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Le Merakih 9 Jangur 1508 à 01h18
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| *** Le dernier soleil terminait sa course diurne sur les murailles de la cité fatiguée. Sous les frondaisons d'arbres magnifiques, de fantasmagoriques géants filiformes, drapés de noir, évoluaient dans un balai difforme et inspiré. A côté de cette étrange farandole, Gorn se tenait là, assis sur un banc, dans des atours colorés et avec un index posé sur les lèvres, parfaitement immobile, pensif.
Le jardin était désert et seul un filet d'eau venait orner de ses murmures le silence de la verdure.
Trois des géants masqués, entrechoquaient leurs échasses dans une danse presque brutale, tandis que le quatrième jonglait tranquillement devant eux, comme un automate, avec des quilles argentées. Le regard de Gorn restait rivé sur eux. *** | |
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Le Merakih 9 Jangur 1508 à 20h16
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| Le vent commenca a se lever et jouait avec la sombre cape du tydal, il avancait lentement tout en observant atentivement le paysage qui s'offrait a lui.
Comment ce fait-il... je parcours cette ville depuis combient de temps et pourtant c'est la premiere fois que je m'egare dans ce sanctuaire... s'interogeat-il a voix basse.
Puis il se rappela la raison de sa venu, une rencontre, un travail. Il parcuru le jardin, il vit plusieurs femmes, des priantes de la Dame? sans doute venu pour se requillir en ce lieu. Aldarin sourit dans son interieur en se rememorant sa sortie en foret pour y prier la Dame... et comment il en faillit ne plus revenir, mais ne laissa en rien apparaitre cet amusement sur son visage.
La vue d'Aldarin se posa sur quelques neldas, en train de rever...
Puis un individu assis sur un banc au pieds d'arbres geants attira son regard, serait-ce lui? Une seule maniere de le savoir.
Aldarin s'approcha respectueusement .
Om'shi noble sire, etes vous Yanath Gorn, le Semeur des vents?
Je suis Aldarin, et si vous etes la bonne personne, je suis a Votre service Nerhe.
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Le Julung 10 Jangur 1508 à 02h49
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| A l'approche d'Aldarin l'échassier masqué qui jonglait cessa de jouer avec les quilles qu'il saisit au vol, et la danse étrange des autres s'évapora. Toutes les attentions étaient dirigée vers le tydale qui se présentait, même quand Gorn détourna les yeux vers pour lui répondre après un sourire courtois :
Jïrhe Aldarin, je constate avec plaisir que tu as su trouver ton chemin. C'est bon signe pour mes protégés.
Le regard de jade du Semeur chercha à gauche, puis à droite... Rien. Les autres n'étaient pas encore là. Revenant sur Aldarin, il l'invita à prendre place sur l'une des pierres basses disposées en arc de cercle devant le banc :
Installe-toi, mets toi à l'aise. Tu es le premier arrivé. C'est bien.
L'Oljad joua un instant avec l'une de ses chevalières le temps à Aldarin de laisser réaliser, si ce n'était pas fait, que d'autres personnes étaient conviées à cette rencontre. Passé ce court instant, il reprit :
Je compte sur toi pour devancer artistes, commerçants, et artisans de la même façon que tu l'as fait aujourd'hui lorsqu'il s'agira de les protéger en déplacement. Et je te souhaite plus encore de devancer nos ennemis.
Gorn lança un oeil en direction du jongleur qui lui répondit par une douce et énigmatique inclinaison de la tête, avant de reprendre le jongle, et d'entrainer avec lui la danse des trois autres échassiers derrière le banc, pendant que Gorn revint au tydale :
Connais-tu nos ennemis ?
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Le Julung 10 Jangur 1508 à 16h11
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| Aldarin s'assit sur l'une des pierres basses. Lorsque Gorn lui demanda ce qu'il sait des ennemis, Aldarin lui repondi:
J'ai voyage une bonne partie de ma jeunesse, donc j'ai entendu les contes et recits concernant un grand nombres de rejetons du S'Sarkh, mais personnellement je connais les Assulteurs, Loups malfaisants, et tres recament les Mandragora et un Megalithe de perversion. D'ailleur ce dern...
Aldarin fut interrompu par la chutte d'un Tchaë au millieux du demicercle des pierres basses. Il commenca a marmoner ce qu'Aldarin ne compris pas, mais pu en saisir le sense.
Il tena sa main pour aider a relever le nouveau arrivant, tout en regardant Yanath Gorn.
Il me semble que votre second accompagniateur vient de nous tomber dessus...
Entre temps, une boulle verte apparut sur l'epaule de Gorn,
Kurrare dit :Hmm...c'est ca notre premier employeur? Dit, dit, dit, tu va m'acheter son chapeau? Il me plait.
Aldarin remis sur pied le Tchaë, toujour un peu secoue, regarda la son Mou d'un aire peu aprobateur.
Soit un peu plus respectueux, si c'est pas trop demander Kurrare. Descend de lui tout de suite, tiens, va jouer avec le Mou de, euh...
Aldarin se tourna vers le Tchaë.
Comment vous vous appellez monsieur le Tchaë? | |
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Le Julung 10 Jangur 1508 à 16h45
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| Le tchaë avec une fleur dans les cheveux avait fait une apparition bien amusante, tirant les traits de Gorn dans un embryon de sourire. Après s'être étalé, le nouvel arrivant avait reçut l'aide immédiate d'Aldarin pour se rassoir, le Semeur n'avait rien dit mais avait apprécié le geste. Lorsque le tchaë eut formulé sa question sans se douter manifestement de l'ironie de la scène, Gorn s'adossa un peu plus dans son siège en croisant les doigts de ses main sur l'un de ses genoux :
Tu l'as devant toi. Sois le bienvenu.
Après avoir fixé du regard en se lissant la barbiche le mou hissé sur son épaule, il l'époussetant pour en éloigner doucement le parasite qui s'y était installé, puis reprit, à l'adresse d'Aldarin cette fois :
Notre ami auquel tu viens de porter secours n'est pas un accompagnateur, Jïrhe Aldarin, mais un artisan sur lequel tu devras veiller, entre autres.
Evaluant d'un coup d'oeil l'être courtaud, et son mou qui avait les mêmes yeux que lui, le Semeur s'enfonça encore un peu plus à son siège. Les fantomatiques échassiers enveloppés dans les longs costumes qui cachaient chaque parcelle de leur corps cessèrent leur danse, et le jongleur retint ses quilles pour se pencher dans un précaire équilibre et murmurer quelques mots à l'oreille de Gorn dont les yeux étaient braqués sur Yedelis. Son court message terminé, le jongleur reprit son activité et les autres danseurs en firent autant tandis que le tydale à la barbiche reprit la parole, à l'attention du tchaë :
Tu es l'artisan Yedelis. La personne que tu vois ici se nomme Aldarin, il a fait voeux de rejoindre les vaillants protecteurs qui assureront la sécurité des biens et des personnes.
Décroisant les jambes, il laissa planer un court silence et revint au tydale :
Une protection contre des créatures sauvages, dangereuses, mais pas seulement. Les villes cachent leur lot de malandrins et de fous également, parfois isolés, parfois très organisés. Certaines gens ne reculent devant rien pour abattre la concurrence, j'en sais quelque chose... Hihihi.
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Le Julung 10 Jangur 1508 à 19h01
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| Réveillé en sursaut par ce qui semblait un bruit de chute, Fraylaf ne put que constater que le groupe prenait de l'ampleur... de deux ils étaient passés à trois...plus une fleur
dit :A quatre on fait une belote
Ouah, ça va Margot, laisse ton humour de côté et...
dit :Ah, mais oh ! cet humour, c'est surtout le tien !...
On ne va pas se fâcher, et en plus, on va finir par nous entendre... Ah, je crois que c'est déjà le cas... faudrait que j'apprenne à rester discret. Hum!...
et quasi déclamant
Salut à toi, Yanath Gorn, je suis Fraylaf, présent au rendez-vous fixé (bon, j'ai eu une petite absence, mais c'est mon côté narcoleptique...).
Salut à vous aussi messieurs.
Et il reste près des autres, se triturant gauchement les mains, comme le grand timide qu'il sera sans doute toujours | |
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Le Vayang 11 Jangur 1508 à 16h26
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| Le regard de jade de Gorn s'était posé sur Freylaf à son apparition, puis sur le tchaë exécutant son charmant salut, sur Belphéberün qui apparaissait à son tour ensuite, et enfin sur Yarrick le second nelda de cette petite assemblée. Gorn souriait paisiblement, ce petit coin de jardin lui rappelait à présent quelques bons et vieux souvenirs.
Les échassiers se mouvant curieusement derrière le cessèrent à nouveau leur danse, et l'on devinait derrière leur masques, qui semblaient se concerter entre eux, un sentiment de surprise. Le jongleur, une fois de plus vint approcher une bouche de porcelaine de l'oreille de Gorn et lui murmura quelque chose qui le fit éclater de rire.
Que veux-tu, c'est toujours la même histoire, quand on veux quelque chose il faut le faire soi-même... avait-il répondu entre deux éclats à l'échassier jongleur qui retrouva sa place et se remit à bouger avec les autres. Gorn ramena son attention sur Yedelis dans un premier temps :
C'est moi qui suis content de t'avoir trouvé Jïrhe Yedelis.
Rebondissant de suite sur le Nelda nommé Fraylaf :
Om'Shir Jïrhe Fraylaf, tu es au bon endroit et au bon moment. Installe-toi à ton aise, et ne sombre pas immédiatement dans la rêverie, nous avons besoin de ton attention.
Passant à Belphéberün :
Jïrhe Belphéberün, sois le bienvenu, je suis bien Yanath Gorn.
Et enfin vers Yarrick :
Comme tu le vois, tu es au bon endroit, je suis bien Yanath Gorn.
Relevant la tête et balayant l'espace devant lui d'une main légère et ornée de chevalières, il enjoignit les personnes n'ayant pas encore pris siège de le faire, et s'adressa à tous à la fois, passant aléatoirement d'un individu à l'autre lorsqu'il parlait :
Om'Shir à tous. Vous êtes tous au bon endroit et au bon moment. Les retardataires nous rejoindrons peut-être plus tard.
Il décroisa les jambes et se leva dans un discret bruissement d'étoffe. Une main dans le dos, l'autre tendue vers le seul tchaë présent, et se lança ainsi dans une présentation des différentes personnes présente, passant de l'une à l'autre.
Voici donc Jïrhe Yedelis qui est ici pour rejoindre nos habiles artisans...
Nous avons ici Jïrhe Freylaf, qui va rejoindre les rangs de nos artistes ...
Jïrhe Belpheberün, qui est parmi nous pour entrer dans le commerce...
Tout comme Jïrhe Yarrick, notre future commerçant Nelda...
Et enfin Jïrhe Aldarin, qui sera amené à protéger vos caravanes, et un jour ou l'autre pourra être votre garde rapprochée lorsque le besoin s'en fera sentir.
Ayant achevé les présentations, il vint se replacer devant le banc, sans y prendre place toutefois, restant debout et bien droit.
Si je vous ai tous réunis ici, et pas ailleurs, ce n'est pas seulement pour la couleur de l'herbe qui pousse ici et pour la forme, charmante, de ses pierres. Si vous êtes tous là, avec vos différences de vie et de métiers, c'est pour rappeler que vous ne servez seulement un richissime Oljad, mais l'Equilibrium, et la Dame Grise, en hommage à laquelle ce jardin est là.
J'attends donc de vous tous que vous n'oubliez pas qu'à travers vos activités diverses, vous La servez. Sachez vous entraider lorsque c'est nécessaire, comme le dit le proverbe, l'union fait la force, n'est-ce pas ?
Certains d'entre-vous auront un symbiosé pour supérieur direct, d'autres non, mais tous auront un supérieur direct auprès duquel se perfectionner dans leurs voies. Je refuse de voir naître des problèmes d'insubordination parce vous êtes sous la bienveillance d'une personne non symbiosée.
Chacun de vous pourra me contacter lorsqu'il en aura besoin bien entendu.
Marquant une pause et promenant son regard de jade dans chacun de ceux des personnes présentes, il finit par reprendre place sur le banc, croisant les jambes et les bras.
Jïrhe Yarrick, Jïrhe Belpheberün, vous désirez accéder au titre de Grippe-Sou qui vous ouvrira le titre de Marchand.
Jïrhe Yedelis, c'est quand à toi un titre de Faiseur qui est en question, pour un jour passer Créateur.
Jïrhe Fraylaf, tu intégrerais la pimpante troupe des Nemenstrels, sous le titre de Soupir, en vue de devenir Artiste de la Dame Grise.
Jïrhe Aldarin, tu vises le titre de Griffe du Margay, avec la possibilité de passer plus tard Parangon d'escorte... A moins que te ne sois archer ou sorcier... auquel cas c'est un titre respectivement de Hérault de la Perle ou de Chicot du Masque qui t'attend.
Il passa ou une deux fois ses doigts sur sa barbichette avant de conclure :
Je vais à présent demander à chacun de me confirmer ses choix, et de me présenter ses questions s'il en a.
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Le Sukra 12 Jangur 1508 à 19h08
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| C'est donc Fraylaf qui capta à son tour l'attention du tydale qui passait lascivement un doigt sur un ourlet de son bel habit brodé. Un fin sourire naquit sur les lèvres roses de Gorn alors qu'il parla, tant pour le Nelda que pour les autres personnes présentes :
Ne sois pas trop pressé d'apprendre. A gravir les marches trop vite on manque la moitié d'entre elle et on finit par se casser la figure. Chaque marche cache un message à celui qui prend le temps d'y déposer le pied. Arriver au sommet est une chose, y rester en est une toute autre. J'en sais quelque chose.
D'un geste fluide du coude, il chassa l'une de ses amples manches et reprit :
Devenir riche c'est bien mais à la porté de tous, le rester c'est mieux. C'est ce qui fait la différence entre un chanceux et un génie.
Arquant un sourcil :
Je ne parle pas ici seulement d'argent, mais de tout ce après courent les gens : amour, savoir, santé... ou autre...
Ne laisses jamais ta formation entre les mains d'un être qui parle trop de son Art, car bien souvent il mène une vie médiocre, et reste bien loin de toute forme d'accomplissement.
Écartant les mains, il finit par conclure :
Mais rassure toi, tu feras bientôt la connaissance de la troupe des Nemenstrels, qui saura te proposer une formation sans t'extorquer de l'argent. Et si tu m'accompagnes vers Zarlif pour le concours, tu pourras commencer ou poursuivre ta formation en chemin.
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