|
|
|
Le Vayang 2 Astawir 1510 à 14h54
|
|
|
| *** L’Archonte monta les marches qui menaient aux portes du Palais des murmures, ses pas résonnèrent sur la pierre, à chaque palier, un son sourd s’élevait, puis elle se glissa sous le porche pour disparaître au sein des murs du Palais.
Traversant de nombreux couloir, elle se dirigeait pas à pas vers les appartements de la Shaïm, ses pas résonnait faisant un écho sourd qui s’étouffait dans les dizaines de couloir adjacent, les Grises qu’elle croisait s’écartait révérencieusement sur son passage, laissant place à des murmures une fois l’Archonte de quelque mètre avancée. Elle saluait chaque Grise d’un ton strict et savait que les murmures concernait son inhabituelle état d’être.
Elle arriva enfin aux appartements de la Shaim et s’adressa respectueusement à l’une de ses ainées, au service direct de la représentante de la Dame. ***
Om’Shir, Vénérable Shaïm, Je souhaiterais m’entretenir avec Shaïmya notre Shaïm Sardoryanne. Pouvez-vous lui faire part de ma requête. Je patienterais le temps qu’il faudra. Derynn.
Ignorer l’existence de la Dame est un défaut auquel l'on peut remédier, denier la Dame est un pêché que l'on doit punir. | |
|
|
|
|
|
Le Matal 6 Astawir 1510 à 23h39
|
|
|
| Ludia de Lifa fut tout d'abord congédiée sans autre forme de procès.
Sardoryanne avait répondu à sa pensée envoyée.
Ludia avait insisté.
Nulle réponse en retour.
Visiblement, la Shaïm ne désirait pas avoir d'entretien avec l'Archonte sur les sujets qu'elle désirait aborder.
Et comme Sardoryanne était une quasi déesse en sa faction, sa décision faisait loi, comme en tout autre aspect de la vie Equilibrienne.
Ainsi en allait les jours et les nuits de la Dame Grise.
Pourtant, quelques jours plus tard, une Grise vint chercher Ludia, et l'emmena sans un mot là où elle avait essuyé un revers.
Finalement, Sardoryanne acceptait de la rencontrer.
Nulle explication à ce revirement n'avait été donné.
Ludia fut introduite dans les appartements, Sardoryanne l'attendant en silence, debout face à Syrinth qui se déroulait derrière le balcon.
Elle se retourna.
Bienvenue, Archonte...
| |
|
|
|
|
|
Le Merakih 7 Astawir 1510 à 18h59
|
|
|
| *** L’Archonte fût interrompu par la nouvelle de sa convocation auprès de la Shaim elle-même, son regard noir faisait frémir. Sa colère était due à une jeune sotte, qui propageait une rumeur sur la mort de la Sainte Sardoryanne.
Ne souhaitant perdre un temps précieux, elle coupa son lien télépathique avec le consensus, et emboîta le pas à sa messagère, vers le Palais des Murmures. Elle s’occuperait de cette affaire dans un proche avenir.
[…]
L’Archonte se prosterna devant sa Shaïm, laissant transparaître, plus que du respect, un dévouement inconditionnel. C’était la toute première fois que la jeune Tydale pénétrait dans ce lieu Ô combien mystérieux, qu’elle avait imaginée des centaines, des milliers de fois, mais son regard restait braqué sur le sol. ***
Om’Shir, Shaïmya Ô Sainte Sardoryanne ! Que puis-je pour vous servir ?
*** L’Archonte leva alors les yeux vers la Sainte, mais pas un mot supplémentaire ne vint troubler le silence qu’elle avait laissée s’installer, on pouvait lire sur son visage qu’elle aurait pu poser milles questions, mais qu’elle se savait ici pour écouter et non pour parler.
Son regard, ne s’interrompait que le temps d’un battement de cils, son visage n’était animé que par le mouvement de ses cheveux sous l’office du vent. Les événements importaient peu à l’instant même, elle faisait preuve d’un calme déroutant, d’une patience infinie, attendant tout simplement. ***
Ignorer l’existence de la Dame est un défaut auquel l'on peut remédier, denier la Dame est un pêché que l'on doit punir. | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Julung 8 Astawir 1510 à 20h21
|
|
|
| *** Le visage de l’Archonte s’illumina, car ses pensées s’accordaient avec celles de sa Shaïm, et l’évacuation aurait bien lieu afin d’éviter un conflit avec les natifs. Et la tâche qui venait de lui être attribuée serait sans doute LA tâche la plus importante de sa vie passée, présente, et future. ***
Vos paroles rassérenent mon cœur, car elles concordent avec mes pensées, et m’apportent les réponses à mes interrogations.
Depuis l’annonce de cette révolte je me préparais à ce choix dont vous étiez la seule à en détenir son aboutissement ou son échec.
Je vais m’atteler à la tâche qui est maintenant la mienne, Ô Sainte Sardoryanne. Ma vie est vouée à la Dame, est vouée à vous-même.
Le temps devenant une denrée précieuse, m’accordez vous de me retirer vers la fastidieuse mais Ô combien vitale tâche qui m’incombe.
Derynn, Shaïmya Ô Sainte Sardoryanne.
*** L’Archonte s’inclina et son front se trouvais maintenant à une dizaine de centimètre du sol, un sourire serein illuminait son visage, caché par sa chevelure à peine maintenue dans cette position qui laissait à celle-ci toute la liberté de mouvement qu’elle désirait.
***
Ignorer l’existence de la Dame est un défaut auquel l'on peut remédier, denier la Dame est un pêché que l'on doit punir. | |
|
|
|
|
|
|
|
|