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Les basses fosses

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Minou, minou ...
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Sujet lancé par Soleyä
Le 31-05-1508 à 22h55
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Posté par E'len,
Le 06-07-1508 à 17h27
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E'len

Le Sukra 7 Jayar 1508 à 19h08

 
Aïe....mais...eh sale bête...rend moi ça petit voleur...

***
E'len voit alors le Chat s'enfuir avec le bout de viande, se faufilant entre les gens et les étals.

E'len tourne la rapidement la tête vers Soleyä avec un regard interrogateur. De la tête elle désigne la direction vers laquelle le chat s'est enfui, signe qu'elle est prête a courir après cet animal.

Il ne s'est passé que quelques secondes depuis que le chat s'est enfui avec son butin et E'len attend la réaction de Soleyä ne sachant pas s'il faut lui courir après ou le laisser filer.

***


 
Soleyä

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 14h00

 
*** Sa toute première impression lui démontre l'absolu ridicule de poursuivre un chat pour un vieux morceau de viande sans valeur aucune, mais très vite ses instincts de chasseur reprennent pied.
Sentant son arc dans son dos, la jeune femelle lance un signe approbateur à l'adresse d'E'len et s'engage à la poursuite du matou, se faufilant agilement entre les individus et s'assurant de ne pas perdre sa camarade en route. Elle reste toutefois vigilante, le tout n'étant pas de se jeter dans la gueule du loup. ***


Ouh le vilain matou qui va se prendre une putin de fessée !

 
E'len

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 14h26

 
***
Voyant Soleyä s'élancer à la poursuite su chat, un sourire s'affiche sur les lèvres d'E'len.

S'élançant à son tour à la poursuite du chat elle suit de près son amie, se faufilant à travers la foule et les étals.
Ses anciens réflexe reviennent à la surface et elle circule avec agilité parmi les individus.

E'len reste prudente, prenant bien note de leur parcours, et encrant dans sa mémoire tout les détails qui leurs permettraient de faire demi tour par la suite.
***


 
Narrateur

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 15h19

 
***
La course avec le félin s'engage dans les ruelles sinueuse et insalubres des basses fosses !

Malgré leur agilité et leur grâce, rattraper le petit quadrupède qui se faufile entre les gens et les obstacles à toute allure n'est pas une mince affaire pour les deux jeunes femmes. Elles quittent rapidement la rue marchande pour s'engager dans une suite labyrinthique et plutôt désagréables de sillons urbains plus ou moins peuplés et inquiétants.

Si elles perdent une ou deux fois le chat de vue, elles le retrouvent toujours, lui patient et très joueur. Il leur faut plusieurs fois faire de courtes pauses pour leur souffle, mais elles aboutissent au bout d'une dizaine de minutes sur une impasse. La créature semble y être piégé et hérisse les poils en voyant débarquer ses poursuivantes.

Son morceau de viande dans la gueule, il les regarde quelques secondes s'approcher puis se jette finalement sur des déchets, des vieux débris, sur une aspérité du mur avant de rejoindre les ruines d'une vieille échelle-escalier qui lui permettent de grimper sur le toit.

Une fois sur celui-ci, il miaule doucement en les observant depuis la bordure, petit rire narquois. Si le rejoindre ne semble pas impossible pour les deux tchaës athlétiques, ce sera tout de même chose difficile et dangereuse.

Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?
***


 
Soleyä

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 15h40

 
*** La course avait été particulièrement pénible mais pour le moins lucrative. Cette petite virée avait permis à Soleyä d'aspirer à un grand bol d'air frais, ainsi qu'un moyen comme un autre de décompresser.
Poussée par son envie d'étriper la petite boule de poils, la femelle avait rapidement progressé, jusqu'à ce que l'impasse leur soit apparue.

Alors qu'elle dévisageait les alentours avant de reporter son attention sur le chat, elle resta de marbre devant les prodigieuses acrobaties du félin, se foutant ouvertement de leur gueule. Lorsqu'enfin il s'arrêta sur le toit, la femelle hésita très sincèrement à bander son arc pour l'embrocher tout en finesse. Une idée rapidement écartée.

Elle ne pensa pas un instant à imiter le parcours de l'animal, s'approchant simplement du bâtiment l'abritant. Effectuant un tour des lieux, elle semble chercher toutes sortes d'entrées lui permettant d'infiltrer la bâtisse, pour éventuellement rallier le toit de l'intérieur. Elle n'allait pas tarder à se lasser du sac à poux, et cette unique solution devrait porter ses fruits. ***


 
Narrateur

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 16h46

 
***
Dans l'impasse elle-même, bien cachée par les monceaux d'ordures et de déchets, se trouve une porte arrière complètement abandonnée et à moitié détruite.

Une fois les tas dégagés, un petit coup suffit pour ouvrir le vieux panneau et entrer dans la bâtisse. C'est visiblement une maison où vivaient plusieurs familles entassées, dans une hygiène douteuse et réparties sur plusieurs étages branlants. L'ascension ne pose aucun problème aux deux jeunes femmes, mis à part les plaintes inquiétantes du plancher et les regards suspects des gens qui voient entrer "chez eux" des étrangers. Le dernier étage est un grenier délaissé où s'entassent des vieilles affaires sous plusieurs couches de poussière. Pas de trappe menant sur le toit mais un vasistas circulaire et brisé qui laisse par ailleurs entrevoir une vue magnifique sur la cité et les basses fosses.

Avec un petit appui et en se contorsionnant, Soleyä et E'len peuvent aisément espérer rejoindre le sommet de tuiles qui sert de chapeau à cette maison délabrée.
***


 
Soleyä

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 19h23

 
*** La femelle n'accorda qu'une brève attention aux locataires de la maison délabrée et poursuivit son chemin, esquivant ça et là des zones sensibles dont les résonances s'élevaient dans un craquement sourd. Lorsqu'elle s'approche de l'ouverture, Soleyä se saisit d'un débris trouvé au milieu des décombres et le serre bien en main.
Une fois les derniers bouts de verre cassés et l'ouverture vérifiée pour ne risquer aucune éraflure, la femelle adresse un sourire à E'len avant d'empiler un reste de mobilier pour sur-élever sa position. ***


On va bien voir si ça passe ...

*** Une fois l'équilibre assuré, elle passe la tête par l'ouverture du trou et son corps ne tarde pas à passer lentement, forçant tout de même au niveau des hanches pour finalement passer sans encombres. La tchaë se relève péniblement et se déplace lentement, assurant ses prises au sol sur les tuiles et surveillant chacun de ses pas pour ne risquer d'enfoncer un trou. Enfin, son regard balaye les environs et prend connaissance du paysage, cherchant toutefois un signe du félin. ***


 
E'len

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 21h35

 
*** Plus grande que son amie, E'len se hisse plus aisément sur le toit en s'aidant de meilleures prises. Son corps passant délicatement à travers l'ouverture elle se retrouve à son tour sur le toit en compagnie de Soleyä.

E'len regarde autour d'elle et contemple la vue qui s'offre aux deux Tchaë. La ville s'étend sous leurs yeux, magnifique.

Une légère brise vient caresser doucement le visage de la jeune Tchaë, faisant voler ses cheveux dans le vent.
Respirant à fond, elle ferme les yeux quelques secondes et une chaleur bienfaitrice parcours son corps.

D'une main elle se recoiffe et regarde autour d'elle à la recherche du Chat. ***


Minou minou....

 
le Chat de Gouttière

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 22h51

 
Il y a bien le minou après lequel les deux jeunes filles viennent de courir mais il est calmement et innocemment lové contre un tchaë emmitouflé dans d'épais vêtements crasseux, les pieds dans le vide. Ce dernier gratouille le ventre du petit félin qui ronronne tout en machouillant son bout de viande. D'un seul coup d'oeil les jeunes femmes reconnaissent celui qu'elles ont rencontré sur un toit il y a de cela de longs mois maintenant.

Le Chat de Gouttière ne se retourne même pas pour regarder ses deux invitées et se contente d'un petit geste de la main les invitant à le rejoindre tranquillement sur le bord pour mieux admirer les toits ivres des bas quartiers et de tout Farnya qui s'étendent sous leurs pieds et sous le ciel de cette chaude matinée.


Je n'attendais pas semblable visite...
Qui plus est armée de mets délicats.


 
E'len

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 23h57

 
***
S'approchant doucement mais sans craintes, E'len rejoint le Chat de gouttière au bord du toit. Arrivant près du Tchaë elle regarde la ville qui s'étend sous ses yeux.

Ne détournant pas les yeux du spectacle qui s'offrait à elle commença à se recoiffer, lissant ses cheveux dans le creux de son épaules.
***


Essayer de vous rencontrez devient de plus en plus ..... intéressant.

Comment va notre cher Chat ces temps ci? J'espère que l'on ne vous dérange pas trop...

***
Un sourire s'afficha sur les lèvres de la jeune Tchaë. Elle posa alors son paquet au sol avant de l'ouvrir. Puis le glissa délicatement avec le pied en direction du petit félin qui ronronne doucement.
***


 
Soleyä

Le Luang 9 Jayar 1508 à 11h33

 
*** Soleyä penche la tête en direction du Chat, un mince sourire révélant sa délicieuse facette. Témoignant de son intérêt pour leur hôte d'une courbette légère, la tchaë se faufile docilement vers le personnage, savourant la brise légère qui frétille sa chevelure d'un plaisir non dissimulé.

Se joignant au tableau qu'offre l'exquis panorama derrière le félin, l'Analyste ne peut s'empêcher de réprimer une envie de liberté, qu'elle écarte soigneusement. Il n'est pas dans ses habitudes d'exposer à la vue de tous les quelques sentiments qui peuvent l'habiter parfois. ***


Maître Chat, loin m'en faut de regretter cette escapade.
J'alloue toujours autant d'intérêt aux jeux de pistes qui mènent à vous.
Attention toutefois de ne point vous laisser à de telles simplicités, vous risqueriez l'offense de quelques impolis.


*** La femelle se courbe une fois encore, déposant malgré elle les quelques ingrédients convoités par le félin. ***


Nulle poiscaille parmi ces modestes offrandes. Dégustez librement ces quelques victuailles, généreusement offertes par vos soins.



 
le Chat de Gouttière

Le Luang 9 Jayar 1508 à 19h49

 
Orf, je m'fais vieux.
Mais je reste vigilant. J'ouvre l'oeil, et le bon.
Merci pour la course, mes vieux os n'auraient pas supporter l'aller-retour.


L'unique oeil valide et malicieux du vieillard passe d'une tchaë à l'autre tout en farfouillant dans les petits paquetages amenés par les deux invitées. Il en tire un timide morceau de fromage qu'il étale sans grâce sur un quignon de pain bientôt savamment dévoré. Le Chat retourne à la contemplation de la vue tout en poursuivant son repas.


A vous entendre on dirait que vous avez mené bien des batailles depuis notre dernière entrevue.
Comment vont les affaires de l'une et de l'autre ? C'est que les choses ont changées.
Enfin vous savez ce qu'on dit. Plus les choses changent plus elles restent les mêmes....


Farnya s'étend jusque dans le lointain, mais sa rumeur parvient aisément jusqu'aux oreilles du trio, malgré la hauteur de leur toit tuilé et délabré. La vie s'agite sous leurs pieds et malgré le chaos et la cacophonie que ce tout représente, une certaine quiétude pèse sur les trois tchaës paisiblement installés.

 
E'len

Le Matal 10 Jayar 1508 à 13h17

 
***
E'len fait circuler son regard dans les rues de la ville. S'attardant sur des détails sans importance. Elle soupire lentement avant de s'assoir au bord du toit laissant ses jambes pendre dans le vide au dessus de la rue.
***


Des batailles....oui en quelques sorte...
***
Le souvenir de son père décédé se rappelle à sa mémoire et une vague de chagrin inonde son esprit quelques secondes avant qu'elle ne se reprenne en main.
***


Vous savez sans doute que je ne suis votre Maire...

Une jeune Tchaë vient d'être promu justement à se poste. Je lui souhaite bien du courage...

***
Sa dernière phrase est sèche et froide. On pourrai penser qu'elle serai jalouse.
***


 
Soleyä

Le Matal 10 Jayar 1508 à 14h34

 
*** Cheveux au vent, la femelle inspire de grandes bouffées d'air, profitant de l'apaisement exceptionnel de leur toiture. Une expression de neutralité au visage, qui se poursuit jusqu'à la fin des explications d'El'en. Elle n'a pas tort. La prise de fonction d'une jeune novice n'allait pas susciter le succès escompté, et quelques jours suffiraient sans doute à la décourager. Une interrogation toute particulière sur les raisons de cette promotion, autrefois simple botaniste. La gestion de tels territoires ne s'improvise pas, et Soleyä entend bien veiller à la conservation de Farnya, ville qui l'a vu naître et grandir.

Elle détourne les yeux vers le mâle, une lueur indescriptible brillant au fond de ses yeux. Elle ne pourrait compter en partie que sur lui. Le charisme naturel d'un tel personnage ne pouvait que s'inscrire logiquement dans sa liste de contacts. Il la comprendrait certainement mieux que les quelques hypocrites ayant témoigné de leur trop plein d'ennui à son encontre. Le Clephte avait fait les frais d'une tentative de transparence, qu'elle ne songe guère à renouveler. Nul rat de bibliothèque ou impétueux n'entravera ses projets. Jamais plus. ***


Il faudrait songer à mieux vous entourer, Maître Chat.
Votre état ne témoigne pas de la reconnaissance légitime des bienfaits que vous apportez à ces quartiers ...


*** Un soupir. ***


Vous finiriez par nous qualifier d'intéressées si les circonstances de notre venue n'avaient pas été à l'origine tout autre.

*** Elle relève la tête. ***


Et oui, cette maudite affaire d'enlèvement n'a guère pu échapper à votre ouïe, j'imagine ...

*** Un souffle. ***


Pouvons-nous espérer collaborer à nouveau ... ?



 
le Chat de Gouttière

Le Matal 10 Jayar 1508 à 19h03

 
Le vieux matou regarde d'abord E'len et parait afficher un mine compatissante à son égard. Il hausse les épaules dans une attitude difficilement identifiable.

Oui, j'ai vite appris pour votre...démission ? C'est fort dommage. Vous m'aviez alors fait quelques promesses qui fleuraient bons le changement, pour la ville et les basses fosses. C'était l'un de vos engagements. Mais la vie vous a rappelé à sa dure réalité.

Nous n'y pouvons rien. Il y a comme une malédiction sur ces quartiers.
Je me surprends encore à rêver des jours meilleurs.
Peut-être que la nouvelle saura. La petite.
Peut-être pas....

Le clochard borgne glaviote sa chic, destinant le crachat sombre à éclater en contrebas dans une forme peu engageante. Son regard s'en retourne dans le lointain et il hausse de nouveau les épaules, y ajoutant une moue dubitative.

Borf, mes bienfaits ne sont ni nombreux ni importants.
Une véritable amélioration ne peut pas venir d'un homme qui lutte seul contre tous, ou plutôt, contre rien avec un grand R. Etant donné la nature de notre système, l'efficacité ne peut venir que d'en haut. Nous attendons toujours. L'absence palpable de mesures adéquates dans la région, c'est cela que je vois et qui me désole. Pour tout vous dire, je suis un peu las...


Le Chat s'arrête tout net dans son discours, conscient qu'il est capable de continuer des heures à parler de cela.

Enfin...
Bien sûr, nous pouvons espérer cela. Cependant j'suis pas certain de pouvoir vous être d'un grand secours. J'ai vaguement entendu parler de cet enlèvement...audacieux ? Comme cela ne concerne pas les basses fosses, vous savez....
Mais dites-moi toujours, je verrais si je peux vous aiguiller....



 
E'len

Le Merakih 11 Jayar 1508 à 15h08

 
***
E'len eu un sentiment de culpabilité. Elle aurai du rester et tenir ses promesses envers les Bas Quartiers. Mais son père était malade et....

...Non! Elle aurai du rester, elle savait qu'elle aurai du agir autrement. Mais voila, c'était fait et elle ne pouvais pas changer le passé. De plus, peut être avait elle perdu la confiance du Chat.
***


J'aurai du agir autrement et il est vrai que je n'ai pas pu tenir les promesses que je vous ai faites.
Et je m'en excuse, j'espère pouvoir rattraper cette erreur dans l'avenir et tenir mes promesses...

***
E'len regardait ses pieds se balançaient dans le vide, faisant face de temps en temps à l'unique œil du Chat de Gouttière. Laissant quelques secondes s'écouler elle repris son discours.
***


Comme Soleyä l'a dis, notre petite escapade n'avait à l'origine pas le but de faire une enquête. C'était plus des raisons personnelles qui nous avaient poussé à vous rechercher.

Mais... nous nous devons d'enquêter au sujet de cet enlèvement et toute aide que vous pourrez nous fournir sera déjà très précieuse.

***
E'len commença à raconter ce qu'elle savait de l'enlèvement, essayant de fournir le maximum de détail et d'informations. Elle raconta le message du prince ainsi que son inquiétude. La condition de la jeune fille avant son enlèvement ainsi que celle de son père. La rançon et la Dague rouge qui revendiquait ce crime et le peu de temps qu'il leur restait.

Au cours de son récit elle se retournait quelquefois vers Soleyä pour s'assurer qu'elle n'oubliait rien ou qu'elle ne se trompait pas dans ses explications.
***


 
Soleyä

Le Vayang 13 Jayar 1508 à 13h03

 
*** Soleyä hausse les épaules. Le vieux joue son modeste, mais cela n'enlève rien au charme du personnage. ***


N'excluez pas si vite les basses fosses de cette affaire ...
Cette dague rouge puis aisément trouver refuge parmi les multiples dédales de ces ruelles, qui offrent les meilleures cachettes qui soient.


*** Elle observe le paysage étendu devant ses yeux, pensant au kidnappeur qui peut tout aussi bien être là, quelque part. ***


Et je m'inquiéterai sincèrement si cette jeune femelle se trouvait détenue dans le coin ...
Il est tout à fait possible qu'ils y soient, ou que l'un d'eux y ait au moins déjà mis les pieds.


*** Quelques doutes bien vite enfouis. Le Chat ne peut cacher quelques informations, lui-même de bonne volonté à l'égard de la ville ... mais du Prince ? ***


Je ne souhaite en aucun cas dégrader l'image de ces quartiers, mais il faut avouer qu'il n'est pas difficile d'y discerner nombre d'exclus, complexés par la société ou en mal de reconnaissance.
Cette abrutie de lamelle a peut-être déjà fait parler d'elle. Mais bien difficile est de se faire un nom lorsque l'icône du syndicat libre n'est autre que vous ...


*** Une expiration prolongée. ***


Vous m'avez bien vite répondu. Est-il impossible d'interroger vos hommes ?

*** Avant de rajouter ... ***


Plus vite cette affaire sera réglée, plus vite le calme reviendra.
A supposer que le gus arrive à ses fins en obtenant ce qu'il désire, il passera rapidement à la vitesse supérieure.
La ville entière puis être son terrain de chasse.


*** Dague Rouge ... Un jeu de mot plus qu'amusant qui lui fit penser naturellement à la Bulle Rouge. Dague .... armurerie .... rouge .... syndicat ...
Un rapprochement beaucoup trop évident ... ? ***


hrp : Désolée pour le retard, révisions ;p /hrp

 
le Chat de Gouttière

Le Sukra 14 Jayar 1508 à 12h27

 
Le Chat écoute attentivement le récit d'E'len puis les mots de Soleyä en acquiesçant doucement, de temps à autres, et en terminant son pain au fromage avec appétit. Quand le silence retombe sur le trio, le vieillard est entrain d'entamer une bouteille de vinasse qu'il propose ensuite à ses consoeurs. Les lamelles de viande sont désormais ses prochaines cibles. Les paquets sont progressivement vidés, avec sagesse et minutie.

La Dague Rouge....
Tout ce que je peux faire c'est vous en dire quelques mots.


Il avale une tranche de bacon cru, s'essuie la barbe d'un revers de manche et scrute l'horizon.


C'est un groupe de voleurs.
Pas toute neuve, mais sans grande importance.
Puis la symbiose a fait son office. Les chefs sont devenus plus clairvoyants, plus efficaces, mieux organisés.
Mais j'ignore leurs identités, je dois vous le concéder.
Ils sont malins. Ça, je sais y faire.
Ils sont symbiosés. Je ne le suis pas.
Des choses m'échappent...

De toute manière, ce ne sont ni une menace ni un problème pour les basses fosses. Ce ne sont ni des tueurs ni des racketteurs. Ce ne n'est pas une bande d'imbéciles ultra-violents comme il en existe tant ici. Ce sont eux mon vrai soucis.

La Dague Rouge n'est qu'une guilde des voleurs.
Ils opèrent depuis les bas quartiers.
Mais agissent dans les quartiers riches.
Cependant....

Cette histoire d'enlèvement est surprenante. Cela ne leur ressemble pas.
Je ne saurais l'expliquer.


Le tchaë paraît un instant profondément méditatif. Sa réflexion intérieur se perd quelque part, entre deux coups de rouge et deux morceaux de viande. Il observe toujours la cité sous ses pieds et le labyrinthe du pauvre qui forme les basses fosses. Pendant une fraction de seconde, le visage solide et déterminé du Chat semble épuisé et vieilli de quelques années. Il parle calmement et toujours avec un petit quelque chose de malicieux, mais là vient s'y mêler un peu de distance.

 
E'len

Le Sukra 14 Jayar 1508 à 14h10

 
***
E'len avait écouté le discours du vieux Tchaë avec attention. Prenant bien soin de noter tout les détails.
Remettant ses idées en ordres, elle fixa le ciel quelques instants avant de prendre à son tour la parole.
***


Vous dites qu'il ne sont pas une menace pour vous qui vivez dans les basses fosses. Mais vous vous trompez. Il est vrai que pour l'instant, cela ne touche pas vos quartiers, les pauvres n'en sont donc pas inquiétés.

Mais s'ils continuent leurs agissements, les autorités prendront des décisions qui ne seront pas forcément à votre avantage.

Et se ne sera pas un ou une Tchaë comme notre chère Mistigri ou moi même....

Vous l'avez dis, la Dague Rouge agit dans les quartiers riches. Et les riches n'ont rien à faire des pauvres quand leur intérêts sont menacés.


***
E'len fit une courte pause, regardant alternativement Soleyä et Le Chat.
***


Vous devez nous dire où est leur repère, ou nous aider dans nos recherches.
Ils ont toujours un coup d'avance sur nous et vous dites qu'ils ont un ou plusieurs membres de leur guilde qui est symbiosé.


***
E'len inspira calmement.
***


Je suis sure que notre cher Prince sera reconnaissant de l'aide que vous nous aurez apportée.

Citation :
Une véritable amélioration ne peut pas venir d'un homme qui lutte seul contre tous...


C'est bien ce que vous souhaitez, une amélioration des bas quartiers...

Qu'en dites vous?


 
Soleyä

Le Luang 16 Jayar 1508 à 11h36

 
*** Intéressant ...
Ainsi il faudrait désormais limiter les échanges d'informations au strict minimum et privilégier les relations via Mous pour ne pas éveiller les soupçons. C'était sans compter la naturelle indiscrétion de la Bulle Noire qui n'eut pas tenu compte des avertissements d'E'len et dont un noireaud ne sut tenir sa langue. Les kidnappeurs devaient bien rire où ils étaient. Avec une pareille armée à leurs trousses, ils n'avaient guère de soucis à se faire ...

Mmm ... ainsi cette guilde n'est pas si étrangère au Chat qu'il n'avait bien voulu le dire auparavant. L'évolution de ce groupuscule, bien qu'inquiétant, ne doit guère être anodine. Le tout étant de retourner l' avantage des bandits contre eux. Une idée se développe progressivement dans l'esprit de la tchaë, qu'elle ne tardera pas à partager ...
Pour le moment, elle se tait et tripote son Mou calmement. ***




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