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Le Grand Hall

Montrer ses pattes blanches..

Difficile pour un Nelda Roux
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Sujet lancé par Bakean
Le 23-09-1509 à 19h27
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Posté par Bakean,
Le 09-10-1509 à 14h29
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Bakean

Le Merakih 23 Saptawarar 1509 à 19h27

 
***
Enfin arrivé devant la grande bâtisse. Bakean avait imaginé le bâtiment plus petit, plus sale, plus obscène, plus dégoutant que ce qu'il n'était en réalité. Une superbe architecture, l'austérité régnant au dehors lui rappelait Utrynia, Dame Janyssa est donc bien du Matriarcat, Curieux. Il avait hâte de rencontrer la tennancière qui contraste tellement avec l'opinion matriarcale que Bakean possède. Entre les responsabilités et les nécessites de reproductions il n'avait jamais pensé qu'une tydale pourrait ouvrir un lieu de haute classe ou le sexe est un plaisir.

Bakean sauta de sa monture, et remercia la Dame d'avoir enfin regagné la terre ferme, ses jambes tremblait toujours d'avoir tant serrer la croupe de l'animal pour ne pas perdre l'Equilibre, L'oeil expert de Bakean ne vit pas d'enclos, alors il attachait la bête à un arbre ou la verdure serait suffisante pour bien deux jours de nourritures.

Il s'inquiéta forcement pour la sécurité de Triptico, mais en jettant un oeil aux murailles, le nombre d'arbalétriers le regardant, méfiant, le rassura. Observé, Bakean se sentait du coup nettement moins à l'aise, pour ce qu'il comptait faire, pas le choix de toute façon, avec moult précaution il se cacha du regard inquisiteur des Gardes et sortit des fouilles de sa monture, une tenue d'aparat. Une dépense inutile pour une vêtement que Bakean réserve aux soirées diplomates. Il se changea donc rapidement, abandonna sa bure de voyage, ses frasques sales et pris même sur lui pour se faire une petite toilette. Voilà qui était fait, en route maintenant.
Passés la première entrée délimitant la forteresse, Bakean se retrouva bientôt entouré de gardes impressionnants, aux armures de bonne faction et à l'attitude peu comode.

Connaissant l'endroit comme un bordel luxueux, Bakean ne fut pas très étonné du peu de passage visible à l'entrée, un bâtiment de se standing aux prix soi-disant exorbitants devait être sélectif et assurer la discrétion et la sécurité des "clients".
C'est ainsi que Bakean imaginait bien plus d'une entrée et d'une sortie. Pour les hauts dignitaires aux portes monnaies chargés et aux désirs sélectifs une entrée particulière devait être aménagé. Les gardes se rapprochaient, de lui et Bakean pris son courage à deux mains et parla le premier.
***



Om'shir, Gardes,
je souhaiterais entrer
dans les cieux éthérés
Comment dois-je procéder ?
Je ne suis point un habitué
Autant dire un premier-né.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Vayang 25 Saptawarar 1509 à 16h42

 
***
La tentative de Bakean d'adoucir le visage fermé du Garde n'avait apparement pas fonctionné, malgré ses vers le bonhomme le regardait encore de travers. le Tydale semblait le jauger et compter les pièces dans sa bourse pourtant toujours attaché à sa ceinture. Mais cela sans réponse, il était temps de jouer la carte ou plutôt le parchemin fétiche.
***


Excusez mon impolitesse, je ne me suis même pas présenté. Je me nomme Bakean, je suis l'Archiviste de la Dame, au service de l'Equilibrium.

*** Il sortit le parchemin indiquant son nom et son grade, il n'avait aucun caractère officiel, mais cela suffisait en général à justifier son grade pour les non-symbiosés. quoi qu'il en soit, le bourru bourrin jetta un oeil septique au parchemin, puis il haussa les sourcils en regardant Bakean. Irrespect ? peut être le Tydale ne savait pas lire, il fallait prendre en compte cette possibilité. Voilà le Nelda embêté. Comment entrer maintenant ? Solution d'ultime recours qu'il ne voulait pas utiliser jusque là. Enfin le temps était parti, d'un gest ample, il détacha sa bourse de sa ceinture, declipsa le bouton permettant de la fermer et montra son contenu au Garde.
***


Cela devrait prouver mon titre, je pense. Non ? Et pour information, je n'ai aucune arme, la magie me sert, j'éviterais de l'utiliser ici, bien évidemment.

***
Le garde finit par sourire, chose que Bakean n'aurait pas préféré voir, mercenaire certainement, vu le nombre de trous à la place des dents. d'un geste de la main, il l'invita à entrer. Bakean relâcha donc sa main qu'il avait positionner pour un sort par prévention. Après tout il ne connaissait rien de l'endroit en question. Bref, il referma sa bourse feint de ne pas voir le regard du garde qui suivait intensément le mouvement, et passa la station des gardes.
Une excitation éphémère se fit sentir quand il vit plus avant au centre de la salle de réception, une danseuse mettre en avant ses charmes provocateurs, par instinct il avança dans cette direction.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Vayang 25 Saptawarar 1509 à 17h48

 
***
Hypnotisé par les hanches à demi nue de la danseuse eu centre, engourdi par la musique s'échappant du lieu, Bakean arriva jusqu'à la salle de récéption. Il ne saurait dire si quelqu'un l'avait acoster ni même comment il avait fait le chemin, quoi qu'il en soit, il était maintenant à la porte et une splendide Tchaë à la pose et l'attitude provocatrice semblait lui demander quelque chose.

- S'il attendait quelqu'un ou s'il voulait s'assoir et manger quelque chose.
Les manières amicales et le sourire ne cachant en rien les intentions de la jeune fille firent rougir Bakean jusqu'au museau, heureusement cependant la touffe de poil permettait de ne pas trop montrer son embaras.
Sa réponse pourtant n'y laissa aucun doute, moult geste nerveux et beaucoup d'onomatopée pour finalement ne dire que oui, au bar ce sera parfait. Heureusement l'estomac de Bakean était moins timide que lui, et il grogna de son envie d'un vrai repas plutôt que de manger toujours les vieux pains rassis de voyage. Il s'installa donc commenda, la fill... le plat du jour et commença à manger. Disons plutôt que son corps effectua les mouvements pour manger, mais bakean ne devait même pas savoir qu'il ingurgait quelque chose avant que cela n'atteigne son estomac.

En effet, l'archiviste détaillait la salle comme une aquarelle. Cela respirait le faste, pour lui les Bordels étaient des lieux insalubres où des pauvres filles se retrouvait obligé de faire le plus vieux métier de Syfaria. Il n'utilisait que les termes, "abus", "commerce", "indescence","amorale" pour les décrire, ici il devait revoir tout ses standards. Tout était fait en exagération, très chargée, la pièce offrait des dorures en tout sens, des canapés dont la toile était de meilleur marché, des drapures, des peintures, des miroirs, des couleurs vives, tout était flamboyant de richesses. Montrer ainsi ses possessions était dans d'autres lieux incroyablement déplacé, mais ici cela mettait à l'aise, comme si les clients participait à un diner diplomatique. Une commerçante de génie cette Janyssa. Et quels clients.
Il ne connaissait aucun des mâles assis ou couchés dans la pièces, qui allaient et venait avec un naturel déconcertant, mais leurs habits, leur posture ou leur attitude indiquait clairement d'où ils venaient : marchands, hommes politiques, diplomates, les confrères devait maudire cet endroit offrant une telle concurrence à leurs comptoirs.
En observant la pseudo-piste de danse Bakean aperçu la créature attachante qui était le signe d'un club très fermé, celui des symbiosés. Un témoin dansait avec une Tchaë. Ils étaient proches des danseuses professionnelles, qui s'agitaient.

Après un long blanc dans les pensées, enfin dans les pensées audibles, où Bakean observa le déhanchement de la beauté en essayant de ne pas baver, il finit par se résoudre à se déplacer, trouver Dame Janyssa, visiter le lieu, voir s'il n'y avait pas de Dormant ici. Oh changement de danseuses, cela suffit à Bakean pour attendre encore un peu ici.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Luang 28 Saptawarar 1509 à 18h47

 
***
Le meilleur moyen de résister à la tentation est de céder à une autre, disait le prophète Equilibrien. Et bien c'est ce que Bakean à fait. pour repousser les avances des alléchantes filles présentes, Bakean se lanca dans la dégustation de tous les mets présentés. L'envie lui donnait de l'appétit, ou l'envie se confondait en appétit, tout du moins Bakean mangeait et buvait, et finalement, cela eut l'effet escompté, enfin pas vraiment comme on pourrait l'imaginer.

Impossible de céder aux avances des filles maintenant, le Nelda vorace avait eu les yeux plus gros que le ventre, c'est donc au toilettes qu'il calma la totalité de ses envies en régurgitant les mets nettement moins appétissants. La tête lui tournait un peu, l'estomac lui, tournait beaucoup.
Quoi qu'il en soit, Bakean fini par errer dans les couloirs, sans vraiment savoir où aller, il cherchait de l'air et impossible de rejoindre la sortie, il avait déjà avancé dans trop de couloir pour se souvenir du chemin inverse. la tête lui tournait maintenant fortement, l'envie de vomir se faisait de plus en plus pressente au fur et à mesure que son estomac criait vengeance. l'organe lui sonnait d'un seul ultimatum, de l'air frais et du vent.

Dans l'idée qu'il avait aperçut des tours et des remparts d'en bas, il chercha un accès à la fraicheur en hauteur. il monta donc tout escalier qu'il pu voir, certains en colimaçon n'arrangeait en rien son mal de crâne. Personne ne semblait se soucier du Nelda avançant lentement, il passa devant les appartements des filles menant à bien le fruit de leur travail. Si le silence régnait dans le couloir à l'approche de certaines chambres on ne pouvait pas ignorer ce qu'il s'y tramait. Un désir de client sans doute. Bakean hésita lentement à frapper à l'une des portes pour prendre l'air à la fenêtre, mais son bon sens lui imposa deux arguments qui le firent reculer. Le premier était que l'Archiviste ignorait s'il y avait des fenêtres le second était que s'il y en avait une, celle qui était dérangé en plein boulot aurait vite fait de le jeter à travers. Ainsi, il continua d'avancer, de monter chaque escalier, accroché à la rembarde.

Enfin fit le moment d'extase. Il avait enfin trouvé la cour intérieure. Ce magnifique jardin baigné par l'air frais et le vent caressant le pelage de Bakean, que demander de plus, un banc et une fontaine, il trouva les deux pas loin, Bakean était au paradis. C'est ainsi qu'il observa pendant quelques minutes le ciel étoilé, la tête accoudé sur le haut du banc, une trêve était déclarée avec son estomac.

Il pris alors conscience de son entourage plus nettement, il entendit au loin les bruits inimitables d'un couple se livrant à des acrobaties sexuelles tandis qu'en face de lui un couple semblait proche de s'y atteler aussi. En étandant ses bras et en les posant sur le haut du banc, il se rendit compte d'une présence féminine à ses côtés sur le banc. Elle ne semblait pas prêter attention au Nelda tant son regard était perdu dans les étoiles de la nuit qui était tombé. Il était déjà si tard ? combien de temps Bakean avait trainer à la salle de réception. Il fallait se remettre à ses obligations. Ou regarder un peu plus longtemps la splendide créature blonde qui l'ignorait parfaitement, alors que lui ne pouvait plus ignorer l'imposante beauté habillée de dentelles provocatrices à en damner un Oljad.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Matal 29 Saptawarar 1509 à 20h26

 
***
La tension était à son paroxysme, Bakean avait maintenant repris la totalité de ses esprits, mais il n'arrivait pas à débarrasser son corps de l'intense chaleur qu'il éprouvait. Pourtant l'air était frais, un doux vent caressait ses oreilles. Aussi incroyable que cela puisse paraitre pourtant celle assis à côté de lui semblait avoir dompté les éléments naturels pour qu'il mettent en valeur sa beauté.

En effet, les clartés lunaires et les étoiles se reflétaient dans ses yeux qui brillaient comme des diamants, et le vent provocateur faisait voler quelques mèches rebelles de cheveux qui finissait sur le visage surnaturel de la Tydale. Celle-ci les repoussait d'un mouvement lent et inconscient d'un charme à couper le souffle.

La beauté semblait reporter son regard sur le jardin intérieur laissant le ciel à ses prédictions, et accorda un bref regard au Nelda qui passait devant ses yeux.

Lorsque leurs yeux se croisèrent, Bakean n'eut plus de doute, il était face à face avec la maitresse de Maison, la tenancière dont la réputation était conforme à ce que les yeux du Nelda voyaient. L'Archiviste allait entamer le premier pas de sa venue ici, il devait maintenant, lui parler.
***


A votre expression, le ciel ne révèle pas de meilleures nouvelles que les rumeurs.
Om'shir, je m'appelle Bakean, Archiviste Equilibrien. Enchanté de vous rencontrer, Dame Janyssa.

***
Autant annoncer son titre tout de suite, lui seul pourrait lui permettre d'avoir une réponse. ***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Dame Janyssa

Le Vayang 2 Otalir 1509 à 10h50

 
Le mouvement de son éventail se ralenti et la tydale tourne délicatement la tête vers le nelda et le scrute à la lueur des éclairages tamisés de la petite cours.

Om'shir, Archiviste.
Bienvenu aux Cieux Ethérés.
Venez-vous d'arriver, ou bien n'avez vous pas encore trouvé votre bonheur pour la nuit qui s'annonce ?


 
Bakean

Le Vayang 2 Otalir 1509 à 15h44

 
*** Bakean parait un peu interloqué par la réponse en Shaï de la Tydale. Il a la désagréable sensation de se tenir tout nu, sous son regard. Il fini par répondre en un sourire un peu gêné. ***


Derynn de l'accueil.
Je suis arrivé cet après-midi en fait, j'ai quelque peu visité votre somptueux domaine depuis. Et ce soir, je béni ma chance de vous avoir trouvé, ici, vous êtes peut être mon bonheur pour la nuit qui s'annonce.

***
Il se voulait charmeur et amical, le Nelda parlait sourire au lèvres un regard franc planqué derrière ses lunettes. afin de ne pas perdre le précieux atout de la discussion, il enchaina, bien que tournant toujours autour du pot.
***


Je tiens à m'excuser de mon outrecuidance, je me doute que vous devez avoir de nombreuses choses à gérer quand la nuit est si belle, mais ce qui m'amène aux cieux éthérés n'est pas, seulement, un peu de bonheur pour une nuit. Aussi, accepteriez vous de répondre à certaines questions, malheureusement sérieuse ?


*** La boule de stress qui habitait Bakean se fit sentir dans les intonations de la question. il maintenant pourtant une illusion de calme et de confiance en lui. Cependant, si Dame Janyssa refusait de répondre à ses questions, il paraitrait peu probable qu'en proposant de payer il arrive à obtenir autre chose qu'une grande claque.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Dame Janyssa

Le Dhiwara 4 Otalir 1509 à 12h18

 
Les mouvements de l'éventail reprennent, tandis que Janyssa détaille avec attention -et une certaine hauteur non dissimulée- son interlocuteur.
La soirée n'est pourtant pas bien chaude, et Bakean comprend aisément que l'objet fait tout simplement partie de sa toilette, comme le reste de ses bijoux. Le nelda peut d'ailleurs remarquer que la monture -en ivoire finement taillée- est incrustée de petits diamants sur toute sa longueur.


Peut-être ferais-je votre bonheur cette nuit, dites-vous ? Et pourquoi donc le ferais-je ?
Puisque vous me cherchiez moi, en particulier, vous devez savoir que je trie mes clients sur le volet.

Alors dites-moi, cher archiviste, pour quelles raisons devrais-je accepter d'être vôtre cette nuit ?


Marquant un très brève pause, elle ajoute ensuite, avec un soupçon de dédain dans la voix :

Quant à vos questions, et si c'est là l'unique but de votre visite, vous vous méprenez : les Cieux éthérés ne sont pas un office de renseignement, très cher.


 
Bakean

Le Luang 5 Otalir 1509 à 14h38

 
***
Que la Dame me pardonne pensa Bakean. le Nelda se doutait que les choses allaient prendre cette tournure, et il espérait sincèrement que la Dame Grise comprennent ses bonnes intentions, et que cela justifie les mauvais actes. Mauvais ? soudainement, il ne lui semblait pas se souvenir d'un quelconque passage dans les écrits de la Dame concernant le paiement d'une fille pour les plaisirs de la chair. Cela devait plutôt venir de son éducation Haut-rêvante, certainement, le sexe sans attache ne faisait absolument pas partie des mœurs Haut-rêvante. Mais l'Equilibrium était austère.

Le mouvement lascif de l'éventail fini par le tirer de ses argumentations à n'en plus finir, décidé, il fini par répondre, une prière habitant ses pensées.
***


Pourquoi vous ? Laissez moi vous raconter ma démarche.
Avant de venir ici, j'ai pris mission de converser avec vous car vous êtes la tenancière de ce merveilleux établissement, donc vous devez avoir connaissance ce qui s'y passe. Vous devez donc savoir si des nemens clients parlent à vos filles d'Ulmendya et de leur coutumes, si vous avez entendu parler des sombres nuits nous attendant et auquel cas, si vous avez prévu quelque chose pour défendre votre édifice ou si vous pouvez accueillir quelques Equilibriens en exode. D'autres part, j'ai entendu une rumeur comme quoi vous étiez un dormant, donc j'aurais voulu vérifier. Profiter du reste de la nuit était secondaire.

En entrant dans votre demeure et en observant quelques peu les charmantes créatures s'y promenant, j'avais hâte de vous poser lesdites questions, afin de pouvoir trainer dans la salle de réception plus longtemps, puis me retrouver dans une chambre avec une de vos filles. Car toutes celles travaillant en ce lieu méritent paiement pour rien qu'un regard poser sur elle.

En vous voyant, ici, dans ce jardin, mirant les étoiles, j'ai compris que n'importe quelle fille ne suffirai pas à satisfaire mes envies, aucune n'égale votre beauté. Vous n'avez ni la timidité ni l'absence de caractère des poussiéreuses Equilibrienne, un regard m'aurait presque mis à genoux. Je connais vos prix, le Barman m'a vite fait de détailler les tarifs de la totalité des filles ici. Je connais vos prix, et je m'en moque, les étoiles se reflétant dans vos yeux valent toutes les pierres Equilibriennes. Mais ces questions je me dois de vous les poser, sinon ma mission se révèlera un échec. Ces questions j'ai le devoir de vous les poser avant de vous courtiser pour observer quelques minutes de plus votre regard hautain.

Vous l'aurez compris, en tant qu'Archiviste, je joue avec les mots, en tant que diplomate, j'ai des responsabilités, en tant que poussiéreux masculin, je cède à la tentation.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Dame Janyssa

Le Julung 8 Otalir 1509 à 00h01

 
Lorsque Bakean s'arrête de parler, les lèvres de la tydale s'étirent en un sourire qu'on pourrait certainement qualifier de narquois, mais aussi d'ouvertement amusé.

Monsieur Bakean, j'ai bien entendu, et j'ai bien conscience que m'employer pour la nuit serait pour vous un honneur et un plaisir, mais ça ne m'explique pas pourquoi moi je devrais accepter de vous faire cet honneur et ce plaisir.
Autrement dit, vous n'avez pas répondu à ma question.

Je suis néanmoins répondre aux vôtres, puisque c'est manifestement l'unique but de votre visite, et si vous voulez malgré tout passer la nuit ici vous pourrez alors redescendre au salon et choisir une compagne.


Visiblement, Bakean n'a pas convaincu son hôtesse, bien que cela ne semble pour elle être qu'une formalité, car elle continue d'une voix égale.

Concernant les clients nemens fréquentant cet établissement, ou quelque client que ce soit, il n'est pas dans les habitudes des Cieux Éthérés de révéler les confidences et discussions qu'ils tiennent avec leurs compagnes d'une nuit. Vous comprenez que sans cette garantie de discretion, nous ne garderions pas nos clients bien longtemps.

Mon édifice est cependant, comme vous avez pu le remarquer en venant, déjà largement prévu pour se défendre. Mais aucunement pour accueillir qui que ce soit en exode.
Nous ne sommes pas un hospice.

Et enfin, à propos de cette rumeur sur ma personne...
Son sourire s'accentue. Dites-moi au juste, je suis fort curieuse, comment comptez vous la vérifier ?

 
Bakean

Le Julung 8 Otalir 1509 à 15h17

 
***
Loin de se laisser intimider par le refus de Dame Janyssa, ou de son indifférence, Le visage du Nelda s'élargit en un sourire amusé. Comme quoi, même s'il n'avait jamais vécu dans l'Ordre des hauts Rêvants, certains choses laissent des traces, aussi, il était d'autant plus excité à l'idée que la séduction ne fonctionnait pas et qu'il devrait user de plus de charme.

c'est presque en riant qu'il finit par répondre large sourire au lèvres.
***

Pardonnez ma fatuité, je me rends compte que j'ai simplement énoncé pourquoi je voudrais être avec vous ce soir, au lieu du pourquoi vous devriez être avec moi ce soir. J'aurais aimé éviter l'arrogance de me complimenter, considérez donc un gage de ténacité le fait que j'oublie toute humilité.

Avant de commencer, Je vais répondre à votre interrogation, puisque vous avez répondu aux miennes, pas de la façon qui m'arrange mais une réponse vaut mieux que l'ignorance. Je comptais à ce que vous m'avouez votre appartenance aux dormants, je me sens incapable de le deviner. Ou alors, si l'avouer est contraire à vos règles, un nouvel indice pour poursuive mon enquête, si vous ne l’êtes pas, et bien, cela n’est pas grave.


*** Bakean, sortit alors son arme secrète, arme secrète pathétique cependant, son cavaquinho qui ne le quittai plus ces derniers temps. En l'espace de deux secondes à peine le temps à la tydale d'être surprise de voir l'instrument que Bakean entonnait déjà des notes.
Commençant par humhument et des poussées vocales de voyelles, bakean finit par chanter sur des accords mélodieux mélancolique et légèrement romantiques.
***


Blanc sombre et claire ombre,
Nuit d'étoiles, loin de l'Hatoshal
je suivait les signes, Archiviste Digne,
Elle gérait sa maison, sublime fleuraison.

Croisant nos deux chemins,
Je lui expliquais mon destin,
Elle n'y entendait rien,
Elle attendait séduction, biens.

Finalement, je lui pris la main,
alors que j'aurais du la tendre,
Elle me demandait qui j'étais
me voilà surpris à répondre.

Chère amie, je ne suis pas un poète,
Chaude nuit, les muses m'embêtent
Chorégraphie, de danses muettes
Je vous séduit, par des phrases bêtes

Chère Dame, je n'ai pas d'autres armes
pour pourfendre, votre mur de charmes.
que des chansons, mélancoliques,
tristes, grivoises, romantiques,
A boire, symboliques, prières lyriques

Je n'ai pas la prétention d'être un poète
Seulement la sensation, Folie me guette.
Tel l'oiseau ne luttant contre les vents
mais suivant plutôt leurs directions.

Je suis mon destin, je vous parlerais de ma vie
Je ne suis qu'instinct, vous verrez bien au lit.
De touts vos diplomates, rois ou marchands,
combien choisissent la voie de vagabond ?

Pourtant, voyageur, troubadour que je suis.
Je n'ai pas oublié d'être érudit.
Peut être pour ça que la dame ma choisit.
J'offre l'imprévisibilité d'un fou,
et la connaissance d'un Dangereux.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Dame Janyssa

Le Julung 8 Otalir 1509 à 20h27

 
Alors que Bakean attrape son instrument et se met à jouer, la tydale part dans un éclat de rire sonore et très théâtral -sans pour autant que le nelda parvienne à déterminer si elle sur-joue son amusement ou non- puis s'efforce de retrouver son calme en l'écoutant chanter, se remettant à s'éventer de plus belle.
Lorsqu'il termine, elle le gratifie d'une brève révérence -qui pourrait fortement paraître ironique- et lui dit d'un air toujours aussi amusé :


Monsieur l'archiviste, savez-vous ce qu'on dit des Dormants ?
Tout et rien.
Personne ne sait même s'ils existent... A part eux-même, bien sûr. Et la Shaïm, certainement.
Alors vous pensez vraiment que, si j'en suis une, je vais vous l'affirmer ?
Ou au contraire, si je vous réponds que je suis une Dormante, qu'est-ce qui vous permettrait de me croire et d'être sûr que je ne me joue pas de votre manifeste crédulité ?


Dame Janyssa laisse échapper un nouvel et bref éclat de rire, puis se lève, mettant fin aux mouvements de son éventail pour le replier soigneusement.

Si vraiment vous poursuivez une enquête à ce sujet, je vous conseille d'apprendre à faire preuve d'un peu plus de subtilité.
Et ce conseil est valable pour bien d'autres domaines, très cher.


Ajoute-t-elle avec un brin de condescendance, et un sourire appuyé.

Si vous n'avez pas d'autre question, je vais maintenant me retirer.

 
Bakean

Le Julung 8 Otalir 1509 à 20h47

 
***
Echec, il fallait s'en douter. Crédulité ? L'artiste, rangea l'instrument, déçu, il ignorait si c'était de ne pas avoir reussi à conquerir le coeur de la Dame, ou de ne pas avoir réussi à savoir si elle était dormante ou non.
***


Il est donc inutile de lutter ?
Bah j'aurais essayé.
On ne peut m'en vouloir de tenter.
Subtilité, j'ai essayé aussi.
Mais il sont difficile à dénicher.

Me l'affirmer, pourquoi pas.
Après tout, j'ai ouvertement annoncé ma candidature.
D'aucuns sont venus me voir pour que je postule.
Aussi aller les trouver, semblait désespéré.
Mais c'était ma seule idée.
Un rêve de plus qui s'évanouit.
Ignorant je resterait.

Enfin, Des Questions, je n'en ai plus.
Je pense que vous avez éclaboussés
les quelques espoirs que j'avais amenés.
Il me faut m'en retourner maintenant.
Passer la nuit, j'en ressens plus l'envie.
Par contre, la fête des fous de Zarlif est dans 12 jours maintenant.
Il serait temps que j'aille voir les préparatifs.
Je vous invite solennellement, si vous voulez participer à la fête.
Bien qu'au vu de ce que je perçois de votre caractère, il n'en sera rien.

Enfin, Cher Dame Janyssa, je vais donc vous laisser vous retirer.
Aller à vos quartiers me semble indiqué, je vais suivre ma destinée.
ce n'est donc pas devenir Dormant, puisqu'un Dormant me dit non.
L'avenir me guidera

Shirom, et Derynn de vos réponses. Attention à votre forteresses dans les jours à venir.

***
Epaule basses, dos voûté, c'est l'archiviste qui se détournait.
Tandis que le Troubadour croyait encore conquerir la Dame, ou une autre fille, l'érudit voulait reprendre la route.
Un long chemin l'attendait, Objectif Zarlif.
Le crâne de bakean chauffait sous le conflit des deux personnalités. Il avançait à pas lent maintenant.
Qui l'emporterait pour ce soir ? le troubadour ou l'archiviste? Déterminant pour l'issue de la soirée.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Vayang 9 Otalir 1509 à 14h29

 
***
Lutte inégale, combat déloyal.
L'archiviste était dépressif, le troubadour jouissif.
Le troubadour l'a emporté. C'était évident.
Loin de se soucier, des problèmes de diplomaties,
de politiques, ou de dormant.

Le temps de descendre les escaliers,
et on retrouvait le sourire de l'invité.
Loin de se moraliser, il flirtait, buvait, chantait, jouait de son instrument.
dans le but unique d'amuser la salle de reception.

C'est ainsi que naturellement,
L'inconscience du Troubadour, lui permit de monter à l'étage.
une fille sous le bras, Passage par les thermes.
une fille dans ses bras, quelle idée de résister.

L'archiviste devait se morfondre, la bibliothèque sensorielle hurlait de silence.
Alors que le troubadour exultait de présence.
Veillant, à ce que chacun se souvienne de Bakean,
S'il avait gardé ses deux cent pierres sensé payer la Dame.
Il avait du en dépenser la moitié en verre et boisson pour les participants.

Encore plus de faste pour l'experte de charmes qui l'avait conquis.
Avec qui il avait fait les folies loin de l'austérité de l'Archiviste.
Cédant à toutes les tentations, ennonçant toutes les envies.
Celle dont il devait oublié le nom au petit matin,
fut payer le double de ce qu'elle avait demandé.

Le voyage ne fut pas donc dénué de toute utilité.
Conséquences curieuse cependant.
Au réveil d'une nuit agité.
Au sommeil léger et aux envies tardives.
C'était toujours le troubadour qui quittait les lieux.
L'archiviste n'avait pas daigné réapparaitre.
Laissant, le loisir à son autre face,
les adieux sans perdre la face.

Troubadour, figure éphémère d'un rejet de la culture austère.
Oublie temporaire des responsabilités primaires.
L'inconscience devenait de plus en plus consciente.
L'archiviste ne saurait faire taire rapidement, la voix de la folie, la voix de l'instinct.
C'est donc sourire taquin au lèvres, embrassant, caressant et saluant les filles déjà debout,
qu'il pris la route, sachant pertinemment qu'il existait maintenant. Qu'il pouvait gagner.

***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

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