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Les branches basses

Retour au combat.

On commence light...
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Sujet lancé par Heltaïr
Le 22-09-1511 à 11h20
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Posté par Heltaïr,
Le 30-10-1511 à 18h27
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Heltaïr

Le Julung 22 Saptawarar 1511 à 11h20

 
Le lendemain.

Réveillés par Serra qui avait commencé a babiller -assez haut- pour que ''mama papa'' lui accordent un peu d'attention, vous l'aviez à tour de rôle bercé et cajolé pour qu'elle se calme jusqu'à ce qu'elle se rendorme dans votre lit entre vous deux.

Un peu plus tard, tu vais laissé ta reine et ta princesse dans le lit pour descendre à la cuisine et revenir -en parfait mari et père aimant- avec un plateau et les victuailles du matin. Tu avais posé le tout sur la table basse du côté de Cadécia qu'un baiser et quelques caresses glissées sous sa fine chemise avait suffi pour réveiller complètement avec le sourire.


''Aujourd'hui on reprend l'entrainement. Debout ma belle...''

Vous aviez déjeuné au bord du lit ou vous aviez inévitablement fini par réveiller votre petite fille qui avec force gazouillis et protestations gestuelles avait insisté pour prendre part au repas.

Une heure plus tard, après le bain de Serra, sa toilette et habillement, après votre propre bain partagé avec Cadécia -un de ces moments intimes de couple que tu ne raterais pour rien au monde- vous étiez beaux, habillés et prêts. Après un dernier baiser, votre fille était confiée à Mène, parfaite mère (grand) poule, et Cadécia et toi, vous tenant par la main, déambuliez dans les rues.

Toi, vêtu comme à l'accoutumée, ou presque, toujours prêt à partir en guerre.
Cadécia, plus simplement vêtue d'une robe simple.

La veille, de retour du Puits des Souvenirs avec Silindë, tu lui avais promis, après une discussion quelque peu agitée, de l'aider à perfectionner sa maitrise des sphères. Il est vrai que depuis quelque temps, entre tes occupations professionnelles et tes missions, tu avais quelque peu dédaigné la compagnie de ta subordonnée et compagne.

C'en était fini et aujourd’hui reprenaient vos entrainements partagés.
A la bibliothèque.
Comme au début.
Comme à votre rencontre.

Mais tout d'abord, l'aider à se reconstituer une panoplie de mage correcte.

Direction l'Echoppe et le Marché Principal.






 
Cadécia

Le Matal 27 Saptawarar 1511 à 12h01

 
*** C'est avec ce grand sourire que, doucement, j'ouvris les yeux. Je ne pus empêcher un bâillement de sortir, puis je m'étirai découvrant tes mains caressant mon ventre que la chemise avait déserté à cause de ces bras pointant le plafond. Lentement, ils retombent sur tes épaules. Ma main droite se relève et vient te caresser la joue alors que tout le flanc droit de ma tête est ébouriffée. Très rapidement, il parla de l'entraînement, tu répondis en grognant : calmons nous, nous avions le temps. Ma voix était rocailleuse et hasardeuse comme à chaque réveille, ***


- Bien, mon amour de Preux. Mais pas tout de suite, on traine un peu d'accord ?

*** Visiblement, ce bain amoureux était la réponse de mon mari : oui, on peut trainer. Mais toutes choses avaient une fin et celles qu'on regrettait le plus étaient du même ordre que ce bain : ces petits moments qui prouvent que vous existez. Ce bain nous avait fait du bien : ce matin, je l'avais accueillit avec chaleur, brisant la glace de la veille. Je ne regrettais pas mon geste, il l'avait bien cherché après tout.

De retour dans notre chambre, nous nous équipions de nos affaires habituelles, toi, en vrai combattant prêt à guerroyer, moi, en robe. Il est vrai que mes affaires liées à mon talent, la magie, avaient presque toutes été réduites à l'état de cendre ou d'étoffes déchirées ... Néanmoins, contrairement aux hommes d'armes, nous avions cette faculté de déverser l'horreur en tenue d'Eve.

C'est ainsi que notre couple sortit dans la Sainte, l'entraînement passerait malgré tout en l'achat de différents accessoires permettant d'affiner mes sens et mes capacités magiques. ***


- Toi qui n'aime pas commercer ... Désolée !

 
Heltaïr

Le Dhiwara 2 Otalir 1511 à 14h30

 
Certes, mais ce matin, tu étais de très bonne prédisposition.

''Il est hors de question de te laisser pratiquer ainsi, ce serait presque... indécent. Et en plus sérieux, je pourrai ajouter qu'il est de mon devoir d'homme, supérieur, et mari que de prendre soin de toi.

Mais sinon, oui je m'en passerai bien.''


Un sourire avec retard et une pression sur sa taille pour faire saisir le second degré de tes phrases.

L'Echoppe. De Dumlar pour les habitués.
Un espace ou tu t'empresses généralement de rentrer pour ressortir encore plus vite une fois l'objet convoité recu et réglé. Le Dumlar n'est pas méchant, mais marchand. Presque pire. Le fait qu'il soit ancien Confrère te semble vérifié un peu plus à chaque fois que tu le croises.
Aujourd'hui, il faudra faire avec, le temps de réfléchir à ce qui ferait l'affaire, de trouver le bon endroit dans cet entrepôt et enfin de dénicher un modèle adapté à Cadécia.

Cela ne rate pas bien sûr. A peine quelque pas l'intérieur de l'échoppe, et le tchaé bien bâti, sa plume sur l'oreille gauche, ses verres sur le nez, devance ses employés pour venir à vos devants.
Flatterie à ton égard, compliments sur ta femme, le voila parti...

Quelques instants plus tard, lui toujours sur vos talons, vous déambuliez néanmoins parmi certains articles potentiellement intéressants...





 
Temia Kalavador

Le Merakih 5 Otalir 1511 à 17h05

 
Un masque.

Un masque pour la fête des fous. Du maquillage aussi, le petit nécessaire de manucure, etc... etc...
Tout ce qu'il fallait pour être au point et se faire... hum... désirer?
Il faut faire un test. Les soirée, et tout ça, elle ne l'avait plus fait depuis Zarlif.
Elle sortit son précieux carnet de sa poche.

Un carnet rongé par l'humidité qui avait déjà bien servi et l'ouvrit devant elle.
Juste quelques techniques. Elle devait essayer.

Elle arrête le commerçant. Y avait-il un endroit où elle pouvait essayer la pile de trucs qu'elle s'était procurée.
Il lui désigne un coin.
Elle paye le consommable, et file dans la cabine.

***
Après une bonne demi-heure d'essais infructueux...
Elle ressort et se regarde dans le miroir... Elle a un sourire.
On touchait au but. Vêtement sombre teint pâle, lèvres rouges, masque en or, elle était plus que satisfaite.
Ça lui donnait, elle ne savait quel air sévère et fatal, mais curieusement, grandie.

Elle repense aux beaux jours de Zarlif.
Quand le meurtre devenait une affaire sociale, il s'agissait de se faire belle.
Intérieurement elle rit.
Combien d'hommes mourraient pour la voir ainsi?
Non. Pardon.
Combien d'hommes étaient mort serait plus juste, en l'occurrence...

Mais le miroir déformait parfois... Il fallait qu'elle trouve un vendeur pour lui demander son avis.
Sans le masque. Le masque, ça restera le clou du spectacle
Ah !
Et bien tient, en voilà justement un qui aidait deux clients à faire leur choix.

Riemto, j'aurais besoin d'un avis ! Est ce que ces atours ne donnent pas un rendu trop mauvais.

Elle pense bon de conclure, tout de même :

Pour la fête qui a lieu ce mois-ci bien entendu !

Son regard va vagabonder un peu derrière le vendeur Tchaë. Non.
Ce client.
Le preux du crépuscule?
Elle a un sourire et ferme les yeux alors que ses joues rosissent très légèrement.
Son regard est plus brillant, aussi, le coeur bat un peu plus fort.

Kiavè dit :
Gaffe à ce que tu fais, gaffe à ce que tu dis. La grande perche, là, pourrait ne pas voir d'un bon oeil cet manière dont tu le regardes.


Quelle manière dont je le regarde? Tu plaisantes?

Kiavè dit :
Fais gaffe juste...


Om'shir, kielno preux...

Elle s'incline poliment devant Cadécia et d'une voix douce :

Kielna...

C'était évident, que le preux risquait d'avoir un peu de mal à la reconnaitre, bien peignée dans des atours (très) largement plus féminins que lors de leur première rencontre, sans les bleus les écorchures et tutti quanti.
En même temps, il y a une petite différence entre l'ambiance parfumée des lieux, et l'ambiance, disons, induite par la présence d'un akrotykar pestiféré.

Le choc passé, elle redevient ce qu'elle est.

Un visage fermé et neutre.

Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Cadécia

Le Julung 6 Otalir 1511 à 11h28

 
*** Cadécia se dirigeait donc vers cette échoppe qui ne lui plaisait guère, d'ailleurs, elle n'y avait jamais mis les pieds. En y repensant, seule la bibliothèque avait eut la "chance" de la voir à de nombreuses reprises. Elle ne s'occupait guère des gens qu'elle croisait, les toisant à souhaits. ***


- Elles sont aimables ces intentions, mon Preux ...

*** Elle n'hésitait pas à souligner le fait qu'effectivement, c'était son supérieur mais que, quoiqu'il en soit, c'était le sien. Tout aussi soudainement, l'arcaniste soupira. ***


- Il n'y a rien à faire. Je ne me sentirai guère bien en ville. Surtout celle-ci.

*** Une fois devant la grande bâtisse, l'échoppe de Dumlar, apparemment, le couple sut qu'il devrait faire face à ces achats et longues observations. Les deux y entrent assez péniblement. Pire, un petit être -Tchae en somme- s'avance vers eux pour la complimenter et le flatter. Qu'attendait-il en retour ? Politesse ? Plus d'achat ? Stupide méthode marchande. Les deux êtres n'étaient pas du style dépensier et encore moins avec ces procédés grotesques. Le faux résonnait bien trop fort dans sa voix pour y dégager quoique ce soit.

Cadécia regarde les articles de façon rapide et critique, Heltaïr devait s'y attendre : sa demoiselle n'était guère facile. Heureusement, l'aspect esthétique l'indifférait grandement, la jeune mère ne désirait rien de moins que l'équipement le plus adapté possible. Bien sûr, elle reposait entièrement sur les choix de son homme vis-à-vis de l'intérêt de tel ou tel article.

C'est là qu'un autre petit être vient les aborder. Selon son langage, elle ne semble pas du magasin. D'autant qu'elle connaissait la fonction d'Heltaïr, se connaissaient-ils ? Qu'importe, ce genre de politesse n'était que pure perte de temps. Lorsque la femme s'inclina devant Cadécia, celle-ci ne répondit qu'oralement, conservant son air sévère. ***


- Je ne pense pas vous connaître assez pour vous traiter en tant qu'égale. Je n'ai guère de temps à perdre avec vous, d'autant plus si vous ne me comprenez pas. Ce qui signifiera, indéniablement, que vous m'êtes inférieure et donc, que seule cette phrase vous sera accordée.

*** Cadécia la dépassa alors sans attendre de réponse, persuadée de n'en obtenir aucune si ce n'est l'expression de son incompréhension, et par là, de son incompétence. ***


- Alors, que me conseilles-tu ?

*** En regardant Heltaïr face à l'équipement de l'échoppe. ***


 
Heltaïr

Le Julung 13 Otalir 1511 à 16h49

 
Cadécia n'a JAMAIS été très sociable.
Echappée du Matriarcat, auto réduite à l'état sauvage pendant de nombreuses années, elle n'avait rejoint une nouvelle faction, l'Equilibrium, que bien plus tard dans sa vie. Les séquelles de son manque de sociabilité étaient manifestes.
Elle avait changé également. De la jeunette symbiosée presque timide à votre première rencontre professionnelle, avait émergé une nouvelle entité, plus forte mais aussi plus froide et plus hautaine.
La mort et la symbiose l'avait profondément affecté.

Elle restait ta compagne car en toi quelque chose vibrait encore et toujours depuis le premier jour. La nécessité d'avoir à se rassurer à son sujet, de la voir. L'impérieux besoin de lui plaire, de proposer ton aide.
Elle avait été la première femme pour qui tu avais ressenti quelque chose d'aussi fort.
Et puis il y avait eu Serra.


Il n'empêche que là, tout de suite, tu restes atterrée par sa réaction. Son mélange de morgue et dédain envers une étrangère te sidère. La bonhommie de la journée en prend un sérieux coup....

Elle s'éloigne déjà, indifférente à Temia, te distancant et laissant en face de la tchaé qui doit rester bien perplexe.
Tchaé que tu as mis quelque temps à reconnaitre effectivement, au vu des atours et soins qui la caractérisent actuellement.


''... Om'shir kielna... J'espère que votre 'ballade' s'est bien déroulée. Je... Je vous demande pardon, je dois m'occuper de quelque chose.''


Sourire contrit et geste vague vers Cadécia.

''Désolé.''

Et tu t'éclipses sans vraiment préciser ce pour quoi tu es désolé. Pour prendre congé ou tenter d'excuser l'attitude de ta femme.

Quelques pas plus loin, après avoir poliment demandé congé au collant Dumlar.


''Cadécia...''
D'une voix lourde mais ne voulant aborder le sujet de suite:

''Les breloques, là, sont inutiles... Préfère ce modèle de ceinture.''
C'est par télépathie que les reproches arrivent, enclenchant un étrange dialogue parallèle.

~~ Tu n'as pas le droit de traiter les gens ainsi Cadécia. Le fait de ne pas aimer tes semblables ne t'oblige pas à te montrer méprisante. Pour qui te prends tu donc!~~


Et juste après, d'une voix toujours lourde de reproches.
''Et ce bouclier là peut être intéressant, mais je l'ai jamais manié.''

~~ La tydale que j'ai connu il y a deux ans n'aimait déjà que bien peu la Poussière. Mais pas au point de l'écraser ainsi en mettant en avant son savoir.~~

''Couplé à ces baguettes, un classique du genre, ca devrait t'assurer une confortable réserve de mana...''

~~Depuis combien de temps n'as tu pas pris quelques jours pour partir te ressourcer en forêt?~~


La dernière remarque est plus douce, empathique.




 
Temia Kalavador

Le Luang 24 Otalir 1511 à 08h51

 

Elle se retourne amusée et lance un sourire à Cadécia. Elle ne regarde pas. Qu'importes.
Elle, n'a rien compris à ces mots étranges qu'elle vient de baragouiner. Qu'importes.
Elle était supérieure? Qu'importes.
Temia Kalavador en avait vu, bien des poussiéreux qui se pensaient supérieurs et qui, parfois, de fait, l'étaient.
Malheureusement pour eux, cette confiance aveugle en eux même, cette... arrogance, méritée, parfois s'avérait être une faiblesse particulièrement exploitable, qui ne résistait ni au silence ni au temps.
A terme, le résultat était le même.
La mort.

Temia se retourne et sourit à Cadécia, sourire pâle, mais ô combien menaçant.
Intimement, elle se demandait ce qui pouvait bien unir le preux Heltaïr et sa... "femme"?
D'un autre côté, elle le (les) connaissait bien peu pour se permettre de juger.
Kiavè apparait à ce moment aux côtés de Temia et souffle :
Kiavè dit :
"Une simple d'esprit puérile ou un esprit tourmenté, qu'en dis-tu?"
"Certainement la paire, dit-elle froidement, et ajoutes-y un complexe d'infériorité..."
La Tchaë se retourna et alla récupérer ses effets sans regarder le preux et sa tendre avoir des mots. Dans le miroir, elle s'observa. Elle était belle. Et curieusement, cela la mettait mal à l'aise. Ce n'était pas elle.
Elle sortit un mouchoir de nulle part et commença à effacer les traces de maquillage, remit ses cheveux en ordre sous forme d'un solide chignon derrière sa tête avant de se réhabiller normalement.
Elle ressortit de la cabine, légèrement pâle, les yeux plissés qui témoignaient de la foudre à venir. Elle ne l'aurait jamais admis mais cette rencontre l'a laissé de fort mauvaise humeur.
Elle posa ses emplettes sur le comptoir de Dumlar qui tente de lui refiler quelque autre breloque. Un regard intransigeant l'arrête sur le champ.
Sans un mot, la Tchaë se dirige vers la sortie, pensive... Une idée, en ouvrant la porte et en sortant dans les rues de la Sainte, elle se mit à penser. Pensée dirigée droit vers l'esprit du preux. Un brin froide et ironique :
"Vous m'aviez dit que vous me montriez quelques rudiments de sorcellerie dans la forêt, preux du crépuscule. Je n'ai rien en cours, ni prochainement... a priori. Que diriez-vous que nous nous y mettions prochainement? ça ne vous poserait pas de problème?"


Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Cadécia

Le Vayang 28 Otalir 1511 à 12h44

 
*** Cadécia s'éloigna donc, vite rejoins par Heltaïr qui sentait le besoin de s'excuser à sa place. Très rapidement une sorte de dialogue parallèle se mis en place quoiqu'elle ne prit pas la peine d'ouvrir les lèvres, ne répondant que télépathiquement et hochant de la tête lorsqu'il s'agissait de choses physiques. ***


~~ Je n'ai pas le droit ? Tout est une question de point de vue, si j'offre à gauche, je dois prendre à droite. Si je sauve à droite, je dois tuer à gauche. Mes pouvoirs m'offrent une liberté sans limite mais pour équilibrer les choses, je me dois d'ôter la liberté de ce qui ne peut la saisir que de loin. Ces êtres sont si petits qu'ils doivent se terrer pour que d'autres puissent s'élever. ~~

*** Elle prit alors le bouclier, il n'était pas trop encombrant et elle se sentait à l'aise avec, parfait pour se défendre et contrattaquer. ***


~~ Pour ce qu'il y a des deux dernières années, je pense que la tydale que tu as connue était bien différente en effet. Une nouvelle fois, si je t'aime, je dois haïr, c'est un fait. Néanmoins, ne venons pas à parler de cela, cher preux. Il y a deux ans, je ne pense pas que vous auriez oublié votre femme ici. Mais ce sujet risque de fâcher, autant ne pas m'accabler de reproches alors que j'ai limité au mieux les miennes là où j'aurais pu partir. ~~

*** Le vouvoiement était une marque hautement symbolique. Là où Heltaïr semblait se radoucir, Cadécia répondit froidement, tout en faisant des moulinets avec la baguette. Classique. ***


~~ Alors là ! Je suis partagée entre l'ironie et l'indignation. Depuis quand ? Et bien je pense que ce moment à un nom, Serra. Si je dois me ressourcer en plus d'effectuer ma fonction, je ne verrai pas ma fille grandir et si tu as raison, la Dame veut que je sois témoin de sa croissance. Mais ... Je ne sais comment le prendre, suis-je invitée à prendre congé ? ~~

 
Heltaïr

Le Dhiwara 30 Otalir 1511 à 18h27

 
~~Je préfèrerais que tu réserves ta haine à ce qui le mérite vraiment.~~

Haine. Tristesse. Changement.
Oui il y a eu de tout cela.


~~ Ce n'était pas un ordre ou un congé non, non ma belle. Je me soucie de toi. Je...
Nous savons que tu as apprécié un autre style de vie. Loin des tracas de la cité.
Aujourd'hui je t'ai promis une journée entre nous.
Mais peut être... devrais tu t'offrir de temps en temps une petite évasion. Retrouver tes amis à crocs. Je ne sais pas.
Quelque chose qui pourrait te faire réellement plaisir et te libérer quelque peu.
Une petite virée en forêt, une patrouille de Surveilleur en quelque sorte... Tu sais que je te l'accorderai.~~


Tu saisis le modèle de ceinture que tu désignais, et t'agenouillant au pieds de Cadécia, en vérifie la bonne taille en la sanglant.

''C'est pas trop mal.''

Tu la regardes d'en bas. Te redresses.

''Je t'ai déjà fait préparer une armure, elle t'attend à la Bastide. Tu n'en as pas forcement besoin pour aujourd'hui.''

Tu hésites, indécis.
L'entraînement a été promis, mais il y a quelque chose que tu dois aborder à présent.
Au sujet de cette invitation télépathique de ce matin.
Et des reproches sur ta précédente 'fuite'.

Est ce bien le moment?


''Il faudra que je te parle après cela. Un... projet dont on m'a fait part.''




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