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Le Julung 17 Manhur 1512 à 01h30
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| Ecrit par Heltair.
La journée était donc déjà bien avancé lorsque le sinistre individu toqua à la porte.
Il lui fallut attendre un instant avant que la porte ne s'ouvre et si celle ci, close, lui masquait tout des évènements intérieurs, à peine ouverte, elle permettait immédiatement de comprendre qu'un enfant faisait la vilaine tête à l'intérieur.
C'était bien mène qui avait ouvert, et son vieux visage déjà aimable s'attendrit un peu plus quand elle vit qui était son visiteur mystère.
''Ah mon petit Silindë... Comme c'est gentil de passer nous voir... J'imagine que c'est vous venez visiter cette chère enfant?''
Les lèvres s'étirent en un fin sourire.
''Allons, je sais bien qu'une vieille dame a bien peu d'attraits et ne mériterait pas ta présence. On parle beaucoup de toi dans la jeune gente féminine mon garçon, tu sais? Oui bien sûr....
Allez rentre.. Je faisais manger la petite. Tu vas peut être pouvoir m'aider, elle a décidé de refuser sa soupe aujourd'hui.''
La brave tchaée s'efface pour le laisser rentrer dans la demeure simple et élégante qui a été celle dans laquelle Heltaïr a toujours vécu.
''Serra ma chérie?''
Dans la pièce à côté, juchée sur sa chaise, une cuillère en bouche, la petite princesse du foyer attend le nouveau venu, des étoiles de curiosité dans les yeux...
Jusqu'au bout... | |
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Le Julung 17 Manhur 1512 à 12h29
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| Ecrit par Heltair
Mène saisit avec un sourire le petit paquet que lui tend leur invité, qui apparemment n'a pas oublié quelles petites douceurs elle sait apprécier.
A table, la tigresse mérite amplement son surnom lorsqu'elle prend conscience de celui qui vient demander audience auprès de son illustre présence
''Pilliiiiiiiiii Ton Ton !!''
La bouche grande ouverte sur un grand sourire radieux, les bras agités frénétiquement frappant la table avec la cuillère -heureusement l'assiette est hors de portée sinon Mène en aurait été quitte- il est manifeste que la petite tydale est ravie de voir son visiteur.
''Pili TonTon, Pili Tonton, Pili Tonton Pili Tonton!!''
La tigresse donc, se démène sur sa chaise dans l'espoir avoué de s'en extraire pour bondir sur sa nouvelle proie, bien plus alléchante que sa soupe.
''Allons, allons, Serra, mon petit coeur... il faut finir de manger d'abord, après on fera un bisou à tonton Silindë, d'accord?''
L'enfant fait mine de ne pas comprendre ou entendre, ignorant superbement l'assiette désignée
''Sili Tonton?''
Jusqu'au bout... | |
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Le Julung 17 Manhur 1512 à 17h12
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| Bah... il passerait un jour ou l'autre. Suffisait d'être patient. On ne pouvait pas se passer d'un 's. Il y avait trop de mots capitaux qui commencaient pas s. Silinde deja. C'était le plus important n'en deplaise aux jaloux. Puis sensualité, saltinbanque, symbiose, souffle...
Que des trucs qu'on pouvait lui souhaiter.
Mais -?
Le regard adressé a Mène contient à la fois toute l'indignation du tydale devant cette lache retraite et le fait qu'on lui refile à lui le colis, sa detresse face à ladite tache qui l'oblige à revenir sur tous ses principes et une supplication muette. Peine perdue.
L'entropiste pourrait presque imaginer le sourire torve et victorieux de la tchae. On ne se méfie jamais assez des tchaes.
Et le voila face à face avec une Serra...
Ah ben je te comprend ma vielle. J'suis tout à fait d'accord avec toi. Brrr... presque l'impression de me trahir moi même là.
Marmonne t'il en s'emparant de la cuillere.
Non, c'est trop dur. Quel supplice! Le forcer à torturer ainsi une pauvre petite innocente.
Ah non! On ne boude pas petit monstre, si le vent tourne pendant que tu fait cette bouille, paf, tu restera comme ça.
Mmmm... Cadeau.... Je ne sais pas si tu le mérite....
Il lui fait un clin d'oeil.
Ecoute, ne dit rien à ta grand mere mais je te propose un marché. Tu finit ta soupe sagement et tu auras une surprise pour le dessert. Aller, fait Aaahhh...
On peut toujours rever.
Argumenter avec une gamine de 2 ans fait parti de ces petits moments qui defient la logique.
Jusqu'au bout... | |
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Le Matal 12 Jayar 1512 à 20h08
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| Ne pas rigoler... Ne pas rigoler.... Ne pas...
Il ne rigole donc pas, par contre le tydale ne se gene pas pour en rajouter à chacune des grimaces de la petite.
Oui, oui, je sais, ca a un gout de legume. C'est ça l'avantage d'être grand, on peut esquiver. Et encore, tu n'a pas encore affronté l'affreuse endive braisée au lard. Quelle tristesse de gacher de la viande là dedans. Si tu as de la chance, jamais tu n'aurais à croiser son terriiiible regard.
Enfin, ça ne peut pas être aussi mauvais que ça. Tient, encore une autre cuillere. C'est bien Serra, on reconnait là le courage voir l'intrepidité de ton pere. Ne pas reculer face au danger, l'affronter avec autant d'instinct de survie qu'un lapin mixomasé mais c'est pour ça qu'on l'aime. Une gorgée en plus, tu as presque fini.
Puisque tu es capable d'avaler ça, je te garantit que tu ne sera pas de celles qui auront peur devant un peu d'anarkhan. Oh non. Et c'est bien plus interessant que de la soupe. Il n'y a pas beaucoup de plaisirs plus grand que celui de desesperer son entourage mais ça je croit que tu l'a bien compris adorable petit monstre.
La dernieeeere.... Impeccable! C'est une assiette toute propre. Attention Serra, ne gigote pas sur ta chaise, donne moi deux minutes.
Le tydale se releva pour aller poser l'assiette dans l'evier et revint pour soulever dans ses bras l'enfant.
Outch, t'a pris du poids toi.
La taquina t'il.
Pour le dessert, on va le prendre avec ta grand mère. Elle nous en voudrais de commencer sans elle.Tu verras, ça devrais te plaire. On va voir ce qu'elle fait en attendant.
La portant toujours -à moins qu'elle ne gigote et ne veuille marcher- il se dirigea vers le salon.
Mene?
Jusqu'au bout... | |
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Le Vayang 22 Jayar 1512 à 21h52
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| Ecrit en vitesse par l'autre qui pensait pas que c'était à lui (non mais c'est un comble!!! )
Repue, l'enfant se laisse soulever sans discuter. La dernière cuillerée avalée, toute trace de susceptibilité aux légumes s'est effacée et c'est une bambine taquine et souriante qui pose sa tête sur l'épaule de son 'tonton' en se laissant bravement porter., une main s'enfouissant dans la tignasse de celui ci pour en saisir une mèche, comme à son habitude.
Dans le salon, Mène leur tourne le dos, penchée sur les fleurs cultivées à la fenêtre donnant sur le petit jardin attenant. Lorsqu'elle se retourne vers eux, nul outil en main mais un grand sourire sincère.
''Alors ma jolie, tonton Sili a-t-il réussi à te faire manger la bonne soupe?''
Une rapide grimace lui répond, avant que Serra ne se laisse glisser au sol en gigotant contre Silindë pour se précipiter vers le baquet de fleurs. Celles ci sont magnifiques il faut bien l'avouer, de taille peu commune et aux couleurs éclatantes.
L'enfant semble chercher quelque chose autour de Mène puis se ravise et en la regardant pointe Silindê du doigt
'' Uprise!! manzer!''
Jusqu'au bout... | |
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Le Matal 24 Julantir 1512 à 23h27
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| A chaque fois c'était la même chose, cette gamine avait trop bien été elevée pour son bien : il se faisait avoir à chaque fois, incapable de resister à cette boule d'affection.
Mais aujourd'hui, aujourd'hui il protesterait.. ou pas....
Ce serait n'importe qui d'autre qui tenterait ça, elle finirait avec une bonne fessée, tu en as conscience j'espere? Enfin, au moins tu ne leur bave plus dessus.. N'empeche Tigresse, que je t'en serait reconnaissant si tu avais un autre but dans la vie que me faire devenir chauve avant mes trentes ans.. Nan? Soit..
Le manque de conviction absolu du tydale en faisait une vielle plaisanterie entre eux. Il était certain qu'elle abbandonnerait le jour où il ne protesterait plus.
D'ailleurs, va falloir que je t'apprenne à faire des tresses. Tout le monde devrait savoir en faire. Tu pourra t'exercer sur ton pere quand il rentrera.
. Le sourire qui orne le visage de Silinde monte jusqu'aux oreilles lorsqu'il explique
Sa soupe? Il n'en reste aaabsolument rien. C'est passé comme un colis chez les chevaucheurs.
Les fleurs sont magnifiques, et l'enfant et la tchae au milieu les plus jolies de toutes. Il ne le dit pas mais l'une a la beauté des promesses de l'enfance, et l'autre celle de la bonté et de l'affection.
Il leve les mains en riant.
Par contre il a fallut négocier et comme ta presence est indispensable pour le dessert...
Il s'incline profondement, les yeux brillants.
Ma dame, me ferez vous l'honneur et le plaisir d'accepter mon bras jusque là?
Jusqu'au bout... | |
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