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Palais des murmures

Demande d'une premiere entrevue

Questions diverses, organisation et confusion.
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Sujet lancé par Heltaïr
Le 09-04-1510 à 23h59
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Posté par Oda Nobunaga,
Le 16-04-1510 à 19h48
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Heltaïr

Le Vayang 9 Astawir 1510 à 23h59

 
*** Ignorant les refus, fermes mais polis, des derniers symbiosés ayant demandé audience, c'est au tour du Preux de pousser les portes de la Mairie histoire que d'y demander l'honneur de pouvoir rencontrer la tête dirigeante et pensante de la faction. Pousser restant une image, les battants de l'entrée étant grands ouverts pour laisser libre tout passage. Après quoi donc, l'Arcaniste se dirige vers un bureau délaissé par les quêteurs du jours, afin que de s'y renseigner. ***


''Om'shir kielno. Je me permets de vous solliciter à la recherche d'un renseignement sur une procédure que j'aimerai effectuer.''

*** La tchaé portant lunettes le regarde avec quelques interrogations dans son regard. ***


''J'oserai demander une entrevue à notre Vénérable Shaïm, gérante de cette cité, mais aussi dirigeante de notre belle faction. Je fais cette demande en simple et respectueux apôtre mais aussi en tant que chargé de la protection de notre territoire, étant Preux. Et j'aimerai à ce sujet sujet pouvoir l'entretenir sur quelques questions.''

*** Il regarde ensuite le petit bonhomme d'un air neutre, derrière lequel néanmoins se bataillaient espoir; envie et appréhension. ***





 
Oda Nobunaga

Le Sukra 10 Astawir 1510 à 01h31

 
*** Un Preux respecté qui se dirigeait vers le Palais de Syrinth, avec les événements forts inquiétants qui se répandaient actuellement, il y avait des chances pour qu'il ait quelque chose d'intéressant à faire. Ne sachant guère par où commencer avec ce retour en ville après de longs mois d'absence, je décidais donc de suivre Heltaïr dans la mairie. ***

Avec une telle introduction, fis-je en passant mon bras autour des épaules du Tydale, je vous assure que vous seriez coupable aux yeux de la loi de refuser de donner suite à sa requête, héhé.
Si ça ne te dérange pas trop , j'aimerais bien me joindre à toi, histoire d'avoir un pied dans les affaires nationales... et aussi de savoir si notre chère Shaïm est toujours aussi charismatique
, ajoutais-je en donnant au Preux un coup de coude amical.


-Oda Nobunaga-

 
Heltaïr

Le Sukra 10 Astawir 1510 à 15h14

 
Légèrement gêné ou surpris par le ton et l'attitude plus qu'amicale d'Oda, tu ne peux t'empêcher de te désengager de sa joyeuse étreinte, mais poliment et en le saluant, sans y mettre la rudesse ou froideur comme tu l'aurais fait il y a quelques mois peut être.

'' Kielno Muet, ce serait à coup sûr un plaisir, mais sous la réserve que cette requête soit acceptée''

Or quelques minutes plus tard, parti consulté, le tchaé revint avec une réponse émanant sans nulle doute du palais : nulle audience n'est acceptée en ce moment, pour quelque raison qu'elle soit demandée.

Tu souris tristement à la réponse, et envisageant Oda avec un oeil ironique


''Et apparemment, ce plaisir n'aura pas lieu. Bien bien bien... Je vais donc continuer à diriger mes hommes et mes entreprises à l'aveugle...''

Ceci dit d'une voix peut être trop forte, en tout cas juste assez pour être entendu par le greffier. Mesquine tentative que de vouloir le faire culpabiliser, ce pauvre homme n'étant sans doute pour rien dans le refus...

''A moins que vous n'ayez quelques histoire ou informations intéressantes kielno? Je suis prêt à vous les boissons à l'auberge le cas échéant. A moins que vous ne souhaitiez mettre votre menace de justice l'exécution ici mais j'en doute''

Terminant de facon plus courtoise que tu n'avais commencé, tu quittes le greffier après lui avoir donné deux pièces comme dédommagement pour l'avoir dérangé.

''Si cela est possible kielno, assurez la Shaïm de notre dévouement je vous prie.''





 
Oda Nobunaga

Le Sukra 10 Astawir 1510 à 21h15

 
Décidément, tant qu'on ne croulera pas sous une masse de saloperies, le haut de la pyramide continuera à vaquer à sa vie et dispenser ses interventions au compte goutte, fis-je sans cacher mon irritation.

Mais raconte-moi tout, déclarais-je ensuite, enjoué, quelles sont ces entreprises que tu mènes ? Qu'est-ce qui se passe concrètement dans le coin ? Allons boire un verre, oui, ce sera plus convivial !


-Oda Nobunaga-

 
Heltaïr

Le Dhiwara 11 Astawir 1510 à 16h20

 
Lui mettant une main sur l'épaule, mais sans néanmoins l'épauler comme il l'avait fait pour toi -surpris que tu étais encore de cette marque de camaraderie- tu ne peux te sentir étonné d'une telle critique directe du 'haut de la pyramide' par le Muet que par sa fonction hiérarchique, il approchait néanmoins d'assez près.

Quittant la mairie, tu emmènes Oda non par vers un quelconque auberge, mais vers la Maison des Voyageurs, qui en plus d'être le lieu d'hébergement des rares visiteurs étrangers tolérés en la Sainte, était de plus un établissement propre et même plus que confortable, mais en ajoutant à cela l'avantage de pouvoir parler sans crainte d'être entendu, y ayant ici moins de monde.

Y ayant pris une table située dans un coin, tu demandes à une serveuse assez mignonnette de vous apporter une bouteille -et non un pichet- de bon vin, comme promis au Muet. Attendant que la jeunette tydale ne revienne, tu relances la discussion.


''A vrai dire, les 'entreprises' menées par les Surveilleurs sont justement... et bien décousues, et c'était le motif de ma demande d'entretien. Il est en effet de plus en plus effet que la situation des Poussièreux -notre situation donc- va s'aggraver ou du moins brusquement changer dans les semaines à venir, mais nous ignorons encore la décision qui va être prise. Ainsi donc, je ne sais quelle priorité accorder aux divers choix... Continuer notre mission habituelle de surveillance et protection du territoire? Fortifier nos cités et en nettoyer les alentours? Aider la population à se préparer à un exode et pour cela, éliminer toute menace sur les axes de voyage?"

La dessus, tu te tais, autant pour laisser à Oda le temps de réfléchir et préparer une réponse, que pour laisser la servante -à laquelle tu ne jettes que de brefs regards, étant de ton côté fort attaché à une certaine personne- le soin de disposer bouteille et verres sur la table et de vous quitter après un sourire après quoi tu reprends.

"Qu'as fait et que fais le groupe du Crépuscule actuellement? Il y a trois semaines, j'étais satisfait d'avoir éliminé la menace d'un regroupement koprocle du coté de la mine du Bois du Tertre, qui avait déjà attaqué caravanes et bucherons de la région. Petite victoire qui a un gout amère aujourd'hui quand on voit la menace d'aujourd'hui. J'ai d'autres hommes à Abroine, le temps que la situation se calme là bas, et pour rassurer la population qui, si elle vient de perdre une Grise, dirigeante du Temple, et donc de la religion de la région, ne doit pas s'imaginer être délaissée par la faction. D'autres aussi du côté de Krell autant pour éliminer les menaces de la région que pour former certaines jeunes recrues. Enfin j'ai d'autres éléments qui œuvrent en solitaire...

Comme vous pouvez voir donc, rien d'excitant. D'autant plus que les pertes sont toujours présentes dans ce métier. Je crains fort d'avoir perdu un excellent élément, le kielno Aguathrak...''


Le verre dont tu t'es servi en même temps que celui d'Oda, tourne dans ta main sans que tu ne le boives. Il est manifeste que cette perte et la situation actuelle te peine beaucoup mais sans vouloir l'afficher ouvertement sur ton visage.




 
Oda Nobunaga

Le Matal 13 Astawir 1510 à 18h05

 
Je vois, répondis-je simplement, en contemplant la décoration agréable de l'auberge.

*** Elle était moins ostensible que celle des Bondieus'ries mais tout aussi accueillante ; pour une rencontre entre deux Equilibriens comme Heltaïr et moi-même, j'étais un peu déçu du cadre. Toutefois je saluais l'envie de quiétude et de discrétion du Preux. ***


J'imagine que tout le monde essaie de faire de son mieux en ce moment, souris-je après les paroles graves du Tydale. L'échec est tragique, mais il peut donner du courage et de la hargne aux autres, j'en suis convaincu.

Et avec les doutes qui nous envahissent tous, je dirais même que ces qualités sont vitales pour garder espoir... je suppose que nous verrons si l'attitude de la Fraternité, de faire évacuer sa populace en maintenant toutefois des forces armées pour protéger la ville, sera une bonne chose
, poursuivis-je en pensant aux messages de notre Consensus.

Au mieux, les Natifs s'emparent de la ville et ne font rien contre l'exode de la population qui, pour ceux qui survivront au voyage, sera accueillie je l'espère par les autre Factions, jusqu'à ce que ce soit le tour d'une autre Cité de faire face à l'ultimatum - et là bien sûr le même cas de figure que pour Oriandre se pose.

Ou alors, au pire, la réaction des Symbiosés de la Fraternité irrite les Natifs, et le souverain des Vortex met sa menace à exécution en attaquant directement les prochaines villes.

Ah
, soupirais-je, nous sommes décidément dans une sale situation, hein ? Mais bon, à part boire et espérer, je ne vois pas ce que nous pouvons faire. Toutefois, si nos murailles ont ne serait-ce qu'un mince espoir de repousser l'assaut, je suis pour que l'on les fortifie au maximum pendant ce qu'il nous reste de temps, criais-je, triomphant.

*** Visiblement le fait que je n'avais pas bu depuis un sacré moment avait émoussé ma capacité à tenir l'alcool, et même si je m'en rendais compte, je n'avais absolument pas envie de faire l'effort de me contrôler, pour le moment. ***





-Oda Nobunaga-

 
Heltaïr

Le Merakih 14 Astawir 1510 à 23h09

 
"...je suis pour que l'on les fortifie au maximum pendant ce qu'il nous reste de temps."

Et de conclure en vidant sa dernière moitié de verre cul sec avant de se resservir. Maigre sourire de ta part.

''Oui c'est une bonne idée... Je suggère que nous allions de suite planter de nouvelles boutures au pied des arbres déjà sur place.''

Et à toi de commencer ton verre, plus prudemment, avec circonspection.


''Aaaahh.. foutues idées noires que je trimballe depuis quelque temps... J'espère pas être trop pessimiste des fois...''

Tu contemples le demi verre qui te reste entre les mains. N'empêche que... Des fois tu aimerais être loin des tracas et soucis de la vie poussiéreuse civilisée...

Revivre ces quelques jours isolé du monde avec Elle...

L'image d'une grotte, d'un corps te revient à l'esprit...

Vites dissipés par le retour à la réalité.
Ton poste, tes devoirs, tu es fier de les avoir et de les accomplir.


'' En tout cas, pour sûr que si ya combat, je serai l'un des premiers sur les murs et dans les rues pour y participer... Que si il y a exode, je serai dans les derniers à évacuer...

Néanmoins... toujours aucune directive, aucun ordre, aucune précision de... 'là haut'.. Va falloir se dédoubler peut être... héhé...''

Paf cul sec du reste. Ou est la bouteille?




 
Oda Nobunaga

Le Vayang 16 Astawir 1510 à 12h50

 
Des paroles d'homme, et des manières d'homme, ça, fis-je en tapant du poing sur la table, souriant.
On se sent un peu secs, là, miss, remettez-nous ça
demandais-je en suite à la serveuse, tout en déclarant à voix pas si basse au Preux : celle-là est pour moi, je la mets sur ma note de fonction.

*** L'un dans l'autre, je n'étais pas bien sûr de savoir si je parlais de la bouteille, ou de la serveuse, mais peu importait. ***


Plus sérieusement, repris-je ensuite, si vous avez besoin d'un coup de main, qu'il soit physique ou financier, pour les défenses, préviens-moi, je pense rester dans le coin, même si aller à Oriandre me démange... héhé.




-Oda Nobunaga-

 
Heltaïr

Le Vayang 16 Astawir 1510 à 16h47

 
'' Note de fonction hein?''

Nouveau coup d'œil à la servante toute rouge d'être sous deux feux à la fois, mais apparemment assez fière de cela pour ne se retirer à une table voisine qu'une fois son service fait, et encore assez lentement comme pour laisser le temps à l'oeil de finir sa contemplation.

''Je vois je vois... Et je retiens votre proposition on risque effectivement d'en avoir besoin.''

Les deux minutes suivantes sont consacrées à la dégustation de un ou deux autres gobelets. Sous son goût fruité, presque sucré, il deviendrait presque traitre si on n'en abusait celui là tiens...

''Bien -en claquant la langue- je propose que nous cessions de nous morfondre. Alors voyons ... je vais faire un tour à la caserne... un au temple, puis je quitterai Syrinth pour Zarlif avant que de revenir. Motif personnel-cherchant de l'œil la servante-. Je vous dis donc shirom kielno?''




 
Oda Nobunaga

Le Vayang 16 Astawir 1510 à 19h48

 
Eh bien, déclarais-je en buvant la dernière gorgée de mon verre, une petite trotte t'attend on dirait. Je m'en voudrais de retenir un homme si pressé, héhé.

Ouais, c'est ça, om'shir... enfin, shir... euh, salut, quoi, cher Preux.


*** Il allait aussi être temps de se trouver un but utile, à ce propos... enfin, un autre que celui de cuver, bien sûr. ***


-Oda Nobunaga-

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