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Au joyeux pilier

Un rendez-vous avec un non-galant

Quand une femme paye un verre au pire des goujats
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Sujet lancé par Mirgahal
Le 02-07-1511 à 11h14
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Posté par Nyrndî,
Le 24-07-1511 à 13h18
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Mirgahal

Le Sukra 2 Julantir 1511 à 11h14

 
Mirgahal entra dans l'auberge et chercha des yeux une table. Puis, trouvant enfin une table libre et assez éloigné des autres il décida de s'assoir.

Pffff...elle est déjà en retard! C'est bien une femme ça!

dit :
Moi aussi si j'avais un rendez-vous avec toi j'arriverais en retard...en faite je viendrais pas.


Mirgahal jeta un oeil mauvais à son mou.

Ouais mais dois-je te rappeler que c'est mademoiselle qui a pris rendez-vous avec moi?

dit :
Aaah bah si elle aime le genre crasseux dégueulasse, elle va être comblé avec toi!


Mirgahal fouilla dans sa poche et trouva une moitié de cigarette qu'il raluma.

 
Nyrndî

Le Sukra 2 Julantir 1511 à 17h33

 
Bon. Elle avait envoyé ce message pour rendre service. Et bon… Comme elle avait un semblant de parole elle ne pouvait donc (pas trop) se défiler… Vala… Vu ses instructions… Mieux valais que la conversation ne s’éternise pas.

Tranquillement elle pointa le bout de son nez au joyeux pilier. Un regard sur l’assistance. Un sourire entendu au serveur…

Ici elle était une habituée. Mais pas une de celles qu’on aime particulièrement voire débarquer… Ici elle était connue pour ce qu’elle était : une entropiste. Adepte des sorts expérimentaux qui plus est.

* Moë ? C’est vraiment…

* Ce machin ?

* Cette loque ?

* Par la dame…


Moë dit :
Ouais j’en ai peur… A en juger par son mou du moins…


* Bon…

- Serveur ? Envois deux verres de vinasse…

Pour ce qu’elle avait pu en juger : il ne méritait pas mieux. Et encore… Elle allait probablement de voir se faire violence pour se poser a la même table que lui. Tant pis… C’était pour la bonne cause…

S’approchant de la table elle se contenta d’un :

- C’est toi Mirgahal ?

Et nettement plus poliment (mais préférant s’abstenir de mots formulés qui auraient pu être entendus par le symbiote) :

Enchantée Driëfar… Pas trop dur ?



 
Mirgahal

Le Dhiwara 3 Julantir 1511 à 11h49

 
Mirgahal observa d'un oeil discret la jeune femme lors de son entrée et remarqua à son grand interêt que plusieurs autres clients lui jetait un regard mélé de crainte et de haine. Il réfléchit alors au point de la crainte et reagarda plus attentivement la fille: elle n'avait rien d'imposant, en apparence du moins. Une idée lui efflera alors l'esprit: une magicienne. Les magiciens étaient craints pour leurs pouvoirs. Mais il la laissa s'approcher pour autant, il voulait son verre de vinasse. Puis elle lui posa une question qui à son goûts n'avait aucun interêt, sinon celui de meubler une conversation. Il prit une voix innocente.

Non c'est pas moi Mirgahal, il vient juste de partir aux toilettes mais il a dit à son mou d'rester ici pour qu'y puisse être tranquille pour pisser un p'tit coup sans qu'son mou l'emmerde sans arrêt.

Mirgahal tira alors sa cigarette.

dit :
J'aurais des mains je te frapperais...


Mirgahal sourit à la réplique du mou en continuant de fumer.

dit :
Enchanté, je le suis moi de même ma chère. Aaah si vous saviez comment c'est dur de vivre avec une benne à ordure comme symbiosé.


Mirgahal ne bronche pas. Il avise alors Nyrndî en continuant de fumer. Par cette échange, il comprend alors que cette femme le méprise et s'est faite une opinion de lui sans pour autant l'avoir rencontrer. Mais il ne laisse rien paraître et fait en sorte de ne pas briser son air "bouseux physiquement et bouseux dans la tête".

T'veux surement t'assoir, nan? Alors j't'en pris: prend place.

Intérieurement il sourit; il savait parfaitement qu'elle ne voulait pas s'assoir.

 
Nyrndî

Le Dhiwara 3 Julantir 1511 à 12h48

 
Un soupir. En somme… En temps normal… Elle aurait joué avec lui. L’aurait trituré. Mais là… Les pensées qu’avaient envoyé Silindë lui disaient clairement qu’elle risquait de finir de vraiment mauvais poil… Et elle avait déjà un meurtre a justifier.

En revanche… Elle pouvait très bien satisfaire son nerhe… Tout en s’amusant un peu.

La question qu’elle avait posé au bouseux avait été purement rhétorique et c’est a peine si elle entendit la réponse… Bon… Au moins… Il avait un peu (une once) de sens de l’humour… Pas de la grande finesse (ne pas trop en demander) mais assez pour ne pas être tout de suite catalogué parmi les bêtes a abattre.

Elle adressa un sourire au mou qui avait mal choisi sa "victime"… puis se posa, sans rien dire, a la table de la loque humaine… Enfin… Tydale. En soi… Côtoyer des personnes dans le genre… Elle s’en doutait. Elle l’avait déjà fait. Mais sa mémoire étant ce qu’elle était… Le pire serait d’être vue a la même table que lui.

Bon. En tant qu’entropiste elle avait déjà une image de marque que rien ne pourrait entacher… Mais en tant que soupire… Bon. Un de ces jours elle deviendrais peut-être artiste d’ailleurs.

Bref. Le serveur ramena les verres demandés rapidement… Et Nyrndî siffla le sien en essayant de ne pas penser au gout. Elle était habituée a la vinasse. Mais ça ne signifiait pas qu’elle aimait ça. Simplement qu’elle était proche de ses sous et aimait l’alcool.

Sans se fatiguer a lui sourire elle pris finalement la parole :

- Bon. Je sais pas qui t’es. Et je sais pas si j’veux le savoir. Mais j’me posais une question… T’as quelque chose entre les jambes ?

Le ton était clairement ironique. Elle l’insultait avec désinvolture… Ne faisait pas dans la finesse car elle jugeait qu’il n’aurait pas suivi… Et surtout… Elle voulais le mettre en rage… Et pour ce qu’elle avait cerné du personnage… C’était probablement la meilleur manière de faire.



 
Mirgahal

Le Dhiwara 3 Julantir 1511 à 14h14

 
Mirgahal resta dans son air de bouseux jusqu'au moment où il but cul-sec le verre de vinasse. La vinasse il connaissait bien. Il observa alors la fille et constata qu'elle avait aussi vidé son verre. A ce moment son bras droit fut prit d'une petite douleur. Il avait une entropiste en face de lui. Un de ces connards d'entropiste qui buvait comme lui donc comme un trou. Puis la fille a l'allure si sage devant lui commenca à sous-entendre des choses sur son outil. Il fut tenté de faire la même chose qu'il faisait dans cette situation d'habitude: la mettre sur la table au premier sens du terme. Mais il réfléchit et se dit qu'elle aurait pu porter plainte comme c'était si souvent arrivé.Il eut alors un sourire sadique.

Pourquoi mam'zelle? Z'êtes en manque d'aller retour dans votre fente? Si t'veux je peux te conseiller un bon ébéniste qui travaille sur commande. Je suis certain qu'il pourra t'arranger un manche à balais pour presque rien, enfin, moyennant quelques pièces bien-sûr.

Il marqua une pose pour finir sa cigarette et l'écraser.

Sinon évidement il te reste encore ce qui te sert à jeter tes sortilèges...mais je comprendrais que tu préfères le manche de balais, rien que pour la longueur.

Il se leva soudainement.

Maintenant tu peux aller dire à l'autre de venir me les briser en personne...

Il se penche vers la Tchaë.

Et de ne pas m'envoyer d'aussi charmantes sbires.

Il lui effleure les cheveux de sa main ganté; sachant d'avance qu'elle détestera son contact, et se dirige vers la sortie.

 
Nyrndî

Le Dhiwara 3 Julantir 1511 à 14h58

 
La seule réaction de Nyrndî aux paroles de l’autre fut un rire cristallin… Il était vraiment encore plus atteint qu’elles ne se l’étaient imaginé. La réaction grivoise la laissait de marbre… L’endroit ou elle vivait n’était pas a proprement parler celui qu’on recommanderait a une pauvre petite vierge effarouchée… Et les plaisanteries gaillardes y allaient bon train. La "finesse" dont faisait preuve l’autre ivrogne en était ridicule.

Il enchaina… Oh ? Peut-être pas si idiot qu’on pouvait se l’imaginer ? Il avait saisit pourquoi elle était venue… Peut-être que ça allait simplifier les choses. Peut-être pas…

- Parfait… J’étais donc en train de me demander si…

Sans la laisser terminer il s’était levé et, non content de lui souffler son haleine putride au visage il passa la main dans les cheveux de la tchaë.

C’en était trop. Un mot. Deux gestes. L’énergie brute déferla hors d’elle… Un rejet brutal n’était pas a proprement parler un sort destiné a chatouiller ses victimes. Elle-même un peu sonnée, Nyrndî observa la loque devant elle…

- Je disais donc… Je comptait justement vous indiquer ou le trouver si les appendices dont vous semblez si fier sont réellement accrochés. Il t'attendra à la clairière du vieux chêne creux à trois lieux de la porte ouest à la cinquième heure de la nuit...

Une pose. Un regard vers l’aubergiste.

- Désolée… Réflexe. Il a voulu me ploter. Pas de blessés ?

L’endroit était plutôt vide et il n’y avait pas trop de dommages collatéraux... Tant mieux.


 
Mirgahal

Le Luang 4 Julantir 1511 à 11h28

 
Mirgahal regarda la Tchaë encore tout assomé. Le rejet l'avait propulsé contre un mur où il avait attéris sans douceur. Tout son corps lui faisait mal mais il passa juste une main dans sa poche intérieur. Il la retira avec un sourire: la pipe n'était pas cassé. Il écouta l'excuse pitoyable qu'elle débita au tavernier et il l'écouta elle. Il se releva alors avec douleur.

Dit à ton Nehre que je m'occupe de lui dès mon retour de voyage. Ce sera peut-être un peu long mais je fais la promesse que je m'occuperais de lui une fois rentrer.

Il la regarde intensemment.

Et de toi aussi je m'en occuperais.

Il sortit de l'auberge.

 
Nyrndî

Le Dhiwara 24 Julantir 1511 à 13h18

 
La perspective annoncée par la loque mouvante avait quelque chose de foncièrement… charmant. Moui. Le terme était adapté. Même si on pouvait difficilement faire quelque chose de moins adapté a l’individu.

La scène serait probablement magnifique : Mirgahal en train d’essayer de s’occuper de Silindë… Un Silindë qui, au stade ou il en était, n’attendait qu’une chose : que l’impertinent lui donne un moyen de le réduire en cendres.

Et voilà l’autre qui le lui offrait. Sur un plateau.

La scène serrait magnifique a voir.

Et si jamais il essayait de s’occuper de la Tchaë avant de s’occuper du Tydale… Nyrndî ne promettait pas d’être aussi douce que Silindë. Elle savait parfaitement frapper là ou ça allait faire mal. Et pour peu qu’il attende suffisamment… Elle aurait rajouté quelques petits jouets a sa bibliothèque.

Sans rien ajouter elle se dirigea vers la sortie. Un serveur fit mine de l’aborder puis se ravisa : elle n’avait (presque) rien cassé cette fois là. Et rien de très couteux. Sans compter que vu la personne avec qui elle venait de parler… Elle avait effectivement ses raisons de réagir un peu violement.

Il existait aussi un risque qu’elle se montre trop irritable.

Une fois sortie de l’auberge, Nyrndî pris la direction du théâtre. Elle ne pouvais pas se permettre de montrer a quel point ce sort l’avait fatiguée. Pas tant qu’on pouvais la voire.

Ce n'est qu'arrivée dans sa chambre qu'elle s'écroula dans son lit. Enfin.


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