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Palais des murmures

Entrevue avec la Shaim

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Sujet lancé par Ludia De Lifa
Le 23-09-1509 à 19h36
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Posté par Ludia De Lifa,
Le 01-10-1509 à 21h14
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Ludia De Lifa

Le Merakih 23 Saptawarar 1509 à 19h36

 
*** Mademoiselle De Lifa attendait paisiblement que la Shaim Sardoryanne ai le temps de la recevoir, l’honneur était toujours aussi grand de la rencontrer, c’était un privilège inestimable pour la jeune Assia. Debout, le regard fixe empli de résolution, la respiration calme, sereine, on ne pouvait distinguer aucune trace d’impatience chez la Tydale. Elle ne doutait pas des raisons de son entrevue.

Depuis le départ précipité de l’Archonte Amalthur, elle n’avait eu cesse de ressasser cette idée, mais à l’époque il aurait été inconvenant qu’une si jeune Assia ai l’audace de faire pareil demande. L’expérience d’une année acquise, elle se sentait prête à assumer sa demande en vues des prochains événements qui n’allait pas manquer de secouer Syfaria. ***





Ignorer l’existence de la Dame est un défaut auquel l'on peut remédier, denier la Dame est un pêché que l'on doit punir.

 
Sardoryanne

Le Vayang 25 Saptawarar 1509 à 00h37

 
Après quelques longues minutes d'attente qui s'ajoutèrent les unes aux autres, Sardoryanne vint à la rencontre de la suivante, suivie de près par une autre Grise.
La Shaïm fit un sourire à la jeune tydale, et l'invita à la suivre vers les jardins.
"Le temps est frais, profitons en pour cheminer.
Il est bien question de chemin, suivante De Lifa ?"


 
Ludia De Lifa

Le Vayang 25 Saptawarar 1509 à 07h55

 
*** La jeune Assia composa la révérence des plus respectueuses et des plus gracieuses de son répertoire, puis marcha un instant avec l’être mortel à qui elle confierait sa vie sans la moindre hésitation ; son pas était calme, silencieux, délicat et agile. ***


Vénérable Sardoryanne,

Notre ennemi n’a de cesse de fomenter contre La Dame pour son plus grand malheur, et le nôtre. J’ouïe dire, chaque jour par le peuple, maintes rumeurs fondés et infondées sur l’avenir de Syfaria. Une minorité vient même se confesser dans la crainte d’un avenir incertain.

Parallèlement, les élus de la Dame, et plus particulièrement Sieur Lothar, confirment les craintes du peuple, qui ignore encore le fragment de vérité auquel ont accès ceux atteints de symbiose.

Les élus de chaque faction, une partie au moins, semblent avoir entreprit de découvrir la vérité dans son ensemble, noble quête pour laquelle je prie chaque jour maintenant pour sa réussite.

N’ayant le talent requis pour mener une telle quête, je m’en remets donc à ces héros de la Dame pour la protéger, la sauver, et la guérir des maux qui l’assaillent ou l’assailliront sous peu.

Mais je ne peux me résoudre à attendre les bras croisés que tout rentre dans l’ordre … alors que nos élus … nos amis risquent certainement leur vie pour préserver l’existence de la Dame et la nôtre. Je ne prétends pas faire pareil sacrifice derrière les murs de la Sainte, mais il serait déshonorable de ne pas m’investir au summum de mes capacités.

Or la Sainte est le seul lieu où je puis exercer mes talents. Depuis la démission de mon Nerhe l’Archonte Amalthur, l’Archontat de Syrinth est géré par votre Sainteté, à l’époque je n’aurais guère pu prétendre prendre la succession à ce poste, même suite à ma récente symbiose, pour des raisons évidentes d’inexpérience. Je sais que la gestion d’une cité est un travail de longue haleine, difficile, en plus d’avoir des fonctions au sein du temple, mais je me sais prête à accomplir cette tâche si nôtre Vénérable Shaim acceptait de m’accorder le titre d’Archonte de Syrinth et de Maire de la cité.

Ainsi notre Vénérable Shaim pourrait accorder son précieux temps à d’autres sujets qui lui sembleront vital à l’avenir sans avoir à se soucier de charges administratives lourdes.

Je m’engage devant vous à prendre soin du peuple et m’atteler à le protéger et le guider sur la route de la foi.
Je m’engage à préparer la Sainte Syrinth à faire face aux temps sombres qui nous guettent.
Je m’engage à accueillir ceux qui feignent l’ignorance d’être des enfants de la Dame, avec le respect et les égards qui seront du à leur comportement.

Shaïmya Sardoryanne.

Je m’en remets à votre jugement, et l’accepterais quelque qu’il soit, et vous remercie de m’avoir accordée de votre précieux temps.


Ignorer l’existence de la Dame est un défaut auquel l'on peut remédier, denier la Dame est un pêché que l'on doit punir.

 
Sardoryanne

Le Sukra 26 Saptawarar 1509 à 23h39

 
Sardoryanne esquissa un sourire.
Votre ambition est grande.
Depuis des années...
Vous avez toujours désiré vous élever, ne soyez pas prompte à me croire naïve.
Votre parcours, votre vie même, est tournée vers l'élévation.
Et j'en ai parfaitement conscience.

Mais ceci est un défaut qui vous sied bien, et qui sert notre faction.
En un sens, votre ambition personnelle vous dépasse, même si vous ne vous en apercevez pas.
Et si vos paroles ne reflètent pas exactement les fondements de votre demande, elles n'en expriment pas moins un engagement que je vous sais capable de tenir.

N'oubliez jamais dans votre tâche cette principale leçon, Ludia de Lifa : il n'est point de vérité qui ne m'échappe.
Même celle que l'on ne veut percevoir.
Je serai là. Pour vous.
N'hésitez jamais à me demander conseil dans votre nouvelle tâche.

Je vous laisse le loisir d'annoncer à vos pairs votre nomination, Archonte.


 
Ludia De Lifa

Le Dhiwara 27 Saptawarar 1509 à 14h47

 
L'avenir ressemble à une femme enceinte ; qui sait ce qu'elle mettra au jour ?

C’est un proverbe qu’aime à employer mon grand père. Il permet de lier la notion d’incertitude, face à l’avenir, à celle d’espoir et d’attente …

Mais je pense que nous ne pouvons nous permettre d’attendre, et je ne laisserais pas notre ennemi imposer sa vision de notre avenir, avoir de l’espoir revient à douter, et nous ne pouvons douter, nous nous devons de guider le peuple à travers les méandres des ténèbres qui nous menace.

J’ai Foi en la force que nous pouvons développer pour servir et défendre la Dame, et même si les autres factions des races de poussières feignent de l’ignorer, tous comment instinctivement à agir pour la Dame, à entreprendre la quête qu’elle nous a confiée.


*** Elle exécuta alors une longue révérence. ***


Shaïmya Sardoryanne, c’est un grand honneur que vous me faites en accédant à ma requête, et je ne vous décevrais point.

Avez-vous encore un peu de temps à m’accorder pour parler des événements prochain, ou dois-je me retirer ?


Ignorer l’existence de la Dame est un défaut auquel l'on peut remédier, denier la Dame est un pêché que l'on doit punir.

 
Sardoryanne

Le Dhiwara 27 Saptawarar 1509 à 16h02

 
Sardoryanne avisa un banc dans les jardins, et s'y dirigea.
Tout en s'asseyant, elle répondit à la toute nouvelle - et jeunette - archonte.

J'ai un peu de temps à vous accorder.
Parlez sans contrainte...


 
Ludia De Lifa

Le Dhiwara 27 Saptawarar 1509 à 18h40

 
Si Shaïmya me le permet.

*** Elle sembla réfléchir aux mots et à la tournure de sa question. ***


Selon vos propres mots : ‘’Les cloches de la mort sonnent à nos portes en ces temps difficiles’’

Seule mon intuition me fait ressentir ces temps sombres qui arrivent, si notre vénérable Shaïm me le permet, j’aimerais lui demander si je puis en savoir un peu plus sur ce qui nous attend.


*** Elle resta alors silencieuse, droite, le visage figée, le regard déterminer à accepter ce que la Shaïm lui dirait ou non. ***


Ignorer l’existence de la Dame est un défaut auquel l'on peut remédier, denier la Dame est un pêché que l'on doit punir.

 
Sardoryanne

Le Merakih 30 Saptawarar 1509 à 23h34

 
Sardoryanne resta pensive de longues minutes.
Ludia savait que parfois cela pouvait durer des heures, alors comment savoir si elle obtiendrait une réponse ?
La foi seule décidait.
Enfin, la Shaïm reprit la parole, sans accorder un regard à la tydale.

Il est des temps où la mort est plus douce que l'existence.
Voilà ce qui nous attend.
Nos peuples, je le pressens, sont aspirés vers un gouffre sans fin de supplices.
Le premier d'entre eux sera le désespoir.
Mais ce ne sera pas le dernier.

Je ne peux vous en dire plus, car je ne perçois rien de précis.
Tout est devenu flou voilà quelques semaines de cela...


Elle se releva.
D'un geste, elle fit signe à l'Archonte qu'elle pouvait disposer.
Sardoryanne paraissait infiniment fatiguée...


 
Ludia De Lifa

Le Julung 1 Otalir 1509 à 21h14

 
*** La jeune Archonte se retira après une dernière révérence. Elle tourna de longues heures dans les couloirs du Palais des Murmures, réfléchissant aux quelques mots de Sardoryanne, si bien que les soleils furent coucher quand elle sortie enfin du Palais.

Sa mine était sombre mais résolue, elle se dirigea alors vers le temple. ***


Ignorer l’existence de la Dame est un défaut auquel l'on peut remédier, denier la Dame est un pêché que l'on doit punir.

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