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Le Luang 29 Agur 1511 à 18h46
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| ***Les branches basses par un après-midi pluvieuse***
ET MERDE!!!!
Quelques rares passants regardent le roublard s'énerver tout seul, sans aucune raison apparente.
dit :Hein? Y se passe quelque chose?
Cette SALOPERIE de pluie a touché MA cigarette! Regarde le travail! C'est irrécupérable!
Il met la cigarette détranpée sous le nez du mou. Il la jette avec énervement dans la rue, la clop fait un petit vol plané avec d'atterir dans un flaque d'eau.
dit :Qui aurait put croire que l'eau ça mouillait...
Ooohhh toi ta gueule!
Pourquoi était-il sorti par ce temps déjà?...Ah oui! Il s'en rapellait maintenant, un certain Hirvane Tuek lui avait fixé rendez-vous....Où ça déjà?...Hum....à l'impasse Saint-Morgien, il lui semblait...Pourquoi? Il n'avait pas compris des masse ce que le chevaucheur lui avait caquetté mentalement.
Il cherche l'endroit, se perd, demande l'aide d'un passant qui lui donne de mauvaises indications et enfin finit par trouver le dite impasse complétement par hasard.
Observation...
Deux ou trois habitations seulement, de grosses flaques d'eau bien boueuse, une chariotte avec une roue cassée devant l'une des maisons et un vieille librairie avec un porche.
Il regarde à droite, à gauche, sur les toits. Personnes. Il sort son arbalète de poing et la charge, simple mesure de sécurité. Il va sous le porche de la librairie et s'adosse au mur arbalète à la main.
Il se plonge dans ses pensées. Que lui veux cet Hirvane? Qui est ce Hirvane?
Deux questions aux multiples réponses...
Il décide d'arrêter d'y penser: trop de pensée tuant la pensée | |
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Le Merakih 31 Agur 1511 à 22h00
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| Le chevaucheur parlait sans crainte.
Mais personne n'appréciait d'avoir ses bijoux en danger.
Un peu surpris par la grotesque de la situation,
il tapota sur la table en riant.
Tu es donc Mirgahal... la valeur montante des branches basses, et symbiosé s'il te plaît. On entend vraiment beaucoup parler de toi, de tes "exploits"... Trop... beaucoup trop, si tu veux mon avis. Un peu plus de discrétion et ce serait parfait. Mais on en est loin tu crois pas ?
Prévoyant déjà que le visiteur n'allait pas apprécier ces "compliments",
il lui fit signe de garder le silence,
tout en poursuivant automatiquement.
Tu as besoin de te faire oublier un peu, lui dit-il en le regardant de haut. ça tombe bien, mon organisation a besoin d'un exécutant. Nous avons des cibles bien précises et les infos qui vont avec. Moins de chances de foirer si c'est bien préparé.
Si tu foires quand même, notre respectabilité et nos adresses ont beaucoup plus de chances de te blanchir que n'importe quel juge corrompu...
Son regard était ferme.
Le mec ne plaisantait pas.
Espionnage, intrusion, vol, intimidation... Tu seras un spadassin servant notre cause. Tu auras des quartiers, de l'entrainement, des accès facilités dans la Sainte, des informations précieuses... et... des primes si tu réussis à t'en sortir.
C'est tout.
Qu'as tu à dire ? Si ce n'est pas toi, ça sera un autre. Tu pourras continuer à galérer en risquant ta peau au petit bonheur la chance dans des coups foireux.
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Le Sukra 3 Saptawarar 1511 à 14h24
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| *** L'inquiétant tydale baissa les yeux et se tapa la main avec le front,
jugeant visiblement la situation assez stupide. ***
Les précautions, fallait les prendre avant. Là, en gros, tu es en train de menacer un membre d'une organisation que tu ne connais pas, dont tu ne mesures pas du tout ni le champ d'action, ni la compétence des gens qui en font partie...
*** Un petit rire.
Automatique. ***
Il n'y a rien à dire sur les cibles ou sur l'illégalité. Tout sera illégal. Cette question ne devrait même pas être posée par quelqu'un de ta trempe. Il n'y a qu'une seule chose que je peux dire maintenant...
*** Il n'y aurait pas d'alcool,
ça se lisait dans ses yeux. ***
... l'organisation n'a pas de nom pour ceux qui n'en font pas partie, juste une phrase clé qui permet d'entrer en contact avec elle.
Ecoute-bien :
"Avez-vous vu mon chat ? Il est gris et assez craintif".
Tous les membres de l'organisation ou ceux qui sont en contact avec elle te répondront : "ce chat ? mon voisin l'a retrouvé. Je vais vous montrer".
*** Sérieux. ***
Libre à toi de poser la question si tu es assez malin pour trouver nos contacts actifs. Si tu veux en savoir plus, il faudra obligatoirement tremper dedans. Autre chose : ce n'est pas moi le patron. Mais si tu nous rejoins, je serai ton seul et unique contact pour les missions.
*** C'était le moment de décider. ***
Alors ? | |
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Le Dhiwara 4 Saptawarar 1511 à 21h20
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| Le chevaucheur se leva.
Suis-moi.
Il marcha directement jusqu'à la bibliothèque,
puis souleva un tapis orné de motifs typiquement syrinthiens,
des spirales noires à angles droits dévorant des courbes monstrueuses.
Une trappe était dissimulée sous ce tapis.
Il la souleva,
dévoilant par là-même un escalier qui,
étonnamment,
était loin d'être obscur.
Ils débouchèrent sur un couloir,
puis sur une pièce au sous-sol.
Le reste se passait simplement de commentaires...
***
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Mirgahal ne manqua pas de remarquer le symbole de l'organisation,
qui était un peu partout.
Cela ressemblait à une échelle,
cela ressemblait à une clef.
***
***
Tes quartiers sont au fond à droite. Il y a une salle d'entrainement de l'autre côté. Si tu croises d'autres membres, ne cherche pas l'embrouille... Ils sont tes camarades désormais. Certains pourront même t'entraîner, comme Jurov Di Burro par exemple.
Tu fais maintenant partie d'une organisation appelée Srii Samech.
Tout cela était officiellement annoncé,
sur un ton solennel.
Tes missions te seront données dans une boîte morte. Cherche tous les jours dans la gueule du poisson-chat de la petite fontaine, au fond de la rue Flagello. Tu y trouveras un parchemin si jamais nous avons besoin de toi... car il n'est pas sûr qu'on se revoit souvent, en vérité...
Puis, sans prévenir,
Il prit Mirgahal par le col,
le souleva en l'air avec les deux mains.
Sa force était au-dessus de la normale,
le roublard pouvait en être certain !
Si tu suis les ordres à la lettre, tu seras récompensé,
Tu vas apprendre beaucoup de choses et t'en mettre plein les fouilles en les exécutant sans te poser de questions,
des choses sur nous d'abord,
mais aussi sur nos objectifs,
et sur notre chef en dernier lieu.
Si jamais tu venais à dévier d'un poil de la route qui est tracée pour toi...
Tu en paieras le prix, sans aucun doute !
La démonstration de force était finie.
Il lui donna une accolade...
Bienvenue au Srii Samech, frère Mirgahal... | |
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Le Luang 5 Saptawarar 1511 à 15h34
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| Il se leva et suivit Hirvane dans un bibliothèque.
Une bibliothèque? Il voulait quoi? Lui montrer un livre à lui qui ne lisait que rarement?
Le chevaucheur se baisse et bouge le tapis. Le roublard sait d'avance ce qu'il va voir pour avoir vu ce genre de chose de nombreuses fois. Il descend derrière son comparse et ferme la trappe derrière lui.
Il remarque un signe qui se repète, surement le signe de l'organisation.
Il débouche dans un salle très luxieuse. Mirgahal a le souffle coupé sur le coup.
On dirais que tu as touché le gros lot...
Il répond par pensée au mou.
Le crime paie... Un jour ou l'autre.
Il écoute Hirvane lui expliquer la disposition des lieux. Il note tout les détails dans un coin de sa tête. Puis arrive l'essentiel: le nom de l'organisation.
Le Srii Samech...
L'organisation devait être récente, il n'en avait jamais entendu parlé.
Tient le moyen de communication était original. Au moins personne n'rait cherché un message ici.
Soudain contre tout attente, il décolle littéralement du sol. Il avait raisin, le chevaucheur était bien un colosse, ou du moins il en avait la force. Surpris il n'a même pas le temps de prendre son couteau. Hirvane lui explique les "règles". Il réplique du tac au tac.
J'ai peut-être l'air d'un imbécile mais je ne gache pas les occasions en or comme celles-ci, tu peux me croire.
Le tydale le repose à terre. Ahhh le bien aimé plancher des vaches...ou plutôt des taupes vu l'endroit.
Il reçoit un accolade. Il sourit. Il effectue une sorte de revérence.
Merci frère Hirvane. Je crois que je vais aller tester le sommier de mes quartiers pour le moment.
Il suit les indications d'Hirvane et arrive dans ses quartiers. Un pièce de taille raisonnable avec lit, fauteuils, bureau et armoire. Le roublard s'affale sur son lit, le mou se téléporte sur un fauteuil.
Une nouvelle vie commençait. Il n'était plus le petit bandit de bas étage désormais, il venait de rentrer dans la cour des grands.
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