Bienvenue dans le forum de Syrinth
Jardin de la Dame Grise

Murielle d'Andreil

Venez vous faire bénir !
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Sujet lancé par Hirvane Tuek
Le 09-09-1511 à 23h07
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Posté par Hirvane Tuek,
Le 05-10-1511 à 22h43
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Hirvane Tuek

Le Vayang 30 Saptawarar 1511 à 01h05

 
Penthésilée.

La foule n'est pas sage.
Les habitants commencent à réaliser qu'ils peuvent avoir le dernier mot face aux Grises,
car Penthésilée leur donne ce courage inhabituel.
Ils commencent à bien l'aimer cette étrangère.

Les nones du Temple de Syrinth ne se laissent pas démonter pour autant.

Il y a le menu fretin qui gesticule sans coordination,
ce sont celles qui se sont contenté d'obéir à leurs supérieures.
Tout ce qu'elles peuvent dire,
c'est qu'elles ont "suivi les ordres",
ce n'est pas leur faute,
ce ne sont pas elles qui les ont donnés,
ces ordres.

Et puis, il y a les autres...

***

Aveugle depuis l'enfance,
cette Grise du Temple se présente le visage couvert.
Sa voix est aussi effilée qu'un rasoir.



C'est une autre enfant prodige de l'Equilibrium qui vient d'entrer en scène.
Sauf que celle-ci est montée en grade au sein du Temple,
après avoir fidèlement suivi (ou subi ?) ses enseignements...

***


Penthésilée du Haut-Rêve,
votre colère est juste,
vos accusations,
injustes.


Elle ne descend pas les marches qui la mettraient à hauteur de la rêvante.
La jeune femme s'est extirpée du groupe de Grise qui la cachait,
elle garde une distance respectable,
guidée par ses soeurs.

Les pouvoirs de guérison de Murielle sont un don de la Dame.
Des personnes ne reculeraient devant rien pour les acquérir.
Il y a déjà eu des tentatives par le passé...


Ferme.
Il y a l'éducation d'Aomi ici,
c'est indéniable.

... Le Temple s'excuse pour les aléas de cette manœuvre extrêmement délicate,
mais le Temple a fait son devoir :
Murielle ne vivra pas dans l'ombre mais aux côtés de notre Dame,
à l'air libre,
au milieu de ses oeuvres,
sous la protection des fidèles serviteurs de la Déesse !
Et nous la protégerons autant de fois qu'il le faudra !


Interrogations et chuchotements parmi la foule.
On commence à croire qu'on s'est peut-être trompé,
que les Grises ont peut-être bien fait leur devoir après tout.


--------------------------------------
Syin.

Lorsque il élève la voix,
il n'obtient pour seule réponse qu'un silence étouffant.
Quoique, la nature n'est pas tout à fait muette...

Il y a des animaux dans ces jardins.

Syin voit s'envoler une plifenelle d'automne sur le bout d'une branche fébrile.
Ces oiseaux ont du bois incandescent dans leur fin plumage.
Les observer à l'état sauvage est un délice lors de la saison éponyme,
où ils sont des feuilles mortes revenues à vie.

Il y a le vent qui agite les branchages,
dont certains ont très récemment été malmenés.

Le fruit de la traque minutieuse,
c'est la piste nette et précise du fugitif,
qui n'a pas pris soin d'effacer ses traces.
La vitesse improbable qui est la sienne explique bien cette négligence...

Syin est mené au fond de cette partie des jardins.
Il est arrivé au pied du mur d'enceinte Nord en partie effondré.
C'est ici,
dans les anfractuosités de la pierre ancienne,
qu'il découvre son fugitif face à face avec Aomi Al'Rhan !

Les deux sont prêts à se sauter dessus.
Il note surtout que la vieille a déjà un bras cassé !
ça pisse le sang !

L'Ombre peut décider d'intervenir, de partir, d'appeler des renforts, d'observer en silence...
Il est assez bien caché derrière les arbres de l'autel de la Déesse,
à quinze mètres environ des deux autres.
Reste à savoir le rôle qu'il veut jouer à présent...


 
Heltaïr

Le Vayang 30 Saptawarar 1511 à 12h11

 
''Riemta Aomi, j'aimerai vous parler!''

Tu hausses le ton quelque peu dans ces couloirs vides de tout occupant. D'un pas décidé, tu suis la piste malhabile que laisse la vieille Grise derrière elle. Cela ressemble étrangement à une fuite.
Tu ignores superbement l'escalier, n'ayant que peu d'envie -au naturel ou actuellement- à fouiner les quartiers supérieurs.

Une porte qui se referme sur un courant d'air.

Cette vieille peau n'a pas pour but de le distancer quand même?





 
Hirvane Tuek

Le Vayang 30 Saptawarar 1511 à 13h51

 
Le Preux n'obtient pas de réponse à son appel.

Il s'engouffre par la porte sans hésiter.
Malheureusement, il n'entend ni ne voit la Grise dans le sombre couloir où il est arrivé.

Cette fois plus de pièces ni de portes,
c'est un escalier qui descend au bout du passage.

En bas, torche à la main,
il découvre plusieurs salles condamnées,
ainsi qu'un tortueux dédale de boyaux creusés sous le mur d'enceinte Nord,
ouvragés par endroits,
inachevés ailleurs.

Le temps qu'il prenne la mesure du lieu,
Heltaïr est distancé par la vieille Grise.
Ce n'est qu'au bout de quelques erreurs qu'il trouve une échelle métallique et une trappe d'où filtre un peu de jour.

Enfin sorti de cet étrange labyrinthe des jardins,
dont on pouvait imaginer qu'il comportait plusieurs autres issues du genre,
le Preux se retrouve au pied du mur d'enceinte Nord en partie effondré.

***

C'est ici,
au bout d'une route angoissante,
qu'il voit Aomi Al'Rhan faire face à un inconnu hagard,
qui bafouille quelques mots.



... je croie ? Ya qu'elle qui peut faire ça, je te hais ! AH !

***


L'inconnu fonce bestialement sur Aomi à la vitesse... d'un...
c'est une vitesse proprement ahurissante...
quatre à cinq fois celle d'un tawhak au pas de course.
En moins d'un dixième de secondes,
il a percuté très violemment Aomi et s'est replacé face à elle.

La vieille a le bras droit disloqué,
brisé.
Maintenant, les deux sont prêts à se sauter dessus.

Le Preux peut décider d'intervenir, de partir, d'appeler des renforts, d'observer en silence...
Il est assez bien caché derrière les arbres de l'autel de la Déesse,
à trente mètres environ des deux autres.
Reste à savoir le rôle qu'il veut jouer à présent...

(Syin et Heltaïr ne se voient pas, à moins qu'ils sortent de leur abri)


 
Syin Lothar

Le Vayang 30 Saptawarar 1511 à 21h59

 
Il est parfois bien difficile de choisir une attitude à tenir mais parfois la question ne se pose même pas.

Comme tout bon Equilibrien, Syin avait reçu une éducation sévère sur les notions d'équilibre. Syfaria était en oscillation permanente et il fallait l'apaiser et l'aplanir. Que ce soit en cultivant la terre, en comblant l'ignorance ou en combattant sans réelle chance, chaque acte se devait d'être fait avec diligence.

Observant avec soin la scène devant lui, il ne fallut qu'un instant à l'Ombre pour comprendre que la sacro-sainte Grise était dans une situation périlleuse. N'écoutant pas spécialement son courage mais plutôt œuvrant suivant son bon sens, Syin sorti de sa poche son collier d'ossement. Manifestement ouvragé de ses mains, l'objet n'était pas particulièrement élégant. Fait d'une lanière de cuir tressé dont certaines aspérités retenaient prisonnière quelques phalanges et dents, il paraissait être trophée lugubre de barbare macabre ou de tortionnaire sans sentiment. L'attachant autour de son coup, son visage se rida instantanément comme si l'objet puisait dans la vitalité du Tydale pour gonfler sa puissance. Incontestablement, si quelqu'un avait été témoin de la scène, il aurait été fait état de l'incroyable pouvoir qui émaner de ses enchantements.

Se mettant alors en accord avec les flux qui environnaient, Syin concentra l'énergie au bout de ses doigts et sortit de sa cache. Il ne lui fallait pas forcement une courte distance pour mettre en œuvre un des sortilèges qu'il maitrisait mais il ne fit rien pour l'instant.
S'approchant d'un pas rapide mais prudent :


" Non ! Il n'y aura pas d'affrontement ! "

Encore une tentative de manifester de l'autorité puis sa voix se voulut plus rassurante.

" Calmons-nous et évitons de faire couler le sang.
Car qui que nous soyons, cela ne sera qu'un misérable bain de sang.
"

Il était prêt et savait que sa venue aurait des conséquences. Au moindre mouvement agressif du fugitif, mais aussi injustifié de la Grise qui se trouverait en position avantageuse dorénavant, il n'hésiterait pas à lancer entraves ou dégénérescences.


 
Penthésilée

Le Sukra 1 Otalir 1511 à 11h36

 
Penthésilée sourit. Elle n'est pas insensible à l'ironie de la situation, et son impuissance l'amuse. Quant à l'aspect de la nouvelle venue, il n'est pas si surprenant. Les gens très pieux aiment exposer leurs stigmates physiques, comme pour signifier aux bien-portants toute l'étendue de leur mérite spirituel. Ça impressionne le chaland.
Le spectacle continue, en somme.


Si la foi ouvre les yeux, son abus rend aveugle.

Il rend muet, également. Et il déresponsabilise. Arguant que la Dame tire toutes les ficelles, vous vous défilez. J'entends bien que vous n'expliquerez rien à vos gens ; ils ne sont plus "utiles", désormais. J'ai cru, bonne poire, que vous leur deviez la vérité. Mettez cette bêtise sur le compte de ma culture, et servez-leur votre mauvaise soupe : ils ne demandent qu'à vous croire.

Je repars, fort déçue par votre cercle et ce qu'il donne à montrer.
J'ai ma dose de mensonges et de non-dits pour la journée.


Sur ces mots, ignorante de ce qui se trame plus loin, la Vigie du Rêve s'en retourne à la cité.

Penthésilée
Vigie du Rêve
Chroniques

 
Heltaïr

Le Dhiwara 2 Otalir 1511 à 23h30

 
Peu de temps pour tenter de te situer dans le souterrain, ni même de prendre véritablement note des diverses intersections et autres choix s'offrant à toi.
Te fiant à ton instincts et de possibles traces, tu émerges finalement par la bonne issue. Tu dis la bonne car celle que tu filais est effectivement là.

Mais pas seule.

Ce qui se déroule ensuite et l'intervention de Syin émergeant de nulle part -apparemment passer sous terre était plus rapide que se balader sur les toits- te confirme que le nouveau protagoniste est lié à l'affaire, et te force à intervenir à ton tour.

Sauf que tu es moins pusillanime que Syin.
Tu grondes intérieurement contre Aomi et ce qu'elle semble avoir tramé, sa fuite t'a rendu soupçonneux, mais elle reste une Grise, qui plus est une Grise âgé et maintenant blessée.

Son adversaire semble actuellement bien plus compliqué à mater et potentiellement plus dangereux. C'est pourquoi des filaments noirs se glissent à travers l'herbe jusqu'à lui pour brutalement surgir à ses pieds et l'immobiliser, après quoi tu daignes apparaitre.


'' Non il n'y aura pas de bain de sang en effet.

Dame Aomi, reculez.
Riemto, je ne sais qui vous êtes, ni ce que vous avez fait, mais je ne vous veux aucun mal, simplement me garantir votre attention et disponibilité.''


La prouesse de vitesse dont l'individu a fait preuve te laisse encore perplexe. Le sort de Tétanie ne sera sans doute pas de trop.

''Les évènements dans le Jardin m'ont rendu perplexe... Alors avec tout le respect que je pourrais avoir envers deux équilibriens, j'espère recevoir des explications, ici et maintenant. De même qu'au premier geste, je m'occupe personnellement du fautif.''

Tu restes encore à distance des deux protagonistes. Vos regards se sont croisés avec Syin, mais rien ne s'est dit.
Tu te demandes ce que tu pourrais lire dans les yeux de l'Ombre.
Mais actuellement, tu gardes encore en joue les deux accusés. Vérifiant avec un doute que le sortilège de Tétanie reste vivace...





 
Hirvane Tuek

Le Merakih 5 Otalir 1511 à 22h43

 
La sagesse leur a dicté une conduite prudente.
Ils s'arment d'entraves pour mettre fin à toute intention belliqueuse,
marchant au devant d'adversaires dont ils éprouvent le danger,
mais dont il ne savent rien.

Il faut s'attendre à tout,
cela,
si l'on choisit effectivement d'attendre au lieu d'agir franchement.

En réponse à toutes les menaces qui lui sont faites,
l'inconnu hagard meurtrit violemment la Trame par une accélération d'une brutalité extrême.
Le déchirement s'accompagne d'un grincement terrifiant,
tandis que le sol s'enfonce nettement à chaque pas marqué.

Il se projette tout à l'Est,
contre le mur d'enceinte qu'on distingue au loin,
puis saute au dessus avant de disparaître derrière.

En trois secondes irrationnelles.

Aomi,
projetée au sol,
se redresse sur ses genoux.
Elle n'ose prononcer une seule parole,
figurant, interdite, sur la mosaïque de feuilles mortes.

Mes enfants... (arg)... pardonnez-m...

Elle se casse progressivement en deux,
sa tête tombant lourdement sur sa robe,
puis s'effondre sur le côté.
Elle prononce,
dans un cri,
ses dernières paroles...


SI... FAAAIBLE !!! ........ (arg)

... avant de rendre l'âme.
D'autres Grises arrivent par derrière eux.
Les premières qui arrivent sur place ne peuvent pas y croire.


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