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Le quartier résidentiel

Première enquête

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Sujet lancé par Arda Oria
Le 08-06-1508 à 13h47
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Posté par Arda Oria,
Le 19-06-1508 à 00h17
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Arda Oria

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 13h47

 
Alors que tout semblait aller pour le mieux, même si le temps n’avait guère voulu se passer de nuage gris, la nouvelle résonna dans ma tête comme un gong à six pieds de ma personne. Une jeune demoiselle, de fort belle constitution d’après la toile qui la représentait, avait été enlevé par des illustres inconnus plus avares au vu de la somme demandée.

Esrtin, contact Sir Gorgo pour moi.

dit :
Bien entendu mon petit Tchaë d’amour qui vol au secours des jeunes et surtout belle demoiselle !


Ah bon ? Donc si je comprends bien je n’irai pas à ton secours ?

dit :
Beuh, tu es sur que tu veux mon aide ?


Oui jeune et belle demoiselle Mou !

Quelques instants plus tard, je me rendais alors au palais pour commencer mon enquête, je fis preuve de discrétion, mais quelque chose me disais que quelqu’un pouvais bien être symbiose parmi eux, et connaître déjà les identités de leurs poursuivants.

J’arrivais au palais et suivit la procédure habituelle pour entrer, arrivé devant un jeune homme un peu plus âgé que moi, je me présentais, et celui-ci me mena au devant du père de la jeune fille.

C’étais la première fois que je venais ici, les lieux était richement décoré, mais rien de criard toutefois, l’activité qui y régnais était digne d’un marché, sauf que tout était ordonnée. Pas de bousculades, pas de cris de négociation, pas d’enfant qui courait dans tout les sens, juste de l’agitation, et des discussions à voix basses sur les récents événements.

Pour arriver à destination, nous passâmes par de nombreux escaliers, paliers et couloirs, de quoi ranger plusieurs fois ma future villa dans un seul bâtiment.

Nous fîmes alors face à une porte en bois massif d’environ un mètre soixante, une porte immense quoi !

L’homme me laissa seul, je portait alors a main à deux reprise sur la porte, une injonction traversa le bois, et j’entrait donc refermant derrière moi la porte dans un bruit sourd. L’homme qui aurait pu être mon père m’invita à m’asseoir, j’entamais donc les présentations, suivit de mes questions.


Messire Hausen, je me nomme Arda Oria, ma présence ici n’est pas du à de joyeuse raison, et je vais donc éviter de long discours malvenu.

Je souhaiterais vous poser plusieurs questions afin de mener mon enquête sur une première piste. Sachez juste que tout ce que vous me direz d’indiscret restera entre nous, et ne quittera pas les murs de cette pièce.

Commençons donc.

Bien que j’en doute, avez-vous quelques soupçons sur l’identité de la dague rouge, quelques informations ou même rumeur ?

Des événements dans votre vie auraient ils pu vous créer un opposant belliqueux, ou un groupe d’ennemis qui aurait pu organiser cet enlèvement ?

Avez-vous récemment ordonné ou fait quelque chose qui été à l’encontre de quelqu’un ?

Votre fille avait elle des relations avec des personnages que vous jugez peut recommandable ?

Ces questions sont peut être des questions dans le vent, donc n’y voyez rien de mal.

J’aimerais ensuite connaître le lieu présumé où à eu lieu l’enlèvement, ainsi que l’heure où la fourchette d’heures.

J’aimerais aussi connaître le nom des gardes qui était de service à ce moment là.

Et en dernier lieu, si vous avez quelques indices matériels, si vous pouviez mes les montrer, objet cassé, perdu, et autre babiole.

Merci de votre coopération.


 
Narrateur

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 16h23

 
***
L'arrivée de la Voix du Clephte jusqu'aux appartements où séjournait l'intendant de la villa du Prince ne fut pas aussi aisée.

La sécurité avait été incroyablement renforcée et à chaque étage de la villa, dans chaque couloir était maintenant présent au moins un planton bardé de mailles et en armes. L'identité du visiteur fut contrôlée à plusieurs reprises, mais il parvint finalement au devant de l'intendant sans trop d'encombre.

Celui-ci, un Tchaë de bonne stature et de belle corpulence avait perdu l'air jovial qui le caractérisait habituellement. Il était prostré sur un fauteuil dans l'un des nombreux salons de réception de la magnifique demeure du Prince, les yeux rougis et le regard dans le vague. Ses cheveux grisonnant et le manque de sommeil accentuaient encore le coup de vieux qu'il semblait avoir pris au cours de ces dernières heures.

Par politesse, l'intendant se leva pour accueillir son visiteur et l'invita à s'assoir. Chacune de ses interventions était accompagnée de longs sanglots et de soupirs...Sa tristesse était grande, sa peine incommensurable. ***




« Je sais que le Prince a diligenté une enquête et que je devrai raconter tout ce que je sais mais....Comme je l'ai déjà expliqué au Prince, je ne sais malheureusement pas grand chose.

Je n'ai jamais entendu parler de cette Dague Rouge et ne sais rien à son sujet. Je n'ai pas d'ennemi...En tout cas pas que je sache. Bien sûr, de par ma position au côté du Prince j'aurais sans doute pu m'en faire, mais je ne m'occupe pas de politique...je ne suis que l'intendant de sa demeure.

Je mène le personnel de la villa avec une certaine autorité mais pas de là à pouvoir me faire des ennemis...Pas pour si peu. »


*** L'intentant renifla bruyamment et ses yeux commencèrent à s'embuer de nouveau. ***

« Mais ma petite fille.....pourquoi s'en prendre à ma petite Eirine?

Et non ! Bien sûr que non elle n'avait pas de fréquentation peu recommandable. J'ai toujours veillé à ce qu'elle reçoive une véritable éducation.

C'est une brave fille, au comportement exemplaire. »


*** Elias fixait désormais ses pieds. ***


« Je ne sais pas à quelle heure elle a pu être enlevée. Je ne la surveille pas en permanence, ce n'est plus une enfant vous savez...Elle dispose de son propre jeu de clés et les gardes la connaissent, elle circule donc librement.

Je ne peux pas vraiment vous aider plus que cela.

Aucun de ses effets personnels ne semble manquant...à part ceux qu'elle portait ce jour là bien sûr.

Et je .....bouhouhou.....»

*** L'intendant partit dans une nouvelle crise de larmes en se tenant la tête à deux mains. ***


«Ma petite ninine......bouhohhohou.....»


 
Arda Oria

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 17h21

 
Je restais perplexe face à tout cela, rien de rien, pas le moindre petit indice, pas de lieu, pas d’heure, pas d’ennemis, autant dire que la vie ici était un vrai petit paradis.

Ma première hypothèse fut donc quelle fut enlevée en dehors du palais, et ma seconde hypothèse fut que des traîtres ayant accès au palais l’aient enlevée.


Puis je savoir quels endroits et personnes votre fille fréquentait régulièrement ? Ce sera ma dernière question.

Il était plus que temps de laisser l’homme seul pour ne pas raviver sa peine.

Messire, sachez que ce drame dont vous être victime afflige toute la fraternité, car qui pourrais se sentir en sécurité sachant qu’une telle menace pèse sur nos familles.

Je vous remercie de votre temps, si jamais de nouveaux indices et lettres viennent à vous, je vous remercie d’avant de m’en faire part, de plus je vous ferais part de mes avancées.

Je me retire donc.


*** Le jeune Tchaë se leva et invita l’homme à rester assis et à ne pas se déranger pour lui, puis sortit de la salle. ***


dit :
Hum au final nous avons tellement avancé que nous en savons autant qu’avant de venir.


°°°La dague rouge une bande d’illustre inconnu, mais assez organisé pour enlever une personne sans la moindre preuve au milieu de Farnya.°°°

*** Arda se eut une pensée nostalgique qui le fît sourire un instant. ***


dit :
Quelle pensée peut-elle bien de faire sourire dans un instant pareil.


°°°Rien je me souvenais d’une histoire avec une amie d’enfance, je lui avais proposée de l’enlever et d’envoyez une demande de rançon à ses parents assez élevé pour qu’on puisse s’acheter une maison et vivre ensemble.°°°

dit :
Tu pense que c’est ça ?


°°°Aucune chance, la jeune fille avait l’air bien élevée et son père n’à pas l’air d’être du genre à lui refuser quoique ce soit !°°°

Je regardais le garde dans les yeux, et celui-ci me demanda alors de le suivre jusqu’à la sortit, décidément si le palais avait tout de suite été protégé comme cela, il n’y aurait sans doute pas eu cette affaire.

J’en profitais pour poser des questions.

Messire, depuis la disparition de mademoiselle Hausen, pouvez me dire qu’elle sont les rumeurs qui circulent dans le palais ?

 
Narrateur

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 19h10

 
***
L'intendant se calma un peu. Il parut réfléchir quelques instants puis d'un air dépité ajouta : ***

Vraiment je ne sais comment vous aider mieux que cela. Je ne connaissais pas de fréquentation particulière à ma fille.

Elle était présente ici la majeure partie du temps puisqu'elle y travaillait. Et comme la plupart des employés du Prince, elle avait une chambre à sa disposition.

Ce qu'elle faisait lors de ses heures de sorties, je l'ignore. En tout cas elle faisait généralement attention de ne pas trainer dans les quartiers mal famés ...et de ne pas rentrer à des heures indues.

***
Elias se moucha de façon fort disgracieuse dans un petit morceau de tissu finement brodé puis raccompagna Arda à la porte du salon malgré son insistance pour que l'intendant reste assis. Il le remercia pour son aide.

Puis, lorsque Arda fut dans le couloir en présence du garde et qu'il lui eut posé une question sur les rumeurs qui pouvaient courir au sein du palais, le Tchaë de faction eut une réaction quelque peu nerveuse et répondit sèchement :
***

Des rumeurs....quelles rumeurs ? Non, non....il n'y a aucune rumeur qui circule.

Allez, veuillez circuler s'il vous plait.....

***
Le garde tendit le bras en direction du corridor qui menait vers la sortie, mais il ne fallait pas être un fin psychologue afin de se rendre compte que celui-ci tentait assez maladroitement de cacher vraisemblablement quelque information.
***


 
Arda Oria

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 20h06

 
*** Arda s’arrêta après les paroles du garde. ***


Mentir … je le faisais assez régulièrement, mais je pouvais maintenant assurer que le garde n’avait aucun don pour cacher les choses importantes, lui arracher les verres du nez me sembla maintenant une obligation.

Alors comme cela vous êtes prêt à démentir les dires de vos collègues et à me cacher la vérité ! Vous feriez mieux de me répondre, j’ai toute autorisation à être en ces lieux et je ne compte pas en sortir avant d’avoir entendu ce qui faisait presque bégayer.

Puis après tout, pour enlever une jeune demoiselle dans le palais sans être aperçu par des gardes est assez simple quand on y pense ! Il suffit d’être garde … tout comme vous. Auriez-vous des choses à vous reprocher ?


Je restais toutefois méfiant de la possible réaction du garde, et m’y ma main dans ma poche prêt à dégainer l’un de mes pistolets, juste au cas où.

*** Arda avait un sourire narquois sur les lèvres, et le garde ne pouvait que comprendre qu’il emploierait tout les moyens à sa disposition pour ne serait ce qu’obtenir tout ce que le garde savait, une bride d’information n’y suffirait pas. ***


 
Narrateur

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 21h38

 
***
Le garde parut quelque peu désemparé pendant un instant, puis il se ressaisit : ***

Je sais que vous avez l'autorisation de mener l'enquête ici, mais...Qui serait assez fou pour enlever quelqu'un dans le palais ? Et une servante en plus !!

Sachez en outre que nous, gardes du palais, sommes recrutés pour nos services rendus à la faction et pour notre loyauté. Votre théorie n'a donc aucun sens ! Et je ne sais donc ce que mes collègues ont pu vous raconter...Je serais curieux de le savoir d'ailleurs.

Et puis si vous pensez me soupçonner de quoi que ce soit, sachez que la semaine dernière j'étais attaché à l'escorte du Prince. Je ne l'ai quasiment pas quitté.

*** Les mains du garde se firent plus ferme sur le manche de sa hallebarde. ***

Maintenant circulez ou j'alerte la garde ! Autorisé au pas en ce lieu, vous n'avez pas à errer seul dans les couloirs.


 
Arda Oria

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 22h24

 
Eh bien on dirait que je me fais jeter dehors comme un mal propre. C’est bien heureux pour vous d’avoir rendu service à la fraternité, il serait étrange qu’il en soit autrement.

*** Arda riait comme un gosse à la réaction du soldat. ***


Je ne me rappelle toutefois pas avoir mis en cause vos talents de soldat, décontractez vous, je comprends amplement que cette affaire vous mette sur les nerfs, mais je ne suis pas là pour être avenant et aimable.

Si mon attitude vous à offenser, c’est que mes mots on eut l’effet voulus !


*** Il avança alors de quelque pas. ***


Toutefois, vous me cachez quelque chose, et j’ai bien envi de vous le faire dire ! Malheureusement pour moi, je suis ici en territoire ennemi semblerait il, espérons donc pour vous que votre loyauté reste vraiment un gage d’honnêteté, sinon vous me reverrez certainement.

*** Arda pris alors la direction de la sortie. ***


dit :
Piouff tu t’es aventuré en terrain glissant.


°°°J’ai toujours eu du mal avec la bulle noire et ce n’est pas près de changer, cette bande d’idiots qui se croit supérieur parce qu’ils font parti de l’armée.

On dirait que les bons rapports avec Thorsen ne sont pas prêts de montrer le bout de leur nez.°°°


*** Une fois l’autre garde hors de vue, il posa sa question à un autre garde qui contrôlait de nouveau son identité. ***


Garde, puis je vous demander si certaines rumeurs circulent à propos de l’enlèvement de mademoiselle Hausen. Ce serait fort aimable de votre part de m’en aviser.

J’allais au moins être fixé sur l’état d’être des gardes, si je posais au moins la question à trois ou quatre garde.

 
Narrateur

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 22h49

 
*** La garde de faction dévisagea Arda un instant puis haussa les épaules. ***

Non je n'ai rien entendu de particulier au sujet de mademoiselle Hausen, ni de son enlèvement...

J'ai été appelé en renfort hier pour sécuriser le palais mais je ne fais pas partie de l'effectif qui le garde habituellement.

Désolé...


 
Arda Oria

Le Luang 9 Jayar 1508 à 16h57

 
°°°Décidément, toute la fraternité était remplit d’illustres inconnus, entre la bande de kidnappeurs donc le nom ne dit rien à personne, et le nom d’une victime que personne ne connaît, on est bien avancé.°°°

°°°Je vais finir par en déduire que cette personne n’existe pas et que tout le palais à fumer de la carnine des hauts rêvant avant de sombrer dans un sombre délire.°°°


°°°Bon allons interroger les personnes travaillant ici, il devrait peut être la connaître eux !°°°

*** Arda revint donc à l’entrée du palais et s’accapara une jeune femme qui semblait du même âge que la disparue et lui posa une question des plus simple. ***


Connaissiez vous mademoiselle Hausen?

°°°Je préviens si elle me répond non, je cris au milieu du palais et tant pis pour la discrétion, je ne vais pas me faire une par une toutes les personnes travaillant ici.°°°

dit :
Et si tu te fais virer, pour une première fois dans le palais ça serait hilarant.


°°°En attendant une jeune femme s’est fait enlevée et tout le monde s’en fou ici, surtout les gardes, à part son père et le prince … enfin voilà.°°°

dit :
Eh bien essayons toujours d’obtenir des informations. Au pire on contact Thorsen et on lui dit de se démerder avec son ‘illustre inconnue’ disparue.


°°°On verra.°°°

 
Narrateur

Le Luang 9 Jayar 1508 à 20h24

 
***
La jeune servante interpelée par Arda était effectivement fort jeune...un peu plus même que la disparue.

Elle se plia de bonne grâce à l'interrogatoire, consciente des ordres donnés en ce sens par le Prince. ***

Oh oui....je la connaissais bien. Quelle tragédie...!!

Mais qui peut bien faire une pareille vilainie ? Eirine est une fille si douce, si gentille....Je ne comprends pas !

Quelle épouvantable histoire...


 
Arda Oria

Le Matal 10 Jayar 1508 à 19h58

 
Mademoiselle, j’espère que vous serez m’accorder un peu de votre temps, afin de pouvoir discuter un peu de cette charmante femme, je ne vous cacherais pas que vous êtes la première personne que je rencontre qui semble connaître mademoiselle Hausen autrement que de part son nom et son prénom.

Si vous permettez j’aimerais que vous me parliez un peu d’elle, surtout ses derniers mois, je ne souhaite pas être indiscret, mais pour l’instant à part son statut de victime, je n’ai pas le moindre endroit ou chercher, sans compter que personne ne semble enclin à me raconter les rumeurs qui circulent, ce qui pourrait me donner à réfléchir.

Donc si vous connaissez des lieux que notre jeune disparue fréquentait régulièrement, j’aimerais que vous m’en fassiez part, car c’est sans doute en se rendant à l’un d’eux que le drame à eux lieu.


°°°A vrai dire c’est parce que si elle s’est faites enlevée dans le palais, c’est plus que dans la merde qu’on va aller patauger !°°°

dit :
Pourquoi donc, en quoi cela change t’il que ce soit dans le palais ou ailleurs ?


°°°Dans la palais, cela signifie que les kidnappeurs on accès à ce lieu protégés et/ou on un allié à l’intérieur, ce qui signifie que nos ennemis sont plutôt influent.°°°

dit :
Donc tu crois qu’elle à bien été enlevée la nuit.


°°°Disons que l’hypothèse de la fugue reste vraiment le genre d’argument que je préfère éviter de balancer sans la moindre preuve sous faute de me faire huer, insulter, et haché menu.°°°

dit :
Mais il y a la lettre quoi prouve …


°°°Elle prouve que quelqu’un d’inconnu sait écrire, oui tout à fait, je plussois ton raisonnement.°°°

dit :
Ce n’est pas ce que je voulais dire !


Avant de me répondre, sachez mademoiselle que je m’engage à ne rien révéler de toutes les choses personnelles qui auront été révélée. Je n’ai qu’un parole … avec les femmes, s’empressa t’il d’ajouter.

 
Narrateur

Le Matal 10 Jayar 1508 à 20h41

 
***
La jeune Tchaë souriait timidement à Arda, mais elle opina du chef lorsqu'il lui demanda de lui accorder un peu de temps. ***

Oh, bien sûr nous le personnel de maison nous connaissons tous. Mais Eirine et moi sommes aussi des amies.

Eirine ne fréquente pas de lieux particuliers. Comme tout le monde ici, il lui arrive d'aller en ville pour faire quelques emplettes ou acheter des biens pour les besoins de la villa du Prince, mais rien de plus.

Elle ne quitte jamais la cité, elle connait les dangers qui rôdent dehors.

*** Lorsqu'Arda aborda les sujet des rumeurs qui pouvaient courir les couloirs du palais la jeune femelle s'empourpra et roula de grands yeux. ***

Hé bien...heu....hem.

Je....

*** Elle hésitait. Tenaillée entre le poids du secret et l'envie sincère d'aider son amie.

Elle regardait maintenant nerveusement de tous les côtés, comme si elle souhaitait qu'on ne les surprenne pas à cet instant. ***

Voilà....en fait..heu....

*** Elle se tordait les mains comme si elle même était coupable d'un quelconque méfait.

Elle s'approcha de l'oreille d'Arda et murmura : ***

Eirine était.....heu..hem...fréquentait...Bon vous voyez quoi, hein...!! Avec le Prince. Mais vous devez me promettre de ne rien révéler de tout ça parce que le Prince pourrait me tuer....

Personne n'est au courant, à part quelques uns de ses gardes proches et moi même.

Même l'intendant ne le sait pas.

*** La servante se mordit ensuite les lèvres comme pour signifier qu'elle en avait déjà trop dit.
***




 
Arda Oria

Le Matal 10 Jayar 1508 à 22h42

 
*** Arda cligna de l’œil à la jeune femme, puis se décida à la laisser tranquille. Il allait toutefois faire quelque chose pour elle. ***


*** Il éleva alors la voix. ***


Vous aimez déjà quelqu’un, et bien il semblerait qu’il y ait quelqu’un de plus chanceux que moi, je ne suis pas du genre à forcer la main, mais je vous remercie d’avoir répondu franchement à l’encontre de mes sentiments, au moins je suis fixé.

Mademoiselle, je me retire de nouveau vers mon travail, désolez de vous avoir fait perdre votre temps, mais comme on dit, qui ne tente rien n’obtient rien !

*** Arda pris alors la direction de la sortie, et quelques instants plus un Tchaë arriva avec des fleurs qu’il donna à la jeune femme en prononçant à voix haute. ***


Jeune Livreur a dit :
Il a dit que c’était pour se faire pardonner du dérangement.


*** Puis le jeune homme repartit le sourire aux lèvres, il avait accomplit sa livraison avec succès et s’en était mis dans les poches en passant. ***


dit :
Alors on avance ?


°°°Si tu considère qu’à la piste de l’enlèvement et de la fugue, tu peux rajouter le fait que tout à pu être orchestré par quelqu’un qui est contre leur relation, et sachant que ces personnes peuvent être tout les membres de la fraternité, oui nous avons avancé un peu.°°°

°°°De plus comme seul les personnes proches du prince son au courant, cela peut en effet, avec de grande possibilité être un membre du palais.°°°


Mais comme rien n’est plus rapide que les rumeurs, cela pourrais simplement être l’œuvre d’une oreille qui traîne en quête d’argent.

°°°Et même avec un peu de malchance, leur relation ne pourrais rien avoir à voir avec l’enlèvement.°°°

dit :
Rha arrête, maintenant qu’on à un indice j’ai l’impression d’en savoir encore moins qu’avant ! Mais faut avoir un esprit malade pour penser à tout ça sans que ça ne mène à rien !


dit :
Au moins chez les Mous ont peu pas se faire enlever, encore une preuve de notre supériorité.


°°°Cela faisait longtemps que tu n’avais pas fait preuve d’un peu d’égocentrisme, cela me fait plaisir à entendre !°°°

°°°Bon, je me demande qu’elle pourrait bien être la prochaine étape de mon enquête, allez le voir le prince tout de suite serait peut être un peu gros comme une maison.°°°

°°°Que peut bien faire Soleyä, j’espère qu’elle ne tâtonne pas autant que moi… en tout cas, c’est le premier râteau que je me mets moi-même, les temps son dure …°°°

*** Arda regarda alors autour du palais, essayant de voir quelqu’un qui semblerais passer toute ses journées au même endroit, histoire de savoir si la jeune femme sortait régulièrement du palais. ***


 
Toufic

Le Merakih 11 Jayar 1508 à 21h45

 
*** Toufic était arrivé dans les jardins et avait commencé sa mission d'observation et de surveillance.
C'est ce qui lui permit de réperer Arda Oria. Il savait qu'il enquêtait sur la disparition d'Eirine.
Le jeune Tchaë semblait plongé dans ses réflexions. Il semblait soucieux. Il sursauta presque lorsque Toufic lui chuchota : ***


Si je peux faire quelque chose pour vous aider, c'est très volontiers.

Les gardes parleront peut-être plus facilement à un militaire !

Et puis on peut jouer au Tchaë gentil et au Tchaë méchant.
Tu fais le gentil, je fais le méchant ou l'inverse si tu préferes. Avec cette méthode, on obtient parfois des résultats...

En tout cas, j'espère que ce n'est pas un enlèvement fait en employant la magie... Sinon, on va être très court pour les délais.
La rançon est dans deux jours.


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Arda Oria

Le Merakih 11 Jayar 1508 à 21h47

 
*** Alors qu’il cherchait des yeux, il aperçu déambuler dans une des ruelles un clochard. ***


°°°Oula, celui là à la même tronche que le générale Krondor, il en pâlirait de jalousie le pauvre, quoique d’un autre côté celui-ci semble plus inquiétant que l’autre, enfin tant qu’il ne pointe pas une arme sur vous !°°°

dit :
Je vois que la bulle noire et toujours au sommet de ton estime, que t’a fait le général Krondor pour que tu lui en veuille à ce point ?


°°°Je ne sais pas, au hasard je dirais … hum … qu’il à former mon père et lui à mis dans la tête que la bulle noire est la meilleurs pour tous, et surtout ses enfants, dont moi. Mais c’est vraiment un exemple au hasard !°°°

dit :
Je vois … c’est vraiment très honnête de ta part de choisir des exemples si hasardeux avec moi.


°°°En tout cas, j’irai bien lui tailler la causette histoire de le faire se rendre ridicule et de ce fait rendre ridicule le général !°°°

*** Arda fît quelque pas au milieu de la foule et s’arrêta alors un instant pour réfléchir et continuer à observer les alentours pour trouver un informateur par défaut, une voix l’interpela alors. ***


Citation :
Bonjour Arda Oria !
Je suis Toufic, artilleur de la Bulle Noire. Mais chut, je suis ici incognito. C'est pour cela que je me fais passer pour un touriste. Je surveille les alentours sur ordre du Général. Je peux vous aider dans votre enquête ?


Tiens salut l'noireau, pour te dire j'avance à reculons en ce moment. Les disparitions magiques tu y crois? Parce que la jeune demoiselle n'a pas laissée le moindre indice derrière elle.

Tiens mais euh, oups, votre général aussi s’est déguisé ?


*** Sans même attendre de réponse Arda partie dans une crise de fou rire qui dura quelques secondes avant de reprendre son souffle. ***


°°°Alors le pseudo clochard c’était bien l’noireau en chef, oula j’ai mal au ventre à force d’en rire, si j’avais été me foutre de sa gueule en direct ça aurait été coton pour moi !°°°

dit :
Et cela te fait rire, moi j’t’aurais bien vu te faire casser ta gueule !


*** Arda se racla la gorge et repris la discussion. ***


Hum hum … ne fait pas attention à moi, c’est passé. A vrai dire, plus que de l’aide, il me faudrait surtout des indices ! Si seulement il y avait des informations sur la dague rouge … on en revient presque à regretter que ce ne soit pas un groupe déjà connu.

Les seules informations que j’ai pu obtenir sur la jeune femme, c’est qu’elle ne faisait rien de sa vie, une vraie sainte … à part son travail bien entendu.

J’ai aussi pensé à aller attendre au fameux point de rendez vous, mais cela serait gâcher un temps précieux à glander toute la journée pour attendre des personnes qui ne viendrons que le soir indiqué, autant y aller en dernier recours si nous n’avons rien d’autre à nous mettre sous la dent !


Et vous de votre côté ?

[Edit: Mon net à bugé et quand j'ai actualisé tu avait posté.]

Par la magie, il faudrait avoir de sacré compétence pour se volatiliser par magie, surtout sans laisser de trace, enfin je ne m'y connais pas en magie, mais peut être devrions nous demander à l'érudite si c'est possible.

 
Toufic

Le Julung 12 Jayar 1508 à 19h08

 
*** Le Tchaë en face de lui semblait plein de vivacité. Sa coupe de cheveux... euh... un peu particulière... n'était pas sans lui rappeler la sienne. ***


Oui, effectivement le Général aussi est en civil, et essaye de passer incognito. Mais comme tout le monde le connait...

*** Toufic eut un sourire amusé en repensant à la tenue vestimentaire du Général. ***


*** Redevenant plus sérieux. ***


Pour le point de rendez-vous, ce n'est pas la peine de s'en préoccuper. L'endroit est déjà sous haute surveillance.

Par contre, celà serait bien de retourner au Palais et de visiter la chambre de la demoiselle. Histoire de voir si l'on trouve un indice qui nous mettrait sur la voie.
On pourrait aussi interroger le capitaine de la garde, il doit en savoir plus long que ses hommes.
Pour moi, mais je peux me tromper, l'enlèvement a sûrement eu lieu au Palais, puisque la demoiselle ne le quittait guère...

Le fait que l'on ait jamais eu connaissance jusqu'à présent de cette "Dague Rouge" et qu'elle arrive si facilement à ses fins prouve qu'elle disposait de renseignements de première ordre. Il y a sûrement une complicité au Palais, ou une jalousie qui ne demandait qu'à s'exprimer.

Un élément important nous manque, mais auquel on pourra peut-être répondre en continuant d'interroger les personnes du Palais : c'est l'heure exacte de l'enlèvement.
En prenant connaissance de cet horaire et en essayant de savoir ce qui s'est passé juste avant (dans le style : qui faisait quoi et où), on devrait arriver à une piste.
Celà nous permettrait de savoir où elle a été enlevée exactement.
En connaisant le lieu de l'enlèvement, on peut déterminer également qui avait accès à ce lieu.


*** Voilà Toufic attendait les réponses ou les avis d'Arda ***


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Arda Oria

Le Julung 12 Jayar 1508 à 21h15

 
Entrer dans l’appartement d’une jeune femme sans y être invité, j’en perdrais mes manières avec vous, toutefois un garde serait surement plus disposé à discuter un noiraud !

Eh bien allons y de nouveau, mais hors de question que je me déguise, je préfère ne pas passer inaperçu.

Mais bon, pour l’instant personne n’a su me répondre, mais je vais vous regarder, qui sais, avec de la chance j’apprendrais un truc !

Sinon je suis tout à fait d’accords avec votre analyse, en effet nous ne savons rien !

Quand à la théorie de l’enlèvement au milieu du palais, je dois avouer que cela me ferais mal que ce soit le cas, il faudrait alors que je pense à poser des pièges chez moi pour éviter les intrus, à moins que tout le palais soit dans le coup ! Voir toute la ville !

Ou sinon, hypothèse de dernières minutes, elle est toujours dans le palais ! Mais là encore, une nouvelle ligne de départ se dessine.

Enfin bref, une vraie mine d’imagination !

Bon je vous suis, passer devant m’sieur l’noiraud !


 
Toufic

Le Julung 12 Jayar 1508 à 21h58

 
*** Arda avait raison : on ne rentre pas comme celà dans l'appartement d'une demoiselle. Mais ce n'était pas l'intention de Toufic. Il allait en demander la permission à l'intendant.

Arrivé sur place, il constata que la sécurité avait été incroyablement renforcée et à chaque détour de la villa était présent au moins un garde en armes. L'identité des visiteurs fut contrôlées à plusieurs reprises, mais les gardes reconnaissant Arda Oria les laissèrent passer finalement. Toufic put garder son anonymat et cacher son appartenance à la bulle noire, ainsi que le lui avait rappelé son commandant.

Arrivés devant l'intendant, ils le virent toujours prostré dans son fauteuil. Cependant, en les apercevant, celui-ci eu une lueur d'espoir dans le regard. ***


Entrez, entrez
Vous avez trouvé quelque chose ? Vous avez des nouvelles de ma pauvre petite ?

*** Sa voix était cassée, presque suppliante. ***


*** Toufic n'eut pas le courage de lui dire que non...Et c'est par diplomatie et par compassion, qu'il lui mentit : ***


Oui, peut-être Monsieur l'Intendant, mais nous avons besoin de vérifier certaines choses avant de l'affirmer.
Pouvez-vous nous conduire dans les appartements de votre fille ?


*** L'homme se leva avec lenteur et bredouilla d'une voix éteinte : ***


Mais oui, bien sûr, si vous voulez me suivre...
***
Toufic échangea un regard complice avec Arda, l'air de dire: allons-y, nous verrons bien ***


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Narrateur

Le Julung 12 Jayar 1508 à 23h03

 
***
Elias emmena les deux compères dans l'aile des domestiques jusqu'à la chambre de sa fille. Là, il les laissa entrer afin qu'ils puissent mener leur enquête.

Il ne s'agissait aucunement "d'appartements", mais d'une grande pièce plutôt confortable. La jeune servante disposait cependant d'un cabinet de toilette séparé, un luxe plutôt appréciable pour une simple domestique. Peut-être un privilège obtenu de par la position de son père ?

La chambre était soigneusement rangée. Une grande armoire en chêne couvrait un pan entier de mur et le lit était fait.

Une malle, un paravent et quelques étagères couvertes de bibelots diverses et de livres complétaient le décor.

La chambre, sans être luxueuse, était tout de même très propre et bien éclairée, donnant sur les jardins extérieurs.

A première vue, rien ne semblait vraiment étonnant ou intéressant pas ici...
***


 
Arda Oria

Le Julung 12 Jayar 1508 à 23h17

 


Hum … j’aurais au moins appris à entrer dans la chambre d’une femme avec le moins d’élégance possible, heureusement que celle-ci n’était pas là, sinon j’aurais été marqué à vie de l’étiquette goujat !

Bon, tu veux sans doute fouiller la malle à sous vêtement histoire de vérifier si elle n’est pas au fond, moi je vais jeter un coup d’œil à la fenêtre.

Le premier qui trouve un indice se fait payer un coup par l’autre … enfin après le boulot accomplit !


*** Arda se dirigea alors pas la fenêtre et jeta un œil aux éventuelles corniches, où autres moyens de s’échapper par la fenêtre.

Sans grande conviction de trouver quelque chose, il regarda attentivement la paroi, on ne sait jamais, si il trouvait un cheveu, il serait au moins certain que la jeune femme sortait au moins le bout de son nez par la fenêtre, indice au combien important à l’enquête. ***


dit :
Si ça te déprime tant, t'a qu'à sauter, au moins on parlera de toi pendant disons, les cinq prochaine minutes après ta mort?


°°°Et c'est avant ou après ma chute que viens le moment ou je t'écrase?°°°

dit :
Cela dépend, tu préfère sentir mon corps parfait avant ou après de mourir?


°°°Hum … j’hésite, parce que ça voudrais dire que je devrais choisir entre t’entendre avant ou après de mourir et là le choix est très difficile.°°°

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