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Le Matal 28 Fambir 1512 à 11h47
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| Plop. Téléportation de Mou directement sous le lit.
Bon... Bouchon en liège... Il avait eu à passer pire épreuve.
Le Mou ouvrit sa grande bouche et mordit dans le bouchon en tirant.
Les chaussettes de l'archiduchesse sont elles sèches, arsi... archi chèsse, sèche, roh... J'en sais rien, qu'est-ce que tu veux que je te dise. On est sèche pas archi chè... sèche... C'est pas possible ça.
Agaçant, ce jeu de mot... Elle ne l'avait jamais entendu...
Il grattait, grattait, grattait...
Elle, se contentait de l'observer calmement, toujours en se massant les tempes.
Alors qu'il écrit, elle sent son couteau la titiller dans le fourreau à même son bras gauche à l'intérieur de sa manche.
Au cas où, ça pouvait toujours servir.
Juste là, assise, en observatrice, elle regardait, attendait, scrutait...
`Ploup - glouglouglouglouglou[ NDLA : bruit de bouteille se vidant]`
Kiavè dit :*** Télépathie à Cabody ***
A boire!!!!! Glou glou glou glou glou !
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Matal 28 Fambir 1512 à 21h04
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| La Tchaë lit le texte, et y a pas à dire, mais est à mi chemin entre dégout et émotion...
Il commence à jouer une mélodie...
Il passe et repasse, elle prend la musique au passage :
Quelques secondes encore et il avait encore ses intestins bien comme il faut.
Et puis tu as fais une erreur.
Tu m'as trop balancé dans la boue espèce de connard.
Alors la lame a rencontré ton bide bien gras.
J'ai vu tes boyaux tomber au sol comme de la merde de pigeon.
C'était très marrant je dois l'avouer.
Une expérience agréable que je raconte dans les soirées mondaines.
Et je repense à tes tripes qui sortaient une par une dans un flot de sang.
À tes yeux de porcs qui me fixaient plein de douleur.
Oh bon souvenir que je garde de toi.
Elle eut un petit rire, et ne laissa pas à Vel le temps de s'arrêter et reprit sur le thème principal.
A lui de voir si il continuait, elle chantait de sa voix douce, un brin fausse peut-être, mais tellement vraie dans les sentiments ;
Quelques semaines encores, nul n'était revenu, puis tu étais venu.
Et puis tu as fais une erreur.
Tu m'as balancé dans la fange, misérable faquin !
Alors mon rire a raisonné dans ton esprit bien bas.
Seule maintenant j'étais, le monde je devais retrouver
C'était très marrant je dois l'avouer.
Quand dans mon lit plus tard, dans une soirée mondaine, je t'ai fait pénétrer.
Puis d'un baiser gracieux, dans ton extase charmante, je repense à la lame qui en toi est entrée.
À tes yeux impuissants, lorsque tu t'es rendu compte qui venait de tuer.
Ô bon souvenir que je garde de toi.
Comme un fruit délectable, la voix suave avait arrêté de chanter.
La Tchaë avait fermé les yeux et avait posé sa tête en arrière contre le dossier du fauteuil, un sourire appaisé sur les lèvres. Il jouait bien, le sagouin.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Julung 1 Marigar 1512 à 16h40
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| Tiens?
C'est vrai qu'il y avait un bruit de gosier dans la pièce.
Temia ferma les yeux... Oui, forcément... Ça ne pouvait être que ça.
J'ai cru comprendre que vous aviez de l'alcool en ces lieux, kielno.
Elle leva l'index, et dit d'un air très sérieux :
C'est TRES dangereux !
Elle ajouta :
Sachez que la première chose qui est apparue chez mon cher petit Kiavè est une bouche. Sachez, d'autre part que d'après ses dires, il est né sur une vigne.
Pour conclure, j'ajouterai qu'il a un sens de détection de la bonne bouteille assez innée... Quand à savoir si un Mou peut boire, demandez le lui vous même. A chaque fois que j'ai pensé à évoquer le problème, il était bourré. Du coup j'ai jamais pu comprendre...
Sous la paillasse :
Kiavè dit :Cha... Cha... Ch'est du beu... bon... hops... Minott 1506. Burp. Très bon, hic... L'a du gout le jar, lar, gar, l'articht... Hops. Hic... Cabo..... Cabane, cabod.... Cabody ! Viens , ch'crouaaah qu'y en a encore... Tin? Celle là? Rhôoo Abroine, 1499... Une anti... anta, achtiquité...Quiété? Ah ben... Noooo-oon. Hops
Plop, un bouchon supplémentaire venait de sauter et glou et glou et glou...
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Sukra 3 Marigar 1512 à 13h44
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| Très dangeureux...
En effet Kiavè venait de lui vidé une bonne bouteille et ça c'était dangeureux pour lui.
Au moment où il entend le deuxième bouchon Vel se lève. Il regarde sous le lit où il voit la petite boule qui boit. C'est qu'il a de la descente pour un mou.
Le musicien attrape le mou avec deux doigts et l'amène en face de son visage.
Vel semble très lassé. Il prend alors la parole.
Tu crois que l'alcool de mou c'est bon Temia?
Il regarde Kiavè d'un oeil vide. Un mince sourire qui disparait très vite se forme.
Il met le mou à la porte, seul dans le couloir. Il claque la porte. Cabody se téléporte dans le couloir quelques secondes après la scène.
Cabody dit :T'as de la chance. Moi des fois il m'enferme dans un tirroir de son bureau.
***un temps***
C'est si bon que ça?
Vel sort les bouteilles de sous le lit. Minott 1506 est vide. Abroine 1499 est seulement à moitié vide.
Il pose la bouteille vide sur la cheminée et sert deux verres de vin. Il se rassoit en face de Temia.
Une envie soudaine...
Pas de celle qu'on peut empêcher...
Ton visage. Il lui est arrivé quoi?
Il déguste son vin. Il boit trop. Et alors? | |
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Le Matal 20 Marigar 1512 à 19h58
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| L'alcool de Mou? Pour avoir le gout de cet abruti jusqu'à la fin de ma vie dans la gorge, je ne crois pas, non.
Elle s'assit de nouveau dans le fauteuil et déguste son vin, tranquillement.
Il lui pose une question sur son visage.
Un mince sourire se forme sur ses lèvres, et elle réplique :
Il a croisé dans un couloir un petit être qui s'appelait Colère... Colère, qui portait aussi le nom de Remord l'a griffé. Puis, il a versé le vin dans le calice, et nous avons bu à notre santé.
Ce disant, elle lève le verre, et déguste le bon breuvage avec délectation.
Un coup d'oeil l'informe que son interlocuteur à une tendance à la picole.
Mais...
Elle se lève - mesure la même taille que Vel, assis - et se porte à son niveau et, de deux doigts délicats et doux, effleure son menton, et murmure d'une voix infantile :
Mon visage ne te plait pas? C'est pourtant celui que maman m'a offerte, étant jeune... Il est beau, chargé d'histoire, tu vois?
La main caresse la joue et les yeux verts se rapprochent des iris du poète : des yeux dérangeant. Des yeux d'enfant dans un corps d'adulte. Le verre de vin repose, vide sur la table :
Aimes-tu, Vel, aimes-tu quelque chose dans ta vie. Ou n'aimes-tu que la laideur, la laideur de ce visage qui a été marqué par la mort, elle-même. Ce visage que la Rhin a vu bon de m'offrir.
La petite Tchaë, si fragile, si innocente, murmure maintenant, à l'oreille du Tydale :
Vel... N'as-tu jamais rien désiré?
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Merakih 21 Marigar 1512 à 20h43
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| Il n'était pas donc si insensible le bougre...
Parler?.. Tu es l'artiste... Je ne suis que votre aimable serviteur.
Douceur... Quelque chose de faux. Peut-être, peut-être pas...
Elle éprouve soudain la volonté d'aller chercher le meilleur chez cet homme qui au fond n'était qu'un poussiéreux de la poussière.
Quelle déception. Elle le pensait au dessus de ça.
Quel amuse-gueule... Elle allait jouer un peu.
Elle recula toujours avec ce sourire d'enfant puis elle s'inclina devant l'artiste, bien au milieu de la pièce.
Vous m'avez interprété votre sérénade.
Permettez-moi maintenant de fredonner votre requiem...
Etrangement, d'une voix bien plus profonde que tout à l'heure, la Tchaë entame sa mélopée, une douce et sombre mélodie. Un requiem... Tonalité mi mineur :
Être infame.
Pantin ridicule.
Sombre marionnette
Les sourire de la Tchaë prend une sombre teinte quand les paroles de cet ancien langage qu'elle ne fait que réciter font sonner le cristal dans la pièce.
Pour sûr quelque chose manque de naturel...
En chantant, la Tchaë dénoue un à un les noeuds de son corset de cuir.
Âme perdue.
Poussiéreux, symbiosé,
Pour tous, un seul est ton destin.
Le corset est à moitié défait, on ne voit toujours rien, un chemisier bien opaque laisse deviner les formes...
Mais quelle est cette atmosphère étrange depuis qu'elle a commencé à chanter, on aurait dit que son ombre s'était légèrement étendue...
Mort et oubli...
La chemise tombe lentement, mais les pupilles de la Tchaë se répandent dans le blanc de ses yeux telle un nuage d'encre.
Deux orbites noirs jais croisent dorénavant le regard du Tydale avec un sourire sombre qui s'apprête à entamer la dernière strophe et à faire descendre chemise au delà de ce que l'on peut appeler seuil de décence.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Sukra 24 Marigar 1512 à 01h27
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| Le sourire s'affaisse...
Evidemment. Forcément...
Soit. Pas d'érotisme. La magie des volutes de son n'opéraient pas dans l'esprit du Tydale...
Main tendue vers lui elle conclut :
Flamme de vie,
Regard d'airain,
Evanouie toi...
Les doigts gauche se portent au dernier centimètre de tissu, mais soudain, un claquement de doigt de la main droite et l'opacité tombe sur les yeux de Vel.
Juste au moment où ça allait devenir intéressant...
Un rire amusé de la Tchaë... Rire qui semble s'estomper pour plonger la pièce dans le silence.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Dhiwara 25 Marigar 1512 à 13h35
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| Totalement silencieuse, l'apprenti Ombre observe le Tydale se saisir de la grosse couverture sur la chaise avec calme.
Elle frissonne. Un courant d'air... Le carreau cassé derrière la chaise doit en être la cause...
Elle entend le Tydale murmurer :
Et maintenant?
Elle a un sourire... Bien sûr qu'elle était totalement silencieuse... Bien sûr qu'il ne pouvait pas l'entendre.
Bien sûr qu'il devrait se rendre compte dans la seconde qu'il a un morceau de tissu inerte entre les bras...
Etait-il en mal d'affection tant que ça?
Pauvre enfant...
Elle voit la canne posée sur le lit et un petit sourire illumine ses lèvres...
D'un pas de plume, elle s'en saisit, sort un petit carton d'une poche à l'intérieur de sa tunique et la dépose sur le lit...
`Bel objet...`
Elle le fait passer entre ses doigts. Bel équilibre, parfait...
Pauvre chou...
Elle garderait ce petit souvenir.
A lui de voir si il voudrait le récupérer... Elle jette un regard en biais à Vel toujours en train de se débrouiller pour échapper à ses spectres.
Elle avait le temps.
Deux bonnes heures, le temps qu'il retrouves ses esprits.
Aussi légère qu'un oiseau, la Tchaë vole au niveau de la porte et s'efface dans les ténèbres...
C'est ce qu'elle sait faire de mieux...
C'est toute sa vie qui se sont écrits dans ces mouvements...
15 ans de ténèbres...
Toute une vie...
Ce que Vel ne peut voir, ce que Vel ne peut entendre... Ce qu'il pourra peut-être comprendre un jour.
Et, c'est ainsi que canne en main, la Tchaë reprit le chemin du temple.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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