencontré à Oriandre. Le même qui avait fait une partie de la route avec elle. Elle ne se sentait pas proche de lui mais fut heureuse de voir pour la première fois de son arrivée un visage ami. Elle lui sourit.
Nous allions juste prendre le thé, pourquoi ne vous joindriez vous pas à nous. Qu'en pensez vous mon prince. Akosua n'arrivait pas à savoir si le prince était conscient de ce qui se passait autour de lui. Il semblait trop absorbé par ses pensées pour avoir réalisé l'arrivée de Stennar...
°°°Mais c'est quoi son problème au juste?°°°

 
Ethan Gorgo

Le Dhiwara 15 Jayar 1508 à 23h19

 
Ethan Gorgo est sur-le-cul : Mais qu'est-ce que c'est que cette équipe de bras cassés ?!

Trop ahuri par le discours et la tenue d'Akosua, c'est sans doute la perception du comique de situation qui l'incite à ne pas appeler la garde palatale afin qu'elle évacue à coup de tromblons la donzelle énamourée qui lui pend au bras... et qui n'a pas, la malheureuse, l'heur de lui plaire comme lui plaisait Eirine !
Ah, la belle Eirine... où est-elle donc ?

Au moment précis où le Précepteur ouvre la bouche pour s'exprimer, voilà que le commandant Stennar fait son apparition, grimé en quidam, aussi convaincant en citoyen de base qu'un lutteur de foire dans un diner mondain. Mais qu'est-ce que c'est que cette mascarade ? Krondor va débarquer grimé en Braxat ?

Se forçant à ne pas rire, ni s'emporter, le Prince réfléchit : bon, avec trois ou quatre nouvelles têtes dans son entourage immédiat - car pour ces deux-là aisément repérés, combien rôdent dans les parages - il est clair qu'un éventuel espion au palais a désormais les meilleures raisons du monde de faire le mort. Soupirant, le haut dignitaire Rouge se dit sans doute que les noirauds veulent bien faire... Misère !

Mais se taire alors qu'on l'assaille en tous sens n'est pas vraiment dans la nature du fils d'Elchior. Et de toute façon, son garde du corps Thönlot n'acceptera jamais de le laisser seul avec qui que ce soit, Bulle Noire ou pas. Alors, à quoi riment ces salamalecs ? Enfin...

Se tournant d'abord vers Akosua, il regarde la jeune tchae d'un oeil sombre et grommèle :


Sur quoi je travaille ? Sur la politique de rénovation des quartiers Est, sur un nouveau modèle de machine à coudre, sur une version améliorée de la bombarde et sur une motorisation thermo-pneumatique de l'Oorthisanisphère.
Duquel de ces quatre sujets souhaitez-vous parler ?


Puis, en direction de Stennar :

Nagash, hein ? Oubliez l'entretien privé, en ces temps incertains. Quand bien même voudrais-je vous l'accorder, je ne le pourrais pas.

Ensuite, sans se préoccuper de savoir si ses deux chaperons le suivent ou non, il se dirige vers son bureau, toujours précédé d'un soldat muet : sans doute le fameux Thönlot. Ce dernier porte un mousquet et arbore un foulard rouge autour du cou, en signe d'appartenance à la garde personnelle de la lignée des Gilgesh, dans laquelle on n'entre pas via la hiérarchie classique :

Thönlot est un mousquetaire du Roi.


 
Akosua

Le Luang 16 Jayar 1508 à 10h42

 
Akosua se raidit lorsque le prince se retourna sur elle. Lui qui n'avait pas réagit depuis le début, celui qu'elle avait considéré comme faible, lui boyait la main, cette main qu'elle aurait mieux fait de lâcher un peu plus tôt.... Elle n'enrevenait pas. Il avait l'air si... si... dangereux à présent. D'un coup de point il aurait pu l'assomer. C'est ce qu'elle pensait mais il n'en fit rien. Après les avoir remis à leur place tous les deux, le prince les laissa les nouveaux arrivants et entra seul dans la pièce, accompagné de son garde qu'Asokua n'avait pas remarqué (ouah, ça s'est de la discrétion).
Elle fit un pas pensant suivre le prince mais peut être était elle encore trop près car le chien de garde fit volte face en une demi seconde une grimace qui n'annonce pas la bienvenue sur le visage.
Encore ratté! Akosua en avait marre de se battre contre les gens pour leur propore bien. Si le prince ne voulait pas d'elle elle n'insisterait pas! Au prince qui avait presque passé la porte elle lança:


Et bien mon prince, puisque vous pensez que votre garde vous suffit pour veiller sur vous et que ma présence vous met dans un état qui me déplait fort. Je vous demande la permission de quitter le palais.
Pour sur, elle n'y retournerait pas au palais! Et puis au diable cette servante!

 
Stennar

Le Luang 16 Jayar 1508 à 12h44

 
Stennar souria.

Très bien monsoeur, je vous laisse alors...

Le Commandant quitta la pièce, dans ses pensées.



 
Ethan Gorgo

Le Luang 16 Jayar 1508 à 14h54

 
Alors qu'il passe le seuil de son bureau, le Prince se retourne et répond immédiatement à la demande d'Akosua : quitter le palais, alors même qu'elle est censée le surveiller ?

Ma permission ? Vous ne l'avez pas, jeune dame.
Votre tâche n'est pas terminée.

Et poursuivant à l'intention de Stennar :

Est-ce la présence de mon garde personnel qui vous préoccupe ? Il a fait voeu de silence envers quiconque n'est pas de sa guilde, ou de ma lignée. Vous pouvez tout dire devant lui, sans restriction. Il a mon absolue confiance.

Ceci étant, à vous de voir.


Puis il entre.

 
Stennar

Le Luang 16 Jayar 1508 à 15h17

 
Stennar se retourne.

Non non... Je dois partir c'est tout.

Le Commandant effectua une révérence au Prince et à la jeune Mage. Puis il tourna les talons et sortit.



 
Akosua

Le Luang 16 Jayar 1508 à 18h14

 
Pfff... Akosua commençait vraiment à se dire qu'elle avait besoin de vacances. Pourquoi s'était elle engagée dans une histoire pareille. La voilà maintenant bloquée dans le chateau avec des monstes de gardes et un prince qui, n'aimant pas particulièrement sa présence, l'obligeait à rester. Peut être une façon de lui montrer que si elle n'avait aucun tacte, il pouvait agir de la même façon...
La révérence du prince lui fit dire qu'il n'était pas forcément une très bonne idée de le suivre tout de suite. Elle décida donc de monter à ses appartements pour se changer. Elle opta pour une tenue plus discrète mais tout de même plus frais et plus féminin que celle qu'elle portait d'habitude. Ainsi, une robe légère bleue et longue ciel vint remplacer le corcet asphysiant qu'elle s'était
imposée.
Elle décida alors de faire le tour du propriétaire et en profiter pour interroger les habitants de la maisonnée.
Elle commença donc l'inspection en prenant le couloir à la droite de sa chambre.


 
Akosua

Le Luang 16 Jayar 1508 à 18h54

 
Elle avait scrutté toutes les pierres de la maison, avait discuté de tout et de rien et à quelques occasions de l'enlèvement avec les personnes qu'elle y avait rencontrées mais elle n'avait obtenu qu'une information: les autres étaient aussi paumés qu'elle. Personne ne savait rien, ou personne ne voulait partager le peu qu'il savait. °°°Il faut vraiment que je parle au prince. Il sait quelque chose j'en suis sure!°°°
Elle errait dans les couloirs se creusant la cervelle pour trouver une stratégie qui lui permette de voir le prince sans qu'il ne lui rie au nez ou ne la renvoie dans sa chambre quand elle entendit la nouvelle.
Quoi? trouvé? L'enquête avait été fructueuse!
Ignorant encore une fois le mage grim qui lui rendait sa liberté et lui ordonait de se tenir à l'ecart, Akosua, prise par l'euphorie du dénouement proche de toute cette histoire, se rua vers les marches qui menaient à la grande salle. Arrivée au pied des marches elle se contena quelques secondes en passant devant un garde d'un pas vif mais se remit à courrir à grandes enjambées dans la maison dès qu'elle le pu.
Elle arriva toute éssoufflée devant la grande porte qui la séparait du prince et, sans prendre le soin d'annoncer sa présence, poussa le loquet et s'engoufra dans la pièce aussi vite qu'elle avait dévalée les marches.
Elle n'eut pas le temps de voir à quoi la pièce ressemblait. Elle s'était écrasée sur le collosse qui protégeait le prince et, tombée à la renverse sa jupe relevée sur les genoux, à demi sonnée elle annonça avant de sombrer

La dague... retrouvée... vous avez entendu?Sa tête retomba sur le parquet. Elle resta ainsi quelques dizaines de secondes au pieds du garde du corps avant de reprendre connaissance.

 
Akosua

Le Luang 16 Jayar 1508 à 19h44

 
La jeune mage finit par se relever. Il était vraiment temps de quiter ces lieux! Les pommetttes encore rouge de honte elle leva la tête :
Les ravisseurs ayant été localisés vous n'avez maintenant plus besoin de moi... euh.. enfin, ma tache ici s'achève. Je vous laisse donc à vos occupations, à vos motorisations termo-pneumatiques et autres inventions.
Mon prince...

Elle fit une révérence à peine marquée et se retourna sur la porte en faisant un léger détour pour éviter le garde qui la regardait avec un sourire moqueur.

 
Ethan Gorgo

Le Luang 16 Jayar 1508 à 21h18

 
Curieusement, la culbute d'Akusoa fait naître un sourire naturel chez le Prince, dès lors qu'il observe que la tchae ne s'est pas vraiment fait mal. En revanche, l'annonce de la localisation de la Dague Rouge semble le laisser froid...

Il fait un signe de tête bougon à la mage lorsqu'elle s'éloigne, sans que celle-ci ne puisse mettre des mots sur l'attitude pour le moins décalée du haut dignitaire.


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