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Le Dhiwara 29 Jayar 1508 à 17h14
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| *** La femelle suivit ce drôle de cyclope au fond de la salle, prenant soin de s'asseoir face à lui. Elle haussa simplement les épaules et lui tendit sa propre choppe, dont elle ne semblait pas même accorder une once d'intérêt, et fut plutôt satisfaite de la livrer au vieux trou. ***
Oui, tout est négociable, et je paiera dûment chaque information pertinente à mon avancée. Balance ou pas, là n'est pas la question. Je ne suis pas des autorités, et quitte à choisir, je préfèrerai sauver la fille de l'Intendant plutôt que de crever ces crapules.
*** Elle sortit sa bourse pleine, la tenant fermement entre ses mains. ***
Mais pour cela, il va falloir parler. Tu veux ton argent, je veux mes informations, c'est aussi simple que cela.
Je souhaite connaître l'endroit de leur planque, et accessoirement les endroits de leurs fréquentations habituelles. Sois sans crainte, je ne te livrerai pas à ces bandits s'il m'arrivait de tomber entre leurs mains.
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Le Dhiwara 29 Jayar 1508 à 18h41
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| *** L'individu but la choppe de Soleyä en trois longues gorgées. Il fixa ensuite la Tchaë de son œil valide. ***
Entends moi bien, je ne suis pas une balance...Juste quelqu'un qui sait monnayer ce qu'il sait.
Je connais au moins deux planques de la Dague Rouge, mais jamais je ne te donnerai celle qu'ils ont ici, dans les bas fonds, car cela signerait mon arrêt de mort et une belle guerre de factions.
En revanche ils ont une plaque dans les quartiers d'habitation qui jouxtent la Halle des Corporations. Et celle là....je veux bien te la donner.
Mais ils ont sans doute d'autres caches car cette guilde de voleurs est très organisée...et compartimentée en cellules autonomes, apparemment indépendantes les unes des autres.
Une chose est sure, je ne connais pas leur chef...et qui le connait d'ailleurs ? Cela semble un secret bien gardé que même moi je n'ai pu élucider.
*** Le rustre individu regardait E'len, et son regard se promenait maintenant entre les deux femelles. ***
Pour ce qui est de l'enlèvement...Je peux vous donner un nom : Boesean. Inutile de me demander comment j'ai eu cette information.
Lui je ne peux pas le voir. Depuis qu'il est symbiosé, il a pris une aura et une importance qui commence à déranger mon propre business.
Je n'ai rien contre la Dague Rouge, mais je n'ai pas intérêt à ce que ce groupe devienne trop important non plus.
Et puis ce genre d'agissement dans l'entourage du Prince risque de nous attirer des ennuis, la preuve vous avez réussi à débarquer ici...
*** Le type fit un geste de la main signifiant qu'il voulait voir la couleur de l'argent. ***
Alors combien toi et tes amis êtes-vous prêts à payer ?
*** A ces mots, tous les joueurs de cartes et les types qui trainaient dans le rade miteux se levèrent et regardèrent les deux Tchaës. ***
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Le Matal 1 Julantir 1508 à 13h22
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| Hum, ma foi ... Tu ne m'as révélé qu'une planque et un nom dont je ne sais la signification. Tu te contenteras aisément d'une trentaine de girasols, ce qui n'est pas une modeste somme si l'on en croit le prix de la bière, n'est-ce pas ? En plus j'ai gagné notre partie de jeu.
*** Elle déposa une poignée de girasols sur la table, avant de ranger sa bourse. ***
Hu ? Tes beaufs ne veulent tout de même pas un baiser chacun non plus ?
*** A son tour elle se leva, stationnant près de sa chaise, et balayant la pièce du regard. Mis à part le gamin au bar, tous les pecnots l'observaient maladroitement.
...
Arda ? Son regard ne s'attarda pas. Pas la peine qu'ils connaissent toutes ses fréquentations, et encore moins qu'ils ne s'en prennent à son porte-parole. Caressant la bosse dans son dos, elle était prête à sortir son arc, quitte à se lancer dans cet art lui réussissant mieux que les fléchettes.
Aussi, s'avança-t-elle doucement vers la porte, observant toutefois la réponse du contact à propos de son butin. ***
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Le Matal 1 Julantir 1508 à 16h11
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| La bibine avait un goût amer et pas vraiment fruité, de quoi faire vomir n’importe quelles personnes habituées aux vins délicats et aux alcools rares. Le comptoir était sale mais tellement utilisé que la poussière semblait soir chassée soit incrustée dans le bois.
Je regardais rapidement les deux hommes à ma droite, leurs regards était fixés vers le fond de la bâtisse, curieux comme eux je jetai à mon tour un œil pour apercevoir trois ombres qui se dessinèrent alors en deux formes féminine et une masculine.
Si je ne les avais pas aperçu vêtus ainsi en partant de la maison, je n’aurai jamais reconnu Soleyä et E’len, autant dire que moi, avec ma coupe de cheveux, même déguisé on me reconnaissait aisément.
Je fis mine de ne pas être intéressé, après tout elles étaient en affaires et ma présence n’aurai à mon humble avis que compliquée l’affaire.
Je restais toutefois au comptoir, on ne sait jamais, si tous se passait bien, je sortirais quelque temps après les filles.
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Le Merakih 2 Julantir 1508 à 21h38
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| Arda se retourna calme comme jamais, posa un coude sur la table et regarda l’homme dans les yeux.
C’est toujours aussi accueillant, toutefois, votre proposition me semble un peu chère, après tout, même si le contrat ne nous stipule pas de ne pas vous dénoncer aux autres membres de la dague rouge, vous faisant ainsi ennemi de cet ordre, cela ne semble même pas couvrir la somme que vous demandez à mes yeux.
Mais plus encore, je ne pense pas avoir de toute façon la somme que vous me demandez, les basses fosses n’étant pas connu pour leur savoir vivre, à part la bourse que l’on vous tend, je ne pense pas que nous ayons quoi que ce soit d’autre sur nous.
A part peu être une arme, mais connaissant les marchands, vous n’en tirerez qu’une faible somme.
Je vous propose un marché, si vos information nous permettent de retrouver Mademoiselle Eirine, je viendrais en personne vous apporter le double de cet somme.
Je ne me cache pas, vous me retrouverez facilement si vous me cherchez, et cela, même si tout foire, tant que je sais ou se trouve la jeune fille, morte ou vivante, je payerai.
Et ne me traité pas de menteur, car pour l’instant, c’est vous qui jouez le rôle de l’arnaqueur. Je ne sais pas ce qui a été convenu, mais je doute que ce soit un prix si élevé, connaissant en effet la jeune femme devant vous.
De plus, vous risquez autant que nous à ce qu’un conflit se déclenche.
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Le Julung 3 Julantir 1508 à 23h31
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| Nos commanditaires on déjà du mal à réunir la somme pour la rançon, mais ça ne coute rien d’essayer, toutefois comme je vous l’ai indiqué, je n’ai pas un Girasols sur moi, il me sera difficile de vous payer la somme convenue, tout le monde ne se ballade pas avec un tiers du prix d’une maison sur lui, et je ne doute pas de vos capacité à nous tuez. Je pensais plutôt à soudoyer vos informations régulièrement. Dans ce cas là vous aurez régulièrement des sommes d’argents, plutôt que de prendre une large somme qui nous ferait aller voir ailleurs.
Je ne compte pas utiliser la force, vous ne nous avez rien fait, et l’inverse est également vrai.
Toutefois nous somme dans une impasse si il faut vous payer cash une telle somme, nous les membres de la bulle bleu n’avons pas les même finances que la noir et encore moins que la rouge. Je vais tenter de contacter le commanditaire.
Après un instant à parler à son Mou il reprit la parole.
Très bien j’accepte de payer la somme, elle sera remise à l’acolyte qui m’accompagnera jusqu’à la joaillerie.
Je vous doit donc 70 Girasols de plus.
Cela vous convient il ?
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Le Vayang 4 Julantir 1508 à 21h20
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| *** Arda descendit de son tabouret et se dirigea vers la sortie suivie de Soleyä.
A peine fut il sortie que Soleyä fus adorable comme à son habitude. ***
Soleyä a dit :Tu en mis du temps, tu as cru que j’allais t’attendre une plombe que tu te pointe ? Quoi de nouveau de ton côté !
Bah à part le fait que le Prince paye les 100 girasols. Le reste je le garde secret.
*** Soleyä regarda Arda d’un air effrayant. ***
Soleyä a dit :Secret, ai-je bien entendu.
*** Elle n’eut pas le temps de continuer deux hommes sortirent alors mais Arda les ignora et parla à E’len. ***
Mademoiselle, j’ai une requête à formuler, j’aimerai que vous ne soufflez mot à la bulle noire vous-même, même si cela ne plaira pas à Soleyä, j’aimerai organiser l’intervention avec la bulle noire moi-même, histoire de ne pas répéter la bourde de ce Toufic qui à crier haut et fort les informations que vous et Soleyä avaient trouvées.
Cela nous à pris deux jours pour trouver ces informations, il reste donc deux jours avant la rançon à la porte ouest de la ville, il serait dommage de tous gâcher par une intervention mal préparée, où une information criée sur tout les toît.
M’accorderez vous cette faveur ? | |
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Le Sukra 5 Julantir 1508 à 18h03
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| Et bien je vois que vous avez une aussi haute estime du Clephte que j’ai une estime de la bulle noire, au moins de ce côté nous somme d’accord.
Vous vous trompez juste sur mes intentions, je souhaite juste organiser l’échange d’information pour que celles-ci ne soit pas divulguées aux premières grandes gueules venues.
Etablir un plan stratégique d’intervention, après chaque bulle mènera ses hommes selon le plan établit, si vous préférez, je souhaite de la discrétion, ce qui apparemment ne faisait pas partie du vocabulaire de la bulle noire récemment.
Comme cela à l’air de vous convenir, je vais m’organiser avec le général, même si j’ai bien l’envie de ne pas le faire, toutefois j’ai décidé de libérer Eirine, puis ensuite d’éventuellement continuer notre conflit d’intérêt !
*** Sur ces mots je pars avec les deux gars, je les paye, et ensuite la bulle noire vous donnera vos ordres mademoiselle E’len. ***
Arda regarde Soleyä, on se rejoindra chez moi !
*** Il partie les deux hommes sur les talons, jusqu’à la joaillerie, autant dire que les trois hommes ne passaient pas inaperçus en ville avec leurs loques, arrivé à la dite joaillerie, la somme promis par le prince l’attendais, versant alors les 70 girasols manquant aux deux hommes et mettant les 30 restant sur le compte de Soleyä pour couvrir l’avance qu’elle avait donnée. Les deux hommes s’en allèrent alors grognant quelques remerciements ironiques.
Je rentrais donc à l’auberge prenant un bain bien agréable avant d’aller chez moi regardant l’avancement des travaux, et me posant sur l’herbe pour prendre contact avec la bulle noire. *** | |
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