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Le Sukra 23 Julantir 1511 à 12h12
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Des affiches fleurissaient ça et là, sur le murs de la Sainte,
une représentation annoncée par beaucoup, comme l'une des meilleures.
Nombre avaient été retiré,
peu avaient résisté
Une silhouette s'était figée,
contemplant une rescapée,
non pas que la le nom de la pièce ou d'un quelconque artiste ne l’eut intéressé,
Seulement quelque chose de beaucoup plus trivial,
Une date, une heure
Celle de la représentation
Des nuits durant elle s'était appliquée à scruter,
à mémoriser par cœur chacune des manies de ces occupants,
regarder les lumières des pièces qui ne s'allumaient jamais et celles à éviter.
Des jours, des semaines durant à ne faire que cela,
Telle une renarde, elle était fin prête,
pour fondre sur son poulailler,
Non pas que les Bondieus'rie, lui semblait une proie alléchante
Il était rare qu'elle travaille pour une autre personne,
mais l'attrait d'une bourse bien remplie la faisait déjà saliver.
Le temps était venu,
Le brigadier s'avança,
les trois coups furent frappés,
Le rideau se leva,
les artistes commencèrent leurs Show
la malicieuse créature fit quelque pas en arrière,
une corde tendue entre deux toits
funambule d'un soir,
Elle trouva la faille,Un oubli,
fatal pour sur,
La créature masquée se releva lentement de sa pirouette,
La louve est dans la place.
La justice est l'amour guidée par la Dame. | |
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Le Dhiwara 24 Julantir 1511 à 23h25
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| *** Des nuits durant elle s'était appliquée à mémoriser chaque informations qu'elle recuperait
Des semaines de surveillance intensives.
Un portrait de tous les habitués des lieux, de leurs habitudes, de leurs manies....
La créature était fin prete. Son plan soigneusement preparé. La mise au point n'avait laissé de place à aucune faille, chaques détails minutieusement préparés.
Sauf... un infime grain de sable. Un minuscule electron libre. Une faille dans ce projet detaillé. Un... imprévu.
Silinde.
Rentré seulement depuis 2 jours de longs mois de voyages.
Qui n'avait pas encore récuperé sa chambre, ayant favorisé le manoir d'Aldarin les deux soirs precedents.
Et qui ce soir réinvestissait ses appartements.
Bien évidement, il ne participait pas à la representation, n'ayant pas été aux répétitions... Et puis il avait vu celle de la veille. Donc n'était pas franchement dépaysé.
L'entropiste, pour le moment, était en bas, en train d'observer et de taquiner les derniers artistes qui partaient direction les coulisses. A cette heure ci les enfants étaient tous couchés et bientot il resta seul dans la salle, assis à un banc et dos à un mur, blonde silhouette une bouteille à la main et un rire silencieux au levre.
La musique s'elevait du coté du spectacle, couvrant les bruits. ***
Jusqu'au bout... | |
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Le Luang 25 Julantir 1511 à 21h48
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Contente de son acrobatie, elle fit rapidement le tour des lieux,
Cette pièce ne lui offrait aucun plaisir particulier, rien de bien précieux,
à croire que les artistes sont dénués de richesse.
A part peut être un hyalins trônant sur un bureau en pagaille.
Rassure toi petite pierre, tu va rencontrer tes semblables et tout de suite.
Contente de son humour, elle tira de son corset un petit bout de papier,
scrutant les notes qu'on lui avait remise,
se remémorant une fois de plus, le chemin à suivre,
l'endroit de l'objet de sa convoitise.
Elle s'approcha de la porte,
Collant son oreille à sa prochaine victime,
Soulagée d'entendre le bruit des artistes travaillant,
Elle débuta sa besogne à sens unique,
vaine tentative d'une résistance futile
le couloir était maintenant à sa merci.
La porte s'ouvrit légèrement pour permettre à la roublarde de se faufiler dans un coursive sans âme.
Refermant la porte tout en y apposant une marque,
En un éclair, elle arriva dans l'escalier, même accroupie elle savait être agile
La lumière de la torche, trop forte à son goût, vacilla sous l'effet d'un petit sortilège,
Afin que l'ombre puisse se sentir en toute sécurité.
Furtive ,elle se rapprocha de son précieux,
Testant lentement la poignée, le bruit des gonds grinçants couvert par le son du spectacle,
Elle fit attention par l'entrebâillure de la porte que la pièce soit déserte,
Sur de son fait, la louve s’immisça dans l'antre de son prochain méfait.
La justice est l'amour guidée par la Dame.
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Le Matal 26 Julantir 1511 à 21h55
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| *** Dans la piece qui sombre peu à peu dans la pénombre, l'Artiste n'a pas envie de rallumer les torches. Il se sentait bien là.
De temps à autre il porte le goulot aux levres, laissant le liquide ambré lui couler dans la gorge, apportant avec lui l'habituelle chaleur.
Quoiqu'en cette periode, nul besoin de chaleur suplementaire en la sainte.
Le poncho rouge qui fit sa réputation au tydale - à une époque- a glissé de ses épaules et repose maintenant à moitié sur le banc, à moitié balayant le sol. Bah, de toute facon il en a vu d'autres. Lui même n'est guere plus reluisant, entre sa tunique à demie ouverte, ses pieds nus et sa criniere en panique... Il sourit tout seul, reveur.
Et puis... un bruit.
Le tydale leve un sourcil, étonné....
Non... ce n'est pas vraiment de la musique ça.. Ca serait plutot une sorte de... grattage? venant du coté du couloir?
Pour le coup.... Silinde est intrigué. Tres intrigué.
Penchant la tête sur le coté, le menton à demi posé au creux d'une main il attends. De sa position, il est difficile de le voir depuis la porte, d'autant plus de la luminosité... faible.
La porte grince. Un des gamins qui n'arrivait pas à dormir?
Ah tient... non...
C'est autre chose ça.
L'entropiste songe qu'il a tiré le gros lot.
Une souris! Une souris perdue... Et qu'est ce qu'elle va faire la petite souris?
Silinde se sent l'ame d'un Raminagrobis. ***
Jusqu'au bout... | |
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Le Matal 26 Julantir 1511 à 23h32
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| Un regard jeté aux alentour comme pour se sentir encore plus en sécurité,
Elle s'approcha lentement mais surement
le coffre était maintenant à quelque pas,
quelques mètres de sa récompense.
*** La voleuse débuta lentement, telle une prédatrice la distance qui la séparée de son but,
Cinq pas , quatre, trois ….un ***
L'objet de ses désirs était là devant elle,
Juste avant sa basse besogne, elle commença son petit rituel.
ramenant ses noirs cheveux longs en un chignon,
se frottant les mains, un léger craquements de ses cartilages résonnant dans la pièce,
elle s'agenouilla, tout en sortant ses ustensiles,
Tout était fin prêt pour son artisanat d'orfèvre,
Silencieuse, son travail de sape en action.
La justice est l'amour guidée par la Dame. | |
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Le Merakih 27 Julantir 1511 à 00h40
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| Delectable. Le spectacle était tout simplement delicieux.
La voleuse, simple silhouette sombre qui s'avancait dans la piece. Pas un seul faux pas, une maestria aerienne maitrisée. Grace, souplesse, délicatesse. Les planches ne craquent pas sous son poids; elle sait exactement le repartir.
Bref, l'artiste boit du petit lait. L'Entropiste... n'en parlons même pas.
Le symbiosé a demandé à son mou de prendre la tactique 'absent'. faut savoir user avec parcimonie de ses atouts ; devoiler son jeu sans attendre serait idiot.
L'intruse donc a trouvé son Saint Graal, le but de ses soupirs, le destinataire de ses voeux : le coffre. Effectivement Mam'mine avait du y ranger la recette du soir pendant la representation...
Ce serait mesquin de l'interrompre maintenant non? Elle doit être si heureuse pense le tydale. avec un sourire en coin.
Dans un autre temps il aurait appuyé sur l'interrupteur et allumé la lumiere. Là il se contenta d'evaluer sa position par rapport à la porte... mouhais.... ça irait, il pouvait l'interrompre en se mettant entre les escaliers et elle, et à coup d'entropie si elle tentait de se barrer. L'autre porte? Elle donnait sur les coulisses, la voleuse ne s'y risquerait pas..
Le jardin interieur... boah... pas d'issues par là non plus à priori.
L'entropiste verifia l'etat de sa bouteille (bonne nouvelle, il en restait) et passant une main pour rabbatre sa tignasse en arriere, à demi appuyé contre le mur, se permit une reflexion à voix haute.
Tient... une souris.. Bonsoir petite Souris, tu t'es perdue?
Le sourire gogenard aux levres du blond était clairement visible
Jusqu'au bout... | |
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Le Merakih 27 Julantir 1511 à 20h32
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| Une souris !
La phrase claqua dans l'air comme un fouet lui déchirant les chairs
Elle stoppa instantanément son travail.
Ne comprenant que trop peu qui avait bien pu parler.
Surtout qu'elle était certaine que personne ne se trouvé dans cette pièce auparavant.
Son cœur se mit à battre la chamade. Elle devait se calmer, la panique ne pouvait engendrer que la défaite.
Les brèves secondes qui s'ensuivirent, permirent à la souris de réfléchir rapidement.
La voix ne semblait pas agressive, un artiste, tu es dans une maison d'artiste ne surtout pas l'oublier. Ce n'est certainement pas un rustre comme ces mornes ou ces brigands de gardes.
*** Telle une féline, en un éclair, le saut de carpe fut exécuté rapidement et d'une précision chirurgicale, reprenant dans le même temps appuie sur le mur, de façon à pouvoir effectuer une cabriole afin de se retrouver face au gêneur
.Sa main gauche prête à jeter sur l'intrus quelques instruments aiguisés, ***
Soupirante et bête à la fois,
Comment avait elle pu être aussi naïve, se sentir en sécurité ici, toutes ses règles qui lui on mainte fois permis d'éviter de tels problèmes bafoués par l'envie de la récompense.
Il fallait rapidement trouver une échappatoire.
Elle analysa les différentes options d'évasions,mais ses échappatoires fondaient comme neige au soleil.
La prédatrice devenant la proie de cet être moqueur,
Elle inspecta le tydale de haut en bas,
Les atours, la carrure, le regard, le sourire,
Plutôt heureuse de se retrouver devant une personne svelte et non le contraire.
La bouteille lui fit pensé à tord ou à raison qu'il devait certainement être saoul.
Je vais pouvoir m'en débarrassé rapidement,
Elle était fin prête à l'action, sa survie devenant maintenant sa priorité
La justice est l'amour guidée par la Dame. | |
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Le Merakih 27 Julantir 1511 à 23h06
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| Saoul... Pas completement, à force il avait developpé une resistance à l'alcool surprenante malgré sa carrure de freluquet. Il faut dire qu'il en avait de l'entrainement. Comme tout les apprentis entropistes, en son temps, c'était à coup de vinasse qu'il forcait son esprit à aller toujours plus loin, sans craintes de l'energie qu'il maniait et inconscient qu'elle pouvait le reduire à l'etat de tas de cendre trop cuites, le changer en marsoin des neiges ou en pingouin du Sahara ou plus prosaiquement, lui peter à la gueule à tout moment.
Il aurait plutot utilisé le terme d'emeché. A mi-chemin entre l'ivresse et la sobriété. Bien emeché meme.
Ce qui pour un entropiste n'influait absolument pas sur ses capacités magiques. C'était bien la seule sphere où l'abus d'alcool ne faisait que les rendre plus dangereux, tombant leurs dernieres barrieres mentales lorsqu'il en restait et annihilant toute notion de danger.
Musik
Un scintillement provenant de la main gauche de la tydale masquée qui lui fait face l'averti de la menace. Elle était serieuse. Et lui, il tenait à sa peau. Elle ne voulait pas jouer et montrait les dents? Soit. Lui aussi pouvait le faire.
Se relevant de son banc et déposant la bouteille pres du poncho, le tydale s'avanca. De maniere à clairement se mettre entre la porte et l'intruse.
Ses mains étaient nues, tout comme ses pieds, noirs de poussiere. Débraillé, tignasse en rebellion contre toute forme d'autorité, il n'avait pas franchement l'air impressionnant. Le sourire pouvait dementir cette apparence. Celui de quelqu'un qui a quelques cartes en main et les savoure. Les yeux egalement. Un peu trop alertes et brillants...
Tu ne voudrait pas deja me fausser compagnie, petite souris? Non?
Allons, allons, c'est tres impoli tu sais.
Avant d'ajouter comme negligement.
Et puis ça pourrait être mal interprété...mmm?
L'entropie est là, juste à la pointe de ses doigts, prete à repondre à son appel si besoin, à chanter pour lui... Parce que cette souris là semble avoir des dents.
Jusqu'au bout... | |
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Le Luang 1 Agur 1511 à 21h26
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La tension commençait à devenir palpable,
Les secondes s'égrainant sans qu'aucun des 2 acteurs ne fasse le moindre mouvant,
Lui attendant, elle prête a jaillir, tel un serpent pour la frappe.
Pourtant, tous ses signaux d'alerte étaient au plus haut.
Quelque chose clochait avec ce tydale, une étrange sensation
d'ordinaire les gens cherche à crier
pourtant son regard , son sourire, en disait long
il avait l'air d'être plus dangereux qu'elle ne l'avait pensé.
Sa façon de se mouvoir lui prouvait que sa première impression n'était pas bonne, ce gars là était loin d'être saoul.
Elle compta le nombre de pas qu'il la séparait de son gêneur, trop loin il fallait qu'elle se rapproche.
La tydale esquissa le premier pas,
Le pied glissant sur le sol en direction du mâle,
un deuxième,
puis un troisième
et d'autre encore
Il était enfin à distance.
Elle, prête enfin à bondir, il n'aurait aucune chance de s'en sortir,
Le prédateur serait pris à son propre piège,
Elle s'en délectait d'avance.
La malchance une fois de plus, fit son apparition, décidément ce n'était pas sa soirée...
Le chignon fait à la va-vite se détacha,
relâchant sa longue chevelure noire sur ses épaules,
une mèche rebelle venant se coller sur son masque et lui gâchant une partie de sa vue.
Maudit soit le Fifrelin, tout en replaçant la mèche rebelle derrière son oreille.
La justice est l'amour guidée par la Dame.
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Le Luang 1 Agur 1511 à 22h05
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| [i]L'ambiance s'alourdie.
La tension augmente...
Le moindre petit bruit, le moindre mouvement semble prendre des proportions dantesque.
Chaque grain de sable du sablier ralenti.
Le temps se fige.
Le mouvement du balancier de l'horloge s'est arreté, au sommet de sa course.
Et puis lentement, alors que l'effet de son elan à disparu, la lourde masse de cuivre inverse son cours et le monde se remet à bouger.
Elle avance vers lui.
Non pas qu'il n'aime pas ça. Une jolie fille qui s'approche de lui, c'est toujours une bonne nouvelle.
Sauf que... jolie, il n'en sait rien. En tout cas elle a une silhouette qui inspire. Qu'est ce qu'elle inspire est un autre probleme.
Non pas que l'ambiance ne soit pas ideale et follement romantique. Seuls tout les deux, dans la nuit, avec un peu de musique qui provient, assourdie, du coté des coulisses et la fontaine du jardin.
Non qu'il n'apprecie pas qu'on le dévore des yeux litteralement.
Mais là...
Et puis zoup, la tension eclate comme une bulle de savon quand cede le chignon.
Parce que franchement, la chevelure qui tombe devant les yeux du predateur, ça manque quand meme un tantinet de serieux. Stop, on la refait. La prise n'était pas bonne. Et voila comment on gache de la bonne pelicule. Si c'est pas triste ça.
Le tydale a eu deux options. Ou rester de marbre. Ou essayer -vainement- de retenir un gloussement amusé (qui aurait même des veléités de fou rire caractérisé). Connaissant l'artiste, il n'est pas du de savoir laquelle a été retenue
Le tydale a vu l'opportunité. S'est interrogé sur l'adequation de le faire alors meme qu'il s'était deja mi en mouvement. A defaut d'etre fort, le tydale est souple et se meut avec aissance. L'espace qui les separe est comblé. Et une main s'est portée au masque de la voleuse.[/i]
Un seul le porte mais tu n'est pas le Masque.
Lowgli dit : Et moi je sent qu'il y en a un qui va se prendre une dague dans les cotes... c'tait un piege andouille.. une ouverture deliberée! songe pour lui meme le mou qui fait la sieste en haut d'une poutre et ne s'est pas dérangé pour autant. Apres tout, ça ne le concerne pas
Jusqu'au bout... | |
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Le Vayang 5 Agur 1511 à 21h21
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Le masque commença bouger, retenu par une fine lanière de cuir,
D'instinct la souris fut prompte à lui saisir le bras avant que son identité ne soit révélée,
Sa jambe venant se placer entre celles de son agresseur,
D'un geste coordonné avec sa hanche et son bras, elle fit basculé l'artiste par dessus sa jambe.
Le pauvre bougre se retrouva le dos cloué au sol.
La voleuse, malicieuse, en profita pour placer ses genoux sur les bras du pauvre mâle,
Son bas de dos prenant place sur le torse de l'artiste.
La souris devenant maîtresse de la situation.
Lentement elle rapprocha son visage de sa proie,
Ses cheveux ébéne se mêlant à la blonde chevelure du tydale,
Un doux parfum de fleur de Korsyne envahissant l'air alentour
Elle lui susurra à l'oreille,
maintenant que sa proie était à sa merci.
Une légère pointe proche de sa jugulaire.
Tsss, méchant vilain petit matou !!!
Il est d'usage lors d'un premier rendez vous, que l'on ne déshabille pas sa dame.
Que vais je faire d'un tel chat de gouttière?
La justice est l'amour guidée par la Dame.
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Le Sukra 6 Agur 1511 à 16h04
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| La main a couru le long du masque. Il n'avait pas prévu le cordon et...
Oh s***
Le temps qu'il réalise ce qu'il vient de se passer, l'artiste s'est fait maitriser en beauté. Non mais vraiment rien à dire. Respect. Technique impeccable. Geste imparable. On sent que l'enchainement a été longuement travaillé.
Et ça fait mal au cul. Sans mauvais jeu de mots.
Silinde est maintenant au sol, bras incapables de bouger (c'est qu'on ne dirait pas mais elle fait son poids la donzelle, et lui... il lui manque encore et toujours la catégorie muscles), et une pointe un peu trop insistante juste à la base de sa carotide. Un faux mouvement et....
Le pilier, il connait, il a déjà visité et n'a pas franchement envie d'y retourner. Non, vraiment, derryn.
Et puis c'est tendancieux cette posture. Si on les surprenait hein? Elle assise comme ça sur son torse et penchée vers son visage.
Il y a trois solutions:
la première, la seconde et la troisième.
*Arrêter là le jeu, réagir de façon bête, primaire et basique... avec de l'entropie. Il lui suffirait juste d'articuler quelques syllabes d'anarkan pour provoquer une explosion qui enverrait voler l'aspirante assassine pour l'encastrer dans le mur. Mais outre que ça le laisserait dangereusement affaibli voir trop faible pour bouger si elle n'est pas assommée, les dégâts causés la dernière fois lui procureraient des remords... si il dévaste la pièce, Mam'mine va l'allumer. Et pas qu'un peu. Pis ça risquerait d'être dangereux pour la donzelle...
*hurler ou s'évanouir sont éliminés d'office... L'un parce que le dars qui lui chatouille la gorge est bien présent (et que ce serait inintéressant au possible) et l'autre... pour la même raison.
*l'embrasser.
Ou alors la solution subsidiaire qui consiste à essayer de s'en tirer..
J'aurais bien une réponse ma chère mais je crains qu'elle ne vous satisfasse guère..
Faire son malin n'est peut-être pas la solution la plus appropriée surtout avec la dague. C'est son imagination ou bien elle appuie un peu plus fort?
La noire chevelure s'est mêlée à la blonde formant comme une auréole bicolore sur le sol autours d'eux.
Bah, s'il avait eu une once de bon sens, ça se saurait depuis le temps. Il suggère..
Pour commencer une option à considérer pourrait être d'éloigner cette pointe de ma gorge? Un faux mouvement est si vite arrivé...
Et s'il me faut vous l'avouer...
Ah Milady, les usages varient suivant les temps et les époques, et s'appliquent ils vraiment lors de visites inopinées entre chats de gouttière? Pour être sincère, je n'ai qu'un regret. Celui de n'avoir pu obéir à l'ordre que m'ont lancé vos yeux.
Les prunelles anthracites ont cherché celles de rubis .
Jusqu'au bout... | |
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Le Merakih 10 Agur 1511 à 20h34
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| Ho!
Surprise
Je suis contrite, je ne voulais point vous faire peur avec ce joujou, j'ai juste oublié de le ranger.
C'est un brin votre faute, je vous rappelle que vous avez essayer de me déshabiller. Alors que nous étions entrain de converser.
Mais je dois dire que j'hésite à entreprendre un tel geste, car mon cœur saigne, vous m'avez transformé si rapidement et sans appel de petite souris à vilaine chatte de gouttière.
*** Relevant son buste et faisant mine de sécher une larme sous son masque, elle enchaîna. ***
Mais vous avez raison, je n'ai point besoin de vous avoir sous mon pouvoir avec une tel objet.
Péché d’orgueil certainement, mais que pouvait il faire dans cette position ? Alors l’instrument repris donc sa place dans sa sacoche.
Cependant deux choses m'intriguent, la première est que je suis étonnée que vous n'ayez pas encore entonné le célèbre cri barbare du « Au Voleur » comme nous avons si souvent entendu le refrain .
En deuxième, les temps ont peut être changer mais la politesse veut que nous nous présentions.
Honneur à vous mon prince.
Et un troisième...
Car il faut toujours un troisième, quel ordre ont bien pu vous dire mes yeux cachés derrière ce masque ?
La justice est l'amour guidée par la Dame. | |
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Le Merakih 10 Agur 1511 à 21h05
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| Vilaine? Oh je vous arrete tout de suite, un chat n'est pas vilain. C'est meme la plus admirable des créatures ma Dame.
Les yeux eux suivent le mouvement de la dague.
Il se fait tour à tour calin et distant, sauvage et passionné. C'est un être à l'independance farouche et d'une surprenante intelligence. Sans compter la grace et la souplesse qu'il met dans chacun de ses mouvements.
Non ma Dame, je vous complimentait. Et le chat sais tout comme vous faire patte de velour quand il ne lui faut qu'un sourire pour soumettre l'insolent à sa volonté.
La lame est tres supperflue, je vous l'assure.
Bon... au moins il n'a plus cette mortelle faucheuse sous la gorge. C'est un reconfort certain. Meme s'il est toujours incapable de se relever...
Quand à répondre à vos questions....
Il fit un geste d'impuissante de la main. Au moins il pouvait encore la bouger, elle.
Je craint qu'en ces lieux, plus d'un ne tournent la tête et j'aime trop la musique pour vouloir gacher pour une raison si triviale le spectacle... La sauvegarde de la beauté n'est elle pas une raison suffisante? Sans compter que vol, il n'y a pas eut... Sauf peut-être celui de mon coeur.
Les dames se presentent généralement les premieres mais puisque tel est votre désir...
Kiril-Silinde Hime pour vous servir ma Dame, bien que ma situation ne soit pas des plus reluisantes presentement.
Il trouvait plus amusant de lui donner son nom véritable. Il ne voyait a priori pas de raisons de le cacher. Aucune raison pour qu'elle sache qu'il était symbiosé n'est ce pas? Ou qu'elle fasse le rapprochement avec celui que tous nommaient de son deuxieme prenom, Silinde.
Quand à ce que m'ont ordonné vos yeux.... Que vous répondre que vous ne sachiez pas déja? Et si la solution ne vous est pas evidente, où serait le plaisir si je vous la donnait si facilement?
A mon tour, je me permet de vous questionner Milady... Quel charmant prenom se cache derriere ce visage de porcelaine? Et je ne doute pas que nous attirions bon nombre de regards, mais venir chercher l'inspiration aux sources même n'est il pas un peu.. vil? Il y a tant d'autres joyaux...
Jusqu'au bout... | |
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Le Julung 11 Agur 1511 à 20h57
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| Le plaisir est partagé je vous l'assure. Vous m'excuserez toutefois si je ne vous fait pas les honneurs de la maison mais il me semble que... ce n'est plus necessaire.
Lysea... il a faillit manquer le leger accent, la tonalité typique du shairan. Et n'a pu empecher un leger eclat dans le regard. Peu nombreux sont ceux qui connaissent cette langue. C'est celle de la Haute Societe syrinthoise, la bourgeoisie equilibrienne qui a réussit... Lui même... c'est Heltair qui lui a enseigné. Il faut bien passer le temps lorsqu'on voyage... Mais qui est elle donc? L'artiste ne peut s'empecher de sourire en songeant que s'il n'avait pas compris, elle aurait réussit son pari. Pari qu'il avait lui même tenté deux ans auparavant. Et perdu pareillement.
Les nuits sont en effet fort plaisantes dans un tel cadre, et lorsqu'une nymphe vient nous rendre visite, elle n'en part bien souvent qu'au petit matin. Le temps d'une nuit, l'on oublie que le monde existe, et nous offrons un peu de rêve et d'enchantements.
Oh Feline Inconnue, auriez vous commie un tel crime? Ignorez vous que l'ame d'un musicien reside dans son instrument et que c'est elle qui chante ou qui pleure lorsque ses doigs ou son archet l'effleure? Auriez vous privé l'un d'entre nous de sa moitié?
Il tenta doucement, tres doucement de lever le bras gauche. Son but? Replacer derriere l'oreille une meche de la chevelure d'ebene qui avait glissé. En prenant bien garde de ne pas effleurer le masque. Et peut etre retirer à nouveau sa main en une caresse imperceptible.
Pourquoi ergotter sur quelques chose qui ne s'est pas passé ma Dame... Si j'était dans cette piece, n'etait ce point pour vous en empecher? Alors inutile de se tourmenter pour un non lieu.
Je m'en voudrait de vous faire le moindre tord, ou de causer une contrariété à si charmante Muse... Dites moi comment je puis reparer, ou bien vous faire oublier cette perte? Demandez ma Dame, et s'il est en mon pouvoir de le faire, vous serez exaucée.
Jusqu'au bout... | |
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Le Dhiwara 21 Agur 1511 à 17h03
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| L'équilibre toujours et à jamais...
Le tydale s'est a demi redressé, prenant appuis sur ses coudes maintenant qu'elle l'a liberé pour ne plus avoir la tête qui repose sur le sol. Non pas qu'il n'ai jamais revé de servir de balayette au plancher de la salle, mais il prefererait une autre destinée pour son abondante criniere.
Il s'inquiete legerement. Que va elle bien lui demander. Silinde doute qu'elle exige l'ouverture du coffre car cela serait d'une telle laideur que ça briserait l'instant. Et puis il refuserait.
Mais quelle sera donc sa requete. Son exigence...
Je ne le nie point. Le faire ne serait que fausse modestie qui toucherait même à la pretention.
Les mots sont mon royaume ma Dame, et repondent en abondance lorsque je les appelle. Fideles et dévoués compagnons. Ils dansent et roulent sous ma langue en complices serviteurs et me font leur chantre lorsque la parole doit être defendue. Par ma voix ils chantent la liberté et l'insouciance. Et parfois aussi se font insolents et mordants, viperins lorsqu'on tente de les opprimer. Ils se font tendre et acceuillants, doux et sucrés si je le désire. Ils savent épouser les courbes et glisser là où on ne les esperait plus. Ils aiment gouter à des levres nouvelles sur lesquelles s'epanouir, parcourir en riant 'une gorge à la peau de soie où ils prennent naissance. Ils sont legers et papillonants, ou bien sinceres et absolus. Qu'est ce qu'un mot? Un baiser dit d'un peu plus loin. Une declaration faite au coeur et à l'ame et non juste à un morceau de peau. Le verbe ma Dame, est plus perforant que la plus aiguisée des lames et pourtant plus delicieux que le miel le plus savoureux. Il se pare de voiles parfois, prefere des chemins détournés et sacrifie l'utile à l'agreable, le necessaire au beau. Leur musique lorsqu'on y a gouté est l'hydromel le plus envoutant, l'ambroisie de l'esprit et l'ivresse qu'ils entrainent est sans retour. De leurs rets nul ne s'echappe. Ils ouvrent une porte qui ne se referme jamais. Il sont mon arme et mon bouclier.
Mais vous meme ne semblez pas etrangere à leur chant.. n'est ce pas?
Jusqu'au bout... | |
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Le Vayang 26 Agur 1511 à 17h58
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Je dois admettre que vous avez raison,
Ce ne sont point les mots qui me plaise
mais leur mélodie,
Douce ou âpres
Forte ou silencieuse,
Chaudes ou froides
Mais les mots ne sont pas tout,
d'autre son peuvent s'y apparenter,
les chants de la nature sont autant de mots
dont mes oreilles se nourrissent, se délecte
La force que représente les chromatiques et diatoniques,
sont autant de vibration qui me remplisse de plaisir lorsque le masque s’ébrèche,
La créature nocturne préfère quant à elle le sombre néant du silence
Ils vous sont armes et armures,
moi qui ne suis qu'une incompétente à les apprivoiser,
ils sont sucrerie pour gourmande.
Kiril, mon doux conteur où cette rencontre peut elle nous amener?
moi la voleuse et vous le gardien de ces lieux.
Vous le prisonnier et moi la tortionnaire
La justice est l'amour guidée par la Dame.
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