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Les langueurs du marché

Une cité pleine de vie

échauffourées et marchandage au sein de la cité de Farnya
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Sujet lancé par Iucounu
Le 20-05-1507 à 14h31
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Posté par Iucounu,
Le 21-05-1507 à 22h30
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Iucounu

Le Dhiwara 20 Manhur 1507 à 14h31

 

En pleine négociation avec Elkeylëth, l'Alchimancien ne vit pas immédiatement Omeo s'approcher furtivement et tenter de glisser la main dans sa bourse.
Mais le mage avait plus d'un tour dans son sac ou plutôt, dans sa bourse et il avait laissé son "oeil" trainer à l'intérieur sous la forme de son familier oisif que certains nomment Mou.

Celui-ci se mit à hurler mentalement.
Iucounu se retourna vivement et attrapa la main du voleur.
Au loin, un groupe se formait, voyageurs mécontents parlant fort et grondant beaucoup au sujet d'un voleur circulant dans la ville, certains montrant même Iucounu et son voleur du doigt.


Ha ha ha !
Fripouille ! Ainsi, tu n'en es pas à ton premier larcin ?
Tu vas voir ce qu'il en coute de tenter de voler Iucounu !
Ha ha ha ha ha !


Le voleur tentait à présent de prendre la fuite mais une flêche vint se ficher dans sa jambe.
alors qu'il tentait de la briser pour l'extraire, Iucounu incanta et lui lança un trait d'énergie qui lui traversa la jambe meurtrie, désagrégeant la flèche du même mouvement mais élargissant dangereusement la plaie.

Satisfait, le mage fut prit de fou rire devant la mine déconfite du voleur, il s'était admirablement vengé et l'importun n'y reviendrai pas de si tôt.

L'artisan barbu qui se présenta sous le nom de Gui R'dhûl les bons tuyaux s'excusa pour ses propos irréfléchis et proposa son aide gratuitement.
Gratuitement, le mot était doux à l'oreille et Iucounu fut prit d'une bouffée d'allégresse.
Donnant une grande claque dans le dos de son vis à vis, il partit d'un grand rire amical et tonitruant.


Ha ha ha, l'ami, comme vous savez employer les mots adéquats et comme vous êtes un bon bougre finalement !
Je vous ai mal jugé au premier abord et sur des propos irréfléchis, je présume mais c'est oublié, à présent !
Nous deviendrons amis puisque vous êtes assez généreux pour me proposer gratuitement vos services et sans aucune contrepartie présente, future ou passée et que vous me tenez pour quitte de toute dette partielle ou complète pour ce don d'une rare bonté !


Le mage, paranoïaque, prononçait la formule qui, selon lui, le libérait de tout gage ou vice caché ... C'est qu'il avait bourlingué, le bougre et rencontré d'habiles préteurs sur gages et escrocs de tout poil.

Gui R'dhûl fit une moue indéfinissable avant de présenter son travail.
Iucounu disparut quelques instants à l'auberge et reparut paré de sa tunique rêche, une robe qui cédait peu à l'élégance mais beaucoup au confort et à la protection.
Satisfait, il remercia l'artisan.


C'est bien aimable à toi l'ami et je serai fort aise de te rendre service à mon tour, moyennant contrepartie d'égale valeur.
Aurais-tu besoin d'un parchemin de sort, par exemple ?
J'en propose à un prix défiant toute concurrence, seulement 10 Girasols les parchemins de première sphère de l'Essencialis et 20 Girasols les parchemins de seconde sphère.




Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Soleyä

Le Dhiwara 20 Manhur 1507 à 21h28

 
Soleyä regardait sa flèche plantée dans sa proie avec un sourire satisfait. Elle avait immédiatement bandé son arc lorsqu'elle avait vu que la voleuse n'écoutait absolument rien de ses menaces et qu'elle continuait scrupuleusement ses tentatives de vol.
Une novice ... Soleyä n'acceptait pas que l'on puisse voler des membres de la Fraternité, chose qu'elle s'était elle-même interdite.

Il est clair qu'elle n'aimait pas trop voir d'autres voleurs qui puissent prétendre à la concurrence, bien que l'expérience acquise par Soleyä suffisait à les devancer largement.
Quoiqu'il en soit, l'annonce d'un autre Tchaë parlant d'excuses faites par la Tchaë résigna Soleyä à tirer à nouveau.
Dommage ...


Que je te reprennes à tenter ou à voler quelqu'un et je te jure de te pourchasser et de te tuer.

Elle la dévisagea d'un regard méprisant et serra son arc prête à en découdre au moindre écart de conduite qu'elle aurait.
Heureusement E'len était de retour et Soleyä savait d'elle qu'elle ne se laisserait sûrement pas faire par ce genre de personne et n'hésiterai pas à prononcer et appliquer une sentence radicale.

Un sourire illumina la Tchaë qui scrutait déjà attentivement la voleuse, cherchant déjà où planter sa futur flèche ...


 
E'len

Le Luang 21 Manhur 1507 à 15h32

 
*** E'len était a Farnya depuis a peine deux heures mais des cris et des plaintes s'étaient fait entendre et on était venu la quérir.

Elle arriva sur les lieux alors que Solëya et Iucounu pourchassaient une jeune Tchaëe. Celle-ci fuyait en courant, sautant et esquivant la foule. Alors qu'elle allait disparaitre dans une ruelle, une fléche se planta dans sa jambe et elle tomba au sol en s'égratignant les mains pour se proteger le visage. Alors qu'elle se relevait un rayon d'énergie surgit et transperca la jeune fille qui s'effondra a nouveau. Bien que bléssée, elle réussi a se relever, mais une fois de plus elle se trouva assailli par son deuxieme poursuivant.

Soleyä venait de lui transpercer le bras avec une fleche. Cherchant dans son dos un nouveau projectile, elle ne quitta pas des yeux sa cible. Alors qu'elle bandait son arc pour faire de nouveau feu, E'len s'interposa entre elle et sa cible. Soleyä reconnue alors la Maire de la ville et baissa son arc. E'len était une personne qui ferai respecter la loi quelle qu'elle soit, de cela elle en était certaine.


E'len s'approcha alors de la jeune fille qui était assise au sol, le dos contre un mur. La Maire s'approcha et lui dis a voix haute et d'un ton sec pour que tout le monde l'entende : ***



"- Si je te vois encore une fois commettre l'un de tes larcins tu aura affaire a moi. Je ne veux pas de voleur dans ma ville. Est-ce clair?"


*** Puis elle s'accroupi et regarda la jeune fille dans les yeux avant de reprendre : ***


"- Est-ce clair?

 
Iucounu

Le Luang 21 Manhur 1507 à 22h30

 


L'Alchimancien s'approcha de Soleyä et lui murmura.


Joli coup, je crois que nous l'avons embrochée comme il se doit ... Tsss, une Tchaë qui vole les siens ... Les traditions se perdent décidément.

Ah ! folle jeunesse !


Iucounu se perdit dans une diatribe fustigeant la jeunesse et son manque de respect et finissant par les espions qui ont des yeux partout et les ennemis de la Fraternité, vils rejetons du S'sarkh !

Ayant épuisé sa verve et tournant le dos à Soleyä, à présent, il se retourna, s'apercevant que la jeune femme n'avait pas bougé.
Encouragé par ce fait pourtant anodin car après tout, elle ne faisait pas vraiment mine de l'écouter, il reprit, murmurant toujours :


Je vous ai observée, vous aussi, on ne peut pas dire que vous ayez les mains dans votre poche ... vous ne seriez pas du Clephte par hasard ?

Le sourcil droit en accent circonflexe, l'inventeur étudiait l'expression du visage de Soleyä, comme pour y déceler le moindre signe, peut-être même un indice au sujet d'un nouveau complot, qui sait ?





Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

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