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Les basses fosses

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Sujet lancé par Soleyä
Le 31-05-1508 à 22h55
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Posté par E'len,
Le 06-07-1508 à 17h27
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le Chat de Gouttière

Le Luang 16 Jayar 1508 à 20h49

 
Le Chat paraît avoir tiqué sur un passage du discours d'E'len. Il s'agite un instant et adresse un regard sombre à la jeune femme. Il est subitement inquiétant. Sa voix est posée, calme, mais d'une froideur terrible.

Je ne dois rien, ni à vous ni à personne, je ne suis le débiteur d'aucune sorte d'individu et je n'ai aucun engagement à tenir. Je ne "dois" pas vous dire quoique ce soit ou vous aider d'aucune manière. Le devoir ne fait pas parti de mon vocabulaire ou de mes prérogatives politiques.
Qui essayez-vous de convaincre, E'len ?


Son oeil valide continue de fixer intensément l'Artilleuse. Là où il y avait chaleur et attention quelques secondes auparavant ne demeure plus qu'un mur vitreux, infranchissable et illisible.

Qui plus est, c'est mal connaître notre ami le Précepteur.
Il ne bougera son petit doigt que le jour où ce volcan lui explosera à la face ou qu'il y verra une source intéressante de profit, pas avant. Et si par quelque hasard il songe à fourrer son nez dans le bourbier des basses fosses, ce ne sera certainement pas sous le poids d'une dette ridicule contractée à mon égard.

Je ne dois rien au Prince et il ne me doit rien. On ne saurait souhaiter si parfaite harmonie.


Un petit sourire vient étirer ses lèvres au coin de sa bouche et il soupire en hochant de la tête. Son regard et ses manières se font plus douces et détendues. Il revient de nouveau à la contemplation admirative de son quartier.

Même Thanakis avec qui j'avais pris des engagements suite à l'affaire des corrompus n'a pas bougé son petit doigt. Il y a bien eu un ou deux de ses professeurs qui sont venus faire l'école pendant quelques mois et de vagues tournées d'artistes, mais rien d'autre. Rien sur le long terme. Rien de concret.

Alors Gorgo....Non.
C'est hors de question.
Qu'il fasse de sa biroute ce qui lui plait, mais qu'il ne vienne pas nous faire suer quand la moniche qu'il ramone disparaît dans la nature.


Le Chat attaque son dessert, une vieille pomme dans laquelle il croque à pleines dents. Les deux jeunes femmes, malgré le coup de gueule de leur hôte, peuvent sentir chez lui qu'une profonde satisfaction l'emporter sur le reste. Entre deux bouchées, il leur lance finalement une petit coup d'oeil en biais. Un sourire plus large lui barre désormais le visage.

Je vais néanmoins vous donner un coup de pouce.
Uniquement parce que je vous apprécie, que je sais ce que vous valez et qu'il semblerait que vous en ayez vraiment besoin.
Mais vous la fermez quant à mon implication dans tout ça. Pas un mot. D'accord ?


Le vieux lascar attend que Soleyä et E'len lui répondent favorablement avant de poursuivre, à voix basse.

Allez voir, Rudd. C'est un bougre qui traîne souvent à la Taverne Echop'p. Un bouge du coin, pas très loin.

Du boit des doigts, le Chat leur désigne une direction dans le lointain qui s'étend sous leurs pieds. Se faisant il leur explique le court chemin qu'elles ont à emprunter pour y parvenir. Rien de bien compliqué.

Si il fait sa forte tête, dites-lui que c'est moi qui vous envoie. En ami.
Je ne garantie rien, mais dites-vous que c'est déjà ça de pris.
Lui sera capable de vous aider, et en aura peut-être le désir.
De mon côté, c'est tout ce que je peux faire.
Ne m'en demandez pas plus.


 
E'len

Le Luang 16 Jayar 1508 à 22h19

 
***
Pendant tout le discours du Chat, les yeux d'E'len ne le quitte pas. Faisant face à son interlocuteur, elle encaisse tant bien que mal les arguments de cette personne qui était, il y a quelques secondes, un ami. Du moins elle le pensait.

Plissant les yeux et fronçant les sourcils elle ne bouge pas d'un centimètre.

Alors que le Chat consent à leur donner un coup de pouce dans l'enquête, E'len se rend compte qu'elle serre les poings avec force. Elle se détend sous la nouvelle tournure des choses et écoute les paroles du Chat avec attention.

Après avoir promis de ne pas mêler le Chat de Gouttière dans cette histoire, celui ci consent à leur donner une indication pour faire avancer leur recherche.
Elle regarde alors le Chat d'un regard neutre. Mais ses yeux trahisse sa reconnaissance envers ce vieux Tchaë.

***




 
E'len

Le Vayang 20 Jayar 1508 à 14h09

 
***
E'len reste quelques minutes pensive. Elle ferme alors les yeux et les traits de son visage se détendent. Puis rouvrant les yeux elle regarde le sol qui s'étend sous ses pieds.

Ramenant une à une ses jambes sur le toit, elle se relève et rajuste sa chemise et son pantalon puis enlève la poussière de ses vêtements.
Se retournant vers Soleyä son visage devient alors grave et sérieux.
***


Il faut y aller, le temps nous manque...
***
Puis elle reporte son regard sur le vieux Tchaë encore assis au bord du toit.
***


J'aurai aimé rester plus longtemps, mais le devoir m'appelle et le temps nous fait défaut. Je vous suis reconnaissant de l'aide que vous nous avez apporté. Et je tiendrai parole, votre nom ne sera cité en aucune façon et vous n'aurez rien à voir avec cette affaire, ni en bien ni en mal.


***
Faisant signe à Soleyä qu'il est temps d'y aller, elle commence à prendre le chemin pour redescendre du toit. Laissant l'analyste passer en première, elle s'agenouille ensuite. E'len jette alors un regard discret en direction du Chat.
***


J'espère vous revoir bientôt...

***
Puis elle se laissa tomber sur une planche située plus bas. S'accrochant aux différentes prises pour arriver au sol en toute sécurité.

Sortant du bâtiment, E'len prend directement la direction que leur à montrer le Chat. L'heure de la rançon approchait cruellement vite et le temps glisser entre ses doigts. Il fallait qu'elles se dépêchent.

Elle ne pris même pas le temps de regarder sur le toit qui les surplombait maintenant.
E'len ne pouvait perdre plus de temps... C'est d'une bonne allure qu'elles s'engouffrèrent dans les ruelles sombres des basses fosses.
***


 
Soleyä

Le Vayang 20 Jayar 1508 à 17h40

 
*** Soleyä ne montra aucune expression particulière, si ce n'est cette approche délicate avant de partir, où elle pu glisser quelques mots dans le creux de l'oreille du Chat, d'une douce résonance, le paquet de nourriture vide dans les mains. ***


Comment puis-je vous rencontrer, à l'avenir ... ?

*** La femelle ne se détacha du mâle qu'après avoir obtenu sa réponse, adressant un sourire sincère à sa camarade.
Après s'être glissée sans peine à travers le trou, et avoir entamé le même chemin avec précaution mais en sens inverse, la femelle s'engagea à la suite d'E'len, la mine bien heureuse. ***


 
Narrateur

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 09h23

 
*** L'Echop'p n'était pas une taverne difficile à trouver, les indications du Chat ayant été claires.

Mais elle était vraiment située dans une ruelle sordide, et son enseigne crasseuse, juchée au dessus d'une porte délabrée, ne laissant rien augurer de bon.

Il fallait être assoiffé pour oser entrer là-dedans... ***


 
E'len

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 10h21

 
*** E'len regarda le bâtiment miteux qui s'offrait à sa vue. Située dans une ruelle crasseuse, la porte de la taverne semblait pouvoir tombé à tout moment.

E'len aurai espérait qu'elle se trompait, mais l'enseigne était claire, pleine de crasse mais claire. C'était bien l'Echop'p.

Jetant un coup d'œil à rapide à Soleyä, il leur fallait faire vite.

S'approchant de l'entrée de la taverne E'len réfléchissait à un plan pour obtenir les renseignements qu'elle voulait. Ça N'allait pas être simple.

Poussant avec précaution la porte elle entra d'un pas calme à l'intérieur de la taverne après avoir pris une petite inspiration. ***


 
Soleyä

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 12h47

 
*** Un rire. Non, une moquerie. Le Chat ne s'était pas trompé. Les envoyer dans un pareil bordel ne lui inspira qu'un bref dégoût qu'elle n'attarda pas, de crainte des nausées.
Souriant à l'adresse d'E'len, elle attendit quelques instants, le temps de la laisser entrer, tandis qu'elle dévisageait d'un œil sombre les alentours.

Une fois l'ensemble du paysage balayé, elle s'engouffra à son tour dans la bâtisse, après avoir rabaissé sa large capuche, histoire de garder encore quelques instants le secret de son sexe. Non qu'elle en avait honte, mais autant l'employer à bon usage, s'il fallait exciter les crasseux mâles situés à l'intérieur. L'occasion pour elle d'improviser leur technique d'approche, bien que déjà une petite idée lui trottait dans la tête. ***





 
Narrateur

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 13h40

 
*** En tout cas il n'y avait pas tromperie sur la marchandise ! Le rade était aussi miteux à l'intérieur que sa devanture était déliquescente.

A l'entrée des deux femelles, quelques têtes se relevèrent, un ou deux commentaires misogynes fusèrent mais rien de plus.

Il y avait peu de monde. Trois tables étaient occupées par des types avinés aux tronches patibulaires et qui discutaient bruyamment tout en jouant aux cartes.

Le patron, lui, semblait dormir avachi sur son comptoir.

Au fond de la salle, un gars jouait seul aux fléchettes. ***


 
E'len

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 14h29

 
*** D'un regard rapide dans la salle, elle trouva le patron avachi sur son comptoir. Sans prêter attention aux commentaires des quelques clients déjà sur place elle pencha légèrement la tête de cotés sans se retourner et chuchota discrètement quelques mots à l'attention de Soleyä. ***


Une idée ma belle? C'est le moment de montrer tout ton talent...

*** Puis elle crisa les bras, leva un sourcil et attendis un signe de Soleyä.

E'len faisait confiance à l'analyste pour obtenir les renseignements qu'il leur fallait. Elle savait comment parler et duper les gens.
***



 
Arda Oria

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 14h37

 
Je faisais fasse aux basses fosses, si tenté est que l’on puise dire où elles commençaient et où elles finissaient.

J’avais enfilé les vêtements que j’avais à l’époque où j’ai vécu ici, cela doit dater de l’année où j’ai été viré de chez moi, enfin bref, je ne pense pas non plus que quelqu’un me reconnaisse dans ce fourbi, où j’ai passé des moments aussi dur qu’agréable, au moins ici les gens sont vrai et ne se cache pas derrière un lot de mensonge.


dit :
Pourquoi à tu mis ces fringue usé si tu à déjà vécu ici.


Venir habillé correctement serait un peu comme un défi envers eux, je préfère donc me fondre dans la masse, par respect pour eux, je sais à quel point leur vie est difficile, même si je ne les comprends dorénavant plus autant qu’avant. Certains on vécu toutes leur vie ici, moi je n’y ai vécu qu’un instant.

dit :
C’est vraiment une ville dans la ville, c’est effrayant.


Le plus effrayant c’est de se dire que rien n’est fait pour améliorer cela. Tachons de trouver Soleyä.

*** Arda marchais dans la rue naturellement, la misère qu’il voyait lui rappelais les bons comme les mauvais souvenir d’une année ou deux passée ici, il avait perdu la notion du temps dans cette autre monde.

Il regardait le moindre visage tachant de reconnaître quelqu’un, où d’apercevoir Soleyä, mais aucun visage familier ne se dessinait dans les ruelles sombre des basses fosses.

Il tacha alors de se renseigner. Près d’un homme à terre à qui il donna à manger. ***


Tiens mon vieux, mange donc ça. Dit moi, tu aurait pas vu deux femmes que tu n’avait jamais vu ici, une blonde et une rousse ?

 
Soleyä

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 14h49

 
*** Soleyä ne prêta pas grande attention aux quelques crasseux qui se retournaient à leur passage, bien qu'en son fort intérieur elle souriait jaune, compressant cette irrésistible envie de leur coller cette fameuse flèche dans le cul. Aussi, lorsqu'elle arriva près du comptoir, elle essuya le dossier d'une chaise haute avant de s'y asseoir, frappant du poing le comptoir pour attirer le regard du tavernier. ***


Patron ! Deux bières !

*** Elle se retourna délicatement en observant l'homme au bout de la salle d'une indifférence totale. ***


Rajoutez m'en une pour l'type qui joue au fond.

*** Elle se tait, amusée une fois de plus. Les fléchettes, des petites flèches, non ... ? ***




 
E'len

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 15h02

 
*** E'len s'approcha du comptoir pendant que Soleyä commandait les bières, mais elle préféra rester debout. Essuyant le bord du comptoir elle s'y adossa a côtes de Soleyä, cela lui permis de garder un œil sur les clients de la salle.

Elle tourna la tête vers l'analyste et lui fit unléger sourire pendant que la patron avait le dos tourné. Son visage se vida de toute émotion la seconde d'après. ***


 
Narrateur

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 19h06

 
*** La patron, un Tchaë au crane dégarni qui portait une veste souillée de vilaines taches, émargea péniblement de son demi-sommeil.

Lorsqu'il vit les deux jeunes femmes, un sourire béat lui lissa les lèvres et il passa le revers de sa manche sur son menton que garnissait une filet de bave qui avait dû s'échapper pendant sa sieste. ***

Vous vous êtes perdues mes jolies ?

Que puis-je pour vous ?

Deux...non trois bières, c'est parti.....


*** Le Tchaë partit dans sa remise tirer les bières de leur fût, il fallait espérer que les boissons ne seraient pas du même acabit que l'endroit....sinon la potion risquait d'être amère !

Les joueurs de cartes continuaient leurs parties sans plus s'occuper des deux nouvelles clientes, quant au type du fond, il ne s'était même pas retourné.

La patron revint avec son plus beau sourire, quoique un peu édenté, et les choppes de bières. ***


Ce s'ra 1 pièce mes toutes belles car j'vous offre l'troisième verre....et dites-moi donc ce qui vous amène dans mon établissement ?

Pas l'insigne honneur de boire ma bière maison ?


*** Il ajouta un clin d'œil appuyé à Soleyä de ses yeux chassieux. ***


 
Soleyä

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 20h40

 
*** Ben putin. Bien sûr que non ! Elle grimaça intérieurement à la vision du liquide pâle qui remplissait le verre sale. Poison infâme ! Elle se serait bien passé de boire ça ... ***


La soif.

Merci encore.



*** Une fois avoir glissé la petite pièce en remerciant le mâle d'un signe de main rapide, elle camoufla soigneusement sa bourse.
Mieux valait ne pas trop en dire, et ce fut avec un sourire de façade qu'elle répondit au tavernier. Empoignant une des choppes, elle se retourna de moitié en s'accoudant au comptoir, dévisageant l'homme isolé. Elle hésita un instant à signaler le nom de l'homme recherché au tavernier mais n'en eut finalement aucune envie.

Attrapant la deuxième choppe, elle adressa un regard à E'len avant de se lever pour entamer sa route vers le fond de la salle. Marchant lentement, elle pu largement avoir un aperçu de chaque individu assis dans la salle, avant de hausser les épaules d'un air nonchalant. Une fois arrivé à hauteur de l'homme seul, la femelle se positionna non loin de celui-ci afin de ne pas le gêner dans ses mouvements mais en restant bien en évidence.

Ce n'est qu'après quelques instants qu'elle se décida à lui tendre une des choppe, d'un geste tout naturel et dénué d'arrières pensées - quoique. ***


J'peux jouer ... ?


 
Narrateur

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 23h05

 
*** Le Tchaë qui jouait aux fléchettes était concentré et ne semblait pas se rendre compte de ce qu'il se passait autour de lui.

Il avait relevé la capuche de sa cape sur sa tête comme pour mieux s'isoler et envoyer ses fléchettes dans la cible avec une dextérité peu commune.

Il ne sembla même pas remarquer Soleyä quand celle-ci vint se placer non loin.

Ce ne fut que lorsqu'elle parla que l'individu s'interrompit et se tourna. ***



*** Il attrapa la choppe d'un geste direct et fixa la femelle de son unique oeil valide. ***


Je gage que pour que deux nanas dans votre genre se pointent ici sans être inquiétées, c'est soit qu'elles sont folles, soit en service commandé.

Mais j'accepte bien volontiers une petite partie, je manque d'adversaires valeureux par ici.


*** Son œil brilla en disant ces mots. ***

Avant de commencer, quel sera l'enjeu de la partie...car je ne joue jamais pour rien.

Vous non plus à ce qu'il me semble n'est-ce pas ?


*** Et le Tchaë vida sa choppe d'une traite tout en allant chercher les fléchettes plantées dans la cible. ***


 
Soleyä

Le Dhiwara 22 Jayar 1508 à 15h43

 
*** La femelle eut un petit rire. Encore un taré. Allons bon. ***


Hum ...

Si je gagne, vous m'accordez un entretien. Si je perd, la compagnie de deux ravissantes femelles ne vous sera pas de trop, n'est-ce pas ?


*** Elle n'en pensait pas un mot. Qu'elle perde ou qu'elle gagne, elle aurait tout de même ce putin de tête à tête avec ce trou du cul. Le mâle semblait bien entraîné, et malgré sa confiance en elle et en ses capacités, elle se mordit la langue. ***


Vous commencez ?

 
Narrateur

Le Dhiwara 22 Jayar 1508 à 21h18

 
*** Le Tchaë eut un rictus mauvais, il se demandait ce que ces deux gonzesses pouvaient bien lui vouloir. Il ne les avait jamais vues auparavant et leur grossière méthode d'approche le laissait perplexe.

Provocation ? Insolence ou simple inexpérience ? Elles ne devaient certainement pas savoir qui il était. Mais pour venir jusqu'ici, elles devaient avoir besoin d'un renseignement de choix. ***

Si tu gagnes, je te donne ton renseignement et vous vous cassez vite fait.....si je gagne....votre compagnie m'importe guère, je peux avoir les filles que je veux et je préfèrerais un peu de monnaie sonnante et trébuchante.

Bon j'ai pas vraiment envie que notre rencontre s'éternise alors on va la jouer au meilleur d'une seule volée. Trois jets chacun, une flèche supplémentaire en cas d'égalité.


*** Le borgne posa sa choppe vide et se plaça sur le pas de tir. Il envoya coup sur coup ses trois flèches à une cadence ultra rapide. Mais il eut un mouvement de tête négatif sur son dernier tir....il n'avait pas fait le total escompté.

Il s'approcha de la cible et la montra à Soleyä avant de retirer les fléchettes. Deux au centre dans la partie à 50 et une dans le centre dans la partie à 25. ***

125...à toi ma jolie.


 
Soleyä

Le Matal 24 Jayar 1508 à 13h40

 
*** Impassible, la femelle dévisageait le mâle d'un intime mépris, pour lequel elle aurait volontiers adjoint un gracieux cracha, histoire de lui faire garder les pieds sur terre. Sans doute ce mâle était un psychopathe, et au mieux, elle en était également un, mais avec la réflexion. Lorsqu'il mentionna la possibilité de paiement, elle manqua de s'étouffer, préférant largement une flèche bien placée que débourser quelques piécettes contribuant au banditisme.
Elle suivit une à une les flèchettes lancées par le borgne - quoiqu'elle en doutât - faisant preuve d'une remarquable habilité, pour un tel handicap. Ce ne fut qu'à ce moment qu'elle eut un instant de sursaut.
Etait-elle capable de le surpasser ? Allons, cet homme a l'œil crevé, et tu es en pleine possession de tes moyens ... Cette pensée ne lui arracha pas même un sourire. ***


A moi.

*** Elle eut bien négocié quelques centimètres, prétextant sa condition féminine et soi-disant faible, mais ne poussa pas le vice à ce point. Non, un véritable défi se présentait maintenant à elle. Celui de prouver ses capacités à ce demi-homme qui osait se mesurer à elle, et qui lui donnait tant de craintes sur ses propres capacités.
Lorsqu'elle eut rassemblé toutes ses flèchettes, la femelle se plaça à l'endroit même où le mâle se tenait quelques instants plus tôt, ne lui accordant aucun regard. Il n'était pas tellement question de se déconcentrer en visionnant l'étendue d'horreur que son visage couvrait.

Tout d'abord, les jambes. Oui, elle prendrait le temps qu'il faudra.
Placée légèrement en biais, la jambe droite en retrait afin d'assurer l'élan arrière, et la jambe gauche procurant l'appui nécessaire, sur la ligne invisible. Quelques infimes flexions lui permirent de vérifier ses prises, n'hésitant pas à dévier très légèrement certains de ses membres. L'un des bras en avant, assurant un rôle de balance, et l'autre en retrait, flèchette en main. Trois doigts serrés sur ce manche, pointe en avant, après s'être assuré du maintien du pique.
Dans ses yeux, une lueur flamboyante et dénuée d'expression.
Nul ne put douter qu'elle prit ce jeu au sérieux, consciente en la compétition qui s'annonçait. Une femelle, un borgne. Rien de plus équitable pour un tchaë lambda, non ?

La tête orientée en direction de la cible, les yeux rivés sur le centre de cette dernière, elle imposa le silence. Immobile, elle se concentra sur ce modèle, fouillant sa propre imagination. Une fois après s'être visionné un visage qui lui évoqua Thosen Noril, elle le transposa inconsciemment sur la cible, déversant vers lui ce flot de mépris qu'il vouait à ses écrits. Lui vouer elle-même de la haine ne serait que lui rendre service. Aussi, préféra-t-elle l'atteindre de ses propres armes. Désormais, elle était seule face à lui, l'attention pointée sur son nez. Elle inspire alors profondément, gonflant le torse entièrement.
Dès lors que son expiration s'engagea, son bras parti d'un coup sec mais précis, usant de sa vue affinée par ses connaissances en combat à distance, pour diriger cette flèchette, dosant la force de vitesse ainsi procurée. ***


*Ploc*

*** Dans le mille. Thosen Noril était désormais pourvu d'une fléchette dans le nez, et déjà il lui sembla apercevoir un filet de sang s'en extirper. Pure invention, naturellement.
Ne se laissant pas aller à l'engouement soudain et néfaste, elle se repositionna. Même attitude, même détails, et les deux autres flèchettes atteignirent bientôt le même point, partageant le minuscule centre de la cible. Finalement, cela ne fut le fruit que d'une précision intense, et le temps qu'il lui fallut pour arriver à un tel résultat ne lui était pas un soucis en soi. Elle n'y songeait plus, fixée sur ses objectifs maintenant résolus. 50+50+50 = 150.

A son tour, elle laissa soin au mâle de vérifier sa victoire de son unique œil valide, qui n'eut qu'à approuver l'évidence. Modeste, elle ne s'enflamma pas dans une joie incontrôlable, mais reporta son attention sur le borgne, s'approchant maintenant de lui, une étincelle dans les yeux. Il devait tenir parole, et ce fut à voix basse qu'elle lui rappela son dû. ***


Vous avez perdu, et vous m'êtes redevable de réponses.
Nous sommes à la recherche de la femelle enlevée par la Dague Rouge, pour des raisons qui ne regardent que nous.
J'attends de vous des réponses claires et pertinentes, afin que nous puissions retrouver cette tchaë, et peut-être faire d'une pierre deux coups.


 
Narrateur

Le Matal 24 Jayar 1508 à 22h41

 
*** Le borgne n'en croyait pas son œil valide....La chance du débutant sans aucun doute. Comment pouvait-il en être autrement ?

Il secoua la tête de dépit mais s'approcha tout de même de Soleyä. ***

J'ai perdu....soit !

Paie moi un verre et je répondrai....mais seulement aux questions pour lesquelles j'ai des réponses.

Tu me parles d'enlèvement....j'ai bien entendu parler d'enlèvements ces derniers temps, mais que veux-tu vraiment savoir au juste ?

Quant à la Dague Rouge....hmmm.....je ne suis pas une balance non plus, partie de fléchettes ou pas !!

Tout est négociable....tout a un prix.

*** Et le vilain alla s'assoir à une table un peu à l'écart dans le fond de la salle. ***


 
Arda Oria

Le Julung 26 Jayar 1508 à 20h35

 
*** Un certain temps avait déjà passé depuis mon entrée dans la basse ville, ici tout se monnayais, j’appris donc que les filles étaient allées à la récolte, mais là encore elle avait disparue. Cet endroit était toujours aussi pitoyable, mais c’était aussi l’endroit ou les espoirs de certaines personnes avaient été réalisés. Grace à cela le gens ne mourrait pas de faim.

La queue des miséreux devant la table en bois, malgré le chaos qui semble régner sur les basses fosses, l’ordre était parfait, personne ne s’impatientait, personne ne faisait mine de doubler, chacun savait restait à sa place et attendre son tour. Ici les Tchaës faisaient preuve d’une plus grande civilité qu’à l’extérieur.

Une fois de nouveau au devant de la bâtisse, je ne pouvais que déprimer devant l’immensité de la ville basse, autant chercher le S’sark chez les Nemens … quoique ce fut presque plus probable qu’on le trouve là bas qu’ailleurs.

Mes pas me menèrent dans différents lieu que je côtoyais avant, mais ici tout avait changé, personne ne restait longtemps au même endroit. Il me fallait me perdre dans les ruelles sombres, où chercher des renseignements dans les tavernes miteuses du coin, ici les informations était sans doute plus sure qu’en ville, mais sans aucun doute plus chère aussi.

La première taverne m’indiqua une autre taverne, qui me mena à une troisième taverne, où l’on m’indiqua une piste qui me mena à deux femmes inconnue, avant qu’un vieillard m’indique le nom d’une dernière taverne l’Echop’p, un nom bien étrange pour une taverne, il ne devait pas y vendre que de l’alcool. Toutefois, avec un seul nom en poche et pas de chemin pour m’y rendre, cela fût un vrai supplice avec la nuit tombante.

Les ruelles étaient devenues plus qu’inamical, et si j’avais été vêtu normalement, sur que mes pieds et ma tête aurait été à la même hauteur.

Enfin l’échoppe se montra, sombre, moche, pire que les précédente, si tenté que j’eus pensé cela possible.

L’enseigne était crasseuse et la porte semblait pouvoir fendre sur ses gonds au moindre coup un peu bourru. ***


dit :
Tu ne pense pas entrée dans un lieu aussi effrayant en plein nuit noire !


Et pourquoi pas, personne ne m’a encore menacé aujourd’hui, c’est plutôt de bonne augure.

dit :
Justement, ton réservoir de chance est peu être vide maintenant, allons nous en, et vite, je ne tiens pas à finir plus mou que je ne le suis déjà !


*** Contre les objections de Erstin, Arda entra dans l’auberge, il y avait quelque personne, et Arda n’aperçu pas les trois personnes au fond de la pièce en train de discuter.

Il s’assit au comptoir et commanda une bière, si tenté qu’il ait vraiment envi de boire cette mixture, mais ses pérégrinations lui avait donnée soif. ***


PS: dsl pour le retard.

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