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Le Dhiwara 26 Fambir 1512 à 01h58
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| Un symbiosé.
Et visiblement un taré.
L'apprentie se lève, la cape noire, capuchon rabattu derrière les épaules et les cheveux au vent.
L'apprentie… Son visage a étrangement cicatrisé. Trois bandes blanche par où la vie ne passe plus lui traversent à présent le visage.
Ses yeux, toujours aussi intense fixent l'individu.
Il est sur son chemin.
Et il est symbiosé. Oh? Mais c'est le dernier venu.
Elle est contente et fâchée. Et déçue. Déçue par tant de violence gratuite…
Imbécile.
Méchant.
Crétin.
Sans-coeur.
Abruti.
Riemto?..
La voix est douce et pleine de délicatesse. Les gens s'écartent de cette drôle de figure. La Tchaë transfigurée murmure :
Où est l'Equilibre et le respect de la parole de la Dame Grise dans un tel acte?Pourquoi voulez-vous faire cea?
Simultanément, une pensée vient percuter l'esprit du Musicien.
Une pensée qui par contre raisonne comme une certaine voix sur le consensus :
Tu te dis artiste? Ahah ! Merveilleux. Quel geste plein de majesté que d'écrabouiller une souris. Bravo ! Bravo ! J'applaudis. Moi qui pensait enfin avoir affaire à un candidat digne de ce nom. Mais nom, c'est comme les autres... Grande gueule, petits actes... Sous-terre, pathétique pitoyable! Ahahah !
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Dhiwara 26 Fambir 1512 à 12h18
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| La Tchaë hausse les épaules, l'air désolée.
L'esprit émet un rire sonore et sarcastique et reprend la parole, alors que Temia, calme suit le jeune symbiosé :
« Ignoble? Ton acte? Mais j'en ai rien à cirer de tes affaires de tes histoires de souris ! Bel acte?! Achète-toi des verres, vieux ! Jouer les massacreurs de la famille souris ne fera pas de toi quelqu'un de grand à l'arrivée. Tu ne le souhaite peut-être pas. Mais tu es artiste, mon mignon ! Essaie au moins d'avoir l'air original... »
Une tasse de tisane? Volontiers.
Elle se porte au niveau du musicien et l'observe sous toutes ses coutures et lui souffle de sa voix douce :
Votre justification de l'équilibre n'est pas très pertinente, mon cher, pour ne pas dire foireuse. Vous ne considérez que le ratio mort, vie… Ce n'est pas un équilibre. La mort et la vie ne sont pas un équilibre. Ce sont deux choses bien distinctes.
« ... Parce que, moi, si tu veux, j'en ai vu d'autres. Et tes petites souris ne feront que me faire rire doucement. »
Pourquoi? Posez-vous la question Riemto. Quand vous êtes en vie, nous avons la possibilité de choisir entre elle et la mort. Quand nous mourons, il n'est plus de choix qui soit possible. Ce n'est pas un équilibre. La vie est un équilibre. Et pour nous, symbiosés, cet équilibre reste respecté dans la mort.
Une pause. L'esprit rigole doucement, d'un rire sadique, alors que la Tchaë emboite le pas du poète Vel, Vel quoi? Vel machin-truc.
Ça irait parfaitement pour le moment.
Bon spécimen, pour commencer à étudier…
La pensée se tourne vers Kiavè :
« Oh, minus ! T'es prêt à noter? »
Kiavè dit :Ouaip.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Dhiwara 26 Fambir 1512 à 14h44
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| Et ils marchent tout les deux. Entre temps il finit de fumer.
Elle débite, elle débite. La vie et la mort. Sujet amusant à son goût.
Mais elle philosophait. Il avait horreur de la philosophie. Il la considérait comme une perte de temps. Après tout elle n'amenait rien de concret.
Il écoute quand même. A la fin de la tirade de la tchaë il dit seulement:
Tu n'en sais rien. Qui te dit que ceux qui meurt définitivement n'ont pas la possibilité de vivre? Rien, nada, que dalle. La mort et la vie sont deux opposées. Positif et négatif. Les deux créent le neutre. Le zéro. Après nous pourrions passer des années à discuter de ça...enfin TU pourrais passer des années à discuter de ça, moi j'ai autre chose à faire que de parler de choses si...inutiles?
Il s'arrête de marcher et la regarde droit dans les yeux encore une fois. Il s'approche d'elle, les visages se touchent presque. Il rajoute d'une voix simple, logique.
Car oui c'est inutile. On vit, on meurt. C'est comme ça. Est-ce qu'en parler changera les choses? Non, alors pourquoi en parler?
Il reprend sa marche et ils arrivent vite devant une imposante maison de deux étages.
Il se retourne vers Temia et dit en guise d'explication:
J'habite une chambre au deuxième que je loue à ma logeuse.
Il franchit donc la porte. Ils arrivent dans une petit hall avec quelques portes et un escalier. Il gravit les escaliers quatre à quatre.
Soudain un chat bondit. Il a clairement dans l'intention de boulotter les souris de Vel.
Et on ne touchait pas aux souris de Vel.
Réflexe...
Il inflige un terrible coup de canne à l'animal qui tombe au sol dans un "miaou" de douleur.
L'artiste regarde quelques instants l'animal qui doit avoir quelques cottes brisées.
Ah merde...la chat de la logeuse. Rhaa mais quel con cet animal. , dit-il en le ramassant.
Il n'avait jamais rien eut contre l'animal. Mais il ne supportait pas qu'on touche à ses souris avant qu'il ne les touche lui même. Après les gens pouvaient faire ce qu'ils voulaient des cadavres.
Il envoie le chat à Temia.
Tenez moi ça vous
A préciser que si Temia ne rattrape le minou il ira s'écraser dans les escaliers.
Vel continue pour sa part à grimper les escaliers. Se fichant désormais du sort de la pauvre bête. Il arrive quelques secondes avant Temia à la chambre dont il pousse simplement la porte qui n'est pas verrouillé.
En arrivant chez le musicien elle notera d'abord l'odeur de tabac et d'alcool présente dans la pièce.
Ensuite elle pourra détailler la pièce.
La pièce; assez grande, est tout ce qu'il y a de plus banal. Peu de meuble: deux fauteuils, une petite table où trônait un cendrier, un piano, un lit fait au carré, un placard et un bureau encombré d'objets aussi divers que variés qui allait du cahier ou crâne de Kropole.
Il y a aussi une petite cheminé contre un mur.
Il enlève son manteau et le jette avec sa canne sur le lit puis pose la cage dans un coin. Il regarde la cheminé, constate qu'il y a encore du feu.
Il effleure les touches du piano pour se diriger vers le placard qu'il ouvre pour partir à la recherche de quoi préparer une tisane.
Il entend Temia entrer et lui lance.
Assieds toi sur un des fauteuils et pose la chat sur le lit.
Il revient du placard avec un coffret et de quoi préparer les tisanes. Il ouvre le coffret, regarde Temia avec un sourire malsain et sélectionne les ingrédients pour sa tisane.
Qu'a-t-il mis dedans? Mystère, mystère...
Quelques minutes plus tard ils sont juste assis face à face. Un tasse à la main;
Vel en boit une petite gorgée.
Il regarde Temia et attends. Attends qu'elle parle.
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Le Dhiwara 26 Fambir 1512 à 15h12
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| "Tu ne comprends pas, parce que tu n'as jamais eu de sang sur les mains... Ou parce que ton esprit n'en a pas encore pris conscience."
Elle récupére le chat qui pousse un miaulement de douleur en atterrissant dans ses bras...
Là, là...
Miaaaaaouuuu...
Le chat s'échappe de ses bras et s'en va avec une démarche étrange dans l'escalier pour aller... où? Peu importait.
Lui avait disparu de la circulation. Il s'était volatilisé dans une pièce au rez de chaussée.
La Tchaë haussa les épaules et suivit l'excentrique personnage dans sa chambre.
Bon. Ça sentait autre chose que l'atmosphère emplie de sève de sa chambre au temple de la Dame Grise.
Un bref regard autour, dans la pièce lui permit de constater une chose : Habitation modeste, mais qui dénotait une certaine fierté quant à sa condition.
Artiste, certes, mais indépendant... Elle comprenait mieux ses mots sur le consensus, envers Silindë...
Elle se perdit dans ses pensées instant. Artiste de la Dame... Parangon de ta caste. Où étais-tu en ce moment?
Du jour au lendemain, tu t'étais volatilisé de la Sainte cité...
« Ne t'égare pas ma vieille... Concentre-toi plutôt sur ce que notre artiste, là, ici présent est en train de faire. »
Elle s'assied sur un fauteuil, sans enlever ni cape. Elle observe le mystérieux personnage farfouiller dans son coffre en triturant la boucle de sa ceinture... Là... Avec ça, si jamais l'autre commençait à avoir de drôles d'idées... Excellent article que lui avait proposé ce bon vieux Dumlar... Enfin. Là, l'autre regardait avec des yeux qui ne lui disaient rien...
Il s'assied, lui tend la tasse et l'observe. Elle lui rend son regard... Froid, sans grande expression et laisse la vapeur de la tisane s'engouffrer dans se narines... Snif, ces artistes.... Qui sait ce qu'ils mettaient là dedans.
La tasse au creux de ses doigts, sans en avoir bu une seule goutte, elle lance :
Mon nom est Temia.
Elle lève la tasse au niveau de ses lèvres. Les y plonge. La lève... Elle semble boire une petite lampée. Il n'en est rien. Pas une goutte n'est entrée dans sa bouche... En revanche, ses lèvres sont maintenant imbibées du mystérieux liquide. Un fameux test pour tester la présence de poisons ou de substances étranges. Sa petite langue passe sur ses lèvres et saisit les arômes du liquide.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Dhiwara 26 Fambir 1512 à 18h39
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| On ne sait jamais., murmure Temia, en prenant une lampée de la tasse...
Elle le regarde... Curieux... Qu'a-t-il l'intention de savoir? Sa symbiose vient juste d'avoir lieu. Il veut peut-être en apprendre plus sur ses semblables symbiosés.
Vous ne respectez pas vos règles kielno. Ça fait deux questions. Je dois donc vous en poser trois pour compenser...
Un sourire emprunt de malice s'inscrit sur le visage de la petite poussiéreuse.
Elle pose sa tasse sur les genoux et lance :
Donc mes réponses d'abord : première question : vos règles me conviennent. Deuxième réponse : vous l'avez et je n'ai pas l'intention de me répéter.
Elle darde l'artiste avec un sourire en coin :
Donc, trois questions. Un, D'où venez-vous? Deux, pourquoi passer sa nuit à gambader sur les toits? Trois...
« T'as déjà buté un poussiéreux? »
Au moment où l'esprit de Temia prononce cette dernière phrase, celle-ci est, tranquillement, innocemment et paisiblement en train de boire sa tasse de tisane.
Kiavè dit :Euh, ouais... Mais non... Mais ça, c'est pas une question très très discrète...
Quand elle la repose, celle-ci est vide et la Tchaë joint le bout de ses doigts, en croisant ses jambes, concentrée.
Amusant ce poussiéreux.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Dhiwara 26 Fambir 1512 à 19h27
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| Zarlif, vraiment?.. Puis vint la question.
Comprenons nous. Si la question avait été posée seule, si la réponse avait été donnée seule, il n'y aurait pas eu de soucis.
Mais là, l'enchainement des deux... Temia le prit comme un uppercut dans le sternum.
Elle tourna la tête juste.
Comprenons nous de nouveau : ce simple mouvement axial extérieur et totalement incontrôlé nous permet de transiger en faveur de l'extrême maîtrise de soi qu'avait acquise la Tchaë pendant toute cette année, depuis qu'elle avait rejoint les rangs des Ombres.
Aussi, il serait trop long d'expliquer tout le bazar qui avait été déclenché dans le cerveau de la petite poussiéreuse.
Résumons donc ce qui s'est précisément passé.
Vel a posé sa question, ce à quoi Temia a répondu instinctivement par une rotation d'angle Pi/6 du chef.
Nous en sommes donc là.
Une seconde. Deux secondes. La Tchaë a les yeux rivés sur Vel et réplique, calmement :
Un connard qui m'a jeté dans la boue, un milicien... Je l'ai éventré.
Tranquillement, elle porte la tasse à ses lèvres, et but. Elle était vide.
Elle leva les yeux vers Vel et le menton...
Il voulait jouer aux devinettes? A lui de comprendre... A lui de donner une réponse à la question implicite qu'elle venait de poser.
Tout indiquait maintenant qu'elle attendait une réponse.
Kiavè dit :Franchement... Avec la mienne, je sais à quoi m'en tenir... Et je sais aussi ce qu'elle est susceptible de faire.
Kiavè tournoie dans les airs et se pose sur une poutre pour pouvoir avoir une merveilleuse vue en plongée.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Luang 27 Fambir 1512 à 00h18
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| Kiavè dit :Dis, ton symbiosé, y ferait bien de s'calmer, il va finir par prendre des coups...
La Tchaë ne s'est pas arrêtée dans son mouvement. Le Tydale avait brulé une étape.
Il venait de griller la deuxième. On surprenait une fois Raltemiane Kalavador, pas deux.
Aussi, remerciant d'un geste de la tête Vel, elle répliqua d'un ton amusé :
Combien de temps j'ai vécu dans les Terriers? Pas une seule minute.
Elle prit sa tasse entre ses doigts. Ses yeux se plissèrent et elle sonda l'étrange personnage face à elle.
Un Artiste... étrange. Différent de Silindë... Plus jeune aussi, probablement.
Lui n'était qu'une jeune pousse. Le Poète, lui avait acquis tant d'expérience...
Silindë donnait les réponses, lui en cherchait... Pourquoi tant d'empressement? Pourquoi tant d'empressement à avoir des informations sur elle et les Terriers?
Amusements sur un toit... Ennui caractérisé... Il n'a jamais tué... en théorie - mais il n'a aucune raison de mentir.
Tu as tué pour quelle raison?
Combien de temps tu as vécu dans les terriers?
Ciblé comme réponses et questions, non? Un artiste tête brulé, qui a peu à perdre à jouer au jeu de la vie et de la mort... Tout se ramenait au terne de cette vie, à sa damnation, finalement. Quelle horreur... Temia commençait à déceler quelque chose dans ces questions... directes.
"Toi, songea-t-elle, tu as un proche qui s'est fait tué... Dans les Terriers... Par les Terriers... Ta femme, ton frère, ton père, ton ami, ta soeur, ta mère?.. "...
Elle n'était pas née de la dernière pluie et à 26 ans, elle avait déjà idée des déchirements, que eux, les envoyeurs de la caste avaient pu créer chez leur victime. Certains avaient cherché vengeance auprès d'une entité chimérique. Ceux qui avaient percé l'illusion n'étaient plus de ce monde alors que les autres finissaient par soit abandonner, soit sombrer. Le triste destin que voilà... Mais ce que les Terriers dévorait était très rapidement digéré. Bon, revenons à nos moutons, comme dirait Kiavè.
Vous avez des proches, kielno, ou vous êtes... seul?
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Luang 27 Fambir 1512 à 11h05
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| Elle venait de mentir. Il en était quasiment sûr. Il n'aimait pas ça mais tant pis, il n'avait pas dit qu'il était interdit de mentir.
Tiens, la tchaë commence à le regarder bizarrement. Elle essaye de le comprendre. Bonne chance!
Il finit sa tisane pendant qu'elle cogite et attend tranquillement sa question.
Temia avait raison. Il avait en effet perdu quelqu'un à cause des Terriers. Sauf qu'elle se trompait également. Il s'en foutait totalement. La vengeance lui importait peu. On avait éclaté la caboche de son frère? Tant pis pour lui, il n'aurait pas dût ramener une pute à la maison.
Souvenir...
Il a un instant de flottement...
Il se rappelle de l'apparence de la câtin. Il comprend pourquoi son frère la ramenait régulièrement.
Si il la retrouverait qu'est-ce qu'il ferait?
Il avait son idée. Une idée réjouissante.
La question de la tchaë vient le tirer du monde des fantasme.
Etre honnête ou pas?
Qu'avait-il à perdre? Rien.
Seul
Et c'était bien comme ça, pensait-il
A son tours de poser une question.
Il savait ce qu'il avait à savoir sur les Terrriers pour le moment.
Autre question, plus loin du sujet. Ou pas.
Qui est la personne que tu hais le plus?
Cabody dit :***A Kiavè***
Bwarf...tu sais je me demande si c'est pas ce qu'il veut. Tu es dans le boulot depuis longtemps? | |
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Le Luang 27 Fambir 1512 à 18h52
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| Kiavè sourit. Sa symbiote était décidément très forte à masquer les vérités.
Effectivement. Mais Vel prendrait sûrement cette vérité pour un mensonge, même si celui-ci avait été dit avec une profonde sincérité et était en l'occurrence... vrai. Soit.
Kiavè dit :Bof... Un an, je crois. Quelque chose comme ça. Y a eu des hauts et des bas. Tu viens de quel arbre?
Monsieur voulait jouer? Très bien...
Si tu es si sûr de ce que tu avances...
Encore un message relié à la haine et à la mort. Il la sondait...
Son expression corporelle, très mesurée et très sobre l'emmène à hausser les épaules :
Un connard qui m'a jeté dans la boue, un milicien... Je l'ai éventré.
Bon. Résumons. Des pulsions destructrices, une haine refoulée, des infos bien ciblées sur les Terriers, suicidaire, gout pour rien...
Seul...
Le Tydale était décidément un sujet intéressant.
Est-ce que tu aimes?
Sobre... toujours.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Luang 27 Fambir 1512 à 19h44
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| Kiavè dit :Une vigne. Il a pas une réserve perso ton symbiosé, d'ailleurs?
L'apprenti avait haussé les sourcils du genre "C'quoi c'te question à la noix de pécans?".
Regard interloqué donc, du genre "il est débile ou quoi?".
Bouche ouverte, du genre "Quel est le rapport avec la choucroute?".
En clair, l'attitude manifeste de celle qui prend son interlocuteur pour un gars qui n'a pas toute sa santé mentale.
Euh, oui... Bien sûr... Euh...
La différence entre un corbeau et un bureau?..
Euh... Vu le sujet, je vais plutôt parler des similitudes, hein?
Temia se gratta la tête perplexe :
Ça rime en -eau, c'est ça? En l'occurrence, c'est une similitude, mais... enfin, c'est vous l'artiste, hein? Si vous décidez de faire des rimes débiles dans votre prochaine chanson, c'est votre problème.
NDLA : Le lecteur avisé notera, que sur ce post, l'état mental de la Tchaë, jugé trop chaotique pour des yeux et des oreilles chastes, n'est pas décrit, de manière à laisser libre court à l'imagination dudit lecteur et pour lui permettre de marquer bien la différence entre ce que notre malheureux personnage principal malmené montre extérieurement, et ce qu'elle ressent intérieurement, d'une part, et ce qu'elle dit et ce qu'elle pense, d'autre part et tutti quanti.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Luang 27 Fambir 1512 à 20h36
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| Sourire...
Le sourire victorieux de celui qui a atteint son but. La tchaë est totalement déconcerté.
Elle le prend pour un cinglé? Elle commence à vraiment comprendre le personnage alors.
Il l'écoute s'embrouiller, essayer de répondre. Lui prend un réel pied.
A la fin il lui fait un grand sourire sournois.
Tu viens de poser deux questions. Donc oui ça rîme en -eau et oui c'est moi l'artiste de la pièce.
Il éclate d'un rire franc. L'arroseur arrosé, la plus vieille blague du monde.
Il plonge à nouveau son regard dans le sien. Un regard tout fait neutre.
J'ai donc trois question à ma dispostion.
Tu es morte combien de fois?
Tu peux retrouver quelqu'un si je te le demande?
Qu'est-ce qui est inné chez le poussièreux?
Il veux se reservir une tisane. Il n'en a pas préparé assez.
Il va chercher une bouteille de vinasse sur le bureau ainsi que deux verres. Il les remplit et boit doucement le sien en ne lachant pas Temia des yeux.
Chez les mous...
Cabody dit :Oh tu veux boire un coup? Bah demandes-lui c'est plus simple, il te servira surement un verre aussi. | |
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Le Luang 27 Fambir 1512 à 23h47
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| Les questions étaient relativement simples, mais ce petit jeu commençait à lasser la Tchaë.
Non, non, elle ne le montre pas, répond juste simplement, en buvant par petites gorgées sa tisane :
Trois.
Elle continue. La deuxième question suit logiquement les précédentes :
Ça dépend... J'ai un métier. Je bosse comme enquêteuse. Mets un prix et je vois ce que je peux faire.
Un peu de sousous dans la popoche, ça ne faisait jamais de mal.
La troisième question est plus compliquée... Un brin métaphysique...
Elle croyait que tout ce qui était philo ne l'intéressait pas. Ce type n'était pas cohérent.
Un atteint du cerveau. Enfin.
"N'est pas fou qui veut", comme disait l'autre.
Le personnage face à elle était surtout un fanfaron qui se donnait de grands airs et qui recherchait absolument quelque chose de très lié avec le passé de Raltemiane...
Hin, hin... Très bien... Le jeunot voulait jouer à ça.
Ce qui est inné chez le poussiéreux. Et bien, je pourrais te donner une réponse. Mais je doute qu'elle ne te satisfasse. Pour moi, on peut diviser son âme, son innée en trois catégories. Son stade végétatif, qui lui est commun aux arbres, expression de l'équilibre statique, de son métabolisme, et caetera... Son stade instinctif qui lui est en commun avec toute créature vivante sur l'île... Et...
Son regard se fait plus profond :
Son stade intellectif, sa raison, qui fait de lui le prédateur en haut de l'échelle alimentaire, stade qu'il partage avec les Nemens et les servants du P'khens'sarkh...
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Matal 28 Fambir 1512 à 11h05
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| Elle haussa le sourcil : "Tu prendras le verre que je t'ai rempli, tu le boieras"
Le ton autoritaire ne parvient guère comme une harmonie à ses oreilles.
Elle repousse le verre, en effleurant de sa main délicate et fine les doigts du Tydale qui l'engloble.
Ni verre. Ni tisane. J'ai suffisamment bu ce soir et les bonnes choses se consomment avec modération.
Elle sent les effets de la tisane calmante et de la ceinture serpent qui font de drôles d'effets de par leur combinaison...
Elle a l'impression que ses mouvements sont légèrement saccadés ce qui est un brin désagréable...
La combinaison calmant+excitant n'a jamais vraiment fait de miracles...
Elle soupire :
Pfffou... Voila maintenant que j'ai mal au crâne.
Elle se laisse retomber lourdement dans le fauteuil et se masse les tempes, les traits crispés...
Elle relève la tête et pose un regard fatigué sur le Tydale :
Je suis désolée... Je suis un peu fatiguée en ce moment.
Kiavè dit :Oui, mais non... J'ai pas envie de me prendre un coup de canne.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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