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Le quartier des Faiseurs d'Ombre

Le Témoin fantôme

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Sujet lancé par Ner'hion
Le 22-08-1511 à 13h07
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Posté par Ner'hion,
Le 29-08-1511 à 20h37
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Ner'hion

Le Luang 22 Agur 1511 à 13h07

 
*** Un aprés-midi calme et ensoleillé, Ner'hion se trouve sur le toit du magasin de Dumlar, cette vieille fripouille connu dans tout Syrinth pour ses pouvoirs de persuasion en ce qui concerne la vente. C'est avec un ocarina à l'apparence magique qu'il se plait à delivrer quelques notes à son mou, ou au singe gris qui l'observe curieusement.

Les toits de Syrinth... un endroit qui permet l'évasion du monde d'en bas ou fourmille les poussièreux. D'ici même les symbiosés ressemblent à de simples poussièreux, si ce n'est cette étrange sensation que provoque la vue d'un symbiosé par un autre.

En parlant de symbiosé, en voila un bien étrange... Tomasin, pourquoi se faufille t-il le long du temple de la Dame. Le temps de consulter un fil de pensées du concensus avant que le sombre nelda ne soupire. Apparement ce nelda n'avait pas de titre de déambulation, non seulement sa présence au sein de la Sainte était une grave offense, mais il n'était théoriquement même pas en droit de circuler dans la foret. De nombreux étranger symbiosés ne s'encombrent pas des procèdures équilibrienne en ce qui concerne le territoire de l'Equilibrium, et c'est là l'affaire des surveilleurs, mais penetrer dans un lieux saint, c'était une toute autre chose, et bien plus grave.

Voila que le nelda en question était en train de se faire aborder par un symbiosé équilibrien, Silindë. Un nouveau soupir, le sombre nelda range son instrument et tend le bras pour accueillir le singe gris sur ses épaules et ammorce une descente rapide vers l'artiste et l'intrus... ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Tomasin

Le Merakih 24 Agur 1511 à 14h13

 
*** Le nelda, en plein milieu d'une cité obscure -de localisation, pas d'atmosphère, et uniquement pour le nelda-, passe une main sur sa tête, hébété. Un soupir. ***


Qu'est ce que je fous là ?




*********************************************************************************************************

*** Plus tôt dans la journée, Tom'Asin, nelda et témoin de son état, respectueux des lois équilibriennes, observait la ville. Oh, ne cachons pas son envie de rentrer dans la cité. C'est un fait. MAis son autorisation n'était valable que pour le territoire extra-urbain... Frustrant. Vraiment frustrant. Mais un nelda respectueux comme lui n'aurait jamais fait cela, non... Deux neldas pour un seul corps, en revanche...

La solitude ne l'aidait pas. Il en venait de plus en plus à parler avec le Second, faute de monde... Son mou ? Trop énervant et agaçant pour engager une conversation quelconque, restons sérieux... Se parler à soi-même est bien plus sérieux, oui. Surtout quand on n'est jamais d'accord avec l'autre. Ce qui était, en cette belle matinée, le cas.

Symboliquement parlant, on aurait pu imaginer son esprit comme une pièce. Au milieu de cette pièce, une table, et deux chaises. Assis face à face, jouant à un jeu de carte, le titulaire et le remplaçant. Remplaçant qui, comme à son habitude, fulminait... Là était sa caractéristique principale. Et le principal problème du nelda. Revenons donc à nos esprits. ***


Second : Pourquoi on ne rentrerait pas ?

Premier : Pas légal.

S : T'empêche pas de faire ce que tu veux, d'habitude...

P : On respecte la culture équilibrienne... Ils ne veulent pas d'étrangers, ils n'ont pas à les subir.

S : Bande de toquards... Faut qu'ils partent de l'île s'ils ne veulent pas voir d'autres gens... Ou qu'ils deviennent sourds-muets...

P : Tu es un imbécile, en plus d'être un rustre.

S : Et toi une mauviette.


*** Là, si cette scène était intégrée à un film bien connu dont le thème principal serait un hypothétique bond dans le temps... Ce serait ça : ***


P : Personne ne me traite de mauviette.

*** Mais en réalité ce fut... Une seconde... C'est ce qui se passe vraiment ?! Le Second a un large sourire. ***


S : Suffit de demander.

*** Et là, le chaos. Pour lui, mais aussi pour les pauvres gardes qui voient soudain leur journée légèrement gâchée. Au début, tout se passe bien. Le passage par les portes, sans trop de souci. Bonne maîtrise de la langue, malgré un certain accent, et surtout, le Second parvient à se fondre dans la foule de personne passant les portes... Non, là où ça avait vraiment déconné, c'était lorsque des gardes s'étaient personnellement adressés à lui, quelques dizaines de mètres plus loin. Perdu. Là, une course, poursuivi par des équilibriens qui n'avaient décidément pas le sens de l'hospitalité... Le Premier voulait mettre un frein, le Second l'en empêchait. Lorsqu'on agit comme une bête, on ne se rend pas.

Et quand, finalement, il parvient à semer, temporairement, les gardes, le Premier profite de l'occasion pour reprendre sa place. Avec une légère confusion. Ce qui nous amène à : ***


******************************************************************************************************

*** Le nelda, en plein milieu d'une cité obscure -de localisation, pas d'atmosphère, et uniquement pour le nelda-, passe une main sur sa tête, hébété. Un soupir. ***


Qu'est ce que je fous là ?

*** Avouez que c'est plus clair maintenant. Il regarde doucement autour de lui... Une cité... On est où ? Un clignement d'yeux, il se les frotte vigoureusement. Avant de ressentir une vive douleur dans le bras. Un regard... Et du rouge. Mais qu'est ce que... Une large blessure sur le bras et le flanc... Et le voila en plein dans un Lieu Saint, sans même le savoir, complètement embrouillé, et blessé... Triste situation, tandis qu'un tydale s'approche. Enfin, selon ce que dit le précédent narrateur, s'entend. ***





 
Silindë

Le Merakih 24 Agur 1511 à 16h07

 
*** Evidement quand un quidam s'introduit dans la cité Sainte, on n'en fait pas tout un plat. On l'arraisonne, on lui explique parfois fois façon salade de fruits que ce genre de chose ne se fait pas. Pas quand on est un etranger. Et on le reconduit à la porte.

Quand c'est un symbiosé par contre... c'est tout de suite plus douloureux.

Quand c'est un nelda, c'est pire.

Et quand c'est un temoin en prime, la garde de la ville fini par compter ses dents.

L'entropiste lui n'est ni garde, ni temoin, ni quoi que ce soit. Il est juste occupé. Il est juste en train de se dire qu'enfin, les dernieres journées passées à travailler (oui madame!) vont porter leurs fruits. Il sait qu'il touche au but. Que la solution est proche. Bientot.. bientot il saura exactement sur quel parametre de réalité agir pour... faire tout disjoncter.

La plupart des variables ont été identifiée.

Pour une fois, Silinde est serieux. Chemise aux manches bouffantes, cheveux tressés et sacoche à l'épaule, la bibliotheque l'appelle.

Et puis non. En fait, c'est une forme qui l'interpelle. Un nelda. Qui saigne. Et qui se planque derriere le temple. Mais c'est quoi ce zouave? Le mou l'informe que c'est un symbiosé mais... mais pourtant ce n'est pas un equilibrien.

Mais WTF?!?

Un tour rapide sur le consensus l'informe.. Le boulet.
Hors de question qu'on vienne balader chez lui quand l'artiste ne peut pas rentrer dans Arameth! Le fait que le temoin n'y soit pour rien n'entre absolument pas en ligne de compte. Regle numero 1 : pas vu, pas pris.
Silinde respecte la competence. Il l'admire même. Là celui là ne l'est pas. Zero pointé en infiltration es territoire inconnu.

Et evidement, nul garde en vue...

Et S'sarkh.
Bon, au moins il va s'amuser... son but : lui faire peur. ***

Vous là. Vous n'avez rien à faire ici. La garde a été prevenue. Mais il est deja trop tard.... Vous les avez reveillés....

*** Un sourire qui se veut tordu, dérangé. ***


Vous avez penetré dans un lieu saint. Vous, un serviteur de l'Extreme.. Sacrilege... Ignorez vous donc que la Dame veille ici et protege ses Enfants de ceux qui rodent et se dissimulent? Ignorez vous la legende de la malediction qui frappe les indesirables et les infideles.

Ce n'est pas qu'une legende...

La Malediction de Syrinth est sur vous, intru. Et les esprits de ces lieux n'auront de cesse que votre crime ne soit payé. Entendez vous leurs voix qui hurlent, les voyez vous qui s'appretent à fondre sur vous?

Ils sont là...


*** Tout le blabla a un but... detourner l'attention de Tomasin du sort qui a été lancé. Une malediction... Les vents de l'entropie se levent pour malmener le malheureux... ***


Jusqu'au bout...

 
Ner'hion

Le Merakih 24 Agur 1511 à 17h29

 
*** Les pieds du sombres nelda touchent le sol de Syrinth, pas trés loin de Silindë et du témoin. Une sensation étrange l'envahi, l'artiste à usé de l'entropie, il peu le sentir comme une odeur qui s'insinue dans ses poumons avant de battre aux côté du sang dans ses veines... Une sensation étrange, mais puissante, presque envahissante, comme une ivresse qui se propage lentement dans son corps.

Il s'approche lentement du témoin, visiblement en proie à une malédiction entropique. Un sourrire carnassier, presque sadique, orne son visage. ***

Nul ne peu souiller la Sainte sans conséquences...

*** A son tour il libère une malédiction entropique... Ce n'était pas le sort entropique le plus douloureux, du moins pas physiquement (mentallement c'est une autre histoire, de nombreux débats entre entropiste ont déjà eu lieux à ce sujet, ces histoires ne se termine que trés rarement bien), mais du moins le nelda serait immobillisé jusqu'a ce que la garde arrive, et regretterais probablement à vie sa décision d'entrer dans Syrinth sans en avoir l'autorisation. Et puis il s'était toujours demandé quel effet deux sorts entropiques identiques sur une même personne pouvait avoir... ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Tomasin

Le Merakih 24 Agur 1511 à 18h55

 
*** Quel effet sur une personne... Et sur deux personnes cohabitant dans le même organisme ? Hein ? Ca c'est un débat d'entropiste, au moins du même niveau que "si un arbre tombe mais que personne ne l'entend, fait-il vraiment du bruit en tombant ?"...

Le nelda bloque. Complètement. Lançant un regard sur le tydale, pas le moins effrayé du monde. Pas le moins connecté au monde qui l'entoure, en fait, l'empêchant tout simplement d'être effrayé. Extérieurement parlant, s'entend. Parce qu'intérieurement, entre le brouhaha mental du à l'engueulade des entités, les deux entropistes qui s'amusent à se servir de lui comme punching-ball magique, et la situation à laquelle il n'entrave rien...

Mais l'effet des deux sorts ? Principalement mental, donc. Avec cet effet magnifique. Vraiment magnifique. Sur deux tons, l'un timide, presque, et l'autre véhément. ***


C'est pas moi qui l'ai voulu...

Si, c'est moi.

Non, pas moi...

Bien sûr que si. Si je l'ai voulu, tu l'as voulu, on l'a voulu.

Non, je ne suis pas toi...

Si.

Non...

Si.

N...


*** Il cligne des yeux... Il a parlé à haute voix ? Merde. Là, panique. Il regarde tour à tour les deux entropistes, hagards. Un vague sourire se dessine sur son visage. Pas un sourire sain d'esprit. ***


Bonjour, Arch'Rhon, pouvez vous nous dire ce que nous faisons là ?

Je te l'ai dit, tu as eu envie de visiter.

Non. Non, vraiment.

J'abandonne...


*** Le tout avec ce mouvement légèrement chancelant et hésitant, celui qui ne sait plus à quel saint -ou esprit- se vouer... ***





 
Mirwen

Le Merakih 24 Agur 1511 à 19h45

 
*** J'avais envoyé une pensée à Tomasin, dès que je sentais que les choses allaient mal se passer, pour qu'il puisse partir en douceur. Mais je n'étais pas tranquille, et après un moment, je le recherche dans la ville.
Voyant deux symbiosés juste à côté, je comprends que j'arrive un peu tard.

Silindë et Ner'hion.

Je connais un peu le premier...
Ça m'évitera de me faire fusiller. Façon de parler.

Je m'avance avec une discrétion qui se révèle particulièrement efficace, ne me laissant repérer que par les plus fins observateurs une fois assez proche du groupe.
Et à quelques pas, je relève mon capuchon et je m'approche ostensiblement pour venir me placer entre Tomasin et les entropistes, inconsciente des sorts ayant affecté mon ami.

Tournée vers Tomasin, je dis :
***


Mon ami, que fais-tu ici ? Je t'ai pourtant conseillé de ne pas rester là. Ta place est ailleurs, tu sais ?

*** Puis, à l'attention des deux autres, avec un sourire triste : ***


Kiril ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
C'est étrange qu'il soit encore là, il n'a pas l'air... normal.


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Ner'hion

Le Merakih 24 Agur 1511 à 20h06

 
*** L'arrivée de la tydale semble sortir Ner'hion d'une étrange torpeur, l'ivresse entropique se dissipe et le sourrire fou disparait. Le singe sur son épaule avait observé la scène sans rien comprendre et s'était enfuis dés que la tydale avait fait son apparition pour retrouver la sureté des hauteurs. Kiril... Etrange, sans doute un surnom. Et ce témoin qui saigne encore...

Sans répondre le sombre nelda s'avance et pose délicatement sa main sur le bras de Tomasin, il prononce quelques paroles à peine audible et complètement incompréhensible. Une guerisson anarchique, elle répare les blessures mais c'est un processus aléatoire et douloureux, l'entropie détruit et reconstruit la chair. La plupart du temps cela à un effet bénéfique, la plupart du temps... La blessure de Tomasin se referme, la Dame veille sur lui.

L'Ombre se tourne ensuite vers les deux tydale. Il salut Mirwen en inclinant legèrement la tête avant de prendre la parole. ***

Kielna Mirwen. Il est sous l'effet de l'entropie, cela devrait se dissiper.

Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Tomasin

Le Merakih 24 Agur 1511 à 20h48

 
*** Un tressaillement à la vue de la tydale. Elle lui dit quelque chose. En quelque sorte. Il l'aurait déjà rencontré avant ? Il ne sait pas... La moitié des souvenirs s'imbriquent avec l'autre moitié... Deux esprits qui n'ont rien en commun si ce n'est leur lieu de villégiature.

Il hoche vigoureusement la tête... D'un beau mouvement négatif. ***


Je ne suis pas ici ! On est ici ! Pas pareil ! C'est...

Pourquoi est-ce qu'on n'a pas le droit d'être ici ?! On est des putains de poussiéreux ! Comme vous !

Tais toi ! Tu n'as rien à dire ! Pas le droit, tu le sais...

On le prend ! C'est toi qui considère que toute la Poussière est unie, non ? Assume maintenant ta bêtise, maintenant !


*** Un instant de latence, et un frisson. Même pas le temps de réagir, lorsque le Noir pose sa main sur sa blessure. Il bondit en arrière sous l'effet de la douleur, se cognant contre un mur derrière lui. ***


Rien fait ! On n'a rien fait pour mériter ça !

*** Sa main se porte à un des brassards de fer accroché à sa ceinture... Tandis que son autre patte attrape le poignet, bloquant le mouvement. ***


Pas faire... empirer les choses...

*** Il glisse doucement au sol. Un regard vers les entropistes. ***


Pourquoi ? Pourquoi tant de...

*** Même plus de mot pour décrire ça... Et allez lui faire comprendre que le sort de Ner'Hion améliore son état... ***





 
Silindë

Le Julung 25 Agur 1511 à 19h41

 
Extase, Euphorie. Jouissance. C'est une etrange sensation que celle qui etreint le tydale. Oui, un plaisir que de sentir l'entropie couler hors de ses mains, repondre à son appel. De sentir le Pouvoir qui se plie à votre volonté

Le sourire qui s'est coulé sur son visage tient plus du rictus en coin. Un air un peu superieur, malsain.. legerement cruel qu'il ne peut s'empecher d'eprouver est diffuse, un petit 'plus' à la commissure des levres. En cet instant plus qu'en tout autre auparavant Ner'hion et lui sont semblables.

Un peu trop même songerait l'entropiste s'il pensait à cette similitude. Et entre eux deux, le temoin fait office de jouet. Experimental.

Silinde ne réponds rien à sa question, sauf par un sourire qui s'elargit un peu. Le Temoin serait il cassé? Deja?

Seule l'arrivée de Mirwen brise l'instant. Perdu. Il s'envole et deja le tydale redescends sur Terre.

Oh... Kiril... elle est la seule qui l'appelle comme cela. Kiril... non pas un simple surnom mais son nom véritable. On ne peut jamais vraiment fuir le passé. Tot ou tard il finit par vous rattraper..

Son sourire est redevenu celui leger qu'il arbore habituellement. L'adrenaline a fuit. Mais son souvenir restera.


Mmmm j'aurait bien une solution à lui proposer pour ce petit probleme fait il en designant le temoin mais... je craint qu'il n'en goute guere les subtilités. C'est un moyen un peu expeditif de... dissiper.

Non, les mimiques et simagrées de Tomasin ne le font pas rire.

Pourquoi pas.
Lache il, en reponse à ses interrogations.
Il esquisse un geste nonchalant de la main et se detourne de la scene.


A moins que vous n'ayez besoin de moi, j'ai du travail qui m'attends...

Jusqu'au bout...

 
Mirwen

Le Vayang 26 Agur 1511 à 13h14

 
*** J'offre un regard compatissant à Tom, m'apprêtant à lui répondre avec douceur, mais la réaction de Silindë me fait tiquer.
Alors qu'il s'en va, je lui crie sans douceur cette fois :
***


Kiril !
Il faudra qu'on parle...


*** Puis, je me désintéresse totalement du Tydale, d'abord remerciant Ner'hion d'un petit mot pour les soins, ensuite me concentrant sur Tomasin dont j'essaye de saisir la patte tant bien que mal, mais sans volonté de le rendre prisonnier. Au moindre geste d'échappatoire, je lâche prise.
Maintenant j'approche mon visage de sa truffe et dis :
***


Tu es déchiré...
Laisse aller ta colère, si tu le veux. Si ça t'aide à aller mieux.
Je veille sur toi.

C'est vrai que tu es un poussiéreux. Mais Syrinth n'est pas ouverte à la poussière, mais plutôt à ceux qui ont appris à respecter la Dame.
Ceux qui ont appris à la prier, à l'aimer...
Tu peux apprendre, tu sais.
Tout le monde le peut. Mais cela demande un dévouement et une patience qui te fait peut-être défaut actuellement.

Donc pour l'heure, la ville t'es fermée, car tu n'es pas prêt.
Elle m'a été fermé pendant longtemps, mais dis-toi qu'à présent elle m'est ouverte.
Si tu veux qu'elle le soit, tu dois faire preuve de patience et de respect.
Tu devrais déjà être heureux d'avoir l'autorisation de profiter de la forêt. L'Hatoshal m'a ouvert ses bras comme une mère, et je garderai toujours de très bon souvenirs, même si je n'étais pas admise dans la ville.

Quand tu te seras remis, je te raccompagnerai aux portes, et je resterai un peu avec toi dans la forêt si tu en as envie...
Qu'en penses-tu ?


*** Me retournant vers Ner'hion : ***


Est-ce que ça vous conviendrait ?

*** L'emploi du conditionnel est naturel, ne sachant pas si Tomasin allait être si facilement raisonné... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Egone

Le Vayang 26 Agur 1511 à 16h16

 
Encore de l'entropie dans l'air.
Décidément, il y avait quelque chose qui échappait à l'Ancien.
Lorsqu'il y a un trouble, est ce que l'entropie est la meilleure des solutions?
Surtout, si près du Temple, aux heures des prières.
Au coeur même de la Sainte, on hésitait pas à risquer quelques flux.
Egone arriva donc, sourcils froncés.
Toutefois, l'affaire semblait en main.
Il reconnut Ner'hion et à nouveau Mirwen.
A ce rythme, elle allait très vite se rendre indispensable.

Le vieux et robuste tydale s'approcha.
Il salua les protagonistes, écoutant les derniers mots de la Soupir.
Aucun Vent, aucun signe. Pas de place pour les fioritures.
S'il devait y avoir discussion, elle aurait lieu hors de la Cité.
Son intervention précéda donc la réponse de Ner'hion.


Pardonnez moi, kielna,

Mais nous ne pouvons pas attendre.
Votre ami peut marcher, alors nous marcherons.
Nous l'aiderons s'il le faut.
Mais il doit sortir de la Sainte.
Elle ne l'a pas encore acceuilli.


Voilà, c'est ça "pas de fioritures".
Expliquer le pourquoi le comment, pinailler : non.
Son attitude ne laissait pas trop d'alternatives.
Egone se montrait correct, hospitalier.
Mais il n'était pas venu pour chanter fleurette.
Ni pour se faire un nouvel ami.


 
Tomasin

Le Sukra 27 Agur 1511 à 15h18

 
*** Ecouter d'abord. Puis réfléchir. A cent à l'heure. Puis s'indigner. A voix basse, seule la tydale peut l'entendre. ***


Respecter ? Mais pourquoi est-ce... que je voudrai respecter cette ville où... où les poussiéreux s'amusent à faire ça aux autres poussiéreux... Hein ?

*** Etrange mélange du Second et de sa... Méchanceté, et du Premier, et son instinct de survie. ***


Parce qu'ils s'amusent... C'est pas ça, la Dame... C'est pas ça, c'est impossible... Là, ils... Ils se servent de... de leur croyance pour s'amuser... Tu l'as vu, hein ? Tu l'as vu comme moi... Ca les amuse... d'être supérieur...

*** Quand on ne voit plus, on ressent... ***


La forêt et sa solitude, ou la ville et sa violence... Tu penses vraiment que c'est ça, l'Equilibre ?

*** Un vague sourire. ***


Tu le penses vraiment ?

*** Puis viens le vieux... Le nelda le regarde... Et légèrement tremblant. ***


Vous le pensez, vous, Arch'Rhon, hein ? Vous allez faire quoi, vous ? M'achever ? Je vous attends...
***
Avec un nelda toujours assis sur le sol, qui ne fait rien pour échapper à la poigne légère de Mirwen. ***





 
Egone

Le Dhiwara 28 Agur 1511 à 11h51

 
Curieuse ironie du sort....
Sa névrose aveuglante l'avait conduit jusqu'ici.
Au coeur de la Sainte. Un esprit attiré par la lumière?
Attirant à son tour des symbiosés.
Prompt à lui retirer le plaisir de la contemplation.
Egone aussi comptait l'en éloigner.
Mais pas par la force.

L'étranger était mal en point.
Le vieux tydale se dressait devant lui.
Bien taillé quand même pour son âge.
Il resta très calme à l'écoute des mots jetés.
Puis, au bout d'un moment, le bon moment...
...il tendit sa main vers le nelda.


Je ne ferais que vous accompagner, Témoin.

Un sourire au coin des lèvres.
Une poigne moins légère que Mirwen.
Mais offerte de bon coeur.
A quoi bon en rajouter?
Si proche des lieux sacrés, il fallait agir avec mesure.
Le nelda affaibli se laisserait accompagner.
Il se débattrait si il se sentait assailli.
Ce n'était pas le cas.


Kielna,
Aidons le à se relever.


 
Mirwen

Le Dhiwara 28 Agur 1511 à 12h03

 
*** D'abord bas, à Tomasin : ***


Je n'ai pas vu exactement ce qui s'est passé, mais l'Equilibre se trouve dans la diversité des croyants... Pourtant tu savais que tu n'avais pas le droit d'être ici.
Même si moi non plus je ne comprenais pas pourquoi, et même maintenant je pense qu'il ne serait pas mauvais de laisser l'accès à certaines personnes, dont les gens comme toi, ce n'est pas moi qui décide des lois ni de leur application...


*** Puis, tout haut : ***


Si tu as ressenti de la solitude dans la forêt, c'est que tu n'étais effectivement pas prêt à apprécier Syrinth...
Mais viens avec nous, on va pas te faire du mal, on te raccompagne juste.
Et ensuite, tu devras partir de ces terres...
Pour un moment.
Tu reviendras, et ce jour là tu sauras apprécier la forêt.
Allez, debout...


*** J'aide effectivement Egone à relever Tomasin pour le mener avec douceur - pour ma part - en direction de la sortie. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Ner'hion

Le Dhiwara 28 Agur 1511 à 12h51

 
*** La question de Mirwen provoque un haussement des épaules chez le sombre nelda, qui répond simplement. ***

Comme vous pouvez le voir, la décision ne m'appartient pas.

*** Il laisse les deux tydales s'occuper du blanc nelda, sans chercher à agir lui même. Le Témoin n'avait toujours pas réalisé que sa blessure était close... Et vu sa réaction quand le sombre nelda l'avait gueri, il était évident que Tomasin n'allait pas se montrer coopératif avec Ner'hion. Tant pis.

L'Ombre salut les deux tydales, puis le Témoin, d'un signe de tête puis disparait, bientôt de retour sur les toits de la Sainte il suivra le restant de la scène en hauteur, ainsi il pourra surveiller le Témoin de loin et réagir en cas de problème. Une pensée part, et se dirige vers le nelda blanc. ***

Croyez moi petit nelda, cela ne m'amuse en rien de vous voir souffrir... Estimez vous heureux, d'autres auraient déchiré votre chair pour punir votre insolence.

Je ne suis en rien supérieur à vous, nous ne sommes que poussière aprés tout... Ce ne sont que nos croyances qui nous différencie, mais la seule différence est que je respecte la votre, même si je ne pourrais jamais la comprendre...

Revenez une autre fois, dans le respect de nos lois, et je me ferais un plaisir de discuter avec vous et de vous expliquer certaines subtilités de l'Equilibre. Oh je ne prétant pas tout connaitre, loin de là, mais cela pourra peu être vous éclairer...


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Heltaïr

Le Dhiwara 28 Agur 1511 à 21h49

 
*** Une pensée qui vient frapper le Témoin.
Furieuse, glacée.
Une condamnation.
Un avertissement. ***





 
Tomasin

Le Luang 29 Agur 1511 à 16h30

 
*** Une hésitation, quelques secondes... Mais l'hésitation n'a plus rien à voir avec les actes des pauvres équilibriens obligés de le subir... L'hésitation, c'est plutôt du au débat entre... lui et lui ? C'est assez ennuyeux, je vous le concède, puisqu'on ne peut même pas humilier l'adversaire sans s'humilier soi-même. A moins d'être masochiste, auquel cas, c'est peut-être une des occupations les plus drôles qui existe. Enfin bref, ça n'intéresse personne, on ne va pas s'étendre.

Mais le Second a un... Temps de vie limité, comme d'habitude. Il finit toujours par laisser la place. Et le nelda prend la main de l'Ancêtre, pour se relever... Conscience revenant, il pose une main sur son flanc, et sur la blessure... désormais inexistante. Crétin. Un long soupir intérieur. Arameth, Syrinth... La prochaine, ce sera quoi ?

Et, tandis qu'il se dirige vers la sortie de la ville, silencieux. Deux messages télépathiques. Au premier, de la culpabilité. Et cette réponse absurde, en retour... ***


Je ne suis pas petit.

*** Bien vite, un rajout. ***


Je vous remercie, Arch'Rhon, je m'en souviendrai.

*** Peut-être. Le second, lui, n'a rien de sympathique. Une grimace. Il regarde la tydale.
***

Mirwen... Je veux que tu les convainc que... Que tous les témoins n'auraient pas fait ça... Nous avons déjà... Une mauvaise réputation... S'il te plait.




 
Ner'hion

Le Luang 29 Agur 1511 à 20h37

 
*** Une pensée du témoin, c'est qu'il avait de l'humour le petit, malgrés lui probablement. Vue sa taille ce n'était surement pas la première fois qu'il se prennait des remarques du genre... Le sombre nelda hausse les épaules, indiférent. L'ocarina retrouve sa geule et la mélodie sur les toits et sous le soleil reprend, sans se préoccuper d'une possible rencontre d'un autre jour. ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

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