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Au Temple

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Sujet lancé par Bakean
Le 25-02-1511 à 19h40
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Posté par Bakean,
Le 17-03-1511 à 20h34
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Bakean

Le Vayang 25 Fambir 1511 à 19h40

 
L'Archiviste et son assistante
Duinne et Bakean marchaient en direction du temple.
Il semblerait que les tensions se soient un peu apaisées entre les collègues hétéroclites.
Il faut dire que Bakean s'est mit avec ardeur à la tâche, et que même la grise difficile à contenter ne pouvait pas trop y trouver à redire.
Enfin, si, à l'entendre tout était mal fait, mais venant de Duinne ces réflexions sont des déclarations d'amours.

Peut être était-ce une forme de remerciement ou un main tendue mais quand l'éveillé avait demandé à l'Archiviste de le rencontrer, celui-ci avait proposé à Duinne de l'accompagner.
Elle accepta avec un rictus pouvant ressembler à un sourire, et se mit en route automatiquement.
Bakean devait dès lors presser le pas pour suivre celui de son assistante qui comme à son habitude avançait d'un pas décidé et franc.

Passer le seuil du lieu saint
Bakean était déjà passé par là peu de temps auparavant avec Egone.
Aussi peu de choses avaient changés.
Il décida de suivre le chemin d'Egone, et se retrouva bientôt devant la fontaine dans le cloitre.
Comme son homologue, il s'installa et regarda quelques instants l'eau.
Il avertit en pensée Faggarn Schär de sa présence, et supposa qu'il fallait maintenant attendre qu'il vienne.
Duinne le regardait avec un oeil montrant l'attente.
... Elle voulait peut être... Parler ?
Bakean engagea donc la conversation.

- L'éveillé ne devrait plus tarder, aussi exerçons notre esprit en attendant.
N'êtes vous pas intéressée par devenir une grise du Temple, plutôt que de l'Oracle ?
Dis Bakean, avec légèreté, et un peu de gêne.
- Le chemin qui m'a conduit ici, à travailler avec vous, n'est pas soumis à la discussion. Au vu du lieu qui vous entoure, vous devez savoir que je n'ai fait que suivre l'Equilibre. Il m'a conduit à l'Oracle, mon désir personnel n'entre pas dans la balance. Assena en réponse la Grise. Mais curieusement, aucun sobriquet dénotant la stupidité de Bakean, elle avait vraiment envie de parler.
-Oui, oui en effet, je me suis toujours demandé comment on devient Grise. J'ai dans l'idée que ce n'est pas pareil que devenir symbiosé.
-En effet, les Grises deviennent Grises parce qu'elles ont fait leur preuves et montré leur dévotion. Les symbiosés... Eh bien les symbiosés, eux, ont un destin particulier et la Dame leur donne une chance de prouver leur valeurs.
Parfois cette chance est jetée aux quatre vents...Une grise sait très bien la grandeur de l'honneur qui lui est fait, et ne se permettrait pas de décevoir.
Elle avait parlé d'un ton détaché, comme récitant un cours. C'était approprié, Bakean aurait pu le prendre pour lui. Il l'a pris pour lui d'ailleurs, mais n'ose le dire.
- En effet, il faut aussi ajouter que les Grises sont le lien entre la Shaïm et l'Equilibrium, elles ne la voient pas comme une mère dont il faut obtenir approbation.
Les symbiosés cherchent cette approbation en général.
Peut être parce que la Shaïm se montre de moins en moins.
Bakean laissa trainer l'interrogation, au cas où Duinne aurait un avis sur la question.
- La Shaïm fait...
-... ce qu'elle doit faire.L'archiviste termina la phrase de Duinne.
Ce n'est pas comme s'il ne connaissait pas la célèbre expression que la majorité des Grises utilisent.
Ludia de Lifa d'ailleurs en était friande.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Faggar'n Schär

Le Luang 28 Fambir 1511 à 18h00

 
*** Faggar'n arriva quelques temps après, d'un pas pressé. Apparemment, soit il avait été retenu, soit son instabilité l'avait conduit à ressentir le message de Baekan que tardivement. Son pas rapide était légèrement saccadé, dénotant que quelques chose le gênait, était-ce le retard dont il avait fait preuve ? ***



- Om'Shir archiviste, derryn d'avoir accepté de me rencontrer.


*** Après un temps court où l'éveillé sembla observer la Grise, il la salua rapidement : ***



- Om'Shir à vous.

Désolé pour mon retard Baekan, j'espère que je n'ai pas été trop long...



*** Les expressions de Faggar'n était un extraordinaire chaos pour qui arrivait à les apercevoir toute : tantôt désolé mais rancunier l'instant d'après. Cet état de fait mis-à-part, il semblait calme, et serein... ***


 
Bakean

Le Matal 1 Marigar 1511 à 20h54

 
L'arrivée des mots et du silence
Duinne dès qu'elle aperçut Faggar'n Schär ne dit plus un mot.
Il fallait supposer qu'elle trouverait honteux de continuer plus avant cette discussion sans réel but.
Aussi, elle hocha de la tête pour renvoyer son bonjour à l'éveillé en essayant de ne pas croiser le regard amusé de Bakean.
Une fois le jeu terminé avec la Grise, Bakean détailla Faggar'n.
C'était une habitude qu'il avait pris à chaque nouvelle rencontre.
Et l'éveillé semblait complexe au premier abord, son visage dénotait une activité curieuse.
Aussi, le Nelda tenta d'éviter d'y faire trop attention, au risques d'oublier la teneur des mots.
Car, c'est ce que voulais l'éveillé, des mots, un échange.
Et Bakean était toujours prêt à en donner.

Il aperçut une chaise qui trainait pas très loin et la tira vers lui.
Il plaça le mobilier juste en face de la fontaine et s'asseya lui-même sur le rebord.
Invitant d'un geste l’éveillé à s'asseoir en face de lui.
Duinne ferait ce qui lui plairait.
Une fois le petit monde installé Bakean repris la parole, d'un ton mesuré, craignant l'écho certainement.


Le temps n'est jamais long dans l'enceinte du Temple.
Ne vous inquiétez donc pas pour ça.

Aussi, si j'ai bien compris la teneur de votre visite, vous comptez aller à Zarlif et vous ignorez si vous êtes toujours digne d'être un éveillé de cette ville ?
Aie-je bien compris ?

Une double question pour un sourire amusé, qui ne quittait pas Bakean.
Il était rare qu'un symbiosé lui demande un avis, un conseil.... Alors qu'il n'en manquait pas.
Alors, il attendait, il attendait que l'éveillé taille ses pensées brute pour lui présenter les diamants de ses idées.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Faggar'n Schär

Le Merakih 2 Marigar 1511 à 10h53

 
*** Faggar'n était maintenant assez tendu, ou plutôt raide. Et son esprit était agité. ***



- A vrai dire non, ce n'est pas tout à fait ça. La Dame, grâce lui soit rendu, à voulu que je sois éveillé de Zarlif. Mon rôle est donc à cela. La raison de ma requête est que je crois m'être éloigné de cette voie, et que je ne respecte pas ma fonction. Depuis les évènements de Zarlif, j'ai beaucoup appris, mais Zarlif a été le dernier de mes soucis.

Ce temps était peut-être utile, sans doute en fait. Mais je sens que cette période touche à sa fin, et que je dois recentrer mon attention sur la Glorieuse. Hors je ne me suis jamais beaucoup intéressé au passé de Zarlif, ni a ce qu'elle est devenu suite au Tark'Nahal.

J'en connais peu sur Zarlif, je compte m'y rendre pour me rendre compte par moi même de son présent. Mais il me semble important de connaitre son passé. Je dois avouer aussi ne pas trop connaitre la nature de la malédiction du Tark'Nahal. J'en ai eu que de brève échos.



*** Faggar'n marqua une pause, comme si son esprit avait soudainement quitté son corps, comme si l'attention de sa conscience s'était envolé, son regard sembla alors glissé sur son environnement. Puis il revint brusquement au présent, le tout n'ayant durée qu'un couple de seconde, mais il ne rajouta rien, pour le moment. ***


 
Bakean

Le Merakih 2 Marigar 1511 à 13h42

 
L'écarté éveillé.
Bakean écouta avec intérêt les mots employés par l'éveillé.
Il révélait avec honnêteté la situation d'une manière touchante.
L'Archiviste réfléchissait aux réponses qu'il pourrait apporter à Faggar'n.
Aussi, il accorda un temps de silence à ses pensées.

Temps que Duinne trouva certainement long, et donc toussotât.
Se demandant certainement si Bakean avait bien compris ce que voulait l'éveillé.
Le Nelda repris donc la parole légèrement agacé contre la Grise d'avoir interrompu ses pensées.

Kielno,
Je trouve au contraire que votre rôle est encore plus prépondérant qu'auparavant.
J'ai fait un tour de Syrinth, afin d'observer comment se déroulait l'intégration des Zarlifois.
Et un problème se pose à tout les niveaux. La différence.
Zarlif n'est pas Syrinth, et les Zarlifois ne sont pas forcément les Syrinthiens.
Les deux sont liés par l'Equilibrium, mais le mode de vie est différent.

La question se pose, et divise beaucoup ; Pour faciliter l'intégration, les Zarlifois doivent-il abandonner leurs coutumes pour adopter celles de Syrinth ? N'est ce pas abandonner l'espoir de récupérer Zarlif ?
En tant qu'éveillé de Zarlif, vous pourriez être un pont et permettre la préservation de la mémoire et des coutumes de Zarlif, tout en aidant à l'intégration des Zarlifois dans Syrinth pour éviter les heurts.

Bakean marqua une pause, Duinne l'ayant coupé dans ses réflexions, il n'avait pas développé plus avant son idée.
L'éveillé le ferait certainement de lui-même, aussi il continua sur les questions posées.


Concernant la Malédiction du Tarkn'al. Que vous dire à part que Zarlif est inhabitable pour le moment.
Elle n'est pas détruite, en soit il n'y a pas vraiment de dégâts en toute honnêteté, elle est simplement rongée par les effluves.
J'étais là bas quand cela à commencé, et j'ai vu les rainures noires apparaitre dans les toits, les murs et le sol.
Des striures de Jais affreuses.
Il faut rajouter à ça des effluves incarnées. On dirait des gigantesque morceaux de cristal à forme humanoïde qui se déplacent dans la ville attaquant tous ceux qui passent à portée.
Une de leur claques peut signer la mort d'un grand nombre de personne peut importe leur condition physique.

Ce cas est identique pour Oriandre et Korsyne. A Utrynia les filles du déclins ont détruit toutes ces effluves majeures, ce qui a provoqué une corruption encore plus virulente de la ville, il parait qu'elle est porte mieux le nom de Perle Sombre qu'Arameth maintenant. Et à Arameth, les effluves sont aussi dans la ville. à moindre niveau cependant.

Voilà pourquoi Zarlif est inhabitable actuellement. Et même si vous vous y rendriez je doute que vous puissiez y poser un pas. Des expéditions réalisés après la mort du Tarkn'al révèlent que les effluves sont toujours là. Du temps ou des expériences pourront peut être en venir à bout.

Bakean marqua un nouveau temps d'arrêt. Plus long celui-ci.
Assez long pour laisser à Faggar'n l'occasion d'en placer une, ce qui n'était pas toujours évident avec Bakean.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Faggar'n Schär

Le Julung 17 Marigar 1511 à 12h55

 
*** Faggar'n semble réfléchir un cours moment, et lève les yeux au ciel, comme pour invoquer la Dame. ***



- Je crois que vous avez raison Bakean... j'ai été aveuglé par la problématique de la Glorieuse elle même. Mais il y a plus urgent. Même si j'étais là pour le début de l'exode, je suis resté dans Zarlif un peu après l'apparition de la corruption et j'ai assisté, impuissant, à sa chute dans les ténèbres.

Et si le départ s'est relativement bien passé, c'est l'arrivé qui aurait du me préoccuper le plus.



*** Le Schär observe une pause, et regarde fixement l'Archiviste, comme découvrant un nouvel être. ***



- J'ai vaguement suivit le destin des autres cités tombés, et si la solution nous sera disponible un jour, ce n'est pas le cas maintenant. La précipitation ne mène qu'au désastre... peut-être que les effluves ne sont qu'une manifestation de l'esprit des cités tourmenté ? Et qu'en les détruisant, nous terminons d'affaiblir l'esprit ? D'où l'aggravation de la corruption...


*** L'Eveillé reprend rapidement. ***



- Mais pour le moment, la priorité est la régulation et l'intégration de la Glorieuse en la Sainte. J'ai ressenti un fil de pensée où vous en parliez. Vous avez l'air de suivre de prés l'affaire. Que puis-je faire ?

 
Bakean

Le Julung 17 Marigar 1511 à 20h34

 
Bakean marqua une pause.
Duinne qui était assez impressionnée par le discours précédent de l'Archiviste se fit alors invisible alors que Bakean réfléchissait.
Et évidemment suivant une logique dis-fonctionnelle, Bakean tiqua de cette absence de sentiment.
Réfléchissant à ce qui passait par la tête de Duinne plutôt que ce qu'il allait dire à Faggar'n.
Il mis finalement court à tout ça, et se lança dans une réponse, persuadé que les mots lui viendront en parlant.


Ce n'est pas tant que je suis le sujet de près, plutôt j'aime savoir les choses, et aime bien la rigueur d'un rapport expliquant les troubles.

En ce qui concerne les cités tombés. En effet, attaquer bêtement les effluves majeures est une mauvaise idée, bien que j'ai cru comprendre que c'est le contact agressif avec le Gardien de la cité qui a causé la perte de la cité. Cela devait aller de pair de toute façon.

Concernant le fil de pensées en question. Et bien, je suis allé voir une des Grises du temple, ce temple, ainsi que la majorité des branches de notre faction afin de me faire une idée de cette intégration forcée.
Et un peu partout, j'ai eu le même sentiment.
Ce sentiment était d'ailleurs à peu près partagé par Egone, le Bailli qui était avec moi durant tout ce temps.

Les Syrinthiens se sont évidemment montré compréhensif par rapport à la leur confrère Zarlifois, ils leur ont ouvert les bras, aidé à tout recommencer.
Et les Zarlifois sont évidemment reconnaissant de cette aide.

Mais je pense qu'une certaine partie, certainement la partie qui a perdu le plus, nourrit un sentiment négatif, pensant que Zarlif serait voué à disparaitre si ses habitants devenaient comme des Syrinthiens.
Ce qui en soit n'est pas faux.
Après tout, Syrinth est le Nid, c'est le berceau de la foi.
Pour les Zarlifois qui sont une nation de marchand et une ville où la conversion vers l'Equilibre est importante, le fait de se retrouver sur la terre Sainte est un véritable renouveau, et ils s'ils s’intègrent bien à Syrinth, leur collèges de la ville perdue le ressentent un peu comme un abandon.
Je suppose.

L'Allée des bottiers par exemple, dans le grand feuillage, est réservée aux Zarlifois. Notez que je ne dis pas qu'elle est interdite aux Syrinthiens, puisque j'y suis allé, disons qu'il sont moins bien accueillis.
C'est un problème sans en être un.
En effet, il y a certainement d'autres moyen de préserver le coeur de Zarlif qu'en se coupant de Syrinth.

Selon moi la vrai question est de trouver justement ce coeur de Zarlif, ce qui fait des Zarlifois....Et bien des Zarlifois et de le tenir toujours actif. Si cela est fait, a priori, qu'importe les changements, ils ne seront pas aussi mal ressenti.

La mare, est aussi quelque chose qui semblait perturbé les quelques personnes que j'ai pu questionner, mais sans savoir véritablement le problème en question.

Enfin, je radote et je lance des idées un peu au débotté. Peut être trouverez vous dans cet amalgame quelque chose qui vous semble important à réaliser.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

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