Bienvenue dans le forum de Syrinth
Le grand Feuillage

Les Bondieus'ries

Repere d'artistes, d'ivrognes et d'entropistes
Page [1]
Détails
Sujet lancé par Silindë
Le 19-06-1511 à 23h37
17 messages postés
Dernier message
Posté par Nyrndî,
Le 25-07-1511 à 21h44
Voir
 
Silindë

Le Dhiwara 19 Jayar 1511 à 23h37

 
*** Chez lui...

C'est ce que pouvait se dire Silinde alors qu'il poussait la porte des Bondieus'ries.

Chez lui...


Alors que certains remarquent son entrée, l'artiste a deux choses à prendre en compte. Primo, l'assaut hysterique (ou presque) de Tarishe, qui travaille içi et secundo l'objet non identifié -pour le moment- qui vole vers lui.

Au vu de la silhouette de Clio dans l'entrebaillement de la porte reservée au personnel et aux habitués, Silinde n'a aucun doute sur la nature du projectile. Il s'agit à coup sur d'une dague et son but est un element queconque de son anatomie. Les jumelles n'ont jamais fait dans l'originalité. Clio et sa soeur Atalanta étaient les deux étoiles qui menaient la troupe de danseuse et leurs talents de lanceuses de couteaux renommés à juste titre.

Il n'a pas le temps de se demander ce qu'elle peut avoir à lui reprocher cette fois ci et plongea au sol, evitant de justesse de se faire scalper. Le temps de se relever, sa groupie tydale était sur lui...
Arggghhhh.... ***

Siliiiii! T'es vivaaaaannnt!

*** Snif, peut-être aurait il du rester au puits finalement...

L'entropiste fini par reussir à se relever et fit un salut general, sa sangsue toujours accrochée ***
.

Tu m'avaaaiit diiit que tu reviendraaaiitt bientot. Et ce bientot a duré siiii looongtemps..

Oui moi aussi tu m'a manquée Mar- heu ma belle Tarishe.


*** Pfffiiouuu, de justesse...

Silinde passa l'heure suivante -et celle d'apres- à prendre des nouvelles des uns et des autres au théatre. Il appris que l'un des neldas de Basile -le musicien d'la haute au pelage de neige qui menait les instrumentistes- avait fait une mauvaise chute deux semaines auparavant et qu'il lui faudrait encore du temps que sa patte se resoude avant de pouvoir jouer à nouveau, que Dotsy fantasmait toujours autant sur lui. La derniere tentative de la nelda à la fourrure fauve avait peut-etre été couronnée de succes, mais si c'était le cas, les deux avaient été dicrets. Il lui faudrait demander à Nyrndi

La charmante Tylsea qui avait joué Loupiotte à la fete du semeur avait finie par être pardonnée par les amazones jumelles mais elles la poussait de plus en plus à donner le meilleur, l'incitant à un degres d'exigence elevé.

'Mamie' avait déclaré sans surprise qu'elle ferait ce soir de la tarte au citron. Non qu'elle ne la reusissait pas bien... mais ça manquait jsute d'originalité.

En l'absence de Kvethan leur chef de troupe, parti passer ses vacances à la Maison des Dames, l'entropiste découvrit avec horreur qu'il recupererait certaines de ses taches maintenant qu'il était rentré.... Apres tout, il était symbiosé.... L'enfer....

Deja il allait falloir qu'il voit avec Oda au niveau de la gestion du theatre puisque des trois investisseurs de depart, sa Conscience étant partie à la recherche de la Chopine Sacrée et son Chef de Troupe ayant demenagé jusqu'au lupanar le plus coté de Syfaria, il ne restait qu'Oda. Mais que ce dernier se contentait tres bien d'empocher les benefices et de laisser la gestion à d'autres. Pas bete le Muet...

Les Bondieurs'ries, lupanar (pour les avertis) , theatre et taverne, portait bien son nom. Fief de la Bande à Barril, et porteur de rires et de chaleur humaine dans la nuit Syrinthoise. ***


Jusqu'au bout...

 
Oda Nobunaga

Le Luang 20 Jayar 1511 à 01h14

 
Bravo, applaudis-je en me levant, après le salut de l'Artiste.

*** Silindë. L'ultime Artiste officiel de l'Equilibre.
Il ressemblait à biens des égards à Kvethan, et ce devait être pour ça que je l'avais toujours apprécié.
Mais je n'avais jamais eu l'occasion de beaucoup lui parler.

Et là, je l'avais, l'occas' ***


Même moi quand je suis entré j'ai pas eu à un accueil aussi détonnant. Je crois bien que je suis jaloux, avais-je dis en m'approchant, gratifiant la tydale pendu au coup de l'Artiste d'un clin d'oeil lubrique.
On vient rendre hommage au Sanctuaire de ses pairs et compères ?

-Oda Nobunaga-

 
Silindë

Le Luang 20 Jayar 1511 à 23h16

 
Merci, merci... cher public.

*** Petite inclinaison devant la foule en délire (ou pas) pour sublimer son entrée fort peu triomphale

Il faut bien l'avouer, le dernier Artiste symbiosé d'Equilibrium avait un temperament cabochard.

Peut-être était ce aussi pour cela que lui et Kvethan s'étaient si bien entendus. Cabotins et heureux de l'être, dragueurs et jouisseurs de la vie.

Et c'est avec sa parasite collée à lui qu'il salue le Muet ***


Taratata, tu ne vas pas me dire qu'avec ton charme fou, tu n'as pas la moitié de la population de syrinth portant jupon à tes pieds? Je ne te croirait pas.

Il suffit de savoir se faire attendre et... hop, le magnetisme Oda, le magnetisme. Et un talisman secret!


*** Reponds il gaiement, sans trop se soucier de Tarishe qui lui a tiré la langue. Le Muet avait pourtant peut-etre deja passé une ou plusieurs nuits avec la tydale puisqu'elle travaillait aux Bondieus'ries. Ce qui ne lui pose aucuns problemes de consciences ou de morale d'ailleurs. ***


Bah ouais. Retour à la maison. J'espere que ma piaule est toujours intacte
*** rigole t'il en designant du menton la direction des chambres des artistes à l'etage ***
. Sinon je me verrait obligé d'aller demander une petite place à quelqu'un...

S'sarkh quand même... j'pensait pas que ça me manq'rait autant ces lieux. C'est dingue! Et le plus bel hommage est arrosé, pas vrai?


Jusqu'au bout...

 
Oda Nobunaga

Le Matal 21 Jayar 1511 à 17h04

 
Ah mais les Artistes, Sili, ça vit d'amour et d'eau fraîche, une chambre ; c'est surfait, nan, l'interrogeais-je.

Qu'est-ce qui t'amène alors ? La nostalgie du train de vie Kvethanien ?

-Oda Nobunaga-

 
Nyrndî

Le Julung 23 Jayar 1511 à 23h26

 
Dans les rues… Couverte de sang. Bon. Première chose… rentrer sans attirer l’attention. Sans trop l’attirer.
C’est possible un machin pareil ? J’veux dire du sang ça se vois…

* Détail…

* Rouge sur rouge…


Moë dit :
Par contre niveau discrétion…


* Oh ils sont habitués.

* Plus qu’au sang en tout cas.


Quelques gestes a la vas-vite… et une aura de feu entoure l’entropiste. Ca dissimule un peu le sang… Et avec un sortilège de jambes de feu… Elle sera a l’abris des regards en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Suffit qu’elle le fasse discrètement.

* Le plus important c’est le symbiosés.

* Moë ?


Moë dit :
Ok. Je m’en charge.


Petit temps d’attente. La moue se téléporte au coin de la rue suivante et sonde les lieux a la recherche de congénères.

Moë dit :
La voix est libre !!!


Rapide comme seule peut l’être une entropiste pressée Nyrndî avançait de rue en rue… jusqu’au… Théâtre.
Le théâtre des Bondieus'ries. Une sorte de havre pour elle… Mais pour le moment… juste un endroit ou elle pourrais se changer et préparer la suite…

En coup de vent elle grimpa dans sa chambre… Là haut elle était réellement au calme. Juste le calme nécessaire pour se calmer… Evacuer la colère… Laisser a des gens plus sereins le contrôle. Eviter d’exploser.

* Ce qui est fait est fait…

* Vas falloir la jouer fine.

* Donc pas d’autres erreurs ok ?

* Grumpf… !

* Caaaalme…


Alors que ces pensées évoluaient lentement Nyrndî se changeait. Et triait rapidement les pierres. Il n’y en avait plus beaucoup des entières. Elles avaient toutes volé en éclats… Quel trésors partit en fumée… Combien de ces éclats avaient encore de la valeur ? Oh… Même brisées ainsi ce trésor constituait plus d’argent qu’elle n’en avait jamais eu entre les mains. Qu’elle avait jamais imaginé en avoir.

* Faut que j’en garde une partie.

* Pas trop… Sinon ça sera pas crédible.

* Pas besoin de quantité…

* Juste de qualité.


Rapidement elles évaluèrent la situation : le plus gros des cristaux, en terme de masse, ne valaient strictement rien. Non. Y’en avais juste quelques-uns qui… bon. Constituaient un vrais trésors a eux seuls.

En enlevant un peu moins de la moitié des pierres… en rajoutant quelques cailloux qu’elle aurait ramassé a la vas-vite… Oui… C’était bon. Restait a assurer sa sincérité.

* Faut pas que je les garde. Même celles que je veux pour moi.

C’est avec quatre bourses qu’elle redescendit les escaliers : la sienne. Deux (un peu plates) contenant ce qu’elle avait récupéré sur l’idiot… Et la dernière… Constituant… son butin.

Elle serait sans doute sortie du théâtre sans autre cérémonie si deux mous n’avaient pas été présents. Elle se figea… qui étaient-ils ?

* Moë ?

Moë dit :
Silindë et Oda. Tu le connais aussi lui… Pas que en bien. Mais il te bassinera probablement pas trop pour… ça.


* Ok.



 
Oda Nobunaga

Le Vayang 24 Jayar 1511 à 02h14

 
*** "Canon", pensais-je en regardant Silinde d'un air lubrique.

C'était la première chose qui m'était venue à l'esprit en voyant la Symbiosée s'immobiliser devant nous.
Déformation professionnelle sûrement.

Je l'avais déjà croisée, il me semblait. Mais où ? Impossible d'oublier ces deux yeux étranges, et surtout le grain de folie qui brillait dans chaque pupille.
Elle avait un truc, la Tchaë.

Mais dans l'immédiat, ce n'était pas sa beauté animale qui m'interpellait, non, c'était les bourses qu'elle trimbalait presque ostensiblement... enfin, pour un regard aiguisé !

Un rapide passage en revue de la hiérarchie courante, et je m’apercevais que la Nyrndî, en qualité de Soupir, elle avait pas un job qui payait bien...
C'était trop tentant. ***


Ah ! une consoeur, m'exclamais-je. Puis, tirant une chaise, je l'invitais à s'asseoir. Tu tombes bien, je viens d'être affligé d'une tâche terrible : je dois inspecter les finances des Artistes.
Être Muet, j'te le dis, c'est pas facile. Mais bon !

Je viens d'inspecter ton patron
, fis-je en désignant Sili, et tout était parfait. Alors je suis sûr qu'avec toi ça se passera aussi bien ; en fait, profitons avant tout de cette occaz pour discuter, c'est moi qui régale, Soupir.

*** Et le coup de grâce : ***


Allez, viens t'asseoir et boire avec nous, ce serait dommage de pas saisir l'instant. Tu ne songes pas à te tailler, au moins, hein ? Hé hé hé !

*** S'il y avait bien une chose que je pouvais reconnaître entre mille, depuis le temps, c'était que lorsque l'on rencontrait deux Artistes dans la même pièce, il ne fallait pas hésiter à entrer dans la danse. ***


-Oda Nobunaga-

 
Silindë

Le Luang 27 Jayar 1511 à 00h19

 
*** Haussement d'épaule ***


On peut dire ça oui.

*** Il ne compte certainement pas parler au Muet de cette rencontre qui lui semble desormais un peu irreelle avec la nemen. A mi-chemin entre deux mondes, deux réalités, deux époques. Feil'lan est encore trop presente en sa mémoire pour ça. Elle, sa voix de velour et... ***


Tu sais, quand comme moi on voyage partout, on finit par tomber sur la perfection, laquelle nous donne envie de retrouver ses vieux potes. Aussi simple que ça.

*** L'arrivée de Nyrndi est vue comme une diversion idéale.. Il étouffe un rire devant le regard que partage Oda. Le loup de Tex Avery n'aurait pas fait mieux. Sauf que... ***


Allons Oda

*** Une petite tape prolongée sur la main qui aurait pu se tendre ***


Tu ne songe quand meme pas à te jeter sur ma jirhe comme ça... alors que je suis là pour toi.
Tu me vexerait mon cher muet..


*** L'entropiste a vu également les bourses et... bref, il vaut mieux pas que le tydale y pose la main si on veut eviter une surtaxe. ***


Au fait, tu es retourné au palais depuis ta derniere entrevue avec Sardoryanne? Tu sais, celle où elle était furaxe...

Et tu sais bien qu'on ne tape pas dans les soupirs. Par contre...

Par contre Ny, va donc nous chercher une bouteille du ptit vin que j'avait ramenné de mon dernier voyage. Celui qu'est planqué derriere la carnine, Troisieme placard à gauche en rentrant dans ma chambre. Ca va nous faire du bien hehe... et celui là, on ne le trouve pas en vente ici.. Tu ne l'bois pas toute seule 'tention, et tu le ramenne en vitesse pour te preter à cette fouille au corps si notre ami le desire toujours..


*** Ajouttant mentalement pour Oda ***


Il serait tres discourtois de ne pas lui laisser le temps d'enfiller des atours plus... ouverts au regard voyons.

Jusqu'au bout...

 
Oda Nobunaga

Le Matal 28 Jayar 1511 à 21h19

 
Je... ah ah..., fis-je en riant jaune.

*** Ma relation avec Gorn étant déjà fragile, si en plus la Shaïm apprenait des saloperies sur mon compte...
Il était bon, le Sili, il était bon. ***


... suis ni contre ton breuvage, ni contre la présence de ta protégée !

-Oda Nobunaga-

 
Nyrndî

Le Matal 28 Jayar 1511 à 22h32

 
* Moë ? Dit moi… Douce Moë…

* C’est quoi le travail de ce…

* Saligaud ?

* J’aurais utilisé quelque chose de plus cru mais c’est ça l’idée…


Moë dit :
Heu… Muet ?

La pensée est gênée… Elle a bien conscience d’avoir omis un détail dont l’importance n’est pas a négliger…


* Mu…et ?

* Genre… Représentant de la justice de l’équilibrium ?

* Et merde…


Coincée. Elle était coincée… Soudainement elle avait pleinement conscience des bourses a sa ceinture… De l’une d’elles en particulier. Si jamais elle faisait un faux pas… Si l’autre regardais de trop près les choses…

Bon. A ce stade… Deux échappatoires. La fuite et… Silindë. Si encore il se montre aussi bienveillant en vrais que ne le laissent entendre ses pensées… D’ailleurs… Le voilà qui réagit… Comme si de rien n’était.

Il lui donne une chance… Mais la condamne. Dans le même temps. Fuir n'est pas une option… Et il lui intime plus ou moins de rester. Bon. De toute manière un délit de fuite n’est pas nécessairement a ajouter immédiatement a son curriculum vitae…

- J’y vais…

Et en même temps. Télépathiquement :

Ta chambre ? C'est laquelle ? Pas vraiment comme si j'me souvenais bien de l'endroit on vas dire...

Déjà Nyrndî montait dans les chambres... Ou du moins... Fit mine de. Un crochet par la cuisine s'imposait...là elle se mettrait en quête… des biscuits. C’était sa seule chance. Une première boite… Loupé. Une seconde… Toujours pas. Celle là ? Gagné ! La boite sous le bras elle monta au pas de course dans sa Chambre... Là elle vida dans un sac le fruit de son petit tour de passe-passe… Et remplis la bourse de biscuits en prenant soin d’en émietter un et d’en briser quelques autres.

* Gouter un biscuit.

* Pour ne pas être prise au dépourvu…

* Ok. Simple petit beurre…

* Au poivre ?

* Bein pourquoi pas après tout…

* C’est pas mauvais.


A présent elle pouvait aller dans la chambre de l'artiste... Y prendre la bouteille... Et revenir. Sourire aux lèvres avec la bouteille dans les mains.


 
Oda Nobunaga

Le Dhiwara 3 Julantir 1511 à 23h08

 
Comment refuser une bonne bouteille, surtout quand elle est recommandée par un soûlard professionnel, fis-je en indiquant à Nyrndî de s'asseoir.

Comme ça, toi aussi tu pourras me dire ce qui t'amène ici, et ce qui te plaît dans ce modeste établissement, comme ton boss allait le faire, héhé.
Oh, faut pas s'en faire, c'est pour une petite enquête... de satisfaction !


-Oda Nobunaga-

 
Silindë

Le Luang 4 Julantir 1511 à 01h07

 
*** Il laisse échapper un petit sourire satisfait. Sacré Oda. Toujours présent pour comprendre à demi-mot. C'est ça qu'il y a de bien avec certaines personnes, il n'y a pas besoin de leur expliquer les choses deux fois. ***


Et bien c'est parfait alors. Tes papilles vont se régaler mon grand. Ce n'est pas pour rien que je garde ça hors de portée de tous.

*** Silinde observe Nyrndi sortir de la pièce. La tchae a tous les instruments en main pour gérer elle-même son affaire. Si elle veut fuir, la porte de derrière est là pour ça (ou une des multiples fenêtres par lesquelles Kve est ressorti en tenant d'une main un pantalon et de l'autre saluant le cocu venu crier au scandale avec un succès nul) -mais il en doute sérieusement. Elle pourra surtout éviter de se trimballer avec des bourses pleines, quelques soit le contenu de ces bourses. Ou changer ledit contenu.

Silinde se rappelle parfaitement les penchants d'Ariadne, et les mains baladeuses de certains membres de la troupe. Tout comme l'arrivée de Nyrndi.

Oda a beau être un allié, on est jamais trop prudent. ***


Pourtant après m'avoir dévalisé une boite entière de biscuits tu aurais pu t'en souvenir! Songe à mon désespoir en découvrant la boite... vide. Bref, septième à gauche du couloir de droite. Le vin est dans le double fond du placard près du lit... Celui qui vient d'Arameth hein! Il y a un petit loquet dans le placard qui permet de l'ouvrir. Tu le trouveras sans peine Et heu... oublie l'existence de la cache ensuite!

*** C'est qu'il voudrait éviter de trouver ses réserves de carnines et les meilleures bouteilles de la cave d'Aldarin pillées pendant ses absences. Il retourne son regard vers Oda. ***


D'ailleurs s'il te plait... j'ai comme idée que le confrère qui le produit, quand c’est la bonne personne qui vient les lui acheter, oublie parfois certaines taxes...

*** Ah mais voila Nyrndi qui revient... ***


Jusqu'au bout...

 
Nyrndî

Le Julung 14 Julantir 1511 à 11h17

 
La réponse de Silindë avait éveillé quelques questions dans l’esprit de Nyrndî… Elle avait vraiment fait ça ? Bah… Elle avait du en faire des choses avant sa mort. Et pas seulement des bien… Pas seulement des mauvaises non plus. Et il était hors de question que la pauvre Moë se lance dans un récit exhaustif… C’était de toute manière impossible. Même concernant l’année de vie qu’elles avaient eu en commun.

Si vous le dites… C’est que Nyrndî du le faire. Mais elle est morte depuis.

Une pause. La pensée se fait amusée…

Je vous promet que JE ne m’en souviendrais pas.

Habituellement le "je" que tu utilisait dans les communications télépathiques comportait l’intégralité de tes esprits… Là seul celui qui parlait avait été mis en avant…

Sans plus attendre elle était revenue, souriante, vers les deux tydales…

La question que te posa Oda eu le mérite de te laisser totalement perdue. Bon dieux… Il se fichait de qui ? Qu’es-ce qui l’amenait ici ?

- Bah… On vas dire que j’ai une chambre par là… Du coup…

Qu’avait-il dit d’autre ? Sur quoi rebondir pour reprendre un peu de contenance ? Déjà… Poser la bouteille sur la table. Sa veste sur le dossier de la chaise qu’on t’offre…

* Il a bien parlé de… Satisfaction ?

* Il a rien écouté du consensus ou quoi ?

* Attend attend…

* Nan. Il a pas réagit là bas…

* Notre chance.


- Sinon… Là… je passais juste me changer avant d’aller au temple…



 
Silindë

Le Vayang 15 Julantir 1511 à 13h41

 
*** Oda peut se montrer parfois remarquablement... obtu. Du genre à oublier que Nyrndi étant soupir et donc ... a une excellente raison d'être ici.. Pour une enquete de satisfaction sur la clientele, les deux membres de la troupe n'étaient pas particulierement representatifs. La question du coté judicieux du choix du muet se posait un peu, là, comme ça. ***


Saoulard professionnel?
S'offusque t'il faussement.
On va plutot dire fin connaisseur de toutes les boissons possedant un degre d'alcool. Ma conscience est un poivrot mais moi... bon... oui bon ok... mais quand même... Et puis tu es bien placé pour dire ça mon cher compagnon de cuvée.

*** Recuperant la bouteille il en fit la presentation avec emphase ***


Un ptit cru de 1504, je pense qu'il doit etre à point là. Gorgé de soleil et tout le tintoin. Un bouquet aromatisé, Des larmes divines.

*** De grands gestes amples, sortir trois verres et les remplir avant d'en tendre un à chacun des comparses.

En soulever un jusqu'à la hauteur de ses yeux pour admirer la robe et l'odeur du vin..Mmmm.... Quel dommage que Kve ne soit pas là pour en profiter.

Redescendant un peu son verre il regarda avec un petit sourire en coin les deux autres. Nyrndi semblait assez dubitative sur la situation. L'Artiste savourait l'instant. ***


Et même s'il ne faut pas de raisons precises pour se faire plaisir, là, c'est en l'honneur de quelqu'un que je propose de boire.

*** Levant legerement son verre, en meme temps qu'il initie les premises d'une reverence. ***


A la santé de la nouvelle Artiste de la Dame.... A ta santé Nyrndi...

Considere ça comme une juste reconnaissance de tes talents....


Jusqu'au bout...

 
Nyrndî

Le Matal 19 Julantir 1511 à 20h53

 
Visiblement le muet était un peu perdu dans ses pensées… Bon. Elle n’allais pas hurler de joie… Mais pas râler non plus. Il allait falloir la jouer fine. Il était là et constituait un petit avantage sur lequel elle n’allait pas cracher. Mais il était d’abord et avant tout une source de risque difficilement négligeable.

Elles avaient pris le verre qu’on leur offrait et faisaient doucement tourner le vin… D’un œil elles observaient la robe du breuvage… Et de l’autre elle jaugeait les deux hommes assis a la même table qu’elle… Qui étaient-ils ? Vraiment ? Silindë… Son nehre… Etait un tydale plutôt bien bâti… Oh... Pas qu'il ai l'air particulièrement fort ou quoi... Non. Plutôt qu'il émanait de lui un magnétisme remarquable. Il était artiste après tout. Non ? Quoi de plus normal pour un artiste que d’avoir un peu de charisme ? Sans ça ce serrait… Hum… Ridicule ? Oui. Quelque chose dans le genre.

Elle cligna de l’œil en entendant les paroles de Silindë.

Elle cligna du deuxième en entendant son commentaire mental.

* …

* …

* …

* …

* …

* Heu… Bref.

* On fait comment pour Oda ?

* On offre quelques biscuits ?

* Mouep.

* Ca justifiera une des bources.

* Faudrait répondre a Sili non ?

* L’a pas dit que j’étais désormais artiste ?

* Heu…

* Si. Un machin du genre.

* Y’a plus important pour le moment.

* On verra après.


Restant muette retourna sa révérence a Silindë puis leva son verre vers lui puis vers Oda avant de le porter a ses lèvres. Non. Décidément… Elle ne savait pas quoi dire. La nouvelle était surprenante. Agréable. Mais vu le contexte… Non. Ce devait être une simple boutade. Surtout après ce commentaire télépathique… Restait a trouver un moyen de détourner la conversation. Elle devrait déjà être au temple.

- Je… heu… Vous voulez un biscuit ?

Bon. Moisi. Mais c’était déjà quelque chose.

Moë dit :
Moë pour sa part observait la scène avec plus ou moins d’amusement. Elle ressentait elle aussi le besoin pressant d’aller au temple. Pas qu’elle soit une férue de justice. Pas plus que sa symbiote. Non. Simplement qu’elle avait pas envie que Nyrndî n’ai plus d’ennuis qu’elle n’en avait déjà.

Mais elle, de son côté, avait bien saisit le sens des propos de Silindë. Et pour le connaître mieux que sa symbiote elle savait qu’il était sérieux.

Je pense qu’elle réalise pas franchement… Elle a autre chose en tête là…




 
Oda Nobunaga

Le Matal 19 Julantir 1511 à 22h20

 
*** Décidant qu'il valait mieux éviter de faire un commentaire sur l'étrangeté des mouvements oculaires de la ravissante demoiselle, je réalisais toutefois qu'il se tramait là quelque chose de pas très habituel. ***


Des gâteaux ? Un "grand" cru ? Dites-moi, les gars, fis-je avec un air mélancolique, vous allez me vexer avec des pots-de-vin aussi légers. Z'êtes conscients que je suis pas le milicien du coin, quand même ?

Allez, vous pouvez me faire confiance
, déclarais-je en montrant mon plus beau sourire. Je sais être... muet, héhé !

-Oda Nobunaga-

 
Silindë

Le Julung 21 Julantir 1511 à 20h02

 
Ce n'est pas grand chose, mais ça pourras lui etre utile. Au moins pour prouver au gardien ou à un baillu qu'elle est membre à part entiere de la troupe, indispensable à son fonctionnement, contrairement aux soupirs qui ne sont qu'en apprentissage, en periode de test finalement...

Surtout que ce n'est pas sa premiere visite.


*** L'entropiste ne se vexe pas du silence de la tchae...

Par contre il ne peut s'empecher d'etre... perplexe devant Oda. Ce dernier serait il completement à l'ouest? ***


Le vin ne te plait pas? Dommage pour toi. C'est ma fougueuse Takamaka, une... amie arametheenne, qui me l'avait chaudement conseillé. Elle serait fort decue de savoir que tous ne sont pas de son avis. Une symbiosée au temperament.. flamboyant.

Et puis mon grand, depuis quand utilise tu des mots aussi ... laids que pots de vin. Surtout dans un endroit qui t'appartient en partie.

Nyrndi, tu peux filer, je reste discuter avec Oda... Nous sommes entre gens de confiance.. non? Il va falloir que tu m'explique mon loulou pourquoi je te donnerait des... encouragements... ça m'interesse..


*** Il fit un geste pour inciter la nyrndi à filer... Il gerait la situation ici... ou pas. Franchement, pour quelqu'un rentré depuis moins d'une heure, il enchainait. ***


Jusqu'au bout...

 
Nyrndî

Le Luang 25 Julantir 1511 à 21h44

 
Moë dit :
Une réponse mentale qui, de loin en loin, pouvait passer pour un acquiescement. Par bien des côtés c’était simplement une acceptation d’un état de fait. Peut-être plus. Un remerciement aussi.

Elle retrouvera rapidement ses esprits… Merci.

La moue dirigea ses pensées vers sa symbiote.

Allez ! Du nerf ! On se met au travail !


Comme secouée par une décharge électrique, Nyrndî revient a elle. Elle avala le vin qu’on lui offrait en appréciant sa saveur… grignota un des biscuits qu’elle avait apporté (pas si mauvais au final). Puis se redressa.

- Merci en tout cas… Vous m’excuserez.

Pas de question dans le ton. Pas la moindre place laissée au doute. Debout elle adressa un petit salut du buste aux deux hommes puis se dirigea vers la sortie. Un pas. Deux pas. Un arrêt. La petite scène qu’elle jouait… Elle l’avait répété mentalement… Sans rien ajouter elle fit demi-tour et grimpa dans sa chambre.

Nouveau transfert de bources. Les pierres étaient bien ou elles étaient un peu plus tôt… Pas question de les laisser trainer dans sa chambre. Mais surtout… Le justificatif : un voile. Même s’il était rare qu’elle en porte un ce n’était pas le cas de la citoyenne moyenne a la sainte… Et puisqu’elle se rendait (humblement pour le coup) au temple…

Qu’elle mette du temps a le mettre a peu prés bien n’étonnerais personne. Pas vu son caractère global. Mais dans la rue ça lui permettrais de moins se démarquer de la passante lambda. Ce n’était pas plus mal. Elle n’en avait pas franchement besoin.

Habillé d’une manière que de nombreuses femmes de la citée auraient probablement qualifié de "moins osée" a défaut de "décente" elle passa une nouvelle fois devant les deux tydales et, sans même leur adresser un regard, sortit.

A présent… Elle allait devoir se presser. Passer a la banque (très vite) puis aller au temple… Et attendre. Aussi longtemps qu’il s’avérerais nécessaire.



Page [1]
Vous pouvez juste lire ce sujet...