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Les branches basses

Voyages au pays des …..pénitents.

Quand on suit le mulot blanc
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Sujet lancé par Le Mulot
Le 02-02-1511 à 21h33
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Posté par Narrateur,
Le 29-03-1512 à 20h54
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Ner'hion

Le Dhiwara 10 Astawir 1511 à 02h47

 
*** Le regard de Ner'hion n'avait rien perdu de sa tristesse, et il secoua doucement la tête en réponse au tavernier... Il était esclave certes, pas de Erank, ni même de l'Archonte... Néanmoins un esclave tout de même, il n'avait pas réellement le choix.

Son regard passa un instant sur Herran... ***

Coupe lui la main, qu'on en finisse...

*** Il n'avait pas relaché sa prise sur le tydale, si c'était le cas celui ci aurait déjà fait quelque chose de stupide au vue de la manière dont il s'était débattu. Mais il s'adressait maintenant à Erank. ***

Cela vous suffit-il pour en faire des examples patron? Ou est-ce que je dois aussi l'amocher pour être certain qu'il s'en souvienne? Un petit coup dans le genoux peu être, comme ca il boitera chaque jour du reste de sa vie...

*** Le sourrire n'avait pas disparu, et toute tristesse s'était dissipé de l'expression du sombre nelda, remplacé par une étrange malice. ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Salïénan'ä

Le Matal 12 Astawir 1511 à 22h10

 
Salïénan'ä resta choquée... quelques secondes.
La mort de quelqu'un, là, juste sous ses yeux.
Mais elle imagina Ner'hion lui dire avec une voix dure "t'en verra d'autre". Et elle décida, avec réussite, de ne pas verser une larme.
Pauvre fille, se dit-elle.
Puis elle ne se senti pas touchée. Elle avait participé à cette mise en scène macabre, et détestable. Et la sensation de viol était déjà présente.

Une chose positive, il ne l'avait pas emportée avec lui dans l'autre chambre.
Elle était seule, elle pouvait... penser. Tant qu'elle voulait.
Que faire...
La seule solution qu'elle trouva était d'attendre qu'il s'endorme pour lui subtiliser le Sceptre.
Sauf que c'était extrêmement risqué.
Et surtout.... elle ne trouverait aucun chemin pour remonter en ville sans croiser quelqu'un, et se faire capturer avec le Sceptre.

Une idée lui traversa l'esprit...
Une idée bien macabre...
Mais qui pouvait avoir un intérêt...
Sauf si...

Elle se concentra un instant, et tenta une nouvelle fois d'entrer en contact avec Ner'hion et Herran par l'esprit.

Ensuite... elle regarda le corps.
Fallait-il le laisser là?

Si on la voyait transporter le corps, peut-être qu'on la soupçonnerait de l'avoir tuée...
Après tout... il ne lui avait rien demandé.
Devait-elle attendre ici...?

Elle regarda attentivement la pièce. Combien y avait-il de portes?

Elle n'avait pas non plus envie de retrouver les autres filles et leur ambiance... mais peut-être que leurs discussions allaient lui en apprendre plus...
Elle compta alors les portes, et visualisa leur places, puis reparti d'où elle était venu... vers la chambre des "mantes religieuses"...



 
Herran

Le Julung 14 Astawir 1511 à 21h08

 
***
Seule l'extrême maîtrise de soi de l'Ombre empêcha Herran de trembler de rage. Voilà qu'il devait amputer une femme innocente !

Le Tydale ne pouvait s'y résoudre, mais il comprit que jouer encore la montre risquait d'exaspérer Erank au point d'être renvoyé des bas-quartiers.

Malgré tout, Herran décida de minimiser au maximum les conséquences de ses actes, dont il ne cessait de se répéter qu'il les accomplissait pour la Dame.
Mais au-delà de tout cela, Herran avait un plan...

Il laissa donc une folie malsaine envahir son regard et son visage, qui afficha un sourire inquiétant

***

Toute la main d'un coup ? C'est pas très drôle ça ! Faut que l'Riemto ait l'temps d'voir à quoi mène sa bêtise ! On va prend' not' temps...

***
Herran déplaça sa lame après avoir fait en sorte de tendre les doigts de sa victime. Il positionna sa lame au niveau de la première phalange de l'auriculaire de la femme et, après s'être excusé mentalement, abaissa sa lame d'un coup sec, maîtrisé.

***



Les Chroniques d'Herran

 
Narrateur

Le Vayang 15 Astawir 1511 à 22h39

 
Comment être persuasif.

***
La femme hurla de douleur.
Son mari ne put que pousser un cri de détresse sentant la souffrance de sa bien aimée. Mais tout ceci fut balayé par la fureur d'Erank.
En trois pas il se retrouva devant la femme et Herran assenant à se dernier un coup de poing, qui le fit plus lâcher prise que perde l'équilibre.
***

Mais pour qui croyez vous travailler....
***
Il jeta un rapide coup d'œil à l'un de ces sbires qui attrapa à son tour la femme, la tirant par les cheveux pour l'éloigner d'eux.
***

Vous travaillez pour L'archonte....L'archonte des terriers...le guide des pénitents.
***
La voix d'Earnk était devenue forte et ses yeux montraient clairement une colère noir.
***

Et comment pensez vous qu'il soit arrivé à cela ?
En coupant des doigts ?
En faisant boiter des pénitents ?
Non c'est en ce montrant sans pitié, sans faiblesse.

*** Tout en parlant il fixait tour à tour Herran et Ner'hion. ***

Il n'y a pas de place à son service pour les êtres faible, et encore moins pour ceux qui ne suivent pas ses ordres.
***
Il laissa un court silence qui fut briser par le son d'une lame qui s'abat et par un nouveaux hurlement de la femme. Le sbire d'Erank venait de lui trancher la main.
Il s'adressa à Herran
***

Tu peux partir l'archonte n'a nullement besoin de serviteur emplit d'hésitation et de pitié.
*** Puis il se tourna vers Ner'hion. ***


Il a avoué avoir colporté des rumeurs sur l'Archonte, il refuse de se plier à son autorité en payant ce qu'il doit et il a trop user de ma patience.
Tue le qu'il serve d'exemple pour tous ceux qui oseront encore se dresser devant notre autorité. Et signe ta dévotion à l'Archonte dans le sang.

***
La leçon était sans aucun doute douloureuse pour les deux Ombres, mais ils avaient oubliés comment l'Archonte et ses sbires avaient assis leur autorités sur les terriers.
Par la cruauté.
Il ne pouvait en être autrement dans ces quartiers.
***



*** ***



Au paradis des mantes religieuses.

***
La pièce où s'était trouvée Salïénan'ä ne comportait que trois portes. Celle par laquelle elle était entrée, dans son dos. Une porte à sa droite, où Arakhan avait entrainé Maërka et la dernière à sa gauche.

Une fois de retour dans le Harem chacune des Tydales dévisagea l'ombre mais aucune ne vint lui adresser la parole. Préférant rester dans leur coin s'observant telles une meute de louve prêt à s'entre tuer à la première occasion.
Au bout de plusieurs heures Maërka revint sa robe pleine de sang. Elle fusilla du regard Salïénan'ä. Sa colère et l'état de sa tenue montrait clairement qu'elle avait du s'occuper du corps et nettoyer le sang ce qui n'avait pas dut lui plaire. Sans un mot elle s'enferma dans la salle d'eau.
Cette fois les autres Tydales observaient plus intensément l'ombre, des petits sourires aux lèvres. La colère de la maitresse du Harem était sûre Salïénan'ä ce qui était bon pour elles.

Maërka ne ressortit qu'une fois le soleil déclinant dans le ciel. Elle chercha du regard sa proie quelque chose brillait dans sa main. Mais elle n'eut pas le temps de traversé la pièce pour régler son compte à saliena'a qu'un nelda pénétra dans le harem.
***


Toi la muette suit moi, L'archonte veut que tu dîne avec lui.

***
Le nelda attendit que Salïénan'ä le suive...ou règle son différent avec la favorite du harem.
***


 
Ner'hion

Le Sukra 16 Astawir 1511 à 01h11

 
*** Intèrieurement, Ner'hion était dégouté au plus haut point, Erank était un être abjecte qui ne provoquait chez lui qu'une révulsion profonde. Et pourtant il s'efforcait à garder ce sourrire mystèrieux sur son visage, si Erank était ce qu'il était, c'était parce que son milieux l'avais forgé ainsi, ce qui n'amoidrissait pas vraiment la révulsion... Son regard pâle ne passe que quelques instants à scruter Erank avant de revenir sur le tavernier.

Sans plus attendre il se saisi d'une petite lame dissimulé sous sa ceinture et dessine une ligne rouge sur la gorge de sa victime. Puis alors que le tenancier se vide rapidement de son sang il lui tranche la langue et le lache, le laissant s'effondrer dans un jaillisement de sang. Rapidement il découpe une lannière dans les habits du défunt et construit un collier avec la langue encore chaude qu'il passe autour du cou du cadavre... Son attention revient rapidement sur Erank. ***

Voila qui devrais dissuader les plus locaces patron...

*** L'Ombre se lèche la patte couverte de sang avant de continuer. ***

L'Archonte à ma dévotion, et je suivrait vos ordres. Mais soyons claires, je ne travaille pas gratuitement...

*** Tout cela s'était déroulé trés vite, et Ner'hion n'avait pas eu le moindre regard pour Herran, de toute manière c'était peu être mieux ainsi. Un message silencieux était parti dans sa direction Néanmoins. ***

La Tavernier a parlé de nombreux autres qui croient comme lui... Mèle toi à la population des terriers et cherche en d'autres... Nous devons savoir s'il sont aussi nombreux que semblaient le suggèrer le tydale, et s'ils possèdent un semblant d'organisation...

Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Herran

Le Sukra 16 Astawir 1511 à 13h23

 
***
Herran ne broncha pas lors du meurtre du tavernier ou de la mutilation de sa femme. Tout s'était passé comme prévu...

Une pensée répondit à celle de Ner'hion

***

C'est bien ce que je cherchais à faire... La réaction d'Erank était prévisible, et il semble facilement manipulable... Il ne me restait plus qu'à feindre la faiblesse pour pouvoir agir à ma guise, tout en le laissant croire que je ne suis pas dangereux... D'ailleurs, il valait mieux que nous nous séparions, afin de multiplier les contacts...

***
Puis, haussant les épaules, Herran quitta la tente tranquillement, sans même un regard pour la femme désormais manchote.

***

Si on peut même plus s'amuser...

***
Une fois dehors, il se fondit dans la foule, attentif aux moindres bribes de chuchotements, de messes basses, qui pourraient lui permettre de repérer des "dissidents" potentiels...

***



Les Chroniques d'Herran

 
Salïénan'ä

Le Matal 19 Astawir 1511 à 17h54

 
Salïénan'ä s'était préparer à esquiver le coup. Risquant peut-être qu'on voit qu'elle savait se défendre. Cela dit, cela ne pouvait ne rien vouloir dire. Qui ne sait pas se défendre dans ces quartiers ne parvient surement pas jusqu'au service de l'Archonte. Quelque soit le... service.

Elle regarda la prostituée en chef lorsque la porte s'ouvrir. Ce n'était pas un regard d'affrontement. Elle prit un rouge à lèvre qui trainait, et écrivit sur l'un des miroir, en grosse lettre.
"Je suis désolée, j'étais choquée et perdue. Je suis de ton côté, je te le jure."

Puis le rouge à lèvre vient déposer son rouge délicat sur les lèvres pulpeuses de la tydale, pendant que ces yeux affichaient un regard triste.

Elle s'en alla, replaçant ses voiles et sa tenue sexy. Un dîner? Tiens... tiens... Étrangement, la seule chose à laquelle pensa Salïénan'ä en suivant le colosse poilu était la nourriture. Elle espérait au moins que quoi qu'il se passe durant ce diner, elle allait pouvoir... comme dans un dîner... manger.
Mais inviter une muette à un dîner était plus qu'étrange... pour faire la conversation...




 
Narrateur

Le Merakih 20 Astawir 1511 à 23h48

 
***
Erank ne montra aucune émotion quand le tenancier se vida de son sang. Sa femme hurlait de douleur et de chagrin.
***


Fais ce que je te dis, tu restera en vie et tu mangera à ta faim ce qui est déjà un luxe pour beaucoup ici.
Suit moi au lieu de discuter.

***
Il adressa un signe de tête aux deux autres Tydales qui se mirent à tout casser dans le bar.
Sans les attendre le Tchaë sortit en demandant à Ner'hion de le suivre. Il l'entraina à nouveaux dans le labyrinthe de ruelles et d'arbres qui constituaient les quartiers nord.
La querelle dans le bar avait duré plus longtemps qu'ils l'avaient pensés le jour ne tarderait pas à décliner.
Il marchèrent longtemps vers le centre des quartiers et finirent par arriver devant la demeure de l'Archonte. C'est à ce moment qu'Erank s'adressa à nouveaux la parole à l'ombre.
***


Voici la demeure de l'Archonte.
Tu peux.....

***
Il allait ajouter autre chose mais sembla se raviser, fixant quelque secondes Ner'hion avec un petit sourire au lèvres.
***

Tu as dit que tes services n'étaient pas gratuit, c'est ça ?
Je suis sûre que l'Archonte sera ravie t'entendre ton prix....suit moi.

***
Il y avait un air de défi dans les yeux du Tchaë. L'idée de faire rencontrer le nelda avec le maitre des lieux semblait l'amuser ou l'intéresser fortement.
Il le conduisit dans la bâtisse délabré, circulant sans peine. Chacun des sbires s'écartant à son passages.
***



*** ***


***
Herran ne put qu'entendre le silence de la foule.La nouvelle du passage d'Erank s'était répandue dans les quartiers nord aussi vite que ses propres pas.
Et les sbires du Tchaë avait prit soin que cela soit visible de tous.

Il avait complètement détruit la tente et le bar. Et comme ci cela n'était pas assez claire ils avaient attaché à un arbre la femme le bras encore en sang. Au dessus d'elle son mari était pendu sa langue toujours autour du cou.

Un tel spectacle ne provoqua qu'une chose.
La peur et le silence.

Après plusieurs heure la seule choses que l'ombre obtenue c'est la sensation d'être suivit.
***



*** ***



***
Ce fut la surprise qui bloqua le bras de Maërka. Se battre aurait été plus normal.
Elle observa Salïénan'ä sortir du harem l'air incrédule, puis tourna son attention sur le mot écrit aux rouges à lèvres. Un sourire malsain se dessina sur son visage.
Sa proie avait peur, elle pouvait donc être briser
Cette perspective lui permettrait de patienter jusqu'à son retour ...si elle en revenait.
***




Que la fête commence


***
Le nelda conduisit Salïénan'ä une nouvelle fois vers l'aile où le meurtre s'était déroulé, mais il tourna peu avant la faisant sortir dans ce qui devait être un jardin.
Une grande table en pierre se trouvait au milieu d'herbe folle, sur laquelle le couvert avait été dressé. Un vent froid soufflait.

Il n'y avait que deux chaises, chacune à une extrémité.
L'archonte était déjà assis à l'une d'elle, vêtu d'un épais manteau noir. Il adressa l'un de ses sourires glaciale à la Tydale, l'invitant à prendre place.
***

Venez donc partager mon repas, belle enfant.
***
Il tenait dans l'une de ses mains le fameux sceptre.
A peine Salïénan'ä s'était assise que des serviteurs, aux regards aussi fou que celui de leur maitre, apportèrent différent plats chauds.
Arakhan ne prononça aucun mot, observant son invité manger. Se délectant pour sa part des moindres mouvements de la belle Tydale. Ses yeux fou scrutaient ses gestes, comme si il cherchait la partit la plus agréable à regarder...ou peut être à manger.
La scène dura jusqu'au moment ou Erank pénétra dans le petit jardin suivie de Ner'hion. Il s'approcha de l'archonte et lui chuchota à l'oreille.
Arakhan soupira et tourna son attention vers le nouveau nelda
***


Vous souhaitez négocier vos services ?

*** Le ton de sa voix montra clairement qu'il n'était pas très content que l'on vienne gâcher son repas ***
.

La nourriture et la vie que j'offre à tous ceux qui me servent ne vous satisfont il pas ?
Ou peut être avez vous la naïveté de croire qu'il existe mieux en ce monde.

*** Il éclata d'un rire sonore. ***

Enfin Erank pense que vous avez quand même quelque qualité qu'il ne faut pas ignorer.
J'ai pris l'habitude d'au moins écouter les solutions qu'il me propose.
Tentez donc votre chance..... surprenez moi.


 
Ner'hion

Le Julung 21 Astawir 1511 à 01h38

 
*** Ner'hion avait docilement suivi le tchaë qui lui offrait ce que le Mulot n'avait pas pu lui promettre, un entretiens avec Arakhan, une chance de le jaugé lui et sa folie. Le sombre nelda était néanmoins sur ses gardes, prenant la peine de renouveler en un murmure incompréhensible le retour de flamme qui l'entourait, invisible, avant de pénètrer dans la demeure de l'auto-proclamé "Archonte" des terriers, des nouveau terriers de Syrinth.

Le sombre nelda observait le petit jardin de l'archonte, étrange qu'un lieux si malsain puisse contenir un peu de beauté... Mais lorsque le tydale lui adressa la parole son regard pâle vint se poser sur lui. Puis sur le sceptre un instant, ses yeux s'écarquillèrent avant de revenir sur son porteur actuel. Le sourrire étrange qu'il arborait s'était largement amoindri mais restait tout de même visible sur le visage de l'Ombre ***

Vous surprendre vénérée Archonte... J'ignore si cela est possible, mais soit, vos désirs sont des ordres...

*** Un peu de flatterie avant de commencer son récit, le nelda se racle la gorge avant de s'incliner pour faire une réverence. ***

On m'appelle Renard, et j'ignore mon vrai nom, j'ignore même si ma catin de mère m'en a donné un avant de m'abandonné dans les rues de Syrinth. Cela ne vous interesse surement pas cela dis... Jusqu'il y a peu, j'était un collectionneur privé, je trouvait des objets de valeurs et je les vendait au plus offrant. Ma dernière affaire n'a pas si bien tourné, et j'ai du tuer un garde de la ville. Avec une grande partie de la garnison de la Sainte à mes trousses croyez bien que je vous suis reconnaissant de votre hospitalité. Je suis également ravi de pouvoir offrir mes... talents à homme de goût tel que vous. Néanmoins...

*** Le sombre nelda le lèche les babines avant de continuer... ***

Néanmoins, permettez moi de vous faire une proposition d'affaire... Je suis a court de fond, mais vous ne semblez pas vraiment en manquer, si vous m'offriez un salaire en échange de mes services, je serais en mesure de déployer des oreilles au sein de Syrinth, de reprendre mes activités d'une certaines manière. Bien entendu, en échange de cette investissement de votre part, je vous offre 70% de mes profits futurs, et le droit à la première offre sur n'importe quel objet... trouvé. Bien entendu votre offre serait prévalente sur n'importe quel autre, puisque vous seriez également mon employeur.

Il s'agit là d'une proposition que me semble honnête, libre à vous néanmoins de la refuser. Je ne suis pas assez arrogant pour réclamer quoi que ce soit, et je connais bien la valeur de la protection et de la nourriture que vous me proposez pour vous servir, je saurais m'en contenter si cette proposition n'a pas éveillé votre curiosité...


*** Un peu avant la fin de sa tirade le regard pâle de Ner'hion s'était posé sur Erank et son sourrire s'était élargi, un tout petit peu. Puis son regard était revenu sur l'archonte, et alors que le silence venait de tombé il baissa la tête et posa un genoux à terre en signe de soumission. ***

La question est donc entre vos mains, vénérée Archonte... Mais je ne vous surprend pas là, il n'en a jamais été autrement.

Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Narrateur

Le Julung 21 Astawir 1511 à 22h16

 
***
Arakhan sembla écouter d'une oreille distraite la proposition du Nelda. Préférant continuer à observer Salïénan'ä avec son regard mi carnassier, mi pervers.
Quand un de ses serviteurs apporta un plat de poulet, il lui glissa quelque choses à l'oreille. Quelque secondes plus tard ce dernier apporta un petit paquet de parchemins, une plume et un encrier qu'il déposa prés de la Tydale.
***

Pour rompre le silence
***
Dit l'archonte à l'apprentie ombre, avant de prendre une des cuisses de poulet qu'il jeta aux pieds de Ner'hion quand celui ci fut à genoux.
Sans le regarder il s'adressa à lui.
***


Vous êtes un grossier personnage kielno Renard. On insulte pas celle qui nous a mit au monde, même si elle l'a fait dans des latrines.
Plutôt que de la mépriser vous auriez du mieux l'écouter. Je suis sûre que cette catin, comme vous l'appelez, à certainement tentez de vous apprendre la flatterie et vous n'avez rien retenue visiblement. Vous faites ça avec aucune élégance.
A moins que vous me preniez pour un imbécile...ce qui semble être le cas au vue de votre proposition.


*** Il prit un fruit qu'il croqua délicatement. ***


Ce que vous me proposez je le possède déjà. En venant ainsi dans ma demeure c'est que vous êtes déjà à moi, votre âme, votre corps et vos talents sont à moi. Vos oreilles vous allez les déplier pour moi mais pas contre un salaire mais parce que c'est mon bon vouloir. Et ce qu'elle pourront apportez m'appartient déjà.
*** Il finit son fruit. ***

Vous êtes arrogant et pour cela je devrais vous trancher la gorge. Mais ….allez savoir pourquoi je n'en ai pas envie.
Sans doute ais je déjà vue assez de sang aujourd'hui, et vous belle enfant ?

*** Cette fois il s'adressa à Salïénan'ä. ***

Qu'en pensez vous ?
Son insolence est elle supportable ou pas ?
Pensez vous qu'il puisse être utile toute de même ?


 
Salïénan'ä

Le Julung 5 Manhur 1511 à 19h38

 
Salïénan'ä réprima très fort un sentiment de joie en voyant arriver Ner'hion. Elle sut néanmoins ne pas le montrer, car cela aurait été fatale. Mais face à la question de l'Archonte et les parchemins posés près d'elle, elle ne put réprimer un sourire, qu'elle masqua en le rendant charmant, destiné tant bien que mal au pervers sadique.

Elle écrivit, et montra bien droit le parchemin :

"Tout d'abord, merci pour cette nourriture, elle est très bonne. Je m'en réjouie et vous remercie de votre accueil. Je me sens bien ici. Le Nelda se sentira bien aussi s'il goûte à votre protection et à votre confiance. Je suis sûre que vous êtes quelqu'un de bon, et cela me parait normal que vous vous serviez de votre masque de terreur pour rester au pouvoir en impressionnant votre entourage. Ce Nelda, si j'en crois ces mots, semble pouvoir vous être utile par sa force, et par le pouvoir auquel il se soumet, comme moi, sans sourciller."

La suite du texte était adressé au Nelda, et elle tourna le parchemin vers lui, de sorte que l'Archonte puisse tout de même continuer à lire.
"Nelda, nulle besoin d'argent ici, regardez comme l'on mange bien. Prenez ce que l'on vous offre, et peut-être que cela portera ses fruits."

Elle tourna à nouveau le papier vers l'Archonte.

"Cher Archonte, pardonnez-moi si je vais au devant de votre question, je ne voulais pas vous importuner, je dis simplement ce que je pense, et je suis entièrement à votre service, sous vos ordres, et, je l'espère, sous votre protection. Si mes mots vous blessent, ma vie est silence depuis longtemps, je puis ne plus écrire si vous le souhaitez."

A l'intérieur, elle priait intensément la Dame Grise que tout cela ne lui porte pas préjudice. Elle montrait qu'elle réfléchissait, et qu'elle aurait peut-être trop parlé si elle avait eu la parole... Et elle savait que maintenant elle risquait peut-être sa vie... ou... sa virginité...



 
Narrateur

Le Vayang 6 Manhur 1511 à 22h21

 
***
Arakhan lut le texte écrit par la muette, mais resta silencieux un long moment. Fixant intensément Salïénan'ä.
Son regard changea. Finit la lueur perverse, ses yeux perdirent toute folie. Quelque chose venait d'interpeller le maitre des lieux.
Il prit appui contre le dossier de son siège, adressa un bref signe de tête à Erank, qui réagit immédiatement en plaçant une lame sous la gorge de Ner'hion.

L'archonte s'adressa d'une voie calme à la Tydale.
***


Je vous ai dit ce matin, vous êtes sans doute muette mais pas stupide.
Quand j'ai égorgée cette catin, vous avez eu peur de mourir, mais pas de moi.
Laisser un cadavre gisant dans son sang ne semble pas vous posez de problème, non plus.
Pourquoi ces mots alors ?
Les politesses, et la naïveté vous vont mal belle enfants.

*** Il observa le nelda à genoux, la lame prêt à lui ôter la vie, mais il continua à s'adressa à salïénan'a ? ***


Que trouvez vous d'intéressant dans cette être ?
Vous le connaissez déjà ?


*** Nouveaux silence ***


Je pense que vous n'écrivez pas ce que vous pensez... et j'ai horreur que l'on me mente.
Non que je déteste les mensonges, mais il montre juste à qu'elle point on trouve stupide ceux à qui ont les adresse.
Écrivez donc ce que vous pensez réellement de moi et je retiendrais la lame d'Erank.


*** Cette fois il s’adressa à Ner'hion, avec un air navré. ***


Si par malheur vous venez à mourir j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur dans l'autre monde. Bien que vos façons me sont difficile à supporter, ce que peut entendre vos oreilles m'aurait intéressé au plus au point. Voyez vous depuis quelque temps je me passionne pour les objets rare et ancien. Ils ont un effet des plus surprenant sur certain individus.
Mais bon vous comprenez aussi que je serais obligés de vous tuez si cette jeune enfants continue à me mentir. C’est le métier qui veut ça.


***
Il sourit au nelda.
Ainsi était le monde d'Arakhan, un perpétuelle jeu ou la vie des autres était la mise.
Fallait il se montrer faible ou fort pour survivre ?
Fallait il cacher ses opinions ou les montrer au grand jour pour gagner une vie ?
La réponse à ce jeu macabre se trouvait au bout de la plume de Salïénan'a.
***


 
Ner'hion

Le Julung 19 Manhur 1511 à 10h22

 
*** Le nelda dégluttit alors que la lame touche sa gorge, l'espace d'un instant il se demande si le sort de retour de flamme et capable d'arreter une attaque qui commencerait au contact de la peau... L'espace d'un instant... Innutile de tergiverser plus longtemps sur les effets improbable de l'entropie.

Son sourrire ne disparait pas néanmoins, mais s'atténue tout de même... ***

Je crains vénérable archonte que vous ne m'ayez mal compris... Non pas que ma mère ai été une mauvaise mère, quoi que cela je l'ignore; mais simplement une mère indifèrente, et c'était une catin qui vendait son corps, nul insulte dans mes propos, juste la simple vérité.

Une autre vérité, vous n'êtes plus à Zarlif, ici au sein de la Sainte, les gardes sont de fervent religieux, beaucoup plus difficile à corrompre, les petits oiseaux sont rare et leurs prix dépasse mes moyens... Hors sans petits oiseaux pour siffler dans mes oreilles, celles ci ne vous seront guère plus utile qu'a vous rapporter ce qu'il se passe dans vos terriers, ce que je suis certain que vous n'ignorez pas...

Quant à cette gamine, peu être puis-je vous apporter quelques réponses, avant que ne survienne mes récents ennuis j'ai effectué une visite aux quartiers des réfugiés au temple, pour chercher un vieil ami. Votre amie muette était là bas.


*** Le sombre nelda se tappote lentement la tempe... ***

Je n'oubli jamais un visage...

Elle a du me voir faire preuve de compassion en donnant une pomme à une enfant, elle pense probablement que mon âme à une valeur quelconque.


*** Sur ces dernières parole le sourrire du nelda s'élargit à nouveau... ***

Ce qui prouve qu'elle ne me connait pas trés bien... J'ignore comment elle en est arrivé ici néanmoins. Je comprend tout à fait votre position cela dis, permettez moi néanmoins de vous attendre et de vous maudire si toutefois je me retrouve dans l'autre monde...

*** Toujours ce sourrire insolent, une confiance aveugle dans l'entropie peu être, ou simplement un brin de folie... Ici ou ailleurs la mort le rattraperais un jour, elle l'avait déjà fait et jusqu'a présent elle lui laissait encore quelques longueurs d'avance. ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Herran

Le Julung 2 Jayar 1511 à 12h21

 
***
Herran se rendit rapidement compte qu'il était suivi. Soit ils ne cherchaient pas à cacher leur présence, soit il pensaient qu'Herran ne pourrait pas les repérer. Dans les deux cas, cela confirmait une chose : les poursuivants n'étaient pas dangereux. Il y avait également peu de chances qu'ils soient nombreux. On n'engage pas une filature par groupe de dix...

Quoi qu'il en soit, l'Ombre comprit que les événements du bar laissaient les habitants dans l'effroi et le mutisme. Le Tydale allait devoir gagner la confiance des éventuels dissidents.
Les poursuivants seraient parfaits pour cela...

Sans changer sa démarche, Herran commença à se diriger vers des coins moins fréquentés des bas-quartiers, jusqu'à s'engouffrer dans une ruelle sombre que personne n'arpentait. Là, il se fondit dans les ombres, derrière un empilement de cageots qui traînait dans un coin.

Plus qu'à attendre que les poursuivants arrivent...

***



Les Chroniques d'Herran

 
Le Mulot

Le Dhiwara 5 Jayar 1511 à 21h27

 
***
L'ombre avait vue juste.
Nul troupe, nul poussiéreux parfaitement entrainé.
A peine c'était il caché derrière les cageots qu'une silhouette parfaitement reconnaissable aparue au bout de la ruelle.

Le mulot.

Le jeune Tydale scruta la ruelle et finit par pousser un juron.
***

Nom d'un Gambol imberbe par où il est passé.......

***
Il avança prudemment laissant le temps à ses yeux de s'habituer à l'obscurité.
***

Comment il a pu filer aussi vite.......

 
Herran

Le Vayang 10 Jayar 1511 à 16h03

 
***
Le Mulot... Encore et toujours...
Herran réfléchit rapidement. Peut-être que le jeune Tydale voulait s'assurer que ceux qu'il avait envoyé à l'archonte ne semaient pas la zizanie dans les nouveaux Terriers...

L'Ombre se demanda quoi faire. L'espace d'un instant, Herran hésita même à lancer un sort d'atténuation sensorielle afin de brouiller les sens du Mulot et de partir tranquille. Il balaya très vite cette possibilité.
Le jeune enfant serait bien plus utile en pleine possession de ses moyens.

Inutile de recourir à la ruse après tout. Herran se releva doucement pour sortir de sa cachette sans surprendre trop le gamin, avant de lui parler sur un ton mi-agacé, mi-résigné.

***

On peut savoir pourquoi tu me suis depuis tout à l'heure ?


Les Chroniques d'Herran

 
Le Mulot

Le Luang 13 Jayar 1511 à 14h11

 
***
Une expression gênée apparut sur le visage du gamin, mais très vite elle laissa place à ce qui pourrait plus s'apparenter à de la colère.
***


Pourquoi je te suit ?
Pour m'assurer que vous remplissez votre part du marché. C'est à dire récupérer votre bâton sans faire d'esclandre ni perturbé l'équilibre
Mais j'ai appris le meurtre de l'aubergiste alors que j'étais encore pas très loin de la demeure de l'archonte.....Comme approche discrète tu admettra que c'est pas terrible, non ?
Comme je savais que vous étiez avec Erank j'ai foncé aussi vite que j'ai pu par ici et je n'ai eu aucun mal à te retrouver.....Un tydale qui pose des questions après un tel évènement ça attire vite l'attention.
Pourquoi tu es tout seul ? Où est Ner'hion ?


 
Narrateur

Le Merakih 3 Agur 1511 à 11h16

 
***
De longue minute passèrent, de très longue minutes de silence. La plume de Salïénan'ä restant suspendu au dessus de la feuille, comme une épée suspendu au dessus de la vie de son compagnon.

L'archonte lui sembla se délecté de se moment de doute, d'incertitude et de peur qui emplissait tout le petit jardin. Il finit par rompre le silence.
***


Vous ne savez plus quoi écrire....Petit sourire....Il est plus facile de jouer à la sotte n'est ce pas ?
Nous avons tous nos petit secret, je finirais bien par connaître les vôtres belle enfant.
Erank conduise la à vos hommes ….un cadeau personnel....et laisser notre nouveaux compagnon se relever.
J'ai à parler affaire avec lui.


***
Sans autre mots le Tchaë rengea sa lame libérant ais ni Ner'hion. Puis il attrapa la Tydale par le bras pour la faire sortir sans ménagement du petit jardin. Sa place était maintenant libre pour le nelda.

Arakhan fit signe au nelda de s'assoir.
***


Vous êtes un être étrange kielno Renard.....ou alors vous êtes mal renseigner. Je suis l'Archonte des terriers, on ne vient pas marchander avec moi...on vient travailler pour moi.
Si vous rechercher juste un investisseur pour relancer vos affaires il en existe bien d'autre ...dans d'autres quartiers. Ils seront sans doute plus riche que moi et plus clément aussi.
Pourquoi cette prise de risque ?
Que venez vous cherchez auprès de moi ?


 
Ner'hion

Le Julung 4 Agur 1511 à 09h59

 
*** Toujours ce sourrire insolent, le sombre nelda prend place à la table de l'archonte. ***

En verité vénérable Archonte, je ne cherche rien. Un endroit où me cacher quelques temps tout au plus, afin que certains actes s'effacent dans les mémoires...

*** Ner'hion attrape un morceau de viande restant dans l'assiette de Saliénan'ä et le mange rapidement. ***

Pas mauvais. Je ne suis pas de Zarlif mais je connais votre réputation, de nombreuses rumeurs grouillent à votre sujet...

*** Le regard pâle du sombre nelda se fixe un instant dans celui, plus sombre, de son interlocuteur. ***

Vous ne m'avez pas l'air d'être un fou, bien au contraire. Dangereux, cela ne fait aucun doute, mais je le suis également. Cela n'empeche en rien le dialogue que j'ai toujours préfèré à la violence. Bien entendu la violence est parfois indispensable, n'est-ce pas.

*** Une menace voilée, ou un simple avertissement, suivie d'un petit rire. Ner'hion se sert à nouveau dans l'assiette devant lui sans utiliser les couverts à sa disposition. ***

Je cherche à survivre vénérable archonte, mais survivre ne suffit pas. Que serait la vie sans risques, sans joie, sans de folles esperances...? Voila donc la raison de ma présence ici.

Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Narrateur

Le Vayang 5 Agur 1511 à 22h01

 
*** L'archonte se sert un fruit d'une main, et fit tourner le sceptre de l'autre. ***


Ne vous fier pas à mon air....mais à ma musique kielno Renard.
Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais
Je n'offre pas d'abri, et n'est nul besoin de poussiéreux avide de sensation....j'ai déjà à mon service suffisamment de fidèle prêt à se montrer très persuasif vis à vis de ceux qui ne respecte pas mon pouvoir.
Par contre peu son en mesure de me fournir ce que je recherche.....

*** Petit coup d'oeil au sceptre ***


Si vous estimez être en mesure de m'apporter ce que je recherche alors je pourrais vous protéger, et faire en sorte que l'on vous oublie. Vous aurez tout le loisir de vous enrichir tant que cela me rapporte aussi....mais votre vie m'appartiendra et vous défaire de votre engagements vous coutera chère....très chère

*** Une lueur étrange brilla dans les yeux d'Anarkhan, il fixa ner'hion. ***


Cela vous convient il ?

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